C’est le printemps….des poètes 2018!!

  • « Le printemps des poètes »
  • Soleil et lumière de retour, cela annonce le retour du printemps accompagné du 9 mars au 25 mars par les mots des poètes. Célébrons donc le printemps avec les poètes de notre lycée ! Certains d’entre vous ont écrit des poèmes ou des textes poétiques, d’autres ont choisi pour leur part de lire des poèmes qu’ils ont appréciés et de les mettre en voix pour faire briller la parole de poètes célèbres.
  • Bravo à vous. 

 

 

 

 

  • Poème écrit par Jeanne Saluzzo (1°S3)

« Unique déclaration »

Qui es-tu pour voler mon âme innocente?

Qui es-tu pour que je tombe sous ce doux charme?

Qui es-tu pour que ton regard me tourmente?

Qui es-tu pour être cause de ce vacarme?

 

Ô toi, avec ta silhouette dessinée,

Pourquoi t’acharnes-tu à me bouleverser?

Ton amour dépasse ma raison chaque jour,

Amour haï par ma tête, aimé par mon coeur.

 

Inévitable charme que tu dégages

Un doux mélange de Dieu et d’Apollon

Transforme pleurs en rires, chenilles en papillon.

 

Auprès des demoiselles tu fais ravage.

Lorsque tes yeux étoilés se posent sur moi,

Ô toi, je ne te hais point, mon âme est à toi.

 

  • Mise en voix  du poème « Une charogne » de Charles Baudelaire extrait des Fleurs du Mal  : lecture réalisée par Paul, Tom et Adrien (2T3) Enregistrer-006.Chambaudaac

 

 

  • Poème écrit par Favre-Bonin Arnaud (1°S3)

Nous avions rendez-vous, non loin de l’église

J’entendais à côté, des gens se lamentant,

Pleurant abondamment. Notre amour incessant

Est bien plus important, toutes ses humeurs grises,

 

Nuisent à notre passion, mais jamais ne la brise,

Jouant avec nos sentiments incandescents

Passion insécable, et rien ne l’altérant

Eternelle beauté, voilà pourquoi l’église.

 

M’aimeras-tu encore après la tombe?

Où l’on est effrayé par ces fantomatiques ombres

Démon froid et sans vie, mon Amour, paisible, dort.

 

Je ne me retiens plus, impatient, j’arrive en trombe

Ô tu m’as tant manqué, je retrouve ta tombe

Et, le chant des corbeaux, ne change rien à ton beau corps.

 

 

 

  • Texte poétique  par Favre-Bonin Arnaud (1°S3)
  • Contrainte d’écriture qu’Arnaud s’est fixée
    • Ecrire un incipit à la manière de Michel Dansel dans son roman Le train de nulle part qui a la particularité de ne comporter aucun verbe conjugué.
  • Paris, la ville lumière; en cette matinée d’automne morne et mordante d’un froid polaire, les gaz d’échappement polluants et pestilentiels pour nos pauvres poumon, partout dans Paris avec tous ces – putains de bouchons! Marc, quadragénaire et commercial en retard pour sa réunion, commercial car salaire, car bonne retraite mais surtout car avec un fils en prison – substance illicite dans les poches et délit de consommation- car payer la caution, la taxe d’habitation, les contraventions et même pas une allocation à l’horizon. Voilà le quotidien sans fin de ce père sans espérance. – Bip bip bip- vite, un appel, pas de temps à perdre, nouvel appel, nouveau mystère, au bout du fil, une terrible nouvelle, une disparition des plus inquiétantes, la disparition de la conjugaison.

 

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