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XV de France: la bulle sanitaire au cœur de la mêlée

Le sélectionneur Fabien Galthié en pleine discussion avec le président de la fédération française de rugby Bernard Laporte.− GABRIEL BOUYS / AFP

Depuis une semaine, le XV de France de rugby comptabilise 17 cas positifs à la Covid-19. La FFR doit, à l’image de ses responsables Fabien Galthié et Bernard Laporte, faire face aux polémiques liées à l’explosion de la bulle sanitaire qui devait leur permettre d’appréhender au mieux le tournoi des six nations.

L’exécutif: arbitre controversé de cet échec 

Après les incidents de la semaine passée, le gouvernement à travers la ministre des sports Roxana Maracineanu, a demandé un rapport interne à la FFR afin d’établir les responsabilités de chacun au sein du XV de France de Rugby. Le problème ici n’est pas de se demander qui a tort ou non dans l’éclatement de la bulle sanitaire. En effet il est question ici de se demander la pertinence du rôle d’arbitre que veut enrôler le pouvoir exécutif. Cette question fait débat, l’infectiologue Éric Caumes affirme ainsi sur RMC Sport :«Je me demande même pourquoi ce rapport a été diligenté. Il n’y a pas eu d’enquête pour savoir comment Emmanuel Macron avait attrapé le Covid» afin de défendre les membres du XV de France.

Le plaqueur, plaqué

Ce rapport interne a été demandé dans une volonté d’exemplarité selon le gouvernement, afin que rien ni personne ne se sente au dessus des règles sanitaires inscrites dans les différents protocoles. Cette enquête vient d’être rendu aujourd’hui à la ministre des sports. Il est mis en avant que le risque zéro n’existe pas encore moins avec une épidémie qui progresse dans l’hexagone comme le rapporte le docteur Salomon dans le journal Midi Olympique: « L’équipe de France a joué de malchance (…) Avec ce virus et particulièrement son variant dit anglais, le risque zéro n’existe pas. À partir d’une infection qui concernait un joueur de rugby à VII, le virus a circulé au travers des équipes de France et notamment la grande et aboutie à la catastrophe de cette semaine » lundi 1 mars.

Place au jeu

Enfin pour les amoureux du ballon ovale se tenant loin des affaires extra sportives. La décision d’une date pour le report du match opposant la France à l’Écosse n’a pas encore été prise. Rappelons que ce match aurait dû se dérouler dimanche dernier à Saint-Denis, au Stade de France. Ainsi nous espérerons tous une réponse de l’équipe de France sur le terrain afin de mettre fin à ces polémiques et de plus continuer sur cette belle lancée de victoires (à Rome et à Dublin), dans l’optique de réaliser le grand chelem tant attendu depuis 2010.

B.M, publié le 3 mars 2021.

 

 

Ali Boumendjel torturé puis défenestré : le président français reconnait la responsabilité de l’armée francaise.

« Au cœur de la Bataille d’Alger, il fut arrêté́ par l’armée française, placé au secret, torturé, puis assassiné le 23 mars 1957. » Ce sont ces quelques mots du communiqué de presse publié par l’Elysée le 2 mars qui mettent fin à un mensonge d’état vieux de plus de soixante ans.

Malika Boumendjel, veuve de l’avocat algérien Ali Boumendjel donne une interview en mai 2001 à son domicile à Puteaux (Hauts-de-seine), sur la mort de son mari lors de ses quarante-trois jours de détention par l’armée française, le 23 mars 1957. ERIC FEFERBERG / AFP

L’annonce a été faite par le président, ce mardi après-midi, directement aux petits-enfants de l’avocat qui étaient invités pour l’occasion à l’Elysée. Une nouvelle étape pour l’état français dans la reconnaissance ce que l’état algérien qualifie de crimes coloniaux est franchi, mais cela n’est pas suffisant pour beaucoup d’associations et d’historiens.

Torturé puis défenestré par l’armée française.

