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Manon Fargetton au CDI, la tête dans les étoiles
Les élèves du club Un livre presque parfait ont reçu au CDI ce mardi 29 mars Manon Fargetton. L’autrice venait échanger autour du roman « À quoi rêvent les étoiles », en lice pour le Prix Marguerite Audoux des collégiens du Cher.
Elle a répondu pendant une heure aux interrogations des élèves jurés, commençant par expliquer qu’un des points de départ de l’écriture de ce roman est la lecture d’un article sur les hikikomori -elle évoque d’ailleurs cet article dans le livre.
Ses références au théâtre, l’organisation en actes sont liées au fait qu’elle faisait du théâtre avant de se mettre à écrire ce livre.
Ses héros ne sont pas inspirés des gens qu’elle connaît. Le personnage du vendeur de pizza lui-même, pourtant le fil rouge de l’histoire, n’était pas prévu au départ (et c’est devenu son personnage préféré !) : c’est son compagnon qui a suggéré qu’il manquait un « mec dans un food truck », et le choix s’est porté sur la galette puisque ça se passait en Bretagne. Pourquoi l’aviation ? « Quand on croise un vieux dans la vie on oublie qu’il a vécu, qu’il a eu plein de passions, qu’il y a plein de strates » : Luce est cette femme fragile dont on va apprendre qu’elle était une «warrior».
Manon Fargetton a longuement expliqué ensuite en quoi le choix des prénoms était important. Dans un roman de fantasy par exemple un prénom suffit pour s’imaginer le physique du personnage.
L’autrice de maintenant 22 romans reconnaît qu’elle a fait le « choix que l’écriture soit sa priorité ».
Plusieurs de ses livres ont eu des prix, un titre en a même récolté seize, « Le suivant sur la liste », un thriller en 2 tomes. Souhaitons-lui qu’ »A quoi rêvent les étoiles » ait autant de récompenses ! – il a d’ailleurs déjà été primé deux fois, par la PEP et par des libraires, et il est en compétition dans plusieurs autres sélections littéraires.
Une séance de dédicaces sous les étoiles a clôturé cette rencontre.
Mme MURGIA, 30 mars 2022
Yaël Hassan, invitée d’honneur du club Un livre presque parfait
Dans le cadre du Prix des collégiens Marguerite Audoux, dont elle est lauréate cette année avec Nancy Guibert, Yaël Hassan s’est rendue dans trois collèges du Cher. Elle était ce mardi 8 juin accueillie au CDI, brassée de coquelicots et exposition Dis-moi dix mots en arrière-plan.
L’autrice s’est d’abord prêtée au jeu des autographes, d’autant plus nombreux que des élèves du collège, fans de Yaël Hassan mais n’appartenant pas au club, avaient laissé carnets de lecture ou courrier personnel à faire dédicacer.
Si les questions des élèves ont porté évidemment sur l’ouvrage en lice, « Les mots d’Hélio », elles ont aussi eu pour référence l’indetrônable Momo. L’autrice a évoqué certains de ses 80 titres, parmi lesquels le nouveau « Poing levé » qu’elle a écrit pendant le confinement, faisant remarquer que quelques-uns de ses livres ne pourraient sans doute pas paraître en l’état en 2021- en raison d’une forme de cancel culture, d’un passé simple que les éditeurs réprouvent…
On ne peut pas écrire bien sans lire beaucoup, c’est aussi le message qu’elle a transmis. Yaël Hassan lit 3 livres par semaine pendant la période où normalement elle n’écrit pas, entre janvier et juillet : le matin au réveil un livre papier, au petit-déjeuner sur sa tablette, l’après-midi en livre audio. Sa maison à Paris est une vraie bibliothèque puisqu’un meuble entier héberge à lui seul ses propres livres, et leurs rééditions ou versions étrangères.
Après avoir découvert les carnets d’écriture et de recherches de l’autrice (« On n’écrit pas à l’ordinateur, on tape sur un clavier ») difficile de mettre fin à cette échange nourri et passionnant entre les élèves et l’autrice, qui a déjeuné ensuite à la cantine du collège avec son accompagnatrice de la Ligue de l’enseignement, partenaire de l’opération.
Mme Murgia, 9 juin 2021
Aylin Manço au CDI : c’est lecture à la plage, yaou tcha tcha tcha
L’écrivaine Aylin Manço était reçue, ce jeudi 27 mai, au CDI, par les élèves du club Un livre presque parfait dans le cadre du Prix des collégiens Marguerite Audoux, grâce au soutien de la FOL.
« La dernière marée », l’ouvrage d’Aylin Manço en compétition cette année, raconte les vacances d’Elo à Citéplage, une station balnéaire désertée en raison de la disparition de la mer, dans un futur dystopique. Les élèves avaient donc décoré le CDI en plage : rabannes, serviettes de bain, maillots, coquillages et sable créaient l’illusion. L’auteure a apprécié !
Après avoir répondu à quelques questions des élèves, Aylin Manço a choisi de lire des extraits de romans qu’elle aimait quand elle étaot elle-même ado, et en particulier les premiers chapitres de « Kamo, l’agence Babel » de Daniel Pennac. Elle s’est prêtée ensuite au jeu des autographes.
Encore une parenthèse sympathique dans notre collège !
Mme Murgia, 28 mai 2021
