BONNES RENTREES!

Faites pas la tête! Y a pas que la rentrée scolaire….

La rentrée est aussi littéraire.

Que lire parmi les romans de cette rentrée? Voici quelques uns de mes coups de coeur.

Parmi eux, deux romans italiens et un premier roman français:

Le Choix de V. Ardone: Oliva, adolescente studieuse et heureuse, rêve de liberté et d’émancipation dans la Sicile des années 60. Mais le poids des traditions est lourd. Pourra-t-elle échapper à la vie que lui réserve cette société sicilienne où la place des femmes est à la maison? Roman aux nombreux rebondissements et aux personnages très attachants: de la jeune héroïne au père taiseux et aimant.

Crier son nom d’ A. Forgione: très beau roman qui raconte une certaine adolescence napolitaine…celle des quartiers populaires…deux amis au destin différent à la sortie du collège l’un reste au quartier pour travailler, l’autre va au lycée de centre ville pour poursuivre ses études…le lecteur suit avec plaisir les aventures et les mésaventures de ces 2 adolescents à la fois lâches et courageux, déterminée et hésitants, amoureux et frivoles…https://www.youtube.com/watch?v=NIqKMLO5MAU

  • Les enfants endormis d’A. Passeron

 » Quarante ans après la mort de son oncle Désiré, Anthony Passeron décide d’interroger le passé familial. Évoquant l’ascension sociale de ses grands-parents devenus bouchers pendant les Trente Glorieuses, puis le fossé qui grandit entre eux et la génération de leurs enfants, il croise deux récits : celui de l’apparition du sida dans une famille de l’arrière-pays niçois – la sienne – et celui de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains. » Passionnant premier roman dans lequel l’auteur mêle à la fois son histoire personnelle (sa famille frappé de plein fouet par le sida) et l’histoire scientifique (le contre la montre des chercheurs français et américains pour comprendre cette épidémie et trouver un vaccin contre ce virus).

Parmi eux des valeurs sûres

  • La vie clandestine de M. Sabolo: La romancière a besoin d’écrire un roman qui se vende bien…elle se dit quoi de mieux que d’écrire sur un groupe de terroristes français qui a sévi en France à la fin 70 et début 80, Action Directe. Ce qu’elle n’avait pas anticipé, c’est que le récit de la vie clandestine menée par ce groupe terroriste va la ramener à sa propre histoire et à ses terreurs intimes…Roman habilement mené car il relève à la fois du documentaire et de l’autobiographie. Le tour de force reside dans le talent de Sabolo à les faire se répondre.

  • Les Cahiers d’Esther: l’année de mes 16 ans de R. Satouf

Peut-être un peu cher pour vos bourses alors profitons de la rentrée littéraire en livres de poche, je vous rappelle que vous avez quelques euros sur vos pass région pour acheter des livres, donc n’hésitez pas…

Y en a pour tous les goûts! Et en plus, on voyage! Naples, Marseille, les contreforts du Jura, Glasgow…

Cinq dans tes yeux d’H. Bels: pour les amoureux de Marseille et de sa truculence, sa verve et sa vitalité! https://www.youtube.com/watch?v=geQmUg2bUAs (Tibi, la blanche dernier roman publié en cette rentrée littéraire)

Shuggie Bain de D. Stuart

 » Glasgow, années 1980, sous le règne de fer de Margaret Thatcher. Agnes Bain rêvait d’une belle maison bien à elle, d’un jardin et d’un homme qui l’aime. À la place, son dernier mari la lâche dans un quartier délabré de la ville où règnent le chômage et la pauvreté. Pour fuir l’avenir bouché, les factures qui s’empilent, la vie quotidienne en vrac, Agnes va chercher du réconfort dans l’alcool, et, l’un après l’autre, parents, amants, grands enfants, tous les siens l’abandonnent pour se sauver eux-mêmes.

Un seul s’est juré de rester, coûte que coûte, de toute la force d’âme de ses huit ans. C’est Shuggie, son dernier fils. Il lui a dit un jour :« Je t’aime, maman. Je ferai n’importe quoi pour toi. » Shuggie peine d’autant plus à l’aider qu’il doit se battre sur un autre front : malgré ses efforts pour paraître normal, tout le monde a remarqué qu’il n’était pas « net ». Harcèlement, brimades, injures, rien ne lui est épargné par les brutes du voisinage. Agnes le protégerait si la bière n’avait pas le pouvoir d’effacer tous ceux qui vous entourent, même un fils adoré.

Mais qu’est-ce qui pourrait décourager l’amour de Shuggie ? Shuggie Bain est un premier roman fracassant qui signe la naissance d’un auteur. Douglas Stuart décrit sans détour la cruauté du monde et la lumière absolue. » Editions Le Globe.

Napoli, mon amour d’A. Forgione: on voyage, on file à Naples…https://www.youtube.com/watch?v=oYDxojd34Cc

Le roman de Jim de P. Bailly:  » Quelle place pour le père qui élève l’enfant quand il n’y a pas de lien biologique et seulement beaucoup d’amour ? Quels droits pour ce père sociologique ? P. Bailly questionne habilement le sujet dans ce roman où un jeune homme, assez contemplatif, lui-même grand enfant, plutôt indécis, devenu père par défaut (mais totalement investi dans ce rôle), voit s’éloigner celui qu’il a éduqué, aimé pendant près de 10 ans. Une écriture simple pour narrer une histoire tendre, bienveillante, sensible. Une histoire qui pourrait être la vôtre.  » Parole de Lecteur et pour en savoir plus: https://www.youtube.com/watch?v=KHcPT6fOkkU

Eden mais aussi Summer de M. Sabolo

D’autres coups de coeur, indépendants de la rentrée littéraire

« Trois mois. D’après maman, ça fait précisément trois mois aujourd’hui qu’on est enterrés dans ce fichu camp. Et ça fait presque quatre ans que j’ai quitté l’école Jacques-Prévert de Sarcelles. » R. B.

