Comment réussir sa rentrée?

Voici quelques conseils culturels pour réussir votre rentrée…

1. N’oubliez pas de lire…

  • Que choisir dans cette rentrée littéraire?

 

    • Eden de Monica Sabolo: 
    • Dans un style poétique et métaphorique, la romancière suisse peint les errances adolescentes de Nita qui n’a de cesse de s’aventurer à la lisère de la mystérieuse forêt, lieu de tous les dangers pour une jeune fille. Roman envoûtant!, entre fantastique et réalisme, entre conte et roman pour teen adulte.
  • Comme vous pouvez le constater, j’ai beaucoup aimé ce roman ainsi que le précédent Summer (qui vient de sortir en poche). Ce roman a pour personnage principal une jeune fille. Lors d’un pique-nique au bord du lac Léman, Summer, dix-neuf ans, disparaît. Elle laisse une dernière image : celle d’une jeune fille blonde courant dans les fougères, short en jean, longues jambes nues. Vingt-cinq ans ont passé. Son frère cadet Benjamin est submergé par le souvenir. Son enquête va mettre à jour la double personnalité de sa soeur et des secrets de famille…Palpitant!!

 

 

 

    • A la place du coeur d’Arnaud Cathrine (sortie de la saison 3): saisons 1 et 2 se trouvent au CDI
  • Résumé: A la place du coeur raconte le quotidien de Caumes, un adolescent de 17 ans, découvrant l’amour et bouleversé par les attentats de Charlie Hebdo en 2015. Nous suivons Caumes du soir de son anniversaire, le 6 janvier, jusqu’à la marche républicaine du 11 janvier. Comment, en cinq jour, la vie de toute une population a pu être perturbée et changée à jamais.
  • Critique d’un internaute: est un roman poignant et totalement réaliste sur ce que la France a vécue durant ces 5 jours d’une violence extrême. Du début à la fin j’ai eu l’impression de retourner en arrière et de revivre les évènements du 7 janvier 2015. Arnaud Cathrine mène avec brio ce roman que vous ne lâcherez pas, ça c’est sûr ! Caumes et ses amis m’on tout simplement fait fondre, ne me laissant pas indifférente face à ce qui leur arrive. A lire de toute urgence !

 

 

  • Pourquoi ne pas considérer le TOP 3 des romans de vos camarades de 1° de l’an passé?
    • Les garçons de l’été de Lighieri

 

 

 

 

 

 

 

    • Brute de Breznica: extraits de la critique de Camille Panisset
  • « Anthony BREZNICA traite du harcèlement scolaire banalisé tout au long de son roman, de pourquoi il existe, de ses conséquences catastrophiques et de la méchanceté humaine qu’il entraine. Le harcèlement est quelque chose qui touche énormément de monde et ce livre est éducatif et apporte une vraie morale à cela. Qu’un livre comme cela existe est extraordinaire. (…) » »Ce livre est dur et attristant mais malheureusement il est représentatif de le réalité et je trouve cela important et intéressant de faire un  livre qui traite du réel. Surtout à partir d’une histoire telle que celle-ci qui montre à la fois des scènes violentes , amusantes, tristes mais tout en gardant du suspens et une certaine tension. »

 

  • 2. Pensez à aller au théâtre…
  • Qu’allez voir cette année?
  • « Idéal Club est un spectacle pour se faire du bien, oublier le marasme du monde et reporter à demain notre responsabilité de résoudre l’équation planétaire… Ce cabaret barré et hilarant, se compose d’un enchaînement de situations simplissimes qui dérapent de manière inattendue. Le point culminant de cette performance irrésistible, éclate dans un final de comédie musicale. Dans la lignée des Monty Python, les 26000 Couverts laissent libre cours à leur sens de l’absurde et de la dérision. Les comédiens vous font rire de tout et de rien avec une série de numéros décalés. Le spectacle se fait et se défait sous les yeux des spectateurs. Il constitue un moment jubilatoire et subtil à la fois. Une véritable bouffée d’oxygène au milieu des maux qui nous assaillent… Tout s’écroule ? Rions-en ! »

 

 

 