Ali BOUMENDJEL, était un avocat et militant de nationaliste Algérien, mais surtout une figure importante du combat pour l’indépendance algérienne. C’était aussi un des symboles des nombreux mensonges et secrets d’états qui entourent les actions de l’armée française lors du conflit algérien. Pour rappel, le militant fut arrêté, puis torturé à de nombreuses reprises avant d’être assassinai par des militaires français en se faisant jeter du haut d’un immeuble afin de simuler un suicide de la part de ce dernier. Pour sa famille et ses proches, cette idée semble improbable et depuis son assassinat en 1957 sa femme s’était battu avec les autorités françaises pour qu’elles reconnaissent leurs responsabilités dans la mort de son mari. Ce sont les petits-enfants de ce dernier qui ont réussi mener à bout ce combat et c’est pour cela que selon le Monde.fr ils étaient invités ce soir-là à l’Elysée.

Le travail compliqué de la mémoire de la Guerre d’Algérie.

Cette reconnaissance de la part du président français se fait dans le cadre d’un grand travail sur la mémoire de la guerre d’indépendance algérienne lancée par le président Emmanuel MACRON, le premier président de la Ve République qui n’était pas vivant au moment du conflit. Il a reçu le 20 janvier 2021, le rapport qu’il avait commandé à l’historien Benjamin Stora, historien spécialiste de l’histoire de l’Algérie. Ce dernier recommandait la réalisation de « gestes d’apaisement » des relations autour des mémoires du conflit. Ce n’est pas la première déclaration du président sur le sujet, puisqu’en septembre 2018, il avait reconnu la responsabilité de l’armée française dans la disparition de Maurice Audin, membre du Parti communiste algérien disparu le 11 juin 1957, qui lui aussi avait été « torturé puis exécuté ou torturé à mort ».

Pour beaucoup d’observateurs, dont le journal Libération, le travail de mémoire est loin d’être fini. Les mémoires de ce conflit colonial sont plurielles et complexes notamment autour du rapport des descendants des acteurs du conflit entre les harkis qui se disent abandonnés par la France, les victimes des crimes coloniaux de la France, les descendants de pieds-noirs et des soldats français mobilisé voir appelés au service militaire en Algérie.  Cette tension entre les différentes mémoire est visible dans les commentaires qui ont pu etre fait à la suite de cette annonce dans un des chats de l’édition numérique du journal le Monde.

Peut-il y avoir une réconciliation mémorielle digne de ce nom lorsque l’on sait que le pouvoir algérien refuse de reconnaître les crimes du FLN perpétrés sur certains algériens et surtout sur les harkis ?

-Ali La pointe

 

Mon grand père n’a jamais voulu parler de son passage en Algérie en tant que soldat, une collègue née à Alger en 1960 se raidit dès que je prononce ne sert ce que le ‘Al’. Est ce que la réconciliation ne passe pas d’abord par le recueil de milliers de témoignages qui se sont perdus ces dernières années? Une reconnaissance aussi des pieds-noirs restés en Algérie, tous ne sont pas revenus. Et ensuite par l’éducation sur cette guerre à l’école et un apprentissage reconnu de l’arabe en France pour construire plus de ponts? Des échanges scolaires comme on fait tellement avec l’Allemagne

-Constantine

Le chemin de la réconciliation reste long. D’un côté comme de l’autre de la Méditerranée, il faudrait surtout que toute la lumière soit faite sur des événements qui furent dramatiques, complexes, souvent difficiles à assumer, mais cela semble le prix à payer pour regarder l’Histoire en face.

 

J.C

Quasi-fermeture de la frontière entre la Moselle et l’Allemagne, un choix jugé scandaleux pour les frontaliers.

Accueil / Informations Covid-19

Quasi-fermeture de la frontière entre la Moselle et l’Allemagne, un choix jugé scandaleux pour les frontaliers.

Pour les Mosellans, un test antigénique est désormais obligatoire, s’ils souhaitent se rendre en Allemagne.