Fabien est un petit garçon heureux qui aime, le football, la poésie et ses copains, jusqu’au jour où ses parents rejoignent la Syrie. 

Ce roman poignant et d’une grande humanité raconte le cauchemar éveillé d’un enfant lucide, courageux… » Roman bref et sensible à hauteur d’enfant qui permet de mieux comprendre le drame que vivent les enfants déracinés par leurs parents qui quittent la France pour aller faire le Djihad en Syrie.

  • Qui t’aime ainsi, d’E. Bruck: récit autobiographique bref (100 pages) d’une adolescente juive qui a survécu aux camps de concentration. Quand la petite histoire rencontre la grande Histoire, cela donne un livre sans pathos, un témoignage sur la vie d’une jeune fille juive avant les camps, son expérience dans les camps et surtout son retour à la vie après les camps et le silence imposé par la société pour oublier au plus vite les horreurs du génocide juif.

  • Blackwater, de M. Mc Dowell: l’épique saga de la famille Caskey au début du XX° siècle en Alabama. L’ étrange Elinor Caskey, épouse d’Oscar, ne supporte pas vraiment la contrariété et joue de ses pouvoirs et de sa complicité avec la rivière pour se défaire de ceux qui s’opposent à ses projets…mais plus la saga avance et plus les forces obscures travaillent pour elle mais aussi contre elle.
  • Saga addictive en 6 tomes qui mêle réalisme et surnaturel, qui donne des frissons et qui alimente le suspens….à découvrir absolument!

 

Théâtrale? Si le coeur vous en dit…

Pour les classes de 1° et de terminale HLP trois sorties au dôme théâtre en soirée seront proposées…

– une pièce de théâtre contemporain PlaceCie La Base: https://www.dometheatre.com/place.html

– un spectacle de danse Hip-Hop Nakupenda, Cie Par Terre: https:https://www.dometheatre.com/hip-hop-nakupenda.html

Et pour finir un peu de musique…

– Petites rengaines tout à fait d’actualité :

Septembre de La Femme https://www.youtube.com/watch?v=BbWRhJt4zuc

Le Jour de la rentrée de France Gall https://www.youtube.com/watch?v=VswibLMWYXg

– Petit hymne écolo qui date de 20 ans, malheureusement toujours d’actualité…..

Respire de Mickey 3 D https://www.youtube.com/watch?v=Iwb6u1Jo1Mc

Bienvenue à Salomé Kiner au Lycée René Perrin d’Ugine !

Au programme de cette page

1. Présentation de Salomé Kiner 

2. Présentation de son livre

3. L’univers de Salomé Kiner restitué par les élèves de 1°HLP via la création de cartes postales envoyées à l’auteur. 

 

 

  • Jeudi 05 mai à 13h30, la romancière Salomé Kiner sera dans les murs du lycée et rencontrera ses lectrices  et lecteurs de première et terminale HLP. Elle est l’auteure de Grande Couronne« roman fonceur et culotté » selon la critique littéraire du monde R. Leyris.

 

 

  • Et comment ne pas aller dans son sens! Ce premier roman est à la fois cruel et décalé…L’héroïne, une jeune adolescente, traverse des moments bien difficiles et fait des choix qui peuvent surprendre nombre d’entre vous. A cause de ces choix elle est victime de nombreuses mésaventures, mais la légèreté du ton, qu’elle adopte pour les relater, rend le roman cocasse, drôle et décalé.  

 

  • Merci à la FACIM d’avoir rendu possible cette rencontre.

 

Qui est Salomé Kiner ?

  • En photos,

 

 

  • En Interview,

 

 

 

De quoi est-il question dans son roman Grande Couronne

 

  • Le roman

 

 

 – Témoignages de lecteurs et de lectrices sur l’univers de Salomé Kiner –

  • – Extraits des Cartes Postales imaginées et envoyées à l’auteure par ses lectrices/lecteurs –

 

  • Un mur de cartes postales,

 

 

 

 

 

 

  • Des mots adressés à l’auteure
    • Message dans son intégralité
    • « Chère Salomé Kiner,
    • Grande Couronne m’a impressionnée par sa justesse et son ton à la fois cru et émouvant, pour décrire un monde dans lequel on grandit trop vite et trop brusquement avec cette jeune fille ‘Tennessy’ qui se trouve projetée dans des problèmes d’adulte qui la dépassent et la brisent. Votre plume qui claque pour dénoncer l’appât de l’argent et des marques chez des jeunes filles jusqu’à y laisser leur innocence. Quoiqu’il en soit, votre roman est addictif et une fois commencé, on ne le quitte plus jusqu’à la fin.  » Mélek
    • Extraits
      • « J’avais sans cesse envie de savoir quel événement allait suivre et quelle réaction la narratrice aurait. Même si je n’ai pas trouvé le livre très émouvant, j’ai été ravie d’avoir été plongée dans la vie de la narratrice. » Emilie
      • « Ce livre m’a particulièrement touchée par sa réalité des choses qui est que les adolescents veulent s’adapter à leur communauté, en ayant un style vestimentaire particulier, des habitudes particulières qui parfois ne peuvent pas être réalisées compte tenu de la précarité financière de certains. » Marie
      • « Le style de votre livre est en parfaite concordance avec ce qu’il se passe dans la tête d’une adolescente, à un moment où elle est perdue dans sa vie. » / « On arrive à se mettre parfaitement dans la peau de l’héroïne ce qui nous fait détester cette société des années 90. » Océane
      • « Ce livre m’a vraiment surprise, vous avez réussi à retranscrire totalement les désillusions et les confusions de cette période de la vie. » Tania
      • « J’ai bien aimé votre roman car il retrace la vie « réelle » d’une jeune adolescente, la société et le monde qui nous entoure. » Betty
      • « J’ai beaucoup aimé ce roman. L’histoire de cette jeune collégienne m’a énormément touchée car je trouve ça triste que le regard des autres et l’apparence prennent une place aussi importante dans la vie d’une personne. » Jade
  • Des vers adressés à l’auteure
    • « Et toutes ces mésaventures qui lui sont infligées
    •  Peuvent nous aussi nous toucher
    •  Ce livre est très intéressant
    •  Et loin d’être lassant » Maëlysse
    • « Merci pour votre livre
    •  Votre plume délivre
    •  Car elle offre l’Espoir
    •  Qu’on puisse un jour avoir
    •  D’assez immenses ailes
    •  Pour voler dans le Ciel. » Allice

 

 

                          

 

 

Quoi de neuf, côté culture?

