Tous les habitants des grandes villes sont approvisionnés par ce qu’on appelle « l’énergie nucléaire ». Or, cette appellation n’est pas complètement correcte : La vraie appellation serait « l’énergie issue de la fission nucléaire ». Ce type d’énergie n’est pas propre contrairement à la croyance populaire, certes, il ne pollue pas, mais rejette des déchets nucléaires impossible à faire disparaître (pour l’instant).
Des scientifiques cherchent de 1954 jusqu’aux années 2000 comment faire disparaître ces rejets, ou accélérer la non-irradiation de l’uranium fissuré, et n’essayent même plus à présent. Désormais, on cherche à en produire de moins en moins. Cela est possible grâce à la fusion nucléaire, qui ne produit aucun rejet (nous y reviendrons plus tard).
Comment ça marche la fusion nucléaire ?
C’est plutôt simple à comprendre, mais compliqué à réaliser. Imaginez deux boules de pâte à modeler, qui se rentrent dedans et qui font une grosse boule de pâte à modeler, et ça à l’infini. Et voilà, vous avez compris.
Comme ça dégage énormément de chaleur, ça dégage aussi beaucoup d’énergie. Et ça ne produit effectivement aucun déchet car on ne « casse » pas une molécule (ce qui laisse deux bouts radioactifs et inutilisable pendant 3,5 milliards d’années), on en fait une plus grosse.
Comment on fait pour faire de l’énergie avec ce truc ?
Cette boule, qui a été ravivée de Deutérium (carburant 1) et de Tritium (carburant 2), se nourrira de l’air pour produire encore de l’énergie, appelée « énergie thermique ». En gros, cette boule fait de la chaleur.
Elle va ensuite transformer l’eau en vapeur, vapeur qui ira dans une turbine, turbine qui transformera l’énergie thermique en énergie mécanique.
Cette énergie mécanique a besoin d’aller dans un transformateur pour devenir de l’énergie électrique, qui peut aller dans les câbles.
Quand es-ce que ça arrive ?
Ça se retarde de jours en jours, à cause d’un défaut de paiement entre les États-Unis et l’ITER, qui s’occupe de la fusion nucléaire, bien que ce soit le projet à grande échelle le plus financé de cette décennie (19 milliard de dollars par an). Mais la date annoncée est 2025 pour la mise en marche et la première fusion.
Concrètement :
Les gens veulent créer un soleil in vitro (= en laboratoire) pour produire de l’électricité parce que ça « pollue » moins que de casser de l’uranium.
Marteel Théo 3eD