Arts

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ARTS, SPECTACLES, EXPOSITIONS,

 

MUSÉES

 

 

 

Tout d’abord quelques activités basés sur l’apprentissage du lexique avec la peinture.

http://peinturefle.free.fr/indexlexique2.html

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Le serpent d’océan à Saint-Brévin-les-Pins

De l’artiste franco-chinois Huang Yong Ping

Pour plus d’informations:

https://www.saint-brevin.com/le-serpent-d-ocean.html

Photo de Juan Abarca

Petite anecdote: Saint-Brévin-Les-Pins est jumelé avec un village de Murcie, Santomera (information de Maki Rodriguez)

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Nager dans le bonheur de l’artiste sénégalais Diadji Diop

http://www.diadjidiop.com/biographie/

Photos de John Bristol, prises à l’hôtel de Gallifet à Aix en Provence.

https://www.hoteldegallifet.com/fr

Cette sculpture a été également exposée au Musée National de l’Histoire de l’Immigration à Paris, musée qui vient de réouvrir ses portes le 16 juin (2020)

https://www.histoire-immigration.fr/collections/dans-le-bonheur

À ce propos, voici une photo du monument aux réfugiés, Paseo de Recoletos, à Madrid, en face du célèbre café Gijon. Cette oeuvre est de l’artiste brésilien Bel Borba.

16 personnages en bronze, de tous les âges (dont des bébés), avec leurs gilets de sauvetage et attendant de l’aide.

Photo de Constanza Solis

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La fontaine et les statues d’Ipoustéguy à Lyon.

Ipoustéguy (1920-2006), de son vrai nom Jean Robert, sculpteur et peintre.

Photos de Maki Rodriguez

La fontaine, large disque de bronze de 3,50 m de diamètre, représente le soleil. Elle reprend un vers de Louise Labé, une poétesse française du XVIe siècle qui a vécu à Lyon de 1520-1566.

35 jets d’eau illuminés le soir convergent sur ce disque. Elle repose sur un bassin de forme elliptique.

Place Louis Pradel.

 

Sonnet XVIII- Baise m’encor

Baise m’encor, rebaise-moi et baise ;
Donne m’en un de tes plus savoureux,
Donne m’en un de tes plus amoureux :
Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise.

Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j’apaise,
En t’en donnant dix autres doucereux.
Ainsi, mêlant nos baisers tant heureux,
Jouissons-nous l’un de l’autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soi et son ami vivra.
Permets m’Amour penser quelque folie :

Toujours suis mal, vivant discrètement,
Et ne me puis donner contentement
Si hors de moi ne fais quelque saillie.

Statue de Louise Labé. 3,50 m de haut en bronze.

Le patineur

Le Rhone et la Saône

 

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Sculptures: À Paris et en Cantabrie: l’ours à l’honneur!

L’0urs blanc du sculpteur François Pompon (1855-1933)- Musée d’Orsay (Paris)

L’ours brun du col San Glorio, entre la Cantabrie et la province de León- De Jesús Otero

Merci à Maki Rodriguez pour cette belle photo de l’ours brun.

 

 

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L’oeuvre de Nina

Les critiques ne sont pas d’accord sur l’interprétation de l’oeuvre. le titre et même sur la biographie de l’artiste qui semble mené une double vie.

UNE ŒUVRE DE NINA KUNDELA

Par les critiques d’art Maki Rodriguez, Begoña Velasco et John Bristol

 

L’auteur est Nina Kundela. Elle est née à Prague en 1933.) L’œuvre que nous avons devant nous a comme titre « Pigeon de la paix ».

Elle a été réalisée en 2019, pour fêter le 30ème anniversaire de la chute du mur de Berlin.

Les dimensions sont de 15cm sur 15.  Il s’agit d’une « irrégularité harmonieuse ».

Toutes les œuvres de N.K. se montrent dans des expositions itinérantes. Maintenant « Pigeon de la  paix » peut être admiré au Musée Reina Sofia, à côté du Guernica de Picasso.

Cette petite oeuvre est faite en papier organique recyclé (elle a dit qu’elle l’a trouvé dans la corbeille à papier).

La technique e Nina Kundela est une technique nouvelle, qu’elle a inventée ; c’est la technique du froissement avec une seule main.

« Pigeon de la paix » appartient au genre qu’on peut dénommer Abstrait Allégorique, vraiment unique dans le monde.

L’auteur s’est inspiré de la cocotte en papier, de l’origami. Cette technique japonaise est difficile mais tout le monde peut faire des figures avec l’origami. Nina Kundela veut transmettre l’idée de la rapidité d’arriver à un but quand on a la volonté d’y arriver, dans ce cas, arriver à la paix.

La couleur est le blanc, un papier seulement, un papier blanc, symbole de la paix. Les différents plis du papier produisent des ombres très intéressantes qui vont changer tout au long de la journée et selon le lieu où l’œuvre se trouve. La place où elle est exposée devient très importante pour apprécier les nuances si subtiles de cette œuvre.

Depuis son enfance, Kundela a vécu plusieurs situations de guerre et cela l’a profondément marquée ; la rage intérieure que toutes ces situations lui ont provoquée est à l’origine de cette oeuvre.

Après la chute du mur (mur qui est resté débout pendant presque 30 ans et qui a été démoli très rapidement un après-midi) elle s’est rendu compte que faire la paix n’est pas si difficile : il s’agit d’une question de volonté.

La « performance » appartient à l’Art Contemporain, qu’il faut expliquer pour pouvoir le comprendre.

Le mouvement artistique qu’elle a développé s’appelle « Art on fire ». Toutes ses œuvres ont été conçues pour transmettre une idée et après les  brûler.

La paix, la vie… tout est éphémère. Lutter pour les préserver, pour les refaire, et lutter avec rage pour y arriver, est le message que Nina Kundela veut nous transmettre.

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                               NINA ET L’AVENIR

Par les critiques d’art Marian Diaz et José Gonzalez

 

La jeune artiste Georgina Minucci, connue comme Nina, qui est née à Milan le 21 Février 1981, a présenté aujourd’hui sa dernière création : L’AVENIR.

Il s’agit d’une œuvre de petit format, qui a été exposée sur une chaise en plastique articulée à l’intérieur de l’Institut Français de Madrid. L’œuvre est une nature morte qui se prétend allégorique et qui est fabriquée avec du papier blanc (non recyclé).

Après une demande des étudiants de l’Institut, consternés à cause du changement climatique, Nina a créé l’œuvre qui a été présentée avec une petite « performance ».

Nina a voulu nous montrer son angoisse sur l’avenir et la destruction imminente de la planète. L’artiste emploie une feuille de papier obtenu des arbres qui vont disparaitre.  Nina a voulu exprimer sa rage et son désespoir en froissant le papier devant les étudiants. L’œuvre nous met face à notre futur : Un monde déformé et inerte.

L’artiste appartient au mouvement nihiliste qui est né après Berlusconi et la culture post écologiste.

 

 

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Le musée Rodin à Paris

Olga Bertol-B2

 

Mon musée préféré est à Paris et c’est le musée Rodin. Un petit-grand bijou au coeur de la ville. Il a été ouvert au public en 1919 par l’initiative d´Auguste Rodin. La première fois que l´on visite le musée, on est stupéfait par tant de beauté.
Après des mois de réhabilitation, le musée a réouvert ses portes en novembre 2015. Il a été complètement transformé.

D´abord, j’adore ce musée pour le talent incroyable de cet artiste moderne qui a cassé le canon académique qui prévalait à son époque. Ses sculptures sont pleines de force et d’âme. Dans une de ses salles, il y a une série d’œuvres inachevées, qui semblent vouloir s´échapper du morceau de marbre dans lequel elles sont sculptées et que beaucoup de monde a critiqué au début du 20ème siècle; cependant cette modélisation spontanée et expressive est le début de la sculpture moderne. Ses œuvres ne sont pas rigides, elles sont vivantes et avec beaucoup de nuances. Elles transmettent la personnalité de leurs modèles, leurs peurs et leurs désirs: Les Bourgeois de Calais, La Porte de l’Enfer, Le Penseur, Le Baiser, m´ont impressionnée.

Ensuite, la beauté et la valeur architecturale de l’Hôtel particulier Biron, un petit palais de style rococo du XVIIIe siècle, où l’artiste a vécu et où nombre de ses œuvres sont exposées. Les œuvres de Camille Claudel qui a été élève, maîtresse et muse du sculpteur, sont également exposées au musée. Camille était une femme de grand talent à une époque où le talent féminin n’était pas reconnu.

De plus, les jardins du palais sont magnifiques et on peut y trouver plus d’œuvres de Rodin en communion avec la nature. Cette utilisation d´espaces naturels comme lieu d´exposition pour les sculptures se réalise depuis 1908. C´est Auguste Rodin qui a commencé à le faire, lorsqu’il a ordonné d’installer certaines de ses œuvres dans son jardin et d’autres de l’Antiquité appartenant à sa collection.

On admire ses œuvres pendant qu’on se promène par des sentiers sinueux, dans la magnifique roseraie ou dans les rocailles et les espaces aquatiques. Un vrai plaisir pour les sens.

Enfin, l’ensemble des sculptures et du lieu vous ramène à l’époque de Rodin et vous pouvez imaginer ce que le sculpteur a senti lorsqu’il a créé dans un lieu comme celui-là.

Bref, tous ceux qui visitent Paris devraient connaître le musée Rodin. Personne ne peut rester indifférent à sa beauté.

Que feraient les madrilènes avec un musée comme celui-ci?

S’il y avait quelque chose comme ça à Madrid, je le visiterais plusieurs fois par an.

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Le musée du costume de Madrid

(Un peu plus bas dans ce blog, d’autres photos et commentaires sur ce musée lors d’une autre visite réalisée en 2017).

Mª Teresa (Mayte) GAVELA GUERRA- B2.3- Mars 2019

Samedi, 23 février, la matinée a été différente. Nous avons découvert qu’on peut parler français en dehors de l’Institut Français. L’endroit choisi par notre professeur a été le Musée du Costume à Madrid, un endroit très intéressant qui nous a permis de connaître l’histoire à travers les vêtements de chaque époque.

Au cours de notre visite, nous avons réfléchi à la façon dont nous nous habillons aujourd’hui et nous avons trouvé les différences et les similitudes avec le passé. Les vêtements y étaient plus sophistiqués et moins confortables mais il y avait aussi de grandes similitudes.

A mon avis, nous avons toujours cherché à mettre plus ou moins l’accent sur les formes du corps sous l’influence de la politique, de la société, de l’époque. De tout temps, la façon de s’habiller a marqué l’économie, le niveau social : « la mode est le reflet d’une époque historique ».

Pour attirer l’attention des visiteurs, l’éclairage est très faible. La raison en est d’essayer de maintenir les couleurs et les étoffes à la bonne température et avec la bonne illumination.

La première Salle que nous avons visitée a été « L’Illustration et le « casticismo » (XVIIIème siècle ). Le pays qui marque la mode est la France. Les classes sociales les plus élevées, l’aristocratie et la noblesse portaient des vêtements en soie et en taffetas, avec des broderies florales en or et/ou en argent. Le style artistique dominant était l’art Rococo.

Les hommes portaient des costumes très luxueux imprégnés d’esprit féminin. Leurs vestes étaient ajustées, marquant la silhouette, en étoffe de soie brochée d’or ou d’argent au décor floral.

Dans la Salle « Afrancesados y burgueses» nous pouvons découvrir un exemple de changement de l’habillement: une robe blanche plus simple, aux lignes droites, pas cintrée, pas brodée, avec la traîne en coton ou en gaze. Cette robe est plus confortable pour la nouvelle femme de ce siècle.

Nous avons continué notre visite et nous sommes arrivés à la Salle « Romantisme » : nous avons pu observer les différences entre les robes pour sortir dans la journée et celles de soirée. Dans les robes de promenade le décolleté n’existe pas, les manches sont longues, les couleurs sont plus sérieuses et des tissus denses.

Celles de soirée sont plus jolies, avec un grand décolleté, des manches courtes et les couleurs plus vives.

Les costumes masculins sont élégants avec la prédominance de la couleur noire et le haut-de-forme (un type de chapeau).

Nous arrivons enfin à la « Belle Époque » et nous continuons l’évolution de notre tenue vestimentaire, adaptée à une nouvelle société. Pour le comprendre, je vais comparer deux robes :

  • Une robe noire qui rappelle un période précédente, avec son armature peu confortable, son corset intérieur avec une traîne peu pratique.
  • Cependant, la robe blanche est plus simple, moins féminine peut-être, plus confortable pour une femme qui participe plus à la vie de la ville, une femme qui est dans la rue, qui prend les transports publics. Tout cela demande des vêtements plus pratiques.

Après avoir observé plusieurs vitrines avec de nombreux accessoires, nous atteignons la Salle la plus moderne avec son représentant le plus important : Christian Dior.

Bref, la visite a été très intéressante car nous avons vu l’histoire à travers la manière de s’habiller dans les différentes époques. Mais c’est surtout une façon différente de continuer à apprendre le français avec une méthodologie originale et efficace.

Merci !!

 

 

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Opinion sur l’exposition de jeff Koons au château de Versailles en 2008

Mª Teresa (Mayte) GAVELA GUERRA- B2.3

Jeff Koons (Roi du néo-pop) expose à Versailles

Avant d’écrire l’opinion possible du Roi Soleil sur Jeff Koons, j’ai préferé me documenter sur les oeuvres de Koons qui sont démesurées et ironiques; elles sont en accord avec la décoration exubérante des Châteaux  et des Palais.

À Versailles, chaque œuvre occupe une pièce et les murs surchargés de tapisseries servent d’écrin aux créations de l’artiste. Il s’inspire d’objets populaires, de jouets d’enfants. Je crois que ses sculptures aux reflets métalliques et pleines d’allusions au sexe apportent un peu d’art moderne à l’esprit de sérieux du Roi Soleil.