  • Songe d’une nuit d’été, Llum Théâtre d’après une pièce de shakespeare
  •  » Songe d’une nuit d’été convie à un voyage aux frontières du rêve, aux bords de la nuit et aux limites du temps. Cette comédie de Shakespeare puise ses sources dans l’Antiquité et la réussite de Joan Mompart réside en ce traitement fait de va et vient permanents entre passé et présent, réalité et surnaturel. Dans la forêt magique habitée par des elfes et des fées, se déroule l’intrigue, faite de désirs, de pulsions animales et de jalousies. La musique jouée en direct participe à exacerber les tensions et les forces des personnages merveilleux qui s’affrontent. De ces querelles et ces vengeances, apparaît toute la fragilité de la condition humaine. Les comédiens, drôles et touchants, endossent leurs rôles de créatures imaginaires, tout en interrogeant leur position d’acteurs au plateau. »

 

 

  • 3. Ecoutez des chansons…ok, pour les chansons, vous n’êtes pas obligés de suivre les conseils!!!

 

 

 

Ah, ces yéyés, ils n’avaient pas l’air de trop aimé l’école!!!

Bonne rentrée à tous!

C’est le printemps….des poètes 2018!!

  • « Le printemps des poètes »
  • Soleil et lumière de retour, cela annonce le retour du printemps accompagné du 9 mars au 25 mars par les mots des poètes. Célébrons donc le printemps avec les poètes de notre lycée ! Certains d’entre vous ont écrit des poèmes ou des textes poétiques, d’autres ont choisi pour leur part de lire des poèmes qu’ils ont appréciés et de les mettre en voix pour faire briller la parole de poètes célèbres.
  • Bravo à vous. 

 

 

 

 

  • Poème écrit par Jeanne Saluzzo (1°S3)

« Unique déclaration »

Qui es-tu pour voler mon âme innocente?

Qui es-tu pour que je tombe sous ce doux charme?

Qui es-tu pour que ton regard me tourmente?

Qui es-tu pour être cause de ce vacarme?

 

Ô toi, avec ta silhouette dessinée,

Pourquoi t’acharnes-tu à me bouleverser?

Ton amour dépasse ma raison chaque jour,

Amour haï par ma tête, aimé par mon coeur.

 

Inévitable charme que tu dégages

Un doux mélange de Dieu et d’Apollon

Transforme pleurs en rires, chenilles en papillon.

 

Auprès des demoiselles tu fais ravage.

Lorsque tes yeux étoilés se posent sur moi,

Ô toi, je ne te hais point, mon âme est à toi.

 

  • Mise en voix  du poème « Une charogne » de Charles Baudelaire extrait des Fleurs du Mal  : lecture réalisée par Paul, Tom et Adrien (2T3) Enregistrer-006.Chambaudaac

 

 

  • Poème écrit par Favre-Bonin Arnaud (1°S3)

Nous avions rendez-vous, non loin de l’église

J’entendais à côté, des gens se lamentant,

Pleurant abondamment. Notre amour incessant

Est bien plus important, toutes ses humeurs grises,

 

Nuisent à notre passion, mais jamais ne la brise,

Jouant avec nos sentiments incandescents

Passion insécable, et rien ne l’altérant

Eternelle beauté, voilà pourquoi l’église.

 

M’aimeras-tu encore après la tombe?

Où l’on est effrayé par ces fantomatiques ombres

Démon froid et sans vie, mon Amour, paisible, dort.

 

Je ne me retiens plus, impatient, j’arrive en trombe

Ô tu m’as tant manqué, je retrouve ta tombe

Et, le chant des corbeaux, ne change rien à ton beau corps.

 

 

 

  • Texte poétique  par Favre-Bonin Arnaud (1°S3)
  • Contrainte d’écriture qu’Arnaud s’est fixée
    • Ecrire un incipit à la manière de Michel Dansel dans son roman Le train de nulle part qui a la particularité de ne comporter aucun verbe conjugué.
  • Paris, la ville lumière; en cette matinée d’automne morne et mordante d’un froid polaire, les gaz d’échappement polluants et pestilentiels pour nos pauvres poumon, partout dans Paris avec tous ces – putains de bouchons! Marc, quadragénaire et commercial en retard pour sa réunion, commercial car salaire, car bonne retraite mais surtout car avec un fils en prison – substance illicite dans les poches et délit de consommation- car payer la caution, la taxe d’habitation, les contraventions et même pas une allocation à l’horizon. Voilà le quotidien sans fin de ce père sans espérance. – Bip bip bip- vite, un appel, pas de temps à perdre, nouvel appel, nouveau mystère, au bout du fil, une terrible nouvelle, une disparition des plus inquiétantes, la disparition de la conjugaison.