Installation d’un centre de test antigénique pour les travailleurs transfrontaliers, à Sarrebruck, en Allemagne. Photo de : JEAN CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Dans la nuit du dimanche 28 février au lundi 1er mars, les Mosellans ont subi la décision de l’Allemagne qui impose aux frontaliers une « quasi-fermeture » de la frontière. Par cette mesure, l’Allemagne a tenté de se protéger face à la forte circulation des variants du Covid-19 dans ce département, a rapporté Europe 1.

Une décision radicale de la part de Berlin 

Berlin a décidé d’imposer un test antigénique aux frontaliers mosellans à partir du dimanche 28 février, car le département est considéré comme étant à « haut risque Covid ». En effet, la Moselle connaît un fort taux de propagation des variants, surtout le variant sud-africain. Cela inquiète l’Allemagne qui connait depuis plus de deux mois de fortes restrictions, notamment la fermeture des écoles. L’Allemagne a annoncé qu’un test antigénique est suffisant, mais il doit être de moins de 48 heures.

Un fort mécontentement de la part des travailleurs frontaliers

La fermeture n’est pas totale, mais la colère est grande chez les frontaliers. La police allemande s’est engagée à ne pas bloquer tous les frontaliers à la frontière. En effet, les policiers vont plutôt procéder à des contrôles aléatoires au sein de la Sarre, afin d’éviter les embouteillages. Toutefois, les populations frontalières se sont senties directement impactées par cette mesure. De nombreux frontaliers vont faire leurs courses chaque semaine en Allemagne, car les prix sont moins chers. Pour les travailleurs frontaliers, il s’agit d’une véritable perturbation, comme c’est le cas pour Corina Mörsdorf, nous a rapporté le Républicain Lorrain. En effet, elle habite à Petite-Rosselle, et elle se rend tous les jours en Sarre pour son travail en tant que dirigeante de l’entreprise de formation TUV Nord Bildung (Volklingen). Elle trouve la situation dure et déprimante, et cette mesure rajoute une pression supplémentaire

Corina Mörsdorf, directrice du TUV Nord à Völklingen, est Franco-Allemande. Elle traverse la frontière tous les jours pour son travail en Sarre.  Photo DR

 

Coralie Weber

Nicolas Sarkozy condamné dans l’affaire des écoutes

Nicolas Sarkozy est condamné à trois ans de de prison, dont un ferme, lundi 1er mars, dans l’affaire dite des « écoutes ».

Nicolas Sarkozy à son arrivée au tribunal de Paris, lundi 1er mars. (GONZALO FUENTES / REUTERS).

 

Le tribunal de Paris condamne Nicolas Sarkozy à trois ans de prison? dont un an ferme? dans l’affaire des « écoutes » avant hier, a rapporté Le Monde lundi 21 août.

Nicolas Sarkozy condamné

L’ancien président de la République a été condamné pour avoir proposé, en 2014, d’aider Gilbert Azibert à d’obtenir un poste de magistrat à Monaco, en échange d’informations confidentielles de la part du magistrat sur l’affaire  » Bettencourt « . Lundi 1er mars, Le tribunal de Paris condamne donc Nicolas Sarkozy à trois ans de prisons, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence.

 

Le président fait appel

 Son avocate a, par la suite, annoncé qu’il ferait appel de cette condamnation. Après ce « jugement extrêmement sévère » et « totalement infondé et injustifié », M. Sarkozy « est calme mais déterminé à poursuivre la démonstration de son innocence », a assuré Maître Jacqueline Laffont. Le pourvoi en appel suspend l’exécution de la peine, puisque le tribunal n’a pas demandé son exécution provisoire.

L’accusation se fondait sur des conversations interceptées par la justice entre l’ancien président et son avocat sur une ligne officieuse : deux téléphones prépayés et achetés par Monsieur Sarkozy sous le faux-nom de « Paul Bismuth ».

 

Des complices aussi condamnés

De plus, la Justice a estimé qu’un « pacte de corruption » avait été conclu entre l’ancien président de la République, Monsieur Azibert, et avocat Maître Thierry Herzog. Monsieur Azibert est déclaré coupable de corruption passive et de recel de violation du secret professionnel, et condamné à trois ans d’emprisonnement, dont deux ans avec sursis. Maître Herzog, quant à lui, est coupable de corruption active et de violation du secret professionnel et condamné à trois ans de prison avec sursis, assortis de cinq ans d’interdiction d’exercer la profession d’avocat.