Après avoir lu quelques articles sur l’exposition de cet artiste, j’ai trouvé des sculptures particulièrement intéressantes :

  1. Un buste de Louis XIV en acier inoxydable, pas en marbre, matériau noble et traditionnel. De l’autre côté, on peut voir un autoportrait de Jeff Koons en marbre! Je pense que le Roi Soleil aurait crié s’il avait vu cette provocation du Roi du pop art. À la fin, cela aurait été un combat de Rois.

 

  1. Une sculpture dont le titre est « Bear and the Policeman» qui est faite en bois peint, représente l’ours en peluche à l’air bonasse qui pose son bras sur l’épaule du policier et souffle dans son sifflet. C’est dans le Salon de la Guerre: Louis XIV penserait que c’est un lieu approprié pour un policier mais un peu moins pour un ours.

 

  1. Les Aspirateurs dans une vitrine devant le portrait de Marie-Antoinette sont un détail provocateur. Je suis sûre que le Roi Soleil aurait dit: « Mais c’est inapproprié de le placer à cet endroit, devant une femme qui n’a jamais pris un balai ».

 

  1. Dans le jardin, il y a une sculpture vivante, mi-tête de cheval mi-tête de dinosaure recouverte de fleurs fraîches. Comme Louis XIV s’intéressait à l’art topiaire, c’est possible qu’il aurait vu en Jeff Koons un retour à cet art qui remonte à l’antiquité.

 

  1. Une lune argentée en acier inoxydable dans La Galerie des Glaces crée d’étranges perspectives et reflète les visiteurs et les miroirs à l’infini. La « lune » serait le contrepoint au « soleil » du Roi.

 

L’exposition est provocante; les amateurs d’art classique seront scandalisés par les œuvres qu’ils considèreront pleines de mauvais goût.

Mais je pense que Louis XIV serait ravi du choc visuel, du contraste entre le pop art et le baroque.

Pour lui, Versailles a retrouvé le joyeux délire de ses fêtes! Le Roi adorait les divertissements baroques, les décors grandioses. Il aimait éblouir et surprendre la Cour. Peut-être aurait-il aimé l’extravagance de Jeff.

Pour en savoir plus, vous pouvez visionner cette vidéo:

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EXPOSITION : Esprits libres : la littérature française dans l’objectif de Daniel Mordzinski

Institut Français de Madrid  (du 8 mars au 20 avril 2018)

N.B. Les photos ci-dessous sont des photos de l’exposition.

 

JEAN-MARIE LE CLÉZIO

Par Pilar Gomez

Jean-Marie Gustave Le Clézio est né à Nice le 13 Avril 1940 d’une famille qui avait émigré à l’île Mauritius au XVIII siècle. Sa mère était bretonne et son père était un médecin militaire anglais qui travaillait au Nigeria pendant les premières années de son enfance. Il est resté à Nice avec sa mère, son frère et sa grand-mère. Quand il avait huit ans, il était allé au Nigeria avec sa mère. Dans le bateau, il a commencé à écrire. L’écriture et le voyage seront ses signes d’identité. Il est retourné à Nice pour faire ses études et après il est allé à Bristol pour ses études supérieures qu’il terminera  à Nice. Après son doctorat sur Henri Michaux à l’université d’Aix en Provence, il est allé aux États-Unis où il a travaillé comme professeur.

En 1961, il s’est marié avec Rosalie et ils ont eu une fille Patricia. En 1963, il a écrit « Le procès verbal » qui a reçu le prix Renaudot. Pour faire son service militaire en 1967, il a été envoyé en Thaïlande d’où il a été expulsé pour avoir dénoncé la prostitution des enfants. Pour finir son service militaire, il a été envoyé au Mexique grâce à la femme de l’ambassadeur qui avait lu ses livres. Il a commencé à étudier les mayas et a vécu des 1970 à 1974 avec les indiens de Panama. En 1975,  il s’est marié avec la sahraoui Jemia et ils ont eu deux filles Alice et Anna. Jemia et lui ont fait un voyage au Sahara et c’est après qu’il a écrit le roman « Désert » qui a reçu le prix Paul Morand en 1980. Les deux ensembles ont aussi écrit « Gens de nuages ». En 1983, il a preésnté sa thèse « La conquête de Michoacán » à l’université de Perpignan,  sur les débuts de l’histoire du Mexique.

Le Clézio a publié plus de 50 livres, romans, contes, essais et en 2008 il a reçu le prix Nobel. J’ai seulement lu   « Mondo et autres histoires » et j’ai beaucoup aimé car c’est très poétique.

 

PATRICK MODIANO

Par Angel Eiros. !9-4-18

Il est né à Boulogne-Billancourt, une commune des Hauts-de-Seine en région Île de France, en 1945, donc il est âgé actuellement de 73 ans.

Il est l’un des  écrivains les plus talentueux de sa génération.

J’ai lu récemment une critique littéraire qui le définissait comme un explorateur du passé qui raconte avec une précision extrême et un style épuré les détails de lieux et d’époques révolues, comme le Paris de l’Occupation. C’est un archéologue de la mémoire qui ne peut écrire que sur le passé, notamment les années 1940. La mélancolie et le mystère se trouvent dans ses livres.

Il a écrit une trentaine de livres. Son premier roman “La place de l’étoile” a été publié en 1968; si vous ne devez lire qu’un de ses livres, vous pouvez choisir “Dora Bruder”, écrit en 1997. À partir d’une petite annonce trouvée dans un Paris soir de 1941, l’écrivain se lance sur les traces d’une jeune fille juive disparue dans la nuit noire de l’Occupation.  Modiano cherche Dora, mais aussi son propre père, qui se cachait également dans le Paris de cette époque.

D’autres oeuvres  importantes sont:

“Livre de Famille” (1977)

“Rue des boutiques obscures” (1978)

“Remise de peine” (1988) et

“Un Pedigree” (2005), qui est un livre autobiographique.

Quelques-uns de ses livres ont été adaptés au cinéma.

Il a été honoré du prix Nobel de littérature en 2014, et il a reçu d’autres prix importants, comme le Grand Prix du roman de l’Académie Française, le prix Goncourt, le prix mondial Cino-Del-Duca, etc. etc.

 

ERIC ORSENNA

Par Maki Rodriguez

 

Éric Arnoult  est né à Paris en  1947. Il a fait des études de philosophie, des sciences politiques et d’économie. Il a écrit différents livres d’économie

En 1974, il publie son premier roman (« Loyola’blues ») avec le surnom d’Éric Orsenna, pseudonyme  auquel il recourra  par la suite et qui fait référence  à une vieille ville du « Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.

Il donne des cours de finances internationales et d’économie du développement à l’École normale supérieure (Université Paris I). Il a collaboré avec Mitterrand, étant son conseiller culturel (1983-1984) et on l’a même considéré comme sa « plume ».

À la fin de 1985, il quitte l’Université pour entrer comme Maître de requêtes au Conseil d’État ; depuis 2000, il est Conseiller d’État honoraire.

Il aime écrire et il aime lire. « Le livre doit être le lieu de la liberté », et moi j’ajoute, aussi bien pour celui qui lit que pour celui qui écrit.

En 1988, Erik Orsenna gagne le Prix Goncourt et le prix Goncourt des lycéens avec « L’exposition coloniale »

C’est en 1998 qu’ il est élu à l’Académie au fauteuil 17 (fauteuil de Jacques Cousteau).

Toujours passionné par la lecture, il cofonde en 1998 « Cytale » (entreprise qui a commercialisé la première liseuse électronique en France).

Il fait partie du Haut Conseil de la francophonie.

Ses idées politiques l’entraînent à soutenir Hollande en 2012 et le candidat d’En Marche ! en 2017

Orsenna est un écrivain prolifique. Ses œuvres permettent aux lecteurs de découvrir ses trois grandes passions: les histoires et  la langue françaises, transmise par sa mère ; la mer et les voyages, héritée de son père ; et la musique, à laquelle il arrive grâce à son ascendance cubaine et  à son frère qui répétait  des milliers des fois ses exercices de guitare.

Son blog aide à connaître tous ses livres, qui sont regroupés en différentes îles : L’île de la grammaire, L’île des romans, L’île de tous les voyages et L’île des biographies.

Je connais seulement les livres d’Orsenna qui sont dans L’île de la grammaire. Il s’agit d’une balade au pays de la grammaire et il explore les territoires mystérieux de la langue française  (« La révolte des  accents », « La grammaire est une chanson douce », « Et  si on dansait ? » et « La fabrique des mots ».

Le sens de l’humour est toujours présent. J’aime beaucoup l’attention qu’Orsenna accorde aux illustrations. Les illustrations de Bigre !, de Montse Bernal ou de Camille Chevrillon ajoutent  une « pincée de sel » qui fait d’un livre d’Orsenna quelque chose d’unique.

Son blog est aussi génial.

Avoir dans les mains un livre d’Orsenna est un vrai régal : on apprend sans cesse, sans arrêt on rit avec ses idées, on s’amuse avec les dessins.  Quel plaisir !

ANA GAVALDA

Par Enrique Martín.

En dix ans   et avec dix livres,  elle est devenue la romancière préférée des français même si elle méprisée par les gourous de la critique littéraire qui l’accusent d’écrire des histoires banales de gens banals.

Née en 1970,  aînée d’un couple de bobos soixante-huitards qui avaient quitté Paris pour aller vivre  dans une abbaye désaffectée à la campagne , elle a vécu une enfance bucolique avec ses frères.

Anna Gavalda a fait une maîtrise de lettres à la Sorbone et elle a enseigné le Français aux enfants de sixième pendant dix ans mais sa passion était écrire ; elle  écrivait des textes pour les événements  de famille,  pour les catalogues de carrefour ,  pour des livres de photographie, des lettres d’amour pour ses amis, des nouvelles qui ont été publiées pour la première fois en 1999 et qui ont signifié le début d’une carrière pleine de succès auprès du grand public.

Sa carrière littéraire a commencé en 1999 quand elle a envoyé un recueil de nouvelles intitulé « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part  » à plusieurs maisons d’éditions dont seulement  la plus petite a pris le risque de  publier deux mille exemplaires.

Ces nouvelles avec des personnages qui sonnent juste et qui se démènent pour survivre ont été vendues à deux millions d’exemplaires.

En 2002,  avec « Je l’aimais »  a commencé une  liste de romans à grands succès .

Je l’aimais, se déroule comme un huis clos entre une jeune femme que son mari vient de quitter et le père de celui-ci qui lui avoue ses amours passées. Le roman sera adapté au cinéma.

En 2004  Ensemble, c’est tout est un roman sur la solidarité entre voisins, avec par la suite une  version cinématographique

En 2008 La Consolante parle de la crise émotionnelle d’un architecte dans la cinquantaine.

En 2009  « L’Échappée belle » est une histoire de frères et sœurs qui se rappellent leur enfance.

Pour sa dernière oeuvre « Fendre l’Armure ». Anna est retournée aux nouvelles avec sept histoires de cinq hommes et deux femmes qui parlent à la première personne du singulier.

De son enfance, elle a gardé le goût pour les choses simples.  Mère de deux filles et divorcée,  elle habite en banlieue pour que les filles restent près de leur père. Dans une maison simple avec une décoration simple

Blonde, cheveux court, habillée en jeans avec une touche en cachemire. Mauvaise cuisinière mais gourmande et buveuse de Chablis,  Anna Gavalda ne fréquente pas les media ni les événements sociaux mais elle peut passer des heures à écrire des dédicaces pour ses lecteurs.

Pendant toutes ses années Anna est restée fidèle  à la petite maison éditoriale qui a  publié son premier livre;  elle a rejeté des offres très intéressantes des grandes maisons pour rester libre d’écrire ce qu’elle veut et se déclare contente de payer beaucoup d’impôts.

Pour ses lecteurs,  Anna utilise les mots de tout le monde pour créer des personnages crédibles dans des situations et des ambiances qui sont familières  Pour ceux qui la critique et ne la trouve pas assez « intello »,  elle fait une littérature de bons sentiments, apitoyée et compatissante

 

PIERRE LEMAITRE

Par Paz Alba

Il  est né à Paris en 1951 mais il a passé sa jeunesse entre Albervilliers et Drancy chez ses parents. Il s’est marié à 50 ans et il a eu son premier enfant à 60 ans.

Lemaitre est non seulement un auteur littéraire mais il est  aussi psychologe, scénariste  et professeur de littérature  dirigée aux bibliothécaires.

Bien que son arrivée au monde littéraire ait été tardive, quand il avait  56 ans, sa carrière professionelle a commencé à avoir du succès et a dépassé toutes ses attentes.

Il adore surtout le genre noir. Son premier polar a été “ Travail soigné” (2006) qui est un hommage aux auteurs contemporains qu’il admire.

Mais il a écrit d’autres romans noirs comme “Alex” ( 2011), “Camille”( 2012) ou“ Rossy &John” ( 2013) qui font partie de la série policière dont le protagoniste est l’inspecteur Camille Verhoen, personnage principal,  de petite taille, colérique et brutalement humain.

À ces titres nous pouvons ajouter: “ Robe de marié” où il fait un clin d’oeil au cinéma de Hichtcock et Brian De Palma, “Cadres noirs” et “Trois jours et une vie”, thriller psychologique très recommadable.

Le saut en première ligne de la littérature a été grâce au roman “Au revoir la-haut “, prix Goncourt 2013. Ce best-seller est le premier livre d’une trilogie qui parle de la Grande Guerre et des monuments aux soldats.

“Couleur d’incendie” (2018)est son denier roman et la suite de “Au revoir la-haut”.

Depuis le prix Goncourt , son oeuvre a été traduite à plus de 20 langues.