 

La peine de mort, un débat toujours d’actualité…

  • AVIS DE CONCOURS
  • « CONCOURS DE BONNES NOUVELLES? »

 

  • Pour ceux qui ont envie de lire des nouvelles contemporaines pour se distraire et se faire plaisir, voici quelques nouvelles écrites par les 2gT3 et les 2gt5 lors d’ateliers d’écriture. Alors 2018, un bon cru? Laquelle préférez-vous? (Si vous souhaitez élire la meilleure nouvelle, il suffit de m’indiquer votre choix en début ou fin de cours au plus tard le mercredi 19/12). 

 

 

  • Pour ceux que le débat sur la peine de mort intéressent, voici un petit conseil de lecture qui pourrait vous aider à répondre aux questions que vous vous posez. Chloé Brice, élève de 1°S3, vous explique dans sa critique les raisons pour lesquelles le livre L’exécution de R. Badinter l’a intéressée. Bonne lecture. 

 

 

» Comment pourrions-nous décrire ce roman en un seul mot ? C’est un roman riche. Riche en idéaux, en réflexions. Sur les avocats, les procès, la peine de mort, ou l’Homme tout simplement. C’est l’expérience authentique de Badinter, qui nous livre sa vision des choses… Tel un avocat faisant une plaidoirie pour la vie, finalement.

Tout d’abord, Badinter, a réussi à transmettre, à travers son écriture, son style, ce qu’il voulait crier aux autres. Son indignation. En mettant le lecteur face à la réalité, dès le début : « Bontems était mort ». Il nous livre avec sincérité ses ressentiments, comme son impuissance face à l’événement. Par cette narration interne, Badinter parvient à nous mettre dans la peau de l’avocat, et nous faire vivre ce qu’il a vécu. La préparation au procès, le procès, et l’exécution. Il retranscrit son anxiété, son attente, les longueurs du procès, ses tournures inattendues. L’exécution s’impose alors au lecteur, comme elle a pu être imposée à Badinter, en se déroulant extrêmement rapidement, alors que l’attente de celle-ci était très longue. Ainsi, le lecteur voit l’un des personnages principaux balayé de l’histoire en quelques lignes, comme l’avocat a vu son client s’envoler en quelques minutes. C’est cette retranscription parfaite de ce qu’a vécu l’auteur, qui lui permet de nous communiquer son message. Ainsi, grâce à ce roman, nous comprenons l’importante implication de l’avocat et ses conséquences. La haine des Hommes nous est exposée, cruellement, pour nous faire réagir. On s’attache à Bontems, par compassion, comme l’avocat l’a fait lui aussi. C’est ce qui fait la force du roman. Badinter nous impose sa vision des choses à travers un récit authentique, dans lequel il a mis toute sa personne.

Enfin cette approche fait de ce livre un roman engagé. Badinter y construit avant tout la critique d’une société, d’une certaine « justice », marquée par la haine. Où la vie d’un Homme est réduite à son seul procès. Le récit se termine ainsi, par ces mots : « C’était fini, voilà tout, fini l’affaire Bontems. ». Il veut montrer à tous la dureté de la peine de mort, pour le condamné bien sûr, mais aussi pour l’avocat. Un avocat qui met en suspens sa vie en attendant le jugement final, par exemple. Où chaque coup de fil lui rappelle la terrible nouvelle qu’il redoute. « Ce fut bien par téléphone qu’Elle s’annonça. » On peut dire que c’était un parti pris pour Badinter, de publier ce livre seulement un an après ce procès.  » Chloé B

Voici quelques arguments courants contre la peine de mort (De Beccaria à Hugo en passant par Voltaire et Camus) tirés de l’ autobiographie de R. Badinter L’exécution. 

À travers ce roman, Badinter nous livre clairement ses convictions sur la peine de mort : il s’oppose en effet à cet acte barbare et inhumain.

Tout d’abord, Badinter nous montre à quel point la peine de mort est inhumaine et irréversible. « La guillotine rend tout dérisoire », c’est ce qu’il dit dès les premières pages. Il l’exprime aussi à travers la description de la guillotine, lorsqu’il la voit, juste avant que celle-ci ne s’empare de Bontems. Il la personnifie, la décrit comme étant une allégorie de la mort, une matérialisation de celle-ci. Il fait de plus allusion implicitement à la religion en la comparant à un « autel maléfique ». La guillotine est une machine, Badinter renvoie donc cela à une peine de mort « mécanique, utilitaire ». Tout cela est mis en œuvre pour montrer l’inhumanité de cet acte définitif, avec aussi l’expression de malaise tout au long de ce passage.