Le Monde rapporte que « le lien personnel fraternel qu’il a noué avec M. Sarkozy a obscurci, par manque de distance, son discernement professionnel d’avocat »..

Sources : https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/03/01/nicolas-sarkozy-condamne-a-trois-ans-de-prison-dont-un-an-ferme-dans-l-affaire-des-ecoutes_6071580_823448.html

 

A.C.

Reconnaissance de l’assassinat d’Ali Boumendjel.

Hier Emmanuel Macron a reçu les descendants d’Ali Boumendjel et reconnu au nom de la France le crime perpétré par l’armée française. Ce militant algérien avait été jeté du sixième étage d’un immeuble par l’armée française, après son arrestation, afin de maquiller sa mort en suicide.

Malika Boumendjel, veuve d’Ali Boumendjel, qui est décédée il y a six mois, réclamait la reconnaissance de la responsabilité de la France concernant le décès de son mari. ERIC FEFERBERG

Le contexte historique.

Le 23 Mars 1957, la presse annonce la mort d’Ali Boumendjel, avocat algérien. Il avait rejoint le Front de libération nationale (FLN) en 1955. Il avait été arrêté le 9 Février 1957, alors qu’il faisait le lien entre la direction de l’UDMA (Union Démocratique du Manifeste Algérien) et la direction algéroise du FLN. Lors de sa mort, celle-ci est décrite comme un suicide, l’avocat ayant sauté d’un immeuble de six étages.

En 2001, la commandant Paul Aussaresses, alors en fonction en Algérie durant cette période, avoue dans ses mémoires publiées en 2001 qu’il a ordonné la torture puis l’assasinat de Boumendjel. Celui-ci a été jeté du sixième étage d’une prison situé à El-Biar sur les hauteurs d’Alger, dans le but de maquiller son assassinat en suicide.

Une affaire politique.

La reconnaissance de ce crime par la France fait partie des préconisations du rapport Stora sur la colonisation et la guerre d’Algérie, afin de résoudre les tensions autour de la mémoire de ce conflit. Ce document, remis le 20 janvier, a soulevé de vives critiques, aussi bien en France qu’en Algérie, notamment pour ne pas avoir préconisé des « excuses » de Paris pour la colonisation.

La veuve d’Ali Boumendjel, Malika, a longtemps combattu et demandée la vérité concernant la mort de son mari. Elle est l’auteure de nombreuses  lettres écrites à plusieurs présidents français , jusqu’à son décès en 2020 à l’âge 101 ans. Elle aurait eu 102 ans le 2 mars 2021. La date de reconnaissance choisie par Emmanuel Macron est donc un choix symbolique et un hommage envers ce couple.

Dans un récent communiqué, l’Elysée précise vouloir aller plus loin. Emmanuel Macron fidèle à ses engagement politique, a la « volonté de poursuivre le travail engagé depuis plusieurs années pour recueillir les témoignages, encourager le travail des historiens par l’ouverture des archives» Le Palais de l’Elysée conclu ainsi son communiqué : « Aucun crime, aucune atrocité commise par quiconque pendant la Guerre d’Algérie ne peut être excusé ni occulté. »

 

E.G

L’ancien président de la République condamné

L’ancien président Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable de corruption et de trafic d’influence dans l’affaire des « écoutes » par la chambre correctionnelle du tribunal de Paris le lundi 1er mars.

L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy au palais de justice de Paris, le 1er mars (source : Le Monde)

Ce lundi, la chambre correctionnelle du tribunal de Paris a condamné Nicolas Sarkozy pour « corruption active » et « trafic d’influence » dans le cadre de l’affaire des « écoutes » débuté en 2014. Le président est ainsi condamné à 3 ans de prison dont une année ferme a rapporté BFMTV ce lundi.