Il a reçu d’autres prix comme les prix Dagger, Tulipe, Le Point…

Lemaître a aussi écrit quelques scénarios de genre policier pour la télé et pour le cinéma( Otages, Marion Mazzaro, Boulevard du Palais, Injustices…)

À mon avis, il dissèque très bien ses personnages et fait des portraits psychologiques très intéressants.

Lemaître considère son travail comme un exercice permanent d’admiration pour la littérature et dit que le roman “El lazarillo de Tormes” est son modèle et sa référence.

 

 

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LES MERVEILLES DE LA BELLE ÉPOQUE

Collection Valentine Dethomas Zuloaga

Institut Français de Madrid

(17 novembre 2017-19 janvier 2018)

 

Compte-rendu  de Roberto Lucas Pérez. B.1.2.

Jeudi dernier, à l’horaire de la classe, nous sommes allés à l’exposition “Les merveilles de la Belle Époque”,  située à côté du bâtiment de l’Institut Français. L’expo est de la collection de Valentine Dethomas, la femme du peintre Zuloaga. C’est une collection d’affiches publicitaires créées à la fin du 19ème siècle par l’artiste Jules Chéret.

J’ai trouvé cette exposition très intéressante parce qu’elle nous permet de connaître mieux comment a changé le monde de la publicité depuis un siècle et demi. Les affiches sont toutes très grandes et colorées, avec une  prédominance des couleurs primaires. Toutefois, ce qui est le plus remarquable,  c’est l’utilisation constante de la femme. Dans presque toutes les affiches, il y a une femme, normalement seule, qui attire l’attention pour vendre le produit qui est publicité. Je crois que c’est la caractéristique la plus importante du travail de Chéret.

Pour finir, je voudrais souligner que je pense que cela a été une très bonne idée d’aller à l’expo et que les travaux de Chéret m’ont beaucoup plu.

Compte-rendu de Carmen Melón. B1.2

Le Jeudi 11 Janvier toute la clase a visité l’exposition “Les Merveilles de la Belle Époque” dans le hall d’exposition de l’Institut Français.

Cette collection rend hommage à Jules Chéret et à ses affiches spublicitaires qui représentaient le début du monde de la publicité dans la société d’après-guerre à la fin du 19ème siècle.

Grâce à Valentine Dethomas Zuloaga, femme d’Ignacio Zuluoga, et personnage dont la famille avait des amis artistes et intellectuels comme Proust, Degas, Rodin et Lautrec, cette femme a contribué énormément avec son sens artistique et sa vision de futur au développement  de l’image à travers   la création des afiches publicitaires.

Jules Chéret, appelé roi de l’affiche, est né fils d’un ouvrier typographe au 19 siècle. Il a fait ses études à Paris et Londres et il est devenu une référence  de l’affiche en couleur dans l’art nouveau en représentant tous les domaines de la consommation. De fait, ses affiches sont très riches en couleurs, ont toujours une femme joyeuse comme personnage principal vendant un produit de consommation.

J’ai tout spécialement aimé les affiches hautes destinées aux colonnes Morris à Paris. Paris était le centre de ce mouvement culturel et du progrès. On appelait  la capitale la “Ville Lumière” grâce à son illumination à l’électricité et sa grande offre de Théatres, café concerts, opérettes, cabarets où l’aristocratie se mélangeait avec les classes moyennes.

L’Exposition était très belle, aussi très artistique, colorée et amusante. J’ai particulièrement aimé les affiches “Palais de Glace dans les ChampsElysées” et “La Diaphane – Poudre de Riz” pour la sensualité de ses personnages, les couleurs et leurs vêtements.

L’espace où l’exposition a eu lieu semblait un cabaret. Tout était sombre et seulement les affiches étaient éclairées. C’était très théâtral.

Pour finir,je dirai que l’expérience de travailler par deux a été tout spécialement amusante.C’étais plus dynamique que le travail solitaire et plus riches en nuances.

 

Compte-rendu de Miguel Jimenez. B1.2

La Belle Époque a été une période très intéressante parce que de nombreuses inventions ont été réalisées pour rendre la vie plus facile. Pourtant, la technologie n´était pas suffisamment avancée pour transmettre des informations à travers la radio ou la télé, parce qu’elles n´existaient pas encore. L´exposition de jeudi dernier nous a montré une des formes les plus populaires de transmettre les informations aux gens: les affiches publicitaires. J´ai été très surpris par la variété des produits qu´il y avait dans les affiches de cette époque. Elles servaient pour de nombreuses fonctions: vendre des objets, parrainer le cirque et d´autres spectacles… Toutes les affiches qui étaient dans l´exposition ont été faites par le même concepteur, Jules Chéret, surnommé le Roi de l’affiche. Ce type d´exposition aide à transmettre comment étaient les choses autrefois, et elles nous permettent de les comparer avec aujourd´hui.

 

 

 

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EXPOSITION ZULOAGA EN EL PARIS DE LA BELLE-ÉPOQUE. 1889-1914.

FUNDACIÓN MAPFRE DE MADRID.

Compte-rendu de Begoña Velasco

Je dois franchement reconnaître que je ne connaissais que le Zuloaga le plus typique qui représentait l’Espagne des toreadors, des gitanes, l´Espagne noire des mendiants et des pauvres, le Zuloaga de la palette des couleurs tristes et foncées, des portraits de régime franquiste, mais grâce à la visite à la Fundación Mapfre j´ai pu faire une grande découverte!
J´ai constaté qu´il y a plusieurs Zuloaga et aussi qu´il a eu une vie très intéressante, qu´il a beaucoup voyagé à travers l´ Europe et l´ Amérique et que parmi ses amis se trouvaient quelques-uns des plus grands peintres de son époque, comme Emile Bernard, Gauguin et Toulouse-Lautrec.
J´ai aussi découvert le Zuloaga de la Belle Époque, influencé par les derniers courants artistiques du moment comme le symbolisme, l´ impressionisme et même le naturalisme.
A cette époque plus “française” appartiennent deux petits tableaux que j´ai absolument adorés: “ Casque d´Or”, le portrait d´Amélie Élie qui nous montre une femme avec un caractère fort et un regard provocateur et intense; et le portrait de son père et sa soeur, un tableau très beau où on voit les deux personnages pendant qu´ ils se promènent dans un Paris qu´on peut seulement entrevoir entre la brume.
Je ne savais pas non plus que Zuloaga était un collectionneur d´art qui aimait bien s´entourer des oeuvres d´art des artistes qu´il admirait et qui l´avaient influencé, notamment Zurbaran, Goya, El Greco, Degas et son bon ami Emile Bernard.
En définitive, à mon avis Zuloaga est un grand artiste qui a su combiner la tradition espagnole avec les tendances de son époque et qui, peut être, a été plus apprécié en Europe et aux États Unis qu´en Espagne.
Ses portraits comme “ Mademoiselle Valentine Dethomas” ou “La Comptesse de Noailles” sont vraiment remarquables, d´un point de vue technique et artistique et se trouvent aussi parmi mes favoris.

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IMPRESSIONS SUR UNE EXPOSITION par Constanza Solis

L´exposition  “Zuloaga en el Paris de la Belle Epoque” m´a paru magnifique.

En fait je connassais très peu de ce peintre; c’étaient quelques tableaux et qui ne me disaient pas grand chose.

Je savais plus ou moins à quelle époqueil appartenait mais je ne savais rien de sa relation avec Paris et qu´il avait épousé une dame Française.

Mais j´ai eu l´occasion de changer d´avis après ma visite à l´exposition.

J´ai découvert un grand peintre et aussi j´ai vu de très beaux tableaux de quelques contemporains de Zuloaga, comme Émile Bernard, que je ne connaissais pas.  Son tableau “Paysage avec deux petites Bretonnes et vache” m´a beaucoup plu; je me suis rappelé d´un tableau de Paul Gauguin, aussi avec des Bretonnes, qui date de sa première époque.  Ce tableau d’Émile Bernard est, avec celui de Valentine Dethomas, parmi les plus beaux.

Je ne vais pas commenter les aspects techniques des tableaux, l´influence du symbolisme dans l´oeuvre de Zuloaga et tout cela.  Je voudrais ajouter que ses tableaux sur l´Espagne ne sont pas  mes préférés.  Par contre, j´ai beaucoup aimé sa belle collection d´art.

 

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EXPOSITION RÉINVENTER PARIS

INSTITUT FRANÇAIS DE MADRID

Reportage de John Bristol

Il ne faisait pas beau quand je suis arrivé au consulat français mais cela m’était égal parce que l’exposition était à l’intérieur.

Une fois que j’ai eu franchi le portique de la sécurité, je me suis approché de l’entrée de l’exposition et j’ai vu qu’il y avait déjà des camarades dans la salle. J’ai commencé par lire la description de l’exposition en attendant qu’un autre camarade arrive.

Finalement, Angel est apparu et nous avons commencé à travailler.

Nous avons pu constater  que les projets touchaient plusieurs domaines  tels que le social, l’agriculture, la  protection de l’environnement, la mode, l’hôtellerie, la philanthropie, l’urbanisme, etc.

Dans les textes, il y avait  beaucoup de jargon spécifique  et plusieurs anglicismes comme Co-working, par exemple.

Il y avait des projets très utopiques et d’autres qui étaient plus réalistes.

J’ai eu l’impression que plusieurs projets avaient commencé par un problème urbanistique. Que faire avec un bâtiment inutilisé ou un endroit dégradé ou laid ? Dès lors, les auteurs avaient commencé à réfléchir sur les différentes utilisations des espaces ou des endroits.

Il y avait des projets peu utiles et d’autres qui répondaient à une nécessite déjà existante.

À mon avis, il y avait un seul projet qui avait commencé par résoudre un problème. C’est celui de la résidence pour des étudiants de programmation informatique. Il s’agit d’un projet pour réinventer les dortoirs en les rendant moins chers et donc accessibles aux étudiants qui, avant,  devaient  renoncer à leurs études parce qu’ils ne pouvaient pas payer le loyer. Ce projet s’appelle  « NOC 42 »:

Un autre projet qui m’a  attiré présentait un immeuble de bureaux avec des espaces clairement définis pour se  connecter, travailler, manger et jouer, en permettant des activités 24h/24. Ça m’a semblé un peu cruel vis-à-vis des travailleurs. Il s’appelle   « Stream Building » :

 

Il y avait aussi un projet bizarre appelé NODE, qui combinait un funérarium et une plateforme logistique au même endroit :

Je dois dire que c’était tellement intéressant que  le temps a passé rapidement et soudain  il était nécessaire préparer les réponses pour Patricia et pour les autres camarades de classe.

Je me suis beaucoup amusé et j’ai trouvé l’exercice vraiment intéressant.

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Reportage d’Angél Eiros

Il ya  quelques jours, les élèves du cours de français et notre professeur Patricia sommes allés au Consulat de France, à la salle d’exposition de l’Institut Français, où nous avions rendez-vous pour voir une exposition intitulée « Réinventer Paris ».

Ce projet innovateur, parrainé par la  Mairie de Paris, m’a paru très intéressant pour transformer la structure et l’utilisation d’anciens et aussi de nouveaux bâtiments et pour rendre plus agréables leurs environs, et en plus, pour moderniser différents endroits de la ville et imaginer le Paris de demain.

Je suis d’accord avec l’avis de John, mon camarade de travail dans la visite à  l’exposition, sur le fait que quelques projets  sont très utopiques, mais, en revanche, je crois qu’il faut penser que l’utopie est le début de tout progrès.

Nous avons envisagé comme très important et très pratique le projet NOC42 de la résidence pour des étudiants de programmation informatique, compte tenu des problèmes de logement qu’il y a,  à ce sujet, actuellement à Paris.  Il consiste à remodeler les dortoirs pour que le prix du séjour soit moins cher, plus accessible. En outre, je pense que c’est une idée fantastique qui devrait arriver à d’autres domaines de la société.

En ce  qui concerne les photographies, nous en avons choisi une, faite de nuit, de l’ancien bâtiment de la Faculté de Médicine de Paris (XVème. siècle), un édifice sobre et élégant en même temps, comme l’un des plus beaux de l’exposition.

Bref, à mon avis, l’idée de ce projet inédit pour repenser le futur urbanistique et social des villes, non seulement de Paris, est passionnant et la visite à l’expo a été, comme toujours, constructive et magnifique.

 

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Reportage de Charmián Davis.

L’exposition Réinventer Paris fait partie de Tandem-Paris 2017, un programme annuel qui a pour but d’établir un pont entre La Ville de Paris et une autre ville.  Comme le mois d’octobre était consacré à l’architecture, L’Institut Français de Madrid a accueilli cette exposition qui présente les 22 lauréats de cette proposition  et leurs idées innovantes d’aménagement de 23 sites parisiens.

Bien que la plupart de ces sites soient de beaux édifices, ils sont tombés en désuétude, ou ont été construits à une époque où les nouvelles technologies n’existaient pas encore, et par conséquent ils ne sont pas considérés comme écologiques aujourd´hui. Mais, au lieu de les démolir, la Ville de Paris veut les adapter aux nouveaux temps. Et, d’un point de vue écologique,elle a raison. Selon les experts, le bilan carbone d’une démolition est beaucoup plus lourd que celui d’une réhabilitation, et en plus, comme je l’ai déjà mentionné, beaucoup de ces bâtiments ont du charme. Les 22 projets de cette exposition nous présentent une riche variété d’idées innovantes pour les rendre plus performants et où les toits végétalisés,les bio-façades ou l’économie circulaire jouent un rôle essentiel.

Cependant, ces projets ne se limitent pas qu’aux spécifications techniques de chaque espace. Ils tiennent en compte aussi de la façon de vivre des futurs occupants, et encouragent une attitude plus ouverte, une vie de partage et de rencontre. Parmi les projets de logement, un très bon exemple est celui de Norland, avec ses logements sociaux mixtes à grande échelle.