Au programme de cette page

1. Côté livres: – Le Prix Goncourt

                             – Livres de poche: une sélection des sorties. 

2. Côté expo: – Banksy, le rebelle 

                           – Othoniel, le poète 

Côté livres: 

  • Le Prix Goncourt…un roman qui vous emporte sur les pas d’un mystérieux écrivain au destin inquiétant…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • La déclaration d’amour de Mohamed Mbougar Sarr aux pouvoirs de la Littérature: 

 

« Nous voici donc lancés comme des dés de cristal sur le plateau en fer d’une année dangereusement politique. Tintements, roulements, un peu de casse, mais les chiffres du sort apparaissent finalement : triple six, jackpot infernal, et c’est tout sauf le hasard. Nous sommes sous le signe de la Bête, ou plutôt, mais peut-être est-ce la même chose, sous la menace d’un abêtissement, mot à entendre ici dans son double sens : le devenir-idiot et le devenir-bestial.Nous entendrons dans les prochains mois, et de tous bords, des phrases qui nous troueront comme le feraient des obus ; des phrases si ensanglantées, indignes, meurtrières qu’elles pourraient nous conduire à renier une langue si inhumaine (ou si humaine, au contraire) pour la remplacer par la suprême élégance du grognement préhistorique. Il semblerait que la violence soit devenue notre langue la plus audible.

Et qu’avant que de l’être par le cœur ou le geste, ce soit par la langue que les hommes s’ensauvagent.

Alors ? Alors essayons, la peur, c’est-à-dire le courage au ventre, de trouver d’autres phrases, d’exhumer des phrases de soie sous les phrases de fer, de nous enfoncer dans l’ombre des phrases à la recherche des phrases d’ombre -celles qui protègent du feu, dût-on d’abord y aller pour les en tirer, ou les y forger.

Que la violence soit devenue la langue la plus audible ne signifie pas qu’elle doive demeurer la plus entendable. Cet an de grâce 2666 promet l’enfer. Promettons-lui en retour le seul enfer où il fasse bon se damner -celui de la littérature. Je vous parle en lecteur d’abord, en écrivain ensuite ; et je ne parle jamais que de là, que de ça.

La littérature est bien un enfer : celui de la phrase de vérité à chercher, dans la lecture ou l’écriture, pour approcher et dire l’essentiel de notre commune condition humaine. Alors cherchez vos phrases, votre justesse, votre noblesse. Je traque les miennes au milieu des enfers. Je croise beaucoup de bêtes. Je suis une bête, comme nous tous.

Mais rappelons-nous que notre bêtise n’est pas uniquement sauvage, et que nous sommes aussi, fondamentalement, des animaux poétiques. »

 

  • Quelques livres sortis en poche plus adaptés à votre porte-monnaie ou votre pass culture….

 

 

    • Le Bal des folles de V. Mas: les violences faites aux femmes à la fin du XIX° siècle par une société patriarcale. Un premier roman très abouti sur des femmes aux destins différents mais toutes internées et spoliées de liberté par la volonté des hommes…

 

  • Elle a menti pour les ailes de F. Serra: les dégâts des réseaux sociaux sur une jeune adolescente. Roman d’une autrice italienne, haletant et subtil, qui s’intéresse aux souffrances d’une jeune fille prise aux pièges des violences des réseaux sociaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Ce que l’on sème de Régina Porter: 60 ans d’histoire de l’Amérique noire, des années 60 aux années 2012, roman  qui montre comment l’Amérique est passée d’une ségrégation affichée à une ségrégation cachée. Roman virtuose à la construction complexe et aux histoires bouleversantes.

 

 

  • Du côté des expo
    • Quelques photo de l’exposition parisienne du street artiste Banksy, artiste engagé qui dénonce les travers de nos sociétés:
    • critique la société de consommation….

 

 

 

 

 

 

 

 

      • s’attaque aux pollueurs  avec ce petit garçon qui attend la neige…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    • Une autre exposition parisienne celle de Othoniel, artiste qui pense que l’art à le pouvoir de ré-enchanter le monde et on a envie d’y croire avec lui! En tout cas son exposition Le Théorème de Narcisse est magnifique

 

A vous de juger !

 

 

 

 

 

 

Rentrée, vous avez dit Rentrée?

« Rentrée, vous avez dit rentrée ? »

Quand on pense à la rentrée, on pense retour au lycée, au collège, à l’école mais la rentrée n’est pas que scolaire….

Elle est aussi littéraire. Que lire parmi les romans de cette rentrée?

Voici quelques uns de mes coups de coeur:

  • Ne t’arrête pas de courir de Mathieu Palain: 

« L’ intérêt de l’auteur se porte plus sur Toumany coulibaly ou le sprinter cambrioleur, l’Arsène Lupin du tour de piste! Enquête ou documentaire quoiqu’il en soit un récit haletant et un auteur qui fait part d’une formidable humanité dans la manière d’aborder son sujet. »

 

 

 

  • L’éblouissement des petites filles de Thimotée Stanculescu: 

« Premier roman. Sous la chaleur écrasante de Cressac, Justine traîne son ennui, ses désirs, ses aspirations d’adolescente, son inquiétude aussi suite à la disparition d’une fille du lycée…Roman, sensuel et sensible sur l’adolescence. A découvrir! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peut-être un peu cher pour vos bourses alors profitons de la rentrée littéraire en livres de poche, je vous rappelle que vous avez quelques euros sur vos pass région pour acheter des livres, alors n’hésitez pas…Y en a pour tous les goûts!