Nicolas Sarkozy condamné

Cette une première dans l’histoire de la Ve République. Un ancien président est condamné par la justice. Pour rappel, l’affaire des « écoutes » date de 2014. L’ancien chef de l’Etat aurait avec son avocat, Thierry Herzog, corrompu un magistrat de la cour de cassation Gilbert Azibert. Ce dernier devait, en effet, renseigner Nicolas Sarkozy des affaires judiciaire le concernant notamment en lien avec l’affaire Bettencourt en échange de son appui dans l’obtention d’un poste prestigieux à Monaco. Cela fut découvert lors des écoutes judiciaires organisés dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

Le Parquet national de Paris « PNF » avait statué pour une peine de 4 années de prison dont 2 fermes pour les trois prévenus. Cette peine se veut être une réponse ferme de la part de la justice. En effet, par leur ancienne ou actuelle fonction, c’est une atteinte à la confiance publique qui a été faite. L’ancien chef de l’Etat, garant des intérêts des français, a utilisé son influence pour commettre des actes répréhensibles. C’est l’image et la fonction même de Président qui est écorné par ses actes. Ce n’est, finalement, qu’une peine de 3 ans de prison dont 1 ferme qui a été décidé par le tribunal ainsi qu’une interdiction d’exercer son métier d’avocat pendant 5 ans pour Nicolas Sarkozy.

Un appel qui réduit le jugement « au néant »

Nicolas Sarkozy n’a pas souhaité faire de déclaration à l’issue de l’audience. Mais comme l’a annoncé Franceinfo, à peine quelques heures après la lecture du verdict, la défense a annoncé son intention de faire appel de cette décision. « L’appel réduit le jugement au néant, vous avez toujours un Nicolas Sarkozy présumé innocent » a déclaré son avocate maître Jacqueline Laffont.

Une persécution judiciaire ?

Ce dernier par ailleurs, selon le Monde, se prétend victime d’une « profonde injustice » suspectant les juges de partialité et soulignant l’absence de preuve l’incriminant. Il « entend bien que son innocence soit reconnue » a conclu son avocate qualifiant ce verdict « d’injuste et d’infondé ».

M.Jacquot

Le match France-Ukraine se jouera sans spectateurs

Le match France-Ukraine se jouera sans spectateurs 

 

Malgré l’espoir de pouvoir se jouer avec son public, le match en qualifications pour le Mondial 2022, entre la France et l’Ukraine au Stade de France se fera malheureusement à huis clos. 

Paul Pogba, Antoine Griezmann et Wissam Ben Yedder lors du match France-Ukraine en octobre 2020 (Eurosport)

    Antoine Griezmann et ses coéquipiers devront jouer le 24 mars prochain face à l’Ukraine, sans public, dans un match de qualifications pour le Mondial 2022 qui se déroulera au Qatar. La Fédération Française de Football (FFF), qui espérait pouvoir remplir le Stade de France de 30%, devra finalement organiser un match à huis clos.

« Un dernier espoir » 

     D’après Maritima Médias, le président de la FFF, Noël Le Graët « attend la réponse du gouvernement », dans la volonté d’accueillir du public le 24 mars prochain. Selon yahoo!sport, les joueurs de Didier Deschamps devront tenter de gagner sans l’ambiance du public. Les pouvoirs publics craignent d’autoriser l’ouverture du match au public, tandis que l’Île-de-France est dans une situation sanitaire délicate, encore plus, depuis quelques jours. Pour la Ministre des Sports, Roxana Maracineanu, l’ouverture des stades au public est prématurée :« La situation (sanitaire) est compliquée, pour 20 départements, il y aura des couvre-feux sans doute les week-ends, il y aura des difficultés à exercer une pratique, on ne peut pas parler tout de suite de jauge ou de retour du public dans les stades », a-t-elle expliqué au micro de l’Équipe le 28 février dernier. Il faut donc rester patient quelques jours supplémentaires, en attendant les annonces gouvernementales de la fin de semaine.

N.J.