Dans le même ordre d’idées, les propositions pour des bureaux prévoient des espaces de co-working. L’idée est d’assurer l’occupation 24 heures sur 24, comme le propose le projet intitulé « Inventer le bureau de demain ». Cet immeuble hybride de bois évolutif a même commencé à faire sa promotion sous la marque « stream ».

Un autre thème récurrent est celui de l’agriculture urbaine. Le projet appelé « Favoriser le développement solidaire » est un très bon exemple de cette idée, avec tout le toit du logement transformé en un grand jardin potager.

Même si au moins un de ces thèmes – co-working, co-fooding ou convivialité – est présent dans chaque projet, il n’y en a qu’un qui les offre tous les trois. « Compléter plutôt que démolir » est vraiment ambitieux avec ses espaces de co-working, ses espaces culturels et de rencontre, et sa résidence sur trois étages. Avec un bâtiment pareil, il ne faudra jamais  sortir dans la rue !

Bref, tant qu’un bâtiment sera utilisable, la tendance sera de le réhabiliter, de lui donner un nouvel usage, d’assurer son occupation et de le rendre plus écologique,conforme aux valeurs de l’économie circulaire et du recyclage. À mon avis, avec de semblables idées, l’humanité aura une chance de s’en sortir et de s’assurer un futur plus optimiste.

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Reportage de Milagros Rodriguez

Mardi 31 octobre. Nous avons rendez-vous à midi au nº 10 de Marqués de la Ensenada, où il y a une exposition dont le titre est “Réinventer Paris”.

Dans la salle, les photos de différents projets avec une petite description sont présentées; au milieu de la pièce, nous pouvons voir la photo et la maquette du projet qui  a obtenu le plus grand nombre de votes. Mille arbres. Habiter le périphérique.

D’abord, je fais un parcours assez rapide. Il y a un plan de Paris où on peut trouver les numéros qui indiquent la localisation des projets. Mais malheureusement, il manque ce numéro sur la photo concernée.

J’aurais aussi souhaité pouvoir disposer d’une vision un peu plus large de la zone où se trouve l’édifice concerné, de sorte qu’on puisse avoir une panoramique plus précise.

Malgré ces deux détails, qui me manquent, l’exposition me plaît.

Ensuite, Constanza et moi, nous faisons un second tour de la salle; cette fois, plus lentement, afin de pouvoir répondre aux questions que Patricia nous a posées.

Nous devons aussi choisir parmi les différents projets celui que nous aimons le mieux et celui qui nous plaît le moins.

Parmi les inquiétudes des architectes, l’intérêt pour profiter des anciens bâtiments, pour les adapter au moment et aux demandes actuelles avant de les démolir, est pour moi la plus importante.

Toutefois, la photo que je préfère est celle de la maquette qui a gagné. Un immense édifice de nouvelle construction dans la périphérie de Paris. Un gigantesque bateau tout blanc, avec sa cheminée noire (qui deviendra un hôtel), avec cinq étages uniquement, un énorme bateau qui navigue à travers une mer d’arbres verts. Néanmoins, ce grand paquebot donne l’impression de légèreté. Harmonie et beauté, élégance et distinction sont des sensations que ce projet me transmet.

Finalement nous faisons un dernier parcours tous ensemble en mettant en commun nos opinions,nos préférences, nos choix.

 

 

 

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Reportage de María-José León

Le jeudi 2 novembre, nous sommes allés à la salle d’exposition de l’Institut Français, dans la même rue au nº 10. L’activité était organisée par notre professeur Patricia Couderchon. En conséquence cela nous motive à participer en exprimant nos opinions et de même comprendre nos compétences personnelles.

L’exposition présente les lauréats d’un projet « Réinventer Paris ». Les projets conçoivent de nouveaux espaces, dans lesquels les citoyens peuvent vivre plus confortablement.

Ces projets touchent beaucoup de domaines: énergie, alimentation, finances, transports, toutes sortes d’innovations, constructives, sociales, technologiques, commerciales, éducatives et touristiques.

Ma photo préférée est « Le Philantro-lab » pour la conservation de la façade du 15ème siècle et pour la façon de changer l’intérieur comme un espace de la Grèce antique appelée Agora où les philosophes pouvaient dialoguer.

Mon projet préféré est « Ré-alimenter Masséna » principalement pour son nouveau rapport à la terre durable et résiliente.

Je pense aux  problèmes dans ma petite ville Villaviciosa de Odón par rapport aux personnes qui cherchent du travail. Nous voulons aussi prendre soin des forêts qui nous entourent, utiliser la terre pour cultiver et générer des services de production agricole et créative.

En conclusion, j’ai été très intéressée par l’activité. Mon fils est architecte, donc dans notre famille nous aimons ce type d’expositions.

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Reportage de Paz Alba de Cáceres

Comment peut-on renouveler Paris?

Le défi a été lancé par la ville de Paris  aux concepteur , opérateurs urbains et investisseurs.

Différents projets urbains sont proposés, il y a 22 projets de 15 nationalités.

L’idée innovatrice de redéfinir la ville de demain est un de ses objetifs, mais on peut ajouter I’importance d’améliorer non seulement les techniques constructives mais aussi le réemploi de matériaux, les espaces verts, sociaux, juridiques, financiers, de convivialité, co-working, co-living, co-fooding, home offices… en définitive  améliorer les relations entre les habitants, la création de nouveaux espaces et l’attention à l’environnement.

Ces projets s’adressent aux opérateurs privés et aussi aux communes mitoyennes pour continuer à repenser les modes d’action traditionnels.

À mon avis , presque toutes les photos sont intéressantes. Je choisis l’image de la tour circulaire en bois “ promovoir l’économie circulaire “ , c’est un bâtiment qui est une réalité aujourd’hui puisqu’il y a des maisons similaires en bois à Barcelone dans le quartier Poblenou. Je pense que la construction en bois nous rapproche du terroir et la forme circulaire et ronde du bâtiment rend les relations entre ses habitants plus faciles et fluides.

Mon projet préferé est “ habiter le périphérique” avec sa forme de grand bateau arboré, des surfaces vertes oú s’intègrent les maisons à côté du périphérique. Je crois qu’il est extraordinaire et offre une nouvelle skyline pour Paris Par contre le projet le moins intéressant est “ valoriser les délaissés” parce que je pense que son bâtiment est très froid et sinistre.

À mon avis, l’idée de réhabiliter un bâtiment ou un quartier d’une ville est toujours positif surtout si on n’oublie pas ses habitants, je n’aime pas du tout les restaurations des quartiers anciens des villes  pour spéculer ou/et déloger leurs locataires ou leurs propiétaires qui sont souvent des gens agés.

Bref, les villes de demain nous offrent des espaces de convivialité, de respect à l’environnement et un avenir à imaginer.

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16 MAI 2017: VISITE DU MUSÉE DU COSTUME DE MADRID

Reportage de Paz Alba de Caceres et Juan Argensola-C1

Le XVIII est le « siècle français » et la France devient le modèle à suivre en tout. Au début de ce siècle, une nouvelle dynastie arrive en Espagne, celle des Bourbons, d’origine française, qui sont des rois réformateurs qui essayent de moderniser le pays. la mode et la politique étant  liées, la France  marque donc la mode au cours du XVIIIème siècle.

Cette vitrine représente  une soirée musicale. « Une des activités de loisir de l’aristocratie, où l’on assistait  avec ses plus beaux vêtements, reflets du statut social et économique. Il ne faut pas oublier de signaler l’importance de la musique à cette époque, en particulier la musique de chambre.

Fibre textile: la soie. La puissante industrie française  fournit cette fibre textile au reste de l’Europe (Lyon). » Source: Musée du costume de Madrid.

La décoration chargée de ces vêtements, la richesse des matériaux, la silhouette curviligne (formée de lignes courbes) sont caractéristiques du style Rococo.

« Pour obtenir ces formes, les femmes  avaient des jupes amplement drapés par-dessus des paniers (tontillo en Espagnol) permettant de donner plus de formes aux hanches.. La silhouette des femmes qui les portaient semblait une grande cloche avec une très petite taille et de larges hanches. La plupart des robes étaient à taille basse, en pointe. Sous chaque robe les femmes mettaient un corps baleiné et des jupons. Les corsets étaient essentiels pour obtenir une petite taille et pour maintenir la forme des corsages, et les jupons aidaient à soutenir les paniers sous les jupes ». (Wikipedia)

 » L’exubérance du début du siècle caractérise les habits d’hommes aux longues basques coupés dans des tissus foncés rehaussés de broderies charnues, tandis que les robes à grands motifs ont le dos plissé et la jupe gonflée par des paniers. Dans les années 1750-1755, ces dernières sont façonnées dans des soieries à grands décors sinueux qui témoignent du goût de l’époque pour le Rococo. Sous Louis XVI (1774-1792), la silhouette masculine s’affine et les habits sont taillés dans des velours ou des taffetas unis ou à petits motifs animés de broderies florales raffinées. Les gilets portés sont alors de couleur claire et rehaussés de décors brodés pittoresques. Le vestiaire  féminin se diversifie, alternant la robe à la française au large dos plissé et la robe à l’anglaise dont la taille ajustée met en valeur la cambrure de la silhouette.
Á la fin du siècle, habits serrés, gilets droits et robes tuniques en mousseline de coton ou en linon introduisent  un nouveau rapport au corps : le naturel succède à l’artifice ». (Source:Palais Galliera)

Le costume masculin à la Française: Dans la première moitié du 18ème siècles, les hommes portaient des costumes très luxueux imprégnés plus que jamais d’esprit féminin.  Les justaucorps  de cette époque se caractérisent par des plis latéraux amples et profonds, armés de structures rigides. On obtenait ainsi une ampleur qui mettait en valeur les hanches masculines comme les jupes féminines.le costume masculin est composé d’une veste, d’un justaucorps et d’une culotte. L’un des justaucorps (le plus ancien de la collection) est fait en brocart de soie et argent, un tissu très riche utilisé pour des pièces uniques.

« Un brocart est une étoffe de soie rehaussée de dessins brochés d’or et d’argent. Le terme de brocart a souvent été appliqué à des soieries brochées richement décorées ». (Wikipedia)

 

 

Ci-dessous, une robe à « la Française » (appelée en Espagne « bata »)  de la deuxième moitié du 18ème siècle, avec des plis singuliers dans le dos, décorée de petits paniers en osier et de petites fleurs.

« Robe à la Française: Elle se singularise par la construction de son dos, animé par une double série de grands plis plats, prolongés au sol par une traîne. Elle se porte sur une jupe réalisée le plus souvent dans la même étoffe. Le corsage, ajusté au buste, Les parements de manches, dits en pagode, sont arrêtés au coude et ornés de deux volants festonnés. La robe à la française se porte sur un corps à baleines, sorte de cuirasse rigidifiée de baleines qui transforme le buste en un triangle posé sur la pointe, les hanches sont élargies par le panier, armature de joncs ou de métal ». Source: Palais Galliera, musée de la mode de la ville de Paris.  http://palaisgalliera.paris.fr/

À la même époque, on trouve la robe à « la Polonaise »: dans des tons saumon et verts avec la jupe extérieure retroussée, moins cérémonieuse et plus commode. P En soie. Manches longues et étroites. Jupe bouffante  obtenue par un lacet. La jupe possède trois volants sur des paniers circulaires.

« Après la révolution, le néoclassisismese fait sentir dans la manière de s’habiller. L’imitation de l’antiquité se retrouve spécialement dans le vêtement féminin. Quant au costume masculin, il est de plus en plus simple en général.

La convulsion sociale que connaìt la France affecte toute l’europe. De nouveaux principes mènent à une recherche de la simplicité, déjà pressentie dans le costume masculin ». (Musée du costume de Madrid).

L’antiquité gréco-romaine redevient par la suite une source d’inspiration avec Napoléon Ier. Elle représente un idéal de changement, de simplicité et de liberté. On abandonne le corset et les armatures internes qui donnaient de l’ampleur aux jupes. Confectionnés généralement en mousseline de coton, un tissu peu épais, léger et translucide. La taille s’installe sous la poitrine.

Différentes armatures internes:

Crinoline (f): ce mot désigne en espagnol  deux  types différents d’armature: « crinolina »  et « miriñaque ». La « crinolina », antérieure au « miriñaque,  désigne un jupon en lin renforcé  d’une trame de crin de cheval, d’où elle tire son nom. Ce tissu épais et résistant permet de supporter le poids de la jupe et de lui donner de l’ampleur.   Le « miriñaque » apparaît plus tard , vers 1840 et est formé de cerceaux  reliés entre eux par des bandes de tissus  attachés à une ceinture.

Paniers (m): Tontillo (espèce de jupe intérieure avec des cercles donnant de l’ampleur à la jupe extérieure).

Tournure (f): polisón (cherchez-le, photographiez-le et  décrivez-le)

Vertugadin (m): Le vertugadin espagnol était une crinoline conçue à l’origine avec des tiges de roseau, d’osier, de corde, de tiges de fer en forme de cloche, pour donner à une robe une ampleur. Vers la fin du XVIe siècle, le vertugadin français est particulier de par son bourrelet placé au niveau des hanches ( guardainfante).

 

À la Belle Époque, c’est la mode des moustaches et des barbes pour les hommes qui se doivent d’avoir un pli parfait ; pour ce faire, ils dorment avec un « fixe-moustache ». Les femmes se doivent d’avoir une « silhouette en S » grâce à un corset ou une guêpière visant à faire ressortir la poitrine et d’accentuer la cambrure. Les éventails sont en vogue.C’est l’apparition des premiers manteaux de fourrure, l’apogée du haut-de-forme, et des manches gigot et des chapeaux volumineux pour les femmes. (Wikipedia).

Sur la photo ci-dessous, la robe blanche de droite (ainsi que celle de la photo de droite) est typique de cette silhouette en S avec une taille très (souvent trop!) serrée,en consonnance avec la ligne sinueuse de l’Art Nouveau.