 » J’ai refermé ce magnifique roman en larmes, le souffle coupé. Une lecture hypnotique. Epoustouflante. Poétique. Noire de beauté. Douloureuse. La solitude, le marais et une jeune fille comme personnages principaux. La jeune fille du marais, comme tout le monde l’appelle, c’est Kya. Kya qui n’a jamais connu que l’abandon. Celui de sa mère, qui a fui un mari violent avec un fort penchant pour l’alcool. Ses frères et sœurs ont suivi leur mère de près, laissant leur petite sœur aux mains de ce père absent qui finira par disparaitre, lui aussi. Kya est très tôt livrée à elle même, dans un cabanon situé au cœur d’un marais qui relie la terre à l’océan, où seuls les sauvageons seraient tentés d’habiter. C’est dans la nature spectaculaire et bien vivante que Kya va trouver tout ce que la société ne lui a jamais offert. Elle va apprendre à survivre loin du contact des êtres humains, en marge de tous. Elle pêchera des moules et du poisson pour pouvoir acheter de l’essence pour sa barque et se nourrir. Elle trouve refuge dans les marécages, au cœur de cette nature luxuriante dépeinte par l’autrice avec une grande beauté. Elle en connaît chaque espèce, chaque plante, chaque coquillage, ce qui va se révéler être une grande force. Elle vit sa première histoire d’amour avec Tate, jeune homme généreux et patient, qui tentera de l’apprivoiser et lui apprendra à lire et à écrire. Mais à son tour, il abandonnera Kya pour poursuivre ses études. La jeune fille du marais est de nouveau confrontée au trou béant laissé par l’absence, l’abandon, la solitude qui l’envahit au creux de la nuit. Dans ce roman initiatique et magique, qui nous énonce une sublime ode à la nature, là où chantent les écrevisses, une enquête pour meurtre vient troubler la petite ville de Barkley Cove. Un récit addictif et mené avec main de maître, avec beaucoup d’émotions et des révélations jusque dans les dernières pages. ? C’est très émue que j’ai refermé ce livre SPLENDIDE que vous devez absolument lire !

  • Le ciel par dessus le toit de Natacha.Appanah
    • Parole d’éditeur (gallimard): «Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs. Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.»
    • Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
  • Sans jamais atteindre le sommet de Paolo Cognetti

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle pourrait être aussi théâtrale, si vous avez envie. Pour vous, le programme de la saison 2021-2022 https://www.dometheatre.com/saison-2021-2022-1.html 

Dans cette programmation, voici une sélection de quelques spectacles tentant…

 

 

 

 

Pour les classes de 1° et de terminale HLP trois sorties au dôme théâtre en soirée seront proposées…Les spectacles proposés sont:

Elle est aussi cinématographique après l’été avec J. Dujardin dans OSS 117 et les acteurs de Camelot, pourquoi pas ne pas tester une comédie douce-amère sur la famille, la nostalgie d’une enfance à la campagne dans les années 80 et les difficultés du monde agricole…Derrière la légèreté, un film profond et pudique sur la difficulté d’accepter le réel.

Commençons en musique  avec le groupe La femme et sa savoureuse chanson Septembretout à fait d’actualité !

Bonne rentrée à tous ! 

 

Sauvons la Culture!

Et si on retournait au théâtre? Oui mais pour voir quoi? 

 

Voici quelques spectacles proposés aux classes de 1° et de Terminale HLP

 

Héloïse ou la rage du réel, jeudi 19/11 à 20h00, durée 1h55

 

 

 

 

 

 

 

 

TEMPS FORT DESOBEISSANCE

L’écriture fluide et vive de Myriam Boudenia s’inspire d’un fait divers ultra médiatisé dans l’Amérique des années 70, l’enlèvement de Patricia Hearst par des militants d’extrême-gauche.

La pièce, dont l’action se déroule de nos jours en France, montre une jeunesse insurgée, en proie à la colère face à une société dominée par l’argent et les lobbys. Héloïse, fille d’un puissant industriel, est kidnappée par un groupuscule inconnu des services de police. Les ravisseurs laissent volontairement le trouble gagner les médias et l’opinion publique en ne communiquant aucune revendication. Ce groupe d’activistes cherche à susciter la révolte chez Héloïse pour qu’elle se rallie à leur cause…

La mise en scène de Pauline Laidet met en avant les thèmes centraux de domination et de hiérarchie, récurrents dans la société et dans nombre de relations humaines… La musique et le chant live assuré par la pianiste et chanteuse Jeanne Garraud, apporte une dimension intime, qui distend l’espace et le temps.

LIEN POUR VOIR LA BANDE ANNONCE: 

https://www.youtube.com/watch?v=SMzQEXcrl2o&feature=emb_logo

 

 

Le syndrome du banc de touche, mardi 12 janvier, durée 1h00

 

 

 

Il y a 20 ans, Aimé Jacquet gagnait la coupe du monde de football et Léa rêvait de devenir comédienne. Aujourd’hui, Aimé Jacquet est entré dans l’histoire et Léa est restée sur la touche, à l’image des footballeurs remplaçants. La jeune femme décide avec humour et détermination de s’auto-titulariser en suivant les pas de l’entraîneur de l’équipe de France…

Quelle peut-être la beauté de l’échec dans une société qui prône la performance, la concurrence et la réussite comme seules lignes de conduite ? La symbolique du banc de touche s’élargit à l’exclusion sociale, au sentiment d’illégitimité, traités avec une drôlerie décapante !