Une possibilité de retour à une vie plus normale « peut-être dès la mi-avril » évoque Gabriel Attal

« Tenons-bon ! » Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a donné un horizon vers une levée de certaines restrictions sanitaires face au COVID-19.

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, à l’Elysée, mercredi 3 mars. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Mercredi 3 mars, au cours d’une conférence de presse suivant le Conseil des ministres, précédé lui-même par un conseil de défense sanitaire. le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a donné cette échéance « mi-avril ». Celui-ci évoque malgré tous des mesures localisées qui pourraient être annoncées jeudi 4 mars dans certains départements.

La situation sanitaire en France

Pour éviter un reconfinement, le gouvernement français mise sur des mesures locales dans des zones ou les cas de COVID-19 se multiplies.

Selon les dernières données de Santé publique France, à la date du mardi 2 mars, « 3 586 personnes étaient soignées dans les services de réanimations français dont 3 666 accueillis pendant les vingt-quatre dernières heures ». Un chiffre en hausse par rapport à la vieille où ils étaient 3 544 cas.

Des mesures localisées en fonction de la situation dans les départements français

« Nous menons une concertation avec les élus locaux, avec les acteurs territoriaux, afin que des mesures supplémentaires – si elles s’avèrent nécessaires – puissent être prises dans les meilleurs délais », a souligné Gabriel Attal. (source : BFMTV)

 Dans certains départements de régions d’Outre-Mer, des mesures sont déjà adoptées :

 Un couvre-feu instauré en Guadeloupe. À compter de ce dimanche face à la progression du variant britannique du coronavirus. Le préfet Alexandre Rochatte instaure un couvre-feu de 22 heures à 6 heures et rentrera en vigueur dimanche 7 mars.

Première évacuation de patients réunionnais vers la métropole. « Le ministère de la Santé veut pouvoir organiser pour la première fois d’ici la fin de cette semaine une opération d’évacuation sanitaire sans précédent de La Réunion vers la Métropole », a indiqué Martine Ladoucette, directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) lors d’une conférence de presse à Saint-Denis de La Réunion.  Quatre malades du coronavirus hospitalisés à la Réunion vont pouvoir être évacué vers la métropole . Cette évacuation fait suite à la saturation des hôpitaux de l’île.

Des scénarios de réouverture

« Le retour à une vie plus normale est en vue, les lieux qui font notre vie sociale rouvriront, c’est un horizon au bout du tunnel que nous devons avoir en vue », grâce à la vaccination, a-t-il ajouté, réaffirmant que le gouvernement entendait maintenir une « réponse différenciée » face à une situation « hétérogène » dans les territoires.(source : BFM TV)

Le gouvernement se prépare à « rouvrir prudemment », le pays à déclarer mercredi Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement), suite au Conseil des ministres. Il précise également que Jean Castex (premier Ministre) tiendra jeudi 4 mars,  une conférence de presse.

En effet, le président de la République doit réunir Jean Castex ainsi que les ministres concernés pour étudier les différents scénarios de réouverture des lieux publics. Au cours de la réunion plusieurs outils d’anticipation et les modalités seront ainsi évoqués.  Le Monde, évoque un « passe sanitaire », tandis que L’OBS parle quant à lui d’un « QR code ».

Gabriel Attal, a aussi affirmé qu’il y avait « un horizon avec la vaccination », en rappelant l’objectif de neuf millions de personnes qui auront reçu au moins une première injection d’ici fin mars.

                                                                                                                                                A.S

La pêche en avance dans le Doubs

Accueil/Culture/France

03/03/2021

La France et la Suisse décident d’avancer la saison de la pêche en établissant une règlementation spéciale. De nombreux pêcheurs sont déjà au rendez-vous.

La vallée de Goumois (Doubs) en Franche-Comté, une destination rêvée de pêche entre la France et la Suisse (GoumoisPêchesLoisirs.fr).

Avec deux semaines d’avance, la saison de la pêche débute le 1er mars sur le Doubs (Franche-Comté). La France et la Suisse se mettent d’accord pour établir une règlementation qui autorise les pêcheurs de la rivière-frontière à s’adonner à leur passion avant l’heure (selon Franceinfo mercredi 3 mars).