Face au problème de mortalité provoquée par cette mode particulièremnt nuisible pour le corps, le corset a provoqué de grands débats parmi les couturiers,les hygiénistes et les moralistes. Jeanne Paquin dessine alors une sorte de  tunique plus confortable  -la robe directoire qui va très vite devenir à la mode,  avec la taille au dessus de la taille de la femme ce qui fait qu’elles n’avaient plus besoin de corset. On a une évolution vers un profil plus linéaire se rapprochant d’une forme plus naturelle du corps. Les femmes plus modernes, plus dynamiques vont avoir besoin de vêtements plus fonctionnels, plus confortables qui facilitent le mouvement. On assiste à un changement de silhouette autour de 1910, où prime la verticalité. Cela représente la matérialisation de l’idée de libérer le corps féminin . Lancé par des couturiers de l’époque comme Poiret. La robe de gauche en est un exemple.

 

 

     

 

Les Années Folles: Période entre les 2 guerres pendant laquelle le dénominateur commun est la fonctionnalité. Coupes simples et pratiques avec prédominance des lignes droites et peu d’attention aux formes féminines, toujours dissimulées avec une réduction du volume de la poitrine et la taille placée à la hauteur des hanches. la coquetterie est reportée sur les jambes que l’on voit car les jupes sont de plus en plus courtes. Importance des chaussures et des chapeaux (cloches).

Couleurs différentes, tissus légers et flexibles avec des applications plus voyantes. Robes de soirée brodées avec des paillettes et des verreries.

« l’émancipation économique et sociale des femmes fait qu’elles disposeront d’une liberté nouvelle et de moyens accrus. De même, la progression de la pratique du sport jouera un rôle déterminant. Vague d’émancipation féminine, d’euphorie et d’exubérance, furent un véritable âge d’or pour la broderie. la femme à la mode a la silhouette jeune et androgyne et porte des tenues sobres le jour, rutilantes le soir ». Source: Palais Galliera.

       

Ci-dessous, le New-Look, créé par Christian Dior.

Ligne aux épaules douces et tombantes, aux hanches soulignées et à la taille extrêmement fine.

« En 1947, Christian Dior, récusant la mode « pratique » d’avant guerre de Coco Chanel caractérisé par la Petite robe noire ainsi que la mode zazou qui prévalait parfois à cette époque, invente un style corsetén 1, féminin1, glamour, opulent2. Il souhaite créer « des femmes-fleurs, aux épaules douces, aux bustes épanouis, aux tailles fines comme des lianes et aux jupes larges comme des corolles »  (Wikipédia)

composées de quatre-vingt-dix modèles3, dont l’iconique tailleur « Bar »composé une longue jupe et d’une veste à basque. « Bar » car ces créations sont destinées à être portée en fin de journée pour boire le traditionnel cocktail de début de soirée , les femmes changeant, à cette époque, plusieurs fois de tenue dans la journée.

Le New Look est caractérisé par une taille fine très marquée, poitrine ronde et haute, des épaules douces et étroites d’un arrondi parfait, ainsi que des accessoires complétant la tenue. Il s’est construit en réaction à la mode des années 1940, marquées par le rationnement et l’austérité, où les jupes sont étroites et les épaules carrées. Le couturier rallonge les jupes jusqu’à arriver à trente centimètres du sol, et se concentre sur le trio taille/fesses/poitrine1. Dans ses mémoires10, Dior écrit : « Nous sortions d’une époque démunie, parcimonieuse, obsédée par les tickets de rationnement ». Il justifiait ce nouveau look de la manière suivante : « Je voulais que mes robes fussent « construites », moulées sur les courbes du corps féminin dont elles styliseraient le galbe. J’accusais la taille, le volume des hanches, je mis en valeur la poitrine. Pour donner plus de tenue à mes modèles, je fis doubler presque tous les tissus de percale ou de taffetas, renouant ainsi avec une tradition depuis longtemps abandonnée  » (Wikipedia)

L’accessoire préféré de Paz:

Ce que Juan a préféré: les chaussettes musicales!

L’accessoire préféré du professeur:

Fin de la visite, on se détend un peu.

 

 

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LES FAUVES, PASSION POUR LA COULEUR

Exposition Fondation MAPFRE Recoletos du 22.10.2016 au 29.01.2017

Texte écrit par Angel Eiros- B2.1

                                                                                                                         Madrid, le 18 Janvier 2017

Salut Philippe,

J’espère que tu as bien commencé ton travail après les vancances de Noël.

Comme tu le sais,  je suis en train d’étudier le Français  à l’Institut Français, ici à Madrid.  Ce matin le groupe d’élèves et notre professeur, nous sommes allés à la Fondation Mapfre où nous avions   rendez-vouz pour voir une exposition sur le fauvisme. 

À mon avis, l’idée a été formidable parce que cela nous a permis de connaître un type de peinture très très  intéressant.

Tu ne sais pas ce que c´est le fauvisme? Je sais que tu n’es pas un expert en la matière, alors, si  tu t’armes  de patience pour lire cette lettre je te l’expliquerai tout de suite.

Je peux dire, d’abord, que  ce mouvement artistique a été aussi brillant qu’intense et, de 1905 à 1907, il a transformé l’art de la peinture. Son grand impact a été l’amorce de mouvements postérieurs comme l’expressionnisme ou le cubisme.

Ensuite,  le fauvisme est basé sur l’exaltation des couleurs pures, et comme conséquence de cela un grand nombre d’éléments, d’objets, de personnes,  ne sont pas représentés avec leurs couleurs réelles. La liberté d’exécution, les traits de peinture agiles et rapides, et surtout la révolution de la couleur,   m’ont fait expérimenter  des sensations très agréables.

Les  peintres “fauves” ont commencé à être considérés comme groupe à la fin de la décade de 1890  et pendant les années suivantes Henri Matisse, Albert Marquet, Henri Manguin, Georges Roualt, Charles Camoin et Jean Puy ont peint leurs merveilleux tableaux en utilisant surtout des couleurs pures et chaudes influencés par Van Gogh, Cézanne et Gauguin. La profonde amitié de tous ces “fauves” (Ils ont quelquefois travaillé ensemble) a été fondamentale pour l’éclosion et le sucès de ce courant artistique.  En 1904, l’incorporation  d’André Derain et de Maurice de Vlaminck a stimulé la création du groupe, surtout celle de  Matisse dont l’oeuvre est devenue plus libre et avec une expression plus individuelle.

Les trois tableaux que j’ai beaucoup aimés ont été les suivants:

Restaurant de la Machine à Bougival, 1905, de Maurice de Vlaminck.

Saint-Tropez, le coucher du soleil, 1904, Henri Manguin.

Autoportrait en militaire, 1901, Charles Camoin.

Mon peintre préféré: Maurice de Vlaminck.

Bref,  je voudrais  visiter cette exposition avec toi, je suis sûr que tu l’aimeras aussi.

À bientôt,

                    Ángel

Les « fauves » du  groupe C1.1er degré sont  aussi allés voir l’exposition.

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GRANDE EXPOSITION AU MUSÉE DU PRADO
Par Lucía Colmenarejo- B1.3
Du 24 novembre 2015 au 27 mars 2016, le musée du Prado présente une  exposition exceptionnelle de Jean Auguste Dominique Ingres.
C’est une occasion unique, une opportunité pour profiter d’un grand peintre de l’histoire de la peinture.
Le musée du Prado présente 70 oeuvres d’art,  ces peintures et  ces dessins, dans une collaboration avec le musée du Louvre, Le musée Ingres de Montauban, The Metropolitan Museum of Art, The National Gallery of Art, etc…
Ils ont réuni des tableaux aussi importants que
napoleon
Napoléon premier sûr le trône impérial (1806)
300px-Jean_Auguste_Dominique_Ingres,_La_Grande_Odalisque,_1814
La grande Odalisque (1814)
bain turc
Le bain turc (1862)
220px-Jean-Auguste-Dominique_Ingres_-_Comtesse_d'Haussonville_-_Google_Art_Project
la Contesse d’Haussonville (1845)
Louis-Francois_Bertin
Portrait de monsieur Bertin (1832)
Dominique_Ingres_-_Mme_Moitessier
Madame Moitessier (1856) et plusieurs autres.
Ne manquez pas cette opportunité exceptionnelle.
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EXPOSITION  « Marie Antoinette. Carnet secret d’une reine », de Benjamin Lacombe

Institut Français de Madrid

1) Par María Rosario (Charo) Marmol. A2.2/B1.

 

 

affiche

Paulina et moi, nous sommes allées à l’exposition du livre “Marie-Antoinette: carnet secret d’un reine” et à la masterclass de Benjamin Lacombe, le jeudi 10 décembre à huit heures du soir dans le théâtre de l’institut français. Je voulais y aller parce que j’ai acheté quelques livres de cet illustrateur (Benjamin Lacombe), par exemple, “l’herbier des fées”, et j’aime beaucoup ses dessins. Je sais que Benjamin Lacombe est l’illustrateur français le plus connu en Espagne et je crois que c’est pour ça qu’il y avait beaucoup de gens ce jour-là à l’exposition et à la masterclass.

Ce n’était pas la première exposition de cet auteur que j’ai vue. Il a exposé son livre « Madame Butterfly » il y a deux ans au Musée d’illustration ABC et j’y suis aussi allée. Cette fois-là, comme dans l’exposition sur laquelle j’écris maintenant, le sujet le plus important, c’était le processus de création, comment il travaille.

Après avoir vu l’exposition et goûté des macarons, nous sommes descendues au théâtre oú l’auteur nous a parlé de ses dessins et de la création de sa dernière oeuvre « Marie-Antoinette ». Sur la scène, il a été accompagné par Cecile Berly, historienne qui a collaboré au livre parce qu’elle est spécialiste de cette reine. Elle nous a parlé de la vie de Marie-Antoinette (par exemple, comment elle est devenue la reine de la mode en France), tandis que l’illustrateur nous a expliqué comment, par exemple, il a choisi certains de ses dessins : il a été inspiré par des peintres du XVIII siècle comme Fragonard et son tableau « les hasards heureux de l’escarpolette » ou madame Lebrun avec « Marie Antoinette à la rose », peinture où on peut voir la reine en grand costume de cour, une rose à la main.

Pour finir, je voudrais dire que j’ai beaucoup aimé l’exposition et, surtout, la masterclass parce que j’y ai appris des choses nouvelles et très intéressantes sur cette reine et les sources d’inspiration de Benjamin Lacombe.

charo blog

Dégustation de macarons offerts lors du vernissage.

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2) Par Paulina García- A2.2/B1.1

Mon amie Charo et moi avons assisté à la présentation de la collection d’illustrations réalisées par Benjamin Lacombe.
L’Institut Français avait organisé un très bon événement.
D’abord, on nous a tous emmenés dans la salle d’exposition pour voir les illustrations. Dans ce lieu, il y avait plus de 100 personnes. Après, nous sommes allés au théàtre écouter l’interview de l’artiste. Benjamin Lacombe était là avec une jeune femme très sympathique et une traductrice.

benjamin bis

Ils nous ont emmenés dans la France du XVIIIe siècle. À la Cour Royale de Versailles, avec sa reine, Marie-Antoinette d’Autriche.
Benjamin lacombe nous a parlé de l’importance de la mode, de la solitude de la reine et comment elle se consolait avec ses chiens. Elle a eu deux filles avant son premier fils, le dauphin. Elle a eu d’autres enfants mais seule une fille a survécu à la Révolution.
Nous avons appris beaucoup de choses et nous avons passé une bonne soirée d’hiver.

marie antoinette

 

 

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JEAN-PAUL GAULTIER

Exposition Jean-Paul Gaultier du 6 octobre 2012 au 6 janvier 2013, Fundación Mapfre, sala Recoletos, à Madrid (Paseo de Recoletos, nº 23).

Photo de Javier Anuncibay (voir commentaire nº4).

De la rue aux étoiles.

Commentaires et photos réalisés par des étudiants de l’Institut:

1) Julián García Antón-B1.2

Vendredi dernier, je suis allé visiter cette exposition et je dois dire que je suis vraiment stupéfié par son originalité et sa qualité.

Les mannequins parlant sont une très agréable surprise. La projection sur le visage est un prodige technique, parce que ce n’est pas facile d’obtenir la sensation de réalisme que l’on éprouve. Très original et très sympathique.

À mon avis, M. Gaultier est une personne avec beaucoup d’intelligence et une habileté spéciale pour combiner l’originalité et le bon goût dans le monde de la mode.

C’est très difficile de choisir un vêtement préféré, mais les deux objets de la collection qui m’ont impressionné le plus ont été la petite peluche

 

et le numéro 105   (Longue robe en tricot et jupon en tulle. Collection « La Russie »).

Je voudrais mentionner aussi la section des corsets que je trouve très « affriolants ».

2) MªPaz Alba- B1.2

Je connaissais surtout  Jean Paul Gaultier pour ses parfums ( les publicités avec des marins musclés et de belles dames corsetées) et comme   un grand, grand couturier de la mode de Haute Couture, mais je ne connaissais pas son univers de dessins pour le monde du cinéma et du spectacle.

Le monde de Gaultier est un monde très libre et égalitaire entre les femmes et les hommes.

Sa grand-mère a été fondamentale dans sa vie et pour son futur professionnel. Elle avait une télé et il pouvait regarder les nouvelles du monde entier. Elle lui a aussi fait découvrir le corset : le corset, une arme de séduction mais une arme d´oppression, très utilisé dans les spectacles de Madonna, Kylie Minogue…

Cette exposition  montre des dessins très variés : les vierges, les marins et les sirènes, les femmes corsetées, L’Espagne et les toréadors, le Punk-Cancan, la jungle urbaine et le paradis du cinéma : Almodovar et Gaultier, deux génies du cinéma et de la mode ensemble. Il y a beaucoup de collaboration et complicité entre eux : « Kika »,  » la peau que j’habite »,  » la mauvaise éducation » (films de Almodovar avec les dessins de Gaultier).