En parallèle du parcours et des rencontres de l’actrice, avec son agent, sa psychanalyste, sa conseillère pôle emploi, qui tous provoquent chez elle un sentiment d’infériorité, surgissent des histoires de footballeurs. Chez les sportifs reconnus, une blessure, un accident, peut conduire le meilleur à se retrouver remplaçant.
Dans ce one woman-show percutant, le sport et le théâtre se rejoignent pour porter un même combat : la persévérance face à l’échec.

LIEN POUR VOIR LA BANDE ANNONCE: 

https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=e8nWlnKeyrE&feature=emb_logo

 

Hamlet, jeudi 25 février, durée 2h00 

 

 

 

 

 

 

Thibault Perrenoud s’empare du mythe d’une des plus célèbres pièces de Shakespeare, Hamlet. Dans son jeu et sa mise en scène, il revient à l’origine du théâtre élisabéthain, qui loin de nos représentations, se jouait et s’écrivait directement sur la scène avec une bande de comédiens, dans la nécessité de divertir et de vivre.

Avec cette version nouvellement traduite, teintée d’une joie populaire, le metteur en scène poursuit sa quête d’un théâtre de la vérité, de l’action et des sensations, intimement partagée avec le public qui entoure l’espace de jeu.

La douleur d’Hamlet suite à la révélation de l’empoisonnement de son père engendre une succession de situations qui touchent à l’essence des relations entre les êtres : la trahison, la jalousie, l’amitié, la famille, l’amour et la mort.

Être ou ne pas être ? Mourir debout ou vivre à genoux ?  Ces questions se posent aux personnages comme aux spectateurs, embarqués dans cette fable intemporelle !

LIEN POUR VOIR LA BANDE ANNONCE: 

https://www.youtube.com/watch?v=xOZUC8Jd81g&feature=emb_logo

A Ugine, nos élèves ont du talent!

Lycée René Perrin, lycée de scientifiques et de technologiques? Mais qui a dit cela?

Nos élèves ont aussi des talents littéraires et artistiques!

Pour preuve le résultat de ce prix littéraire et la qualité des sonnets imaginés par les élèves de 1°G1 et 1°G2 du lycée.

Durant la période de confinement en lien avec le travail sur l’objet d’étude « La poésie du XIX° au XXI° », j’ai proposé à mes élèves d’écrire un sonnet dont le titre était imposé « Sonnet d’un confiné ». A la sortie du confinement et à la reprise des cours, les élèves présents en cours dans ces deux classes ont constitué un jury pour mettre en avant les sonnets qui leur plaisait le plus et voici le résultat:

  • Les six finalistes 1°G1/1°G2 confondus: 1°G2.1°G1.Prix litt
  • Les participant au prix
  • Voici le résultat du concours
    • Les votants
      • 1°G1: Cyprien, Mathis, Romane, Rémy, Camille, Ionna, Laurine
      • 1°G2: Emeric, Romain, Léane, Eva
    • Le podium:
      • 1°: Rémy Neyret, 1°G1
      • 2°: Victor Badin et Mathias Rivet, 1°G2/1°G1
      • 3°: Etienne porcherie et Favre Adrien 1°G1
      • 4°: Baptiste Amevet et Lucas Poncet (médaille en chocolat) 1°G1
  • Voici le sonnet qui a fait l’unanimité et qui occupe la première place sur le podium. Il a obtenu 24 points. Bravo Rémy!
  • « Journal de ma cellule »
  • Ces quelques mots que je vous adresse,
  • D’une cage à oiseau, je les énonce
  • D’une prison obscure, je les prononce
  • Sous peine de quoi, la loi je transgresse.

 

  • Les lumières du toit du monde
  • Je les contemple calmement, ce sont
  • Des étoiles filantes telles des hirondelles
  • Depuis mon cachot d’un gris immonde.

 

  • Voici maintenant le temps des questions
  • Pensant sans cesse, sans avoir de réponses
  • Observant l’objet de toutes mes questions,

 

  • Le temps semble jouer à la statue
  • Figée dans l’attente d’une annonce
  • Cependant il est toujours à l’affût.
    • Rémy Neyret, 1°G1

 

  • Voici le sonnet arrivé en 2° position, bravo à Mathias et Victor dont le sonnet a obtenu 17 points
  • « Le sonnet d’un confiné »
  • J’ai l’âme écrasée par ce long confinement,
  • Ô ma chère liberté, hélas égarée,
  • Quand viendra le jour où je te recouvrerai ?
  • Je n’aurais cru un jour subir ce sentiment.

 

  • La faux balaye, sans pitié, trop d’innocents.
  • L’enfermement est un enfer dégénéré.
  • Dans cette funeste période, trépasser
  • Se répand telle une vague. Noyée de sang,

 

  • Pendant ce temps-là, la nature se réveille.
  • Dans l’air flotte un vent de liberté sans pareille,
  • Serait-ce enfin le doux parfum de l’harmonie ?

 

  • Je perçois alors, malgré les difficultés,
  • Que mon âme reprend le chemin de la vie,
  • Là, où la mort avait envahi mes pensées.
    • Mathias Rivet 1°G1 et Victor Badin 1°G2

 

  • Et enfin, le petit dernier du podium, a été écrit par Etienne et Adrien et a obtenu 11 points. Félicitations!
  • « Le sonnet d’un confiné »
  • Lueur imperceptible dans cette noirceur
  • Toute ellipse est éclipse rien n’a de valeur
  • Dans un désert infini aucun mouvement
  • Ne se distingue, le rossignol se porte au vent.

 

  • Quand l’invisible frappe le monde hiberne
  • C’est un voyage en profondeur introspectif
  • Devant le temps inéluctable, on se prosterne
  • Je regarde le rivage d’un air pensif.