Ensuite, l’auteur nous montre que la peine de mort est commandée par la haine, et fait de nous des assassins. Il inclut en effet la présence de cette « haine », au fil du récit : avant le procès : « Des crapules comme ça il faut en purger la société. » ; lors du jugement de condamnation à mort : « La foule hurlait de joie et de haine mêlées ». Badinter est frappé par cette haine, qui s’exprime même à travers la justice : « La haine justicière fait honte ». Ce crime, même « justifié » par la justice, fait des Hommes des assassins : « Ils avaient tous, à cet instant, des gueules d’assassins. », « Le crime avait, physiquement, changé de camp. ». Ainsi cette haine ne peut justifier ces crimes, ou en dissuader d’autres, car au lieu de montrer l’exemple aux potentiels assassins, elle « exercerait au contraire sur eux une fascination secrète qui les pousserait plus avant dans leur entreprises ». L’auteur montre donc, que, la haine exprimée à travers la justice ne montre en aucun cas l’exemple, et fait au contraire des Hommes, des assassins. Chloé B

  • Pour aller plus loin, voici quelques propositions de livres mais aussi de films
    • Livres: Le pull over rouge ou l’affaire Ranucci, l’enquête fouillée et haletante d’un journaliste sur l’exécution d’un innocent (?)…. L’Abolition, essai limpide de R.Badinter sur la nécessité d’abolir la peine de mort. (livres que je peux vous prêter..).
  • Les films:

 

 

Editer

Littérature et bons sentiments?

« Ce n’est pas avec de bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature. », A. Gide. 

  • Pour ceux qui aiment les livres qui dérangent, pour ceux qui aiment les livres qui mettent à jour la cruauté des hommes et de leurs semblables et pour ceux qui auraient envie de creuser le thème de la monstruosité en littérature: voici quelques titres de romans contemporains qui pourraient vous intéresser, puisés dans mes lectures.
    • Les garçons de l’été de Rebecca Lighieri

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Héléna de Jérémy Fel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Brutes d’Anthony Breznica

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Laetitia ou la fin des hommes de Ivan Jablonka

 

 

 

 

 

 

  • Sans oublier le Goncourt 2017, Une Chanson douce de Leila Slimani.

Attention âmes sensibles s’abstenir! Pour ceux qui ont le coeur bien accroché, bonne lecture!

Sorties théâtre

Propositions de sorties théâtre

 

« Regards artistiques sur notre monde Parfois décalés mais toujours citoyens… »

 

  • Après avoir lu la pièce de M. Vinaver, 11 Septembre 2001 (dont l’écriture consiste en un collage de citations tirées du réel à partir desquelles il évoque les attentats du 11/09/2001) et étudié des oeuvres d’artistes qui utilisent le collage comme principe de création, les élèves de 1°STI1 ont crée leurs propres oeuvres.

 

  • Et voici le résultat! Plutôt réussi, non ?

 

    • Collage de Nathan qui détourne le Cri de Munch « Le cauchemar d’Homer »…agressé par des donuts!!!

 

 

    • Collage de Mickaël et de Léo qui critiquent les stars prêtes à tout pour faire de l’argent même à se ridiculiser…

 

 

    • Collage de Quentin qui rend compte de la monstruosité des attentats du 11/09/2001 et qui rend ainsi hommage aux victimes

 

 

    • Collage de Lucas et Erwan qui mettent en évidence le dialogue de sourd entre Bush et Ben Laden évoqué par Vinaver dans sa pièce.

 

 

 

 

    • Collage de Simon qui dénonce les multiples théories du complot qui ont été élaborées autour des attentats du 11/09/2001.