 

Ce que j’ai préféré ? C’est difficile à dire. Il y a  deux modèles: un classique : la sirène (j’adore la mer et mon premier conte a été  » la petite sirène « )

et un autre très moderne et avec fantaisie: la femme oiseau, la femme sans cage, un costume avec des plumes multicolores et un pantalon noir.

Une exposition très agréable  et originale

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3) Charmian Davies-B1.2 (photos réalisées par sa fille Manuela Rebollo Davies).

Jean Paul Gaultier est né en 1952 dans une ville de la banlieue de Paris. Sa famille était modeste, mais un jour JP Gaultier deviendra un des couturiers les plus connus de  France. Il travaillera avec Madonna, avec Pedro Almodovar, avec Kylie Monogue. On parlera de lui avec la même considération que l’on parle d’Yves Saint Laurent ou Chanel.

Dans la première salle, on peut voir des mannequins qui parlent au public. À  gauche, des femmes, vêtues de robes, portent des coiffures de vierge.

Ce  sont les Madones, et beaucoup pleurent.

À  droite, il y a les hommes, et parmi eux, Jean Paul Gaultier. Il parle un petit peu en espagnol, un peu en français et beaucoup en anglais. Il souhaite la bienvenue aux visiteurs, et il explique son œuvre. Il dit qu’il n’est pas artiste, mais qu’il reflète seulement la beauté que chacun possède dans son intérieur. Il dit qu’il adore les vierges, parce qu’elles représentent la puissance et la sexualité. Son œuvre reflète la force des femmes et rejette le cliché de la femme faible – Gaultier a été élevé par deux femmes dominantes et fortes, sa mère et sa grand-mère. Au contraire, il célèbre la sensibilité dans les hommes, et le  mannequin qui le représente est vêtu d’une marinière, comme celle que sa mère lui avait achetée quand il était un petit garçon.

La  salle suivante expose la peluche de Gaultier. Un petit ours, qui porte un soutien-gorge fait de papier  journal. C’est la première création de Gaultier, et c’est une idée qu’il développera plus tard. Dans l’œuvre de Gaultier, les corsets ont une grande importance – sa grand-mère avait beaucoup des corsets et ce vêtement  le fascine. Pour lui, ils représentent l’âme indépendante de la femme.

Gaultier est né dans une banlieue parisienne mais il adore le centre de Paris. On peut apprécier l’influence du cabaret dans ses créations. Il a voyagé à Londres dans les années soixante-dix, à une époque où le punk et  le glam-rock   étaient à la mode dans cette ville. Il incorpore dans son œuvre la sexualité du glam-rock et la dureté des punks, tout cela mélangé avec le cabaret de Paris.

Dans la dernière salle, on peut voir ce goût pour le métissage encore plus développé.  Il mélange l’Afrique avec l’Europe, la Chine avec l’Espagne, la Russie avec le Japon….c’est une exposition consacrée à la diversité humaine et à la chaleur des cultures.

Gaultier dit au début de l’exposition qu’il n’est pas artiste. Et peut-être a-t-il raison. Il n’est pas qu’artiste. Il est aussi créateur, amant de la culture, documentaliste et commentateur. Et surtout, il est couturier. Un des meilleurs couturiers de notre temps.

4) Javier Anuncibay-B1.1

Si vous allez à la Fundación Mapfre, au numéro 23 du Paseo de Recoletos, vous pourrez découvrir l’univers créatif de Jean Paul Gaultier, enfant terrible de la mode parisienne et un des créateurs les plus originaux du dernier quart de siècle passé.

 Pour lui,  il n’y a pas de limites, de barrières, et, comme Pablo Picasso, il a fait de la phrase “le style c’est l’ennemi le plus grand de la créativité” sa maxime dans la vie.

 Des Vierges,

des marins, des corsets,

le plastique, la soie, la lingerie, le tulle… tout est excessif,

tout est vibrant, tout vous fait ouvrir les yeux et l’esprit.

 En plus de cela, à un certain moment Monsieur Gaultier a pensé aussi que la mode n’était pas suffisante pour lui… il a donc essayé de faire de la musique, de créer les costumes pour des films et pour des pièces de théâtre…

 Après avoir vu l’exposition, vous n’aurez pas de doutes que Jean Paul Gaultier est un génie. Je crois vraiment que, même s’il avait fait autre chose, il se serait distingué des autres.

 Mais ce ne sont pas seulement des vêtements qui sont montrés, la conception de l’exposition est aussi magnifique. Il y a beaucoup d’ambiances différentes.

Il y a des projections, les jeux d´éclairage sont magnifiques et vous pourrez remarquer la quantité de travail derrière ce que vous voyez. Et ce qui est le plus surprenant c’est que cette exposition est gratuite!!

 Bref, vous ne devriez pas manquer l’opportunité de passer une bonne soirée en admirant cette exposition. Ce sera ouvert jusqu’au 6 Janvier 2013.ous donc n’avez pas beaucoup de temps.

 Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus.

 

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Et maintenant, complétez votre lecture avec ces deux vidéos:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=9qaixEFsWqs[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=599EJanu0VY[/youtube]

 

 

 

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TABLEAUX – TABLES

Article réalisé par Gema Campos, ancienne étudiante de l’Institut Français

Art culinaire et design français

 Montage réalisé par Gema Campos.

Le  Matadero (http://www.mataderomadrid.org) de Madrid accueille une gamme ample d’activités avec le design comme thème principal L’émoi du design. Plus d’une quinzaine d’institutions, parmi lesquelles l’Institut Français, se sont unies pour que cette petite fenêtre de Legazpi ouverte sur l’art nous fasse découvrir le design français. À partir de novembre 2011 et jusqu’en mai 2012,  vous pourrez découvrir 4 expositions, dont la première s’intitule « L’art de la table. Design et savoir-faire traditionnel ». Si nous analysons le nom de cette exposition, nous nous rendons compte qu’il est la synthèse de  deux éléments très importants  dans l’évolution du design français : progrès et tradition. Le design français a toujours respecté ses racines artisanales, fondant tradition et luxe et la France a été l’un des premiers pays qui a compris que l’identité nationale et privée devaient être étroitement unies et que le design était un excellent moyen de communication.

La situation du design français est redevable de cette époque où s’est construite une culture moderne de consommation sur les bases d’une identité artisanale déjà établie. Au moment de Noël, lorsque beaucoup de choses ont lieu autour de la table familiale, l’exposition nous ouvre des perspectives sur ce que l’on peut mettre sur une nappe. Nous pourrons voir des trompe-l’œil, comme une assiette dont la décoration est composée de deux autres assiettes à l’intérieur, des métaphores, comme une carafe (contenant de liquides) sur laquelle nous pouvons lire « D’où venons nous, qui somme-nous, où allons-nous ? » qui nous fait penser à nous même comme un contenant de quelque chose qui nous transcende. Il y a aussi de la place pour l’esthétique pure comme des assiettes avec des typographies gravées de l’époque de la Révolution Industrielle, « les Ménines », des assiettes de style Toscan, ou un service de tasses avec un ciel bleu intense qui nous rappelle les nuages des Simpson. Que nous voulions embellir la table de Noël ou que nous voulions inviter les convives à penser, « TABLEAUX –  TABLES, Art culinaire et design français » est un excellent lieu pour trouver l’inspiration.

Retrouvez ici la présentatation de l’exposition sur le site de l’Institut Français:

http://www.ifmadrid.com/frontend/ifmadrid/base.php

Exposición Tableaux- Tables – El arte de la mesa, diseño y savoir-faire tradicional

Del 30 de noviembre a enero de 2012. Inauguración el 30 de noviembre a las 20:00h. En presencia de la comisaria Elisabeth Couturier Lugar: Matadero – Paseo de la Chopera, 14 – 28045 Madrid

Producida por el Institut français, esta exposición nos hace descubrir lo mejor del diseño culinario francés. Las grandes marcas fabricantes de vajilla, cuchillos o cristalería francesas en busca de renovación y de  modernización de sus gamas han apostado tanto por los chefs más famosos como por los jóvenes más talentosos.

La inauguración de la exposición acercará al público a personalidades del sector de la gastronomía que cocinarán en directo, en una atmósfera bucólica.

 

 

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L’EXPOSITION YVES SAINT LAURENT DE LA  FUNDACIÓN MAPFRE SALA RECOLETOS

Présentations réalisées par les étudiants (groupe du Ministère de la Culture) de BRIGITTE FALGA.

Source: http://www.mapfre.com/fundacion/es/exposiciones/cultura/Exposiciones_Actuales.shtml

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L’exposition “Yves Saint Laurent” est une rétrospective de son oeuvre depuis 1956 jusqu’en 2002.

L’exposition a été réalisée par la fundación  MAPFRE avec la collaboration de la Fondation Pierre Bergé.

Yves Saint Laurent est un couturier français dont les collections de haute couture font partie du XXème siècle.

L’exposition compte une sélection de près de 150 modèles de haute couture et prêt-à-porter, plus de 80 dessins, des photographies et des films.

Pour chaque collection YSL dessinait un grand nombre d’esquisses. A partir de celles-ci, les ateliers confectionnaient les modèles.

La toile est une maquette du modèle réalisée en coton. Les ateliers faisaient la confection à partir des dessins. Après l’essai sur le mannequin, le couturier décide si la pièce va être élaborée.

Après la réalisation de la toile, les tissus choisis, les essais nécessaires effectués, les vêtements sélectionnés étaient sur des plaques en carton qui contenaient toute l’information relative à la fabrication du modèle et au défilé où il allait être présenté.

 

LOURDES ET ANA

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La Fundación  MAPFRE montre la vie professionnelle d’Yves Saint Laurent. C’est la première rétrospective que l’on fait en Espagne.

Elle est organisée chronologiquement et en même temps d’une façon thématique.

Elle commence avec son travail chez Dior dans les années soixante. Après il décide de créer sa propre maison de couture.

Il introduit la saharienne, le smoking et le tailleur-pantalon pour la femme. L’exposition montre aussi ses travaux pour le théâtre, le cinéma et ses collections ethniques inspirées des 5 continents.

On attire l’attention sur l’intemporalité de ses vêtements et la modernité de ses créations.

L’exposition finit avec ses dessins accompagnés par les tissus avec lesquels il faisait les vêtements.

 

ALMUDENA, ESTHER, NURIA

 

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L’exposition que nous présente La Fundación MAPFRE avec la participation de la Fondation Pierre Bergé/Yves Saint Laurent à Madrid d’octobre 2011 jusqu’en janvier 2012 fait une rétrospective sur le travail et la vie du génial couturier français.

L’exposition donne une vision de la haute couture de la seconde moitié du XXème siècle qui commence chez Dior en 1958 et finit avec un grand défilé rétrospectif en 2002.

Nous retrouvons à l’entrée ses premiers travaux à la maison Dior, pour continuer tout de suite avec les créations de sa propre maison de couture fondée avec Pierre Bergé où il inventera un nouveau langage pour la femme moderne: le smoking, le tailleur-pantalon, la saharienne, etc…

Dans les espaces suivants, nous pouvons découvrir sa relation avec le monde du cinéma, de la culture, du théâtre, son goût pour l’art et sa relation intime avec des personnages très importants comme Catherine Deneuve.

Pour finir, nous trouvons des espaces consacrés à son processus de création toujours commencé par des dessins.

Une exposition pour passer un bon moment.

 

FELIX ET ANA RAMOS

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Mercredi dernier, on a visité l’exposition sur Yves Saint Laurent organisée par la Fundación MAPFRE en collaboration avec la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent à Madrid.

L’expo contient 141 vêtements créés par le couturier entre 1958 et 2002 et montre l’évolution du créateur de la saharienne, du smoking ou du jumpsuit.

Après un premier stage de 3 ans chez Dior comme directeur artistique, il a créé sa propre maison de couture avec le soutien de son ami Pierre Bergé en 1962.

YSL a révolutionné le monde de la  mode grâce à ses modèles spécialement dessinés pour les femmes et leur rôle séduisant et moderne.

L’exposition montre aussi des centaines de dessins avec des notes de l’auteur, accompagnés de morceaux de tissus, choisis pour confectionner chaque modèle.

Yves Saint Laurent trouvait son inspiration pendant ses voyages autour du monde, dans des pays tels que la Russie, l’Espagne ou l’Afrique du Sud et dans les chefs d’oeuvre des artistes du XXème siècle, comme Mondrian, Picasso ou Van Gogh.

 

ANA LÓPEZ ET RAQUEL

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N’oubliez pas de visiter la page de  la Fundación Mapfre sur cette exposition:

http://www.exposicionesmapfrearte.com/ysl/#/la-ambicion-de-la-alta-costura

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Exposition Yves Saint Laurent au Petit Palais du 11 mars au 29 aout 2010

 

 

Source: Paris.fr

La Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent et le Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, présentent la première rétrospective sur l’intégralité de l’œuvre d’Yves Saint Laurent. L’exposition est placée sous le haut patronage de Madame Carla Bruni-Sarkozy.

Plus que trois lettres YSL, des initiales qui ont contribué à la révolution vestimentaire de la femme Smoking féminin, imprimé léopard, saharienne ou encore tailleur pantalon.

Un véritable univers que le musée des beaux-arts de la Ville de Paris tente d’explorer.

Le Petit Palais présente ainsi la première rétrospective qui permettra de découvrir l’œuvre intégrale d’Yves Saint Laurent. 307 pièces inédites de haute-couture et de prêt a porter, de nombreux croquis, documents et films explorant le génie d’un des plus grands couturiers de ce siècle, qui retracera les quarante années de création (de 1962 à 2002) d’Yves Saint Laurent.