La ruée sur le poisson

Dès le premier jour, près de 300 cartes de pêche sont vendues. Le temps printanier, les paysages bucoliques, la tranquillité des lieux et les envies « d’autre chose » en sont les raisons (d’après l’Est Républicain).

« D’habitude, on entend ‘Covid, Covid, Covid’. Ici, on entend ‘truite, truite, truite’. »

Frédéric, pêcheur amateur, franceinfo

Malgré le couvre-feu et la fermeture des restaurants, ces journées sont l’occasion pour de nombreux pêcheurs amateurs ne venir se balader, profiter de la nature et se ressourcer avec, bien entendu, un gourmet pique-nique préparé en amont.

Professionnels, amateurs, familles, vacanciers, habitués sont tous présents dans une ambiance conviviale et bon enfant.

Bouvier C.

Fabien Gathié et la contamination coronavirus du XV de France : un rapport à charge de la FFR?

Accueil/Rugby/XV de France, Coronavirus

Le 3 mars 2021, le rapport interne de la FFR a révélé l’innocence de Fabien Galthié après sa mise en cause dans la contamination du XV de France au coronavirus après un match contre l’Italie à Rome.

Fabien Galthié, 9 mars 2008, DIEUDO, Wikipédia, Licence Creative Commons

Le rapport à charge contre Fabien Galthié n’a donc pas eu lieu!

Un début de polémique? 

Depuis plusieurs jours, les critiques avaient souligné l’écart de conduite du sélectionneur du XV de France. Ce dernier n’avait pas hésité à rendre visite à son fils en France pour son match de rugby en revenant lui-même du match du XV de France contre l’équipe d’Italie à Rome. Comme le souligne le journal Le Monde(https://www.lemonde.fr/rugby/article/2021/03/03/covid-19-la-federation-de-rugby-met-fabien-galthie-selectionneur-du-xv-de-france-hors-de-cause_6071809_1616937.html), la victoire au match italien par Galthié et son équipe( 50-10) n’a pas empêché la contamination de 16 membres dont 12 joueurs et 4 encadrants. Au départ dénoncée pour ses conséquences (le report du match France/Écosse toujours selon Le Monde entre autre), cette contamination a très vite jeté le discrédit sur ses causes comme sur Galthié lui-même. Malgré ses bons résultats sportifs et sa bonne gestion sportive jusqu’ici,  la FFR( Fédération Française de rugby) a ainsi diligenté un rapport et une enquête internes afin de mettre un terme au scandale.

Vérité, tribunal médiatique et prise de parole

Toujours selon les journalistes du Monde, la contamination du XV a été réalisée par un joueur de rugby à VII venu à la suite du match contre les Italiens s’entrainer à Marcoussis( centre d’entrainement du XV de France en région parisienne). Roger Salmon, Président de la commission médicale de la FFR) confirmait  le 3 mars sur les antennes d’RTL cette hypothèse et  l’innocence de Galthié: « il avait le droit » »aucun risque particulier malgré ce que l’on pense » » ce n'(était) pas lui le patient zéro ». N’attendant pas après son jugement, Fabien Galthié avait rassuré les passionnés du XV de France sur son état de santé en postant un tweet dès le  17 février emportant ainsi le soutien général: « Chers amis, merci pour vos messages. Je vais très bien. Nous nous adaptons et préparons la prochaine échéance, France-Ecosse au Stade de France. A très vite »(https://twitter.com/FGalthie/status/1362018311354122240)

Fin de la polémique? 

Pour mettre fin à cette polémique, le rapport de la FFR a été communiqué au Ministère des Sports d’après le journal sportif  L’équipe( https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-rapport-de-la-ffr-met-fabien-galthie-hors-de-cause/1228664).  Une réunion entre Bernard Laporte(Président de la FFR) et  Roxana Maracineanu(Ministre des Sports) devrait se tenir ce jeudi…

 

 JOLI Elyan

 

 

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