 

 

  • Collage de Yanis Mongellaz qui réalise ce texte collage à partir de citations tirées du réel (citations empruntées à diverses personnes victimes d’attentats) et qui veut montrer à travers son montage l’horreur et la violence des actes terroristes.
  • « C’était un carnage
  • Prise d’otages dans une
  • Supérette casher
  • Porte de Vincennes
  • On a tous tenus le choc
  • Parfois la blessure ressort
  • Quand on rentre
  • Dans ce magasin
  • On a des frissons
  • Ah! T’es pas encore 
  • Morte et toi? 
  • Les clients du magasin
  • Nous allions sans doute
  • Mourir!
  • Nous n’allons jamais
  • Plus goûter à la paix
  • Nous avons subi un attentat
  • Mais avant tout c’est un acte antisémite »

 

    • Collage de Quentin et de Karl qui dénoncent les travers d’internet et du puissant réseau social Facebook

La romancière sans visage sévit encore…

 

« Qui est-elle cette romancière sans visage? «

 

Quoi de mieux pour commencer l’année qu’un mystère à résoudre…Qui se cache sous le nom d’Eléna Ferrante? Que sait-on d’elle?
Rien, car elle refuse toute interview. Elle refuse de dévoiler son vrai nom, de paraître en public…Les rares échanges ont été réalisés par mail…Commode pour ne pas se montrer!
Mais qui est-elle? Homme ou Femme? Ce mystère fait-il son succès? Les critiques littéraires, à force d’enquêter, croient qu’ils ont trouvé qui elle est…La réponse est dans l’article ci-dessous.

 

Si je vous en parle, c’est parce que le dernier tome de sa ‘tétralogie’ sort aujourd’hui L’enfant disparu…Il conclut l’histoire de Lila et Léna, ses deux petites filles que nous avons rencontrées dans L’Amie prodigieuse. Ce premier tome relate leur belle amitié dans le Naples populaire des années 50. Dans les tomes suivants (Le nouveau nom II, Celle qui reste et celle qui part III) nous suivons l’évolution de cette amitié au fil du temps les petites filles deviennent des jeunes filles et des femmes…cette amitié résistera-t-elle aux parcours très différents que choisissent les deux héroïnes ? Résistera-t-elle aux soubresauts que subit l’Italie et la ville de Naples? Naples, l’autre personnage de ce roman, ville magnifique, solaire mais aussi maléfique, tentaculaire. Celle à laquelle, on échappe pas…Romans addictifs dont je vous conseille fortement la lecture…Et vous savez quoi? Il y a les trois premiers tomes au CDI et bientôt le quatrième…j’imagine…
Bonne lecture!

Talents, vous avez dit talents ?

  • Quand les lycéens uginois s’essaient à l’écriture, voilà ce que cela donne….

 

  • Pas de nouvelles, bonnes nouvelles?
  • Détrompez-vous voici trois nouvelles écrites par les élèves des 2t5 et 2t3 dont vous me donnerez des nouvelles…si le coeur vous en dit…Vous me direz si Maupassant doit aller se rhabiller ou pas ! Vous pourrez me faire part aussi de celle que vous préférez pour lui décerner un prix…
  • Liens pour lire des nouvelles de Maupassant:http://maupassant.free.fr
  • « Hela » de G. Cuillery, L. Argentier et F. Eck (2t3)

    « «  A-t-on fini la tournée ? demanda Chiara au reste du groupe.

    Caterina regarda sur sa liste :

    « On a encore quatre personnes : Medhi, Hela, Agostino et Chérine.

    – Qui est Hela ?  interrogea Alessandro.

    – Elle vient d’Arabie Saoudite, poursuivit Caterina, elle est jeune et ne doit même pas être majeure, elle s’est beaucoup confiée à moi ces derniers temps…

    – Qu’a-t-elle dit de plus ?

    – Je vais t’expliquer. Elle est originaire d’un village du nord, d’une famille pauvre et nombreuse. Elle n’est jamais allée à l’école et passait ses journées à s’occuper de ses innombrables frères et sœurs.

    Un soir d’automne, son père lui a annoncé qu’elle était promise à un paysan de bonne famille qui venait d’avoir trente six ans et n’avait toujours pas d’enfants, elle s’est sentie prisonnière, tout le monde décidait pour elle et son avis n’avait pas de valeur. Une semaine après, elle était mariée.

    Hela demeurait désormais dans une grande bâtisse. Jamais sa vie n’avait été aussi confortable, il y avait une télévision, un poste de radio, et même un lave vaisselle. Cependant, le couple n’était pas amoureux. Son mari ne cessait de réclamer une progéniture. Elle considérait cela comme une cohabitation forcée.

    Elle entendait régulièrement à la radio que le niveau de vie des pays occidentaux était beaucoup plus élevé. Hela avait envie d’être libre. Elle avait pris sa décision, elle partirait. »

  • Lire la suite vous  ferait plaisir? Cliquez sur  le lien   « Hela »

« Le vieux » de G