La mise en scène des créations sélectionnées pour l’exposition est conçue comme une progression théâtrale depuis les débuts du couturier chez Dior en 1958, avec la fameuse collection « Trapèze », jusqu’à la splendeur des robes du soir d’Yves Saint Laurent.

La construction du style Yves Saint Laurent et les fondements de son œuvre sont présentés dans un contexte historique illustré de photographies et de films. La richesse des inspirations artistiques et culturelles se déploie dans des tableaux spectaculaires. Premier couturier à avoir voulu habiller la rue, Yves Saint Laurent a aussi habillé les femmes de rêve.

L’exposition s’achève en une apothéose de couleurs et de créations qui place l’œuvre d’Yves Saint Laurent au présent.

Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston Churchill
75008

 

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EDVARD MUNCH AU CENTRE POMPIDOU

Par BEATRIZ GARCIA B1.3

Pour voir des photographies de cette exposition, cliquez sur ce lien:

http://www.elpais.com/fotogaleria/cultura/Munch/centro/Pompidou/elpgal/20110920elpepucul_1/Zes/1

Munch est surtout connu pour son tableau “le cri” et quelques autres. L’exposition “Edvard Munch, l’oeil moderne” montre un artiste assez méconnu. On l’a considéré comme un homme solitaire et angoissé. En même temps, il a été naturellement  situé dans l’histoire de la peinture à côté de Gauguin et Van Gogh. Cette exposition montre Munch comme un artiste du 20ème siècle très concerné par la question majeure sur le rôle de l’art dans ce siècle: que devient la peinture, á l’ère des images reproductibles?

Il  ne s’agit pas d’une rétrospective au sens classique, mais plutôt de montrer la modernité de l’artiste, de ses recherche sur les nouveaux rapports entre l’observateur et la représentation, et finalement sur le regard lui-même.

Très influencé par le cinéma, la presse ou la photographie, Munch a utilisé des modes de composition spectaculaires et dynamiques, caractérisés par l’usage de la perspective et  du premier plan, recherchant l’intensification du rapport entre le tableau et celui qui regarda.

L’exposition est organisée par thèmes. On peut voir l’obsession de Munch pour certains motifs, par exemple quelques titres: “Femme en pleurs” ou “ L’enfant malade”, dont il a réalisé de nombreuses copies. Il y a aussi une série d’autoportraits, en ayant peint un tous les ans, et de curieux tableaux  dans lesquels il dessinait ce qu’il voyait à travers son oeil malade après qu’une hémorragie dans le corps vitré avait  altéré sa vue.

Pour plus d’informations, vous pouvez visionner cette vidéo de l’exposition.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xkw1eg_edvard-munch-l-oeil-moderne_creation[/dailymotion]

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LES MISÉRABLES

Belén Astorqui-B1.3

Il y a quelques semaines, je suis allée au théâtre pour voir la comédie musicale “Les Misérables”. Mon mari m’a dit qu’il avait une surprise pour moi que j’adorerais, mais je ne pouvais pas imaginer où nous allions ce soir-là.

Effectivement, j’ai été tellement émerveillée pendant toute la représentation que je n’ai pas arrêté de regarder la scène pendant les deux heures et demie que dure le spectable.

“Les Misérables” est un spectacle musical, adapté de l’ œuvre mythique que Victor Hugo a écrit en 1861, qui parle –en chantant- de la société française du XIXème siècle à Paris avec une voix très critique et qui décrit l’injustice, la misère et l’ambiance révolutionnaire dans ce moment historique, avec une réalisme très poétique.

Cette adaptation n’est pas la meilleure dans ce cas. C’est très difficile de résumer une œuvre aussi longue et complexe et, en même temps, de ne pas perdre beaucoup de nuances importantes. Le musical montre surtout l’histoire d’amour et les relations entre les personnages et le destin, qui décide de tout.

En définitive, ce spectacle musical se distingue particulièrement parce que c’est une réalisation spectaculaire qui a su employer toutes ses ressources scéniques, audiovisuelles, d’interprétation, de voix, d’orchestration… pour obtenir une pièce à succès. Parfois il semble qu’on regarde un film en 3D au lieu d’une pièce de théâtre. Ma recommandation: profitez de l’occasion parce que le spectacle finit en juillet.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=pYfpHZJN_jU[/youtube]

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LA CORRIDA: ART OU CRUAUTÉ

Par Javier Chinea-B1.3

Article écrit à la suite de la décision d’inscrire la tauromachie sur la liste du patrimoine culturel immatériel de la France.

Les Arènes de Nîmes. (photo du site www.les cigales.net)

 

Si on pense à des choses qui symbolisent l’Espagne aux yeux des étrangers, la corrida est probablement l’une des plus fréquentes. Et pourtant, elle est mal connue par la majorité de notre population, spécialement chez les jeunes gens. Comme presque tout en Espagne aujourd’hui, il y a de fortes implications politiques avec cette question; on peut la classer comme l’un des exemples typiques de «politiquement incorrect », cette nouvelle forme de censure qui, ayant eu son origine aux Etats-Unis (comme tant d’autres modes actuelles), s’est rapidement répandue dans le monde entier.

Il semble que presque tout le monde a besoin d’un certain degré de cruauté dans sa vie. Heureusement, l’évolution des moeurs et de la pensée humaine a signifié une diminution progressive  de cet aspect dans les sociétés « civilisées ». Cependant, la présence dans l’art d’éléments qui peuvent nous terrifier a été constante et universelle. Depuis la naissance de la littérature occidentale, des faits brutaux ont joué un rôle essentiel. L’Iliade, par exemple, pourrait être regardé comme « gore » de nos jours. Les tragédies  de Shakespeare ont de nombreux meurtres et beaucoup de sang, d’une manière presque obscène. Les histoires classiques et bibliques ont donné de fréquents prétextes pour la représentation en peinture et sculpture de scènes de sadisme  (le très élégant Apollon torturant son ennemi, Judith avec la tête coupée d’Holopherne, David avec celle de Goliath, Saint Sébastien criblé de flèches, des vierges martyres brûlées ou avec les seins coupés…). Les films actuels où des jeunes sont successivement tués dans les circonstances les plus hideuses (et qui permettent aux jeunes spectateurs d’exorciser leurs terreurs intimes) suivent cette tradition.

Dans la corrida, il y a aussi des éléments tragiques (la mort du taureau étant le but final du spectacle), mais ils sont sublimés par une forte codification des diverses étapes (qui sont semblables aux actes d’une œuvre scénique), par la grâce des mouvements du matador, par  la beauté ancienne des vêtements, et, surtout, par un certain degré de symétrie dans la lutte entre l’homme et la bête: la possibilité de graves blessures  de l’homme (ou même de sa mort) est  toujours présente.

En ce qui concerne la mort du taureau, il y  a plusieurs sophismes, aussi bien de la part des amateurs de la « fiesta » que de celle des taurophiles.  L’argument que les taureaux doivent leur bien-être et leur croissance dans les vertes prairies aux corridas est une simple tautologie. De l’autre côté, la plainte sur la mort du taureau est, pour la plupart, hypocrite : des millions d’animaux sont tués chaque jour dans les abattoirs. Bien entendu, leur mort n’est pas un spectacle, mais, est-ce que les exécutions humaines ne sont pas discutables puisqu’ils ne sont pas (dans nos pays  occidentaux) publiques ?  Le vrai respect pour la vie des animaux nous conduirait à être végétariens, et à agir comme les jaïnistes  de l’Inde, qui en marchant balayent  le sol devant eux pour ne pas écraser les petits insectes.

C’est un beau paradoxe que la corrida ait été incluse dans la liste du patrimoine immatériel de la France; par nos contradictions politiques internes, il n’est pas clair que l’on puisse faire cela en Espagne.

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EXPOSITION  JEAN SIMÉON CHARDIN  AU PRADO

Jeudi 12 mai 2011

Du 1º mars au 29 mai, ne manquez pas l’exposition Chardin au musée du Prado.

Charo Rodriguez (B1-1), peintre (voir ces oeuvres plus bas), est allée voir l’exposition de Chardin au Prado et elle  a suivi un séminaire sur ce peintre. Elle a accepté de nous faire faire, en cours,  une petite visite virtuelle de cette exposition.

Écoutez tout d’abord son introduction.

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Avant de commencer à parler de Chardin, je voudrais faire quelques remarques. D’abord je vous recommande d’aller voir l’exposition au Prado où vous verrez les vrais tableaux. Les reproductions que je vais montrer ne font pas justice à la qualité de la peinture de Chardin. Il faut observer les tableaux directement pour bien apprécier la couleur, le coup de pinceau etc.…

Je parlerai de quelques aspects de lui qui m’intéressent comme peintre Je ne parlerai pas beaucoup de sa vie, sa famille, son époque etc. Dans l’exposition on peut trouver des renseignements sur ces sujets.

Pour commencer, il est nécessaire de dire qu’il est né et mort à Paris. Il y est resté toute sa vie, il a quitté cette ville rarement. C’est intéressant parce que la majorité des artistes du XVIII siècle, font au moins un voyage en Italie, Chardin n’en a jamais fait.  Il y a une autre caractéristique qui le  rend différent de ses contemporains: il a décidé au début de sa carrière comme peintre qu’il allait se consacrer aux natures mortes. En plus,  il travaille en étant devant les objets qu’il va peindre.  Les natures mortes sont considérées à cette époque comme un genre mineur. C’est la peinture de l’histoire, où il y a plusieurs personnages et une narration  où le peintre imagine la scène, qui est la mieux considéré et appréciée.

Alors, nous sommes devant un artiste qui a ses propres idées sur la peinture et qui s’éloigne de ce qui est à la mode au XVIII siècle. Pour lui, chaque tableau est un défi artistique; à travers ses compositions, sa maîtrise dans l’utilisation de la couleur, il fait un  pas en avant dans ce que la peinture est capable de communiquer.  Son petite monde intime des objets quotidiens, c’est précisément ce qui nous attire.

De la première partie de l’exposition j’ai choisi ce tableau.

“La raie”. Musée du Louvre 1728

Ce tableau lui permet  l’accès à l’Académie royale de peinture et de sculpture et marque le début de la carrière de Chardin. Cette étrange composition d’objets autour d’une raie a étonné tous les peintres jusqu’à Matisse.  En tout cas c’est une démonstration de sa capacité de composition; il sait comment placer des objets dans l’espace du tableau. Il semble qu’il veuille démontrer à l’Académie ses aptitudes comme peintre. Il peut peindre une variété d’objets de différents  textures : des animaux vivants et morts, du tissu, de la céramique, du métal  etc.

En général, Chardin peint des objets modestes et quotidiens,  des choses qu’il a dans sa maison et il est capable d’appeler notre attention sur ces objets simples et proches. Il peint aussi des trophées de  chasse, des lapins, des oiseaux, etc. Il peint quelquefois la même thème, des copies d’une même tableau pour des raisons commerciales. S’il a du succès avec un tableau, il le répète pour  le vendre.

A partir des années 30, il commence a peindre des scènes de genre qui incluent la figure humaine.  Il peint presque exclusivement des scènes de genre jusqu’en 1748 date à laquelle il retourne à la nature morte. Il peint aussi, dans ce domaine, des copies sur l même thème.  Comme  le tableau suivant« La  jeune maitresse d’école »  (environ 1735) . On peut voir dans l’exposition 3 tableaux presque identiques sur ce thème.  Il y a des différence entres eux surtout à leur diffèrent stade de conservation.  Le mieux conservé est celui  de la National Gallery à Londres.  C’est la première fois que les trois  sont exposés ensemble.

Notre regard se dirige vers la longue aiguille au centre de la composition. On peut sentir la concentration des deux filles, la tendresse de la scène et un peu la supériorité de la fille plus âgée.  Quand un artiste peut communiquer tout cela en utilisant seulement de la peinture c’est vraiment un maître.  Si vous allez voir l’exposition, remarquez en ce qui concerne la forme comment cette scène a été peinte. La robe bleue de la maîtresse est magnifique, les couleurs , le coup de pinceau, très délicat.

On peut faire des commentaires pareils sur les deux tableaux suivants de la même époque. « Femme prenant le thé » et « le jeune dessinateur ».  Les deux nous montrent des scènes privées et intimes, les deux personnages sont repliés sur eux mêmes, ils ne savent pas que nous les regardons. Mais Chardin emploie quelques éléments dans la composition pour nous laisser entrer dans les tableaux. Dans le cas de la femme, le tiroir ouvert

et dans le dessinateur, le ruban rouge ;

ils servent à l’union entre le monde des tableaux et le spectateur. Chardin utilise beaucoup dans ses compositions ce type de mécanisme.

Dans la dernière salle de la exposition, on peut voir des tableaux de la dernière partie de sa vie. Chardin retourne à la nature morte, mais c’est un bien meilleur peintre. Le tableau « Deux lapins morts avec une gibecière et une poire à poudre » pour moi est magnifique. Si nous le comparons avec une autre représentation des lapins de ses premières années, on peut voir que Chardin a évolué comme peintre énormément.  Il peint des lapins seulement avec des taches de peinture, il élimine les détails.  Ce tableau est peint presque uniquement avec des gris mais sa manière de le peindre est très subtile et délicate . De la combinaison de toutes les taches qu’il fait, magiquement  on voit deux lapins.

Les natures mortes de la fin de sa vie sont vraiment magnifiques. J’ai choisi un autre tableau « verre d’eau et cafetière »( 1760)

pour montrer l’influence que Chardin a eu sur quelques peintres modernes comme Morandi. On sait que Morandi admire Chardin, c’est facile de savoir pourquoi : c’est aussi un peintre des natures mortes, des objets simples et quotidiens, les deux veulent nous communiquer la beauté de la simplicité.

Finalement,  je retourne au premier tableau « la raie ».  On peut dire que c’est un tableau typique de la peinture ancienne, peut-être classique. Mais si on regarde avec attention, on peut voir aussi un tableau très moderne,

Fragment de « la raie »

comme ce tableau de Francis Bacon.