 

  • Si précieuse et fragile en ces moments pénibles
  • Elle est inatteignable, c’est à elle que je pense  
  • Ils veulent nous séparer, retardant l’échéance  

 

  • Très loin de moi, tu demeures inaccessible  
  • Ô toi que j’ai chérie, ô toi que j’ai aimée
  • Dans cette ode tu es la souveraine: Liberté.
    • Etienne Porcheron et Adrien Favre 1°G1

Mais leur talent ne se limite pas à l’écriture, certains d’entre eux se sont inspirés d’artistes contemporains pour mettre en musique des poèmes d’Apollinaire

 

Quelques acrostiches

Signés Romane 1°G1

Toi qui brilles même dans la nuit                                     De ma plume, je t’écris

Illuminant ma vie                                                                 Avec mon amour qui te suis

T’aimant à la folie.                                                               Dimanche est ta fête, sois ravi!

 

Signé Rémy 1°G1

Voguant sur les flots du destin

Aveuglant les flammes du malin

Le moine ressemble aux fleurs du matin.

 

Signé Emeric et Romain 1°G2: Spécial dédicace pour Tom (et oui, les absents ont toujours tort!!!)

Tu illumines nos vies

On aime quand tu souris

Magnifique, notre amitié, une alchimie!

 

« Mathépoétique »

Victor (1°G2) n’a pas pu résister à l’appel de la formule algébrique….Admirez le travail!

Ce qui dure, de Sully Prudhomme

 

Le présent se fait vide et triste,
Ô mon amie, autour de nous ;
Combien peu de passé subsiste !
Et ceux qui restent changent tous.

Nous ne voyons plus sans envie
Les yeux de vingt ans resplendir,
Et combien sont déjà sans vie
Des yeux qui nous ont vus grandir !

Que de jeunesse emporte l’heure,
Qui n’en rapporte jamais rien !
Pourtant quelque chose demeure :
Je t’aime avec mon cœur ancien,

Mon vrai cœur, celui qui s’attache
Et souffre depuis qu’il est né,
Mon cœur d’enfant, le cœur sans tache
Que ma mère m’avait donné ;

Ce cœur où plus rien ne pénètre,
D’où plus rien désormais ne sort ;
Je t’aime avec ce que mon être
A de plus fort contre la mort ;

Et, s’il peut braver la mort même,
Si le meilleur de l’homme est tel
Que rien n’en périsse, je t’aime

Réécrit par Victor Badin en appliquant la formule algébrique…S+…, à vous de trouver…

Ce qui dure

La présentation se fait vide et triste

Ô mon amide, atour de nous ;

Combien peu de passe-montagne subsiste !

Et ceux qui restent changent tous.

 

Ne nous voyons plus sans envolée

Les yoles de vingt anacondas resplendir,

Et combien sont déjà sans vieillissement

Des yoles qui nous ont vus grandir !

 

Que de joaillier emporte l’hévéa,

Qui n’en rapporte jamais rien !

Pourtant quelque chouchou demeure :

Je t’aime avec mon coffre-fort ancien,

 

Mon vrai coffre-fort, celui qui s’attache

Et souffre depuis qu’il est né,

Mon coffre-fort d’enfermement, le coffre-fort sans tâche,

Que mon mérinos m’avait donné ;

 

Ce coffre-fort où plus rien ne pénètre,

D’où plus rien désormais ne sort ;

Je t’aime avec ce que mon étrille,

A de plus fort contre la morte-saison

 

Et, s’il peut braver la morte-saison même,

Si le meilleur de l’homogénéité est telle

Que rien n’en périsse, je t’aime

Avec ce que j’ai d’immortel.

 

« Cadavres exquis Uginois! »

  • En 1°G2: Eva, Léane et moi-même.

« L’agile Passante chantait sous le regard de l’Eternel »

» L’obscure sente songeait à la musique enjouée »

« La verte maisonnette sautillait dans la mer étoilée. «

  • En 1°G1: Mathis, Romane, Laurine

« La nature obscure hurle la beauté de la vie. »

« L’envol des oiseaux du printemps menace mélancoliquement d’interpeller l’Obscur »

« La belle Muse raconte telle une ourse enragée. »

 

Culture

Quelques émissions sélectionnées pour réviser le bac de français,

 

 

 

 

 

  • Présentation des épreuves de l’EAF (épreuves

Coupez les écrans, ouvrez les oreilles!

« Il était une fois…. »,

 

  • Pour tous ceux qui aiment qu’on leur raconte des histoires et qui ont gardé leur âme d’enfants…
  • Découvrir des romans contemporains

  • Découvrir un roman en lien avec l’actualité

 

 

 

 

 

 

  • Lire des dystopies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Joindre l’utile à l’agréable »

  • Quelques émissions sélectionnées pour réviser le bac de français,

 

 

 

« Anticiper si on s’ennuie… »

  • Pour se familiariser avec Apollinaire et la dernière oeuvre au programme Alcools: 

 

    •  Autant en emporte l’Histoire S. Duncan (53 mm’) : évoque un épisode particulier de la vie d’Apollinaire son séjour en prison parce qu’il a été accusé d’avoir volé le célèbre tableau de L. de Vinci La Joconde. Ecoutez cette émission vous permettra de mieux comprendre les poèmes réunis dans la section « A la santé », présente dans le recueil Alcools (P 150 / wikisource et intitulé La santé ms vrai titre « A la santé »): https://www.franceinter.fr/emissions/autant-en-emporte-l-histoire/autant-en-emporte-l-histoire-24-novembre-2019

 

    •  Ca peut pas faire de mal G. Gallienne (48 mm): G. Gallienne évoque l’amour de G. Apollinaire pour Louise de Coligny. Emission pour approfondir vos connaissances sur Apollinaire si vous avez le temps et l’envie…https://www.franceinter.fr/emissions/ca-peut-pas-faire-de-mal/ca-peut-pas-faire-de-mal-27-juin-2015
      • « La nuit descend
      • On y pressent
      • Un long destin de sang… » Poèmes à Lou (abréviation de Louise): poèmes d’amour et de guerre et lettres lus par G. Gallienne. Et celui-ci est mon préféré, il s’agit d’un acrostiche (LOU).

Tableau des Delaunay, contemporains et connaissances d’Apollinaire, « Zone », peut évoquer le poème d’ouverture du recueil Alcools. 

Apollinaire est un poète mais aussi un critique d’art entouré de grands peintres…

 

 

Mais que sont devenus les super-héros dans l’Amérique d’aujourd’hui?

 

 

 

 Il semblerait que les super-héros ne soient plus à la hauteur…

Il suffit pour s’en convaincre de lire le témoignage de Loïc et Arthur partis à la recherche de Wonder Woman

 

 

 

 

Je m’approchais de cette femme qui avait jadis été celle qu’on appelait Wonder Woman. Elle était un symbole de bravoure mais n’était plus que l’ombre d’elle même. Son éclat avait disparu, elle ne possédait plus la vivacité qu’elle avait auparavant. On pouvait remarquer combien elle était affaiblie depuis sa maladie. Son dos courbé, ses mains tremblantes et ses mèches blanches diminuèrent rapidement mon enthousiasme. J’eus même l’idée de renoncer à l’interviewer. C’est alors qu’elle me remarqua et marcha lentement jusqu’à ma hauteur :

– Vous êtes le journaliste ?

Je fus surpris de sa voix rauque et tremblante, sans doute à cause de l’âge et de la cigarette qu’elle empestait, en opposition totale avec ce à quoi je m’attendais. Il faut dire que, pour moi comme pour tant d’autres, elle avait été une idole. Et je rencontrais enfin cette idole. Malheureusement elle n’avait plus rien de celle qu’elle avait été. Déçu, je soupirais de dépit avant de me reprendre aussitôt.

– C’est bien moi.

– Très bien suivez moi.

Nous entrâmes alors dans ce qu’on pourrait qualifier de château. La demeure de celle qui, longtemps auparavant, était appelée princesse Diana. Cependant pas le moindre centimètre carré de ce domaine ne lui appartenait, tout était à Mr. Koch, le célèbre milliardaire. Beaucoup disait, sans doute à raison, qu’elle ne l’aimait pas et qu’elle s’était mariée avec lui dans l’unique but de vivre une vie fortunée. Bien qu’elle ait toujours lutté pour les droits des femmes, elle dépendait maintenant totalement de son mari. Cela avait fait sensation en Amérique et même dans le monde entier.

Mais dernièrement, elle avait été éclaboussée par un bien plus gros scandale : une vidéo la montrant bien lâche avait tourné sur les réseaux sociaux tels que Twitter ou YouTube. On y voyait une fillette d’environ huit ans prise dans un incendie. Cette dernière l’appelait à l’aide et cette idole du peuple, qui avait toute la confiance de cette enfant, lui avait tourné le dos avant de partir. Les pompiers arrivèrent trop tard pour sauver l’enfant, elle était morte. Depuis ce jour là Wonder Woman était sans nul doute le super héros le plus détesté du monde.

Cette haine était elle nécessaire envers une femme âgée ? Une femme qui s’était toujours battue pour son pays? Une femme faible qui avait eu peur du danger comme sans doute beaucoup de ses détracteurs auraient eu peur ? Elle n’était plus la femme forte qu’elle avait été. Elle avait tant fait  pour ce pays or il lui ne rendait rien. En la regardant marcher difficilement, le dos courbé, j’avais l’impression de voir Atlas portant le ciel, Wonder Woman portant, elle, le fardeau d’avoir jadis été puissante.

 

Loïc Fonteneau et Arthur Crevisy, 1°G2.

Ils ont vieilli, ils sont fatigués, ils ne nous sauvent plus….la preuve, ils n’ont pas su arrêter le covid 19! Mais où sont-ils?

 

 

 

 

 

 

Visiblement, certains sont retombés en enfance, c’est peut-être juste ça la vieillesse…

 

 

 

 

 

 

 

Si vous aussi vous avez des témoignages choc concernant des super-héros en perdition, n’hésitez pas à m’envoyer vos témoignages afin que je les publie sur ce blog!  Vous pouvez aussi réagir à cet article…

Une journaliste en quête de sensationnel, en ces temps de confinement!

 

Actu et Morale

 

  • Un peu de douceur dans ce monde de brutes
  • Comme chacun sait la lecture adoucit les moeurs, n’hésitez pas à vous joindre à nous pour un pique-nique littéraire…dans un lieu sympa et chaleureux, « The Garage »…avec ou sans saucisson…(certains se reconnaîtront à condition d’aller sur le blog…)

 

 

Place aux moralistes du XXI° siècle !

 

Suite à l’étude des Fables de La fontaine, les élèves de 1°G1 et 1°G2 nous livrent leur regard sur le monde contemporain.

 

A la manière de la Fontaine, ils passent par la fiction et l’allégorie animale afin de dénoncer les travers de nos sociétés et de mettre en évidence les défauts des hommes.

 

La devise du XVII° « Plaire et instruire » semble donc perdurer à travers les siècles !

 

Bonne lecture.

 Des fables en prose, à la manière de Phèdre, de Abstémius ou de Pilpay

« La Fourmi »

Une fourmi qui habitait dans une fourmilière était fort peu impliquée dans le développement de celle-ci. En raison de sa grande paresse, elle ne se gênait pas pour détruire les murs afin de pouvoir rentrer chez elle plus rapidement. Pendant plusieurs années, elle creusa la fourmilière de part et d’autre en emportant les fondations de sa propre maison. Un beau jour, les autres fourmis, puisqu’elles étaient lasses de son comportement, allèrent lui faire part de leur mécontentement. L’accusée, ne voulant rien entendre, continua ses agissements. Le lendemain, la fourmilière, privée de ces fondations s’écroula sur elle-même tuant toutes ses habitantes y compris son fléau.

Tout comme cette fourmi, l’Homme privilégient leur confort personnel au détriment de leur environnement, ce qui le mènera probablement à sa perte.

 

Anonyme

 

« La Chatte, les Chatons et le Hérisson »

Dans une forêt lointaine pleine de châtaignes, une Chatte, mère bienveillante, allaitait ses petits. Cette petite famille jouait dans une clairière pour profiter du soleil. Non loin de là, un Hérisson, petit pour son âge, cherchait sa mère. Elle était partie afin qu’il sache se débrouiller seul. On ne pensait qu’une mère puisse agir ainsi. Puisqu’il était démuni il se cacha pour la nuit.

La nuit était tombée. La Chatte appela ses petits pour qu’ils viennent manger. La forêt était sombre. La lune était haute dans le ciel quand un petit chaton curieux sortit du nid. L’Hérisson las de sa cachette, prit la place du curieux. La douce Chatte par son instinct protecteur accepta le petit laiton aux pics acérés et lui permit de trouver une nouvelle famille.

On ne s’attendait pas à ce que la Chatte réagisse comme ça. Mais n’est ce pas le rôle de chacun de protéger les plus faibles ? Humains, écoutez ceci : on naît tous différents mais égaux devant le besoin ; et l’apparence ne doit pas faire oublier le bon sens qui nous unit.

Léane Dubettier-Grenier 

« L’homme et l’Imprudence »

Après plusieurs années d’un heureux mariage la passion qui unissait un couple disparut. L’homme ne reconnaissait plus ce qui l’avait séduit chez sa femme auparavant. Afin de remédier à sa lassitude, il s’inscrivit sur une application nommée Tinder. Il se réjouissait alors qu’il s’apprêtait à rencontrer son premier match. Le moment venu, il se mit en route pour rejoindre ce dernier. Le rendez-vous se passa si bien qu’il décida de divorcer sur le champ.

La passion qu’il avait perdue reparut et il retrouva sa fougue d’Antan. Les premiers temps, il semblait vivre un rêve éveillé où tout n’était que joie, amour et bonheur. Mais un jour, puisqu’il travaillait, l’homme s’absenta et celle qu’il considérait comme la femme de sa vie, le quitta sans soucis, sans vergogne mais avec les clés de l’appartement pour un amant moins ennuyeux de telle sorte que le pauvre homme ne s’en rendit compte qu’en rentrant. Le bonhomme, qui se retrouva alors à la rue, texta son ex chérie qui dans le même temps avait reconstruit sa vie et coulait des jours heureux avec un homme rencontré sur adopteunmec.fr. Fou de désespoir, le malheureux soulagea son chagrin dans une partie de Candy Crush, mais obnubilé par son écran et traversant une route peu éclairée, il ne vit pas le véhicule qui n’eut pas le temps de s’arrêter.

Je voudrais ajouter une chose, cette histoire peut être résumée en une phrase: Prudence est mère de sûreté.

Mattéo Sévérini et Enzo Lagadec

 

Des fables en vers à la manière de La Fontaine et de ses descendants

 » Le Lion et ses Proies »

Sa Majesté le lion pour montrer sa puissance

Décida alors de chasser en abondance

Les nombreux animaux rassemblés en troupeaux

Et ramenait en trophée de nombreuses peaux.

L’on félicita pour son efficacité

Le président. Pour montrer sa férocité

Décida d’intensifier sa grande tuerie.

Les proies décidèrent de fuir cette furie.

Plus tard, ses ministres voulurent l’avertir,

Mais Sa Majesté, aveuglé par sa puissance

Poursuivi ses massacres sur tout son empire.

Il abattit les proies sans la moindre clémence,

Afin que toute la population l’admire.

Et il ruina son royaume qui craint le pire.

Quand vint la famine, tout le peuple exprima

Sa peur. Dans son palais, le grand lion regretta

Sa terrible erreur. Mais tous moururent de faim.

 

A trop chercher la puissance, on peut s’égarer.

Quand on veut gouverner, il faut anticiper.

Vaut mieux voir l’avenir que le bout de son nez.

Victor Badin

 

« Le Raton-laveur et le Grappilleur »

Il y a de ces petites villes qui,

Lorsqu’elles s’agrandissent,

Causent des problèmes auxquels on ne songe.

Ne se sentant pas concerné, l’Homme réduisit

Petit à petit l’habitat des animaux environnants.

Un Raton-laveur ayant vu sa maison disparaître

Alla chercher nouveau refuge

Pour pouvoir loger sa famille.

Passant à proximité d’une grange nouvellement construite,

Il y entra par curiosité avant même nécessité.

L’animal y élut finalement domicile,

Au détriment de l’Homme

Qui vit tout son habitat ravagé lorsqu’il arriva.

 

Ce récit nous montre qu’il ne faut pas empiéter

Sur la nature car, tôt ou tard, elle reprendra ses droits.

Rivet Mathias

 

« Le Lapin Roux »

Dans son petit enclos, lapin se reposait,

L’aube venait de se lever, sur le poulailler

Son pelage commençait à se réchauffer.

Seul sur le côté, tout le monde se moquait.

Ses confrères rièrent si fort de son sort,

Que toute la bassecour se réveilla fâché.

« C’est le lapin roux ! Il nous a tous réveillé »

Les cieux n’avaient pas fait de son corps un trésor,

Son pelage roux, le rendait bouc émissaire,

Depuis qu’il était arrivé, il était rejeté.

Les oies déchainées allèrent le chercher,

Doucement ses grandes oreilles, elles lui coupèrent

Une grande oie, eut à peine le temps de parler

Que le fermier la jeta dans le grand carton.

Crois-moi, mieux vaut ne pas savoir sa punition.

Loin des autres, près de la mort, l’oie regrettait,

 

Ainsi certains prenant un malin plaisir,

A martyriser, au plus faible s’en prenant,

Se trouve parfois puni par plus grand,

Pour rendre justice et connaitre le martyr.

 Romane Falcou et Manon Soulié 

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