On peut apprécier la similitude entre les deux. Je ne sais pas si Bacon s’est inspiré du tableau de Chardin, mais on peut dire que pour bien comprendre  l’art moderne on doit connaître des maîtres anciens comme Chardin.

L’exposition au Prado est une très bonne opportunité pour admirer la peinture de Chardin, un peintre peu connu en Espagne.

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Février 2011

Parmi nos journalistes en herbe, nous avons le plaisir d’avoir une artiste francophile, qui étudie à l’Institut Français, et qui a déjà fait plusieurs expositions: CHARO RODRIGUEZ. Elle a bien voulu faire une petite exposition pour notre blog. Découvrez ici ces peintures.

Boîte rouge II (huile sur toile marouflée sur bois. 85 x 50 cm)

Boîtes et coupe à fruits (Huile sur panneau de bois. 70 x 55 cm)

« Quand quelqu’un me demande pourquoi je peins des boîtes ou ce qu’elles signifient, je dois réfléchir beaucoup. Quand je peins, je ne me pose pas ces questions. Je crois que les motifs derrière toute expression artistiques ont à voir avec des émotions et des sentiments dont on n’est pas toujours conscient. Mais après avoir réfléchi pendant quelques temps et essayé de répondre à ces questions, je crois que ce qui m’intéresse des boîtes, c’est le myst`re de ne pas savoir ce qu’il y a à l’intérieur. La combinaison de la sérénité de leurs formes et leut intérieur mystérieus et inconnu m’attire énormément, mais…je ne sais pas pourquoi » Charo

Boîte et vase (huile sur panneau de bois. 70 x 50 cm)

Boîte rouge I (Huile sur toile marouflée sur bois. 70 x 50 cm)

Boîte et pots (Huile sur carton. 45 x 45 cm)

Mon opinion sur l’exposition de Charo Rodriguez (par Onelia Alvrez-B1)

C’est une collection de cinq huiles dans lesquelles l’artiste peint le même thème : des figures géométriques avec des pièces de tissu.

Tous les éléments qui composent le tableau sont situés sur une table ou sur une grande boîte.

L’artiste a choisi des fonds sombres pour mieux nous montrer les éléments principaux de l’œuvre. Les couleurs qu’elle utilise sont des tons pastel. Dans le tableau, les figures prennent vie avec la lumière et l’air qui « coule » entre elles. Par exemple, « Boîte et vase ».

Les pièces de tissu qui accompagnent les figures sont situées d’une façon spéciale pour montrer, avec leurs plis, le mouvement et la vie dans le tableau. Par exemple, « Boîte rouge II » et « Boîtes et coupe à fruits ».

Dans les tableaux « Boite rouge II » et « Boîte rouge ! », la couleur rouge fait que nous regardions le centre de l’œuvre. Les verres, qui donnent de la transparence avec l’eau, donnent du réalisme à la composition.

Les tissus sont très importants parce qu’ils délimitent les espaces et donnent de la lumière aux tableaux.

C’est une exposition dans laquelle nous pouvons bien apprécier les couleurs et surtout les compositions. Pour moi, le traitement des tissus est aussi important que celui des boîtes

Commentaire sur l’exposition de Charo Rodríguez (Estrella Benitez-B1)

Comme Onelia l´a bien dit, toutes ces peintures ont un même sujet: différentes boîtes avec des verres et des tissus.

La manière avec laquelle Charo Rodríguez mélange les formes de chaque objet avec les couleurs est très intéressante.

Je pense qu´elle veut enlever de l´importance au fond du tableau, puisqu´elle l´a peint avec une couleur neutre pour attirer l´attention sur le centre de la peinture.

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L’ART BRUT (Elena Perez-Sierra  A1-A2)

L’art Brut est créé par les marginaux de la société: les psychopathes, les fous, les criminels. Jean Dubuffet qualifie cet art de créatif, frais, original et parfois indécent. Visitez la Collection de l’Art Brut à Lausanne (Château de Beaulieu).

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OSCAR LLOVERAS (Par Olivier Prieto-B1)

Oscar Lloveras est né à Buenos Aires, en Argentine, en 1960, mais il habite et travaille actuellement à Lille, en France.  Son travail créatif est basé sur la relation avec la societé, mais aussi la relation avec la nature. Sa vie artistique l’a mené à habiter et travailler aussi en Argentine, au Japon et en Espagne.

Oscar LLoveras est connu internationalement grâce à son travail qui s’appelle « Composition Spatiale ». Dans ce travail, il utilise le papier mâché, la corde  ou les tuyaux en verre, pour donner forme au vent, à la mer, aux êtres vivants,  et les mettre en relation.

Si vous allez dans la salle B7 de l’Institut français de Madrid, vous pourrez contempler quelques-unes de ses oeuvres.

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PAUL CÉZANNE (1839-1906) (par Ana Gomez)

Biographie

Paul Cézanne est né le 19 janvier 1839 à Aix en Provence, au Sud de France.  Il est mort le 22 octobre 1906, aussi à Aix.

Son père, Louis Auguste était  chapelier à Aix, mais en 1847, il est devenu  banquier fondant avec un associé la banque “Cézanne et Cabassol”. Il a prospéré tout au long de la vie de son fils, de sorte que ce dernier a obtenu une sécurité financière inaccessible pour ses contemporains. Sa mère était apparemment une personne vive et romantique, et Paul a hérité d’elle son concept et son sens de la vie.  Il avait deux soeurs, Marie et Rose.

Il a fait toutes ses études à Aix, et là il s’est lié d’amitié avec Émile Zola, en ce temps-là un enfant, avant de devenir le célèbre ecrivain. À  18 ans, il s’est inscrit à la Faculté de Droit, (en méme temps il reçevait des cours de dessin) , mais il l’a quittée quelque temps après.

À Jas de Bouffan, la maison de campagne de son père, il a installé son premier atelier de peinture. En 1861, après avoir discuté avec sa famille, il  est parti –encouragé par son ami Émile- étudier à Paris pour la première fois.

Dans un second voyage à Paris, il a été admis à l’Académie  Suisse, et a connu Paul Guillaume et Camille Pissarro.  Immédiatement il a été attiré par les tendances les plus radicales du monde artistique parisien. Il admirait parmi les artistes les plus jeunes et nouveaux Gustave Courbet et Edouard Manet. Il n’a pas pu exposer comme d’autres artistes ses toiles au Salon Officiel, mais il l’a fait au Salon des Refusés.

En 1869, il a rencontré la modèle Marie-Hortense Ficquet et il a eu un fils avec elle, Paul.  Il a approfondi son amitié avec Camille Pissarro.  Dans une relation maître-élève et pendant dix ans, Camille a beaucoup influencé Paul donc il a changé sa manière de peindre en changeant les couleurs foncées

(de cette époque nous pouvons citer: Le portrait d’Achille Emperaire1868)

par des couleurs brillantes, et en dessinant des scènes rurales: par exemple, ‘La maison du pendu’ (1873)

À cette époque, d’autres impressionnistes et lui même ont exposé leurs peintures, mais le succès commercial de ces artistes était médiocre, et en exposant avec eux, il a eu le plus mauvais accueil. Le public et les critiques ont montré devant ses toiles indignation et sarcasme.

Il est revenu en Provence en 1878. Quand son père a appris qu’il avait une maîtresse, il l’a menacé de le déshériter. Mais cela ne s’est pas passé ; au contraire, non seulement lui a donné son soutien mais en plus il lui a construit un nouvel atelier à Jas de Bouffan.

Après, il quittera rarement le Sud, son pays. En effet, il réaffirme son indépendance des autres peintres impressionnistes, et sa préférence pour vivre en Provence.

C’est à cette époque qu’il a commencé à peintre les célèbres tableaux de la Montagne Sainte-Victoire (qu’il peut voir de son nouveau refuge), jusqu’à près de 80 toiles:

Quand son père est mort, il a reçu un gros héritage. Mais il était isolé socialement parce qu’il avait peu d’amis. Dans les années suivantes il a connu le succès, en exposant à Paris et à Bruxelles.

Il a aussi présenté ses tableaux à une exposition de la  Sécession Viennoise, et à Berlin.  Il était enfin devenu  un artiste consacré et reconnu dans toute l’Europe.

Les Grandes Baigneuses‘ (1900-1905) est une oeuvre de ses dernières années.

Plus tard, il deviendra diabétique et à partir de ce moment la maladie aigrira son tempérament

En 1901, il a acheté un terrain dans le Chemin des Lauves, et il y a construit un nouvel atelier. Aujourd’hui celui-ci est visité (le Musée des Lauves) et toutes ses oeuvres sont telles qu’il les a laissées quand il est mort.

Il mourra,  dans son atelier à Lauves, d’une pneumonie. Il avait 67 ans.

Cézanne est considéré comme l’un des peintres les plus influents du XIX siècle. Il est considéré comme un précurseur du cubisme.

Matisse et Picasso ont dit: “Cézanne est notre père à tous”.

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JOSE GUTIERREZ SOLANA (par Jose Gutierrez Solana!!!!- alias J.G.S. Compte)

(Jose Gutierrez Solana n’est pas un peintre français, mais il a vécu en France pendant la Guerre Civile)

Jose Gutiérrez Solana est né à Madrid, un dimanche de carnaval, le 28 Février 1886. Ses parents, originaires de Santander, avaient eu huit enfants.  La folie et la mort ont marqué sa vie et seront deux thèmes très utilisés tout au long de sa vie, dans sa peinture et son écriture.

Il fait des études sans beaucoup d´intérêt au lycée San Isidro, mais s´intéresse particulièrement à la peinture et au dessin, jusqu´à ce qu`il rejoigne l´Ecole des Beaux-Arts de San Fernando où il participe de façon irrégulière et obtient, après quatre ans, le diplôme de cette école. C’est le Madrid populaire qu´il aime. Il fait souvent des voyages pour connaître les coutumes de Castille, les carnavals, les festivals avec les “corridas”; son bagage est simple: une bouteille de vin, du pain et du saucisson ou du jambon.

A cette époque il participe à des discussions  au café Nuevo Levante, où il rencontre des personnages  de la vie culturelle. En 1907, dans le Circulo de Bellas Artes, il provoque un tollé parmi le public avec certaines de ses oeuvres, mais il y a ceux qui louent sa manière de peindre.

Il s´installe à Santander en 1909, pour des raisons de santé (de sa mère), et il met au point dans cette ville son activité littéraire. Il revient à Madrid en 1917 et s´installe dans le quartier de Chamberí. L´année 1920  est décisive pour lui: il peint “La Tertulia de Pombo” dans le café du même nom.

Au début de 1928, il expose 21 peintures à Paris, mais c´est un échec: les français ne veulent pas d´autres tableaux que ceux de Picasso. C´est en 1936 que, finalement en participant à une exposition avec d´autres artistes espagnols (Picasso, Zuloaga, J. Grey, Dalí, Vázquez Díaz.. ), il est considéré un bon artiste et le gouvernement français   lui achète plusieurs tableaux.

Pendant la guerre civile espagnole, il s´installe à Paris où il a même été considéré comme l´héritier du Greco avec le réalisme de Ribera, la fierté de Velazquez et la satire de Goya.

Après la guerre, il rentre en Espagne et continue à vouloir obtenir la Médaille d´honneur, qui lui sera finalement décernée à titre posthume après sa mort en 1945.

Portrait de Amalia Gutierrez Solana- 1924

Note: Trois tableaux de ce peintre , « cristo de la sangre », « garrote vil » et « las señoritas toreras » sont exposés au Centre Pompidou .

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ÉDOUARD MANET (Biographie rédigée par Onelia Alvarez)

Edouard Manet , est né à Paris le 23 Janvier 1832 ; son père était chef de personnel du Ministère de la Justice et sa mère était la fille d’un diplomate . Il a reçu une éducation traditionnelle et religieuse.

En 1845 , conseillé par son oncle qui connaissait bien l’art , il s’est inscrit à un cours spécial de dessin et il  a commencé à visiter les musées fréquemment et il a fait ses premiers dessins.

En 1848, il est entré dans la Marine et a fait un voyage en Amérique.  À son retour, il a rapporté beaucoup de dessins et d’esquisses.

Sa vocation de peintre n’était pas partagée par ses parents, mais à la fin, ils ont accepté sa décision.

En 1853,  Manet fait une voyage en Italie, en Hollande, en Allemagne et en Autriche pour copier les peintres classiques comme Le Titien , Rembrand, Velazquez mais  aussi d’autres plus contemporains comme Goya, Delacroix, Courbet et Daumier.

Ses tableaux ont été influencés par la mode espagnole imposée par l’impératrice Eugenia de Montijo, comme nous le voyons dans les deux tableaux « Le joueur de guitare  espagnol »

et « Lola de Valence » avec lesquels Manet a obtenu ses premiers succès en 1861.

En 1875, il a voyagé à Venise et quand il est rentré en France, dans ses peintures on a apprécié une grande  influencie impressionniste.

Manet a été consieré comme un des leaders de L’Impressionnisme; ses tableaux

« Déjeuner sur L’herbe »

et  « Olympia » en sont des exemples.

En 1880 , après des vacances à Versailles, il a peint  « un Bar aux Folies Bergères »

Manet est mort le 30 Avril 1883.

Note: Découvrez– le déjeuner sur l’herbe de Claude Monet

– le(s) déjeuner(s) sur l’herbe de Picasso.

et  les Folies Bergères, cette célèbre salle de spectacle parisienne.

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Découvrez Miró avec cet excellent site.

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Du 19 octobre 2010 au 6 février 2011, ne manquez pas l’exposition Pasión por Renoir, au musée du Prado.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dSSEhPGbHmE[/youtube]

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La Joconde, par Barbara.

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Quel est le secret du sourire de la Joconde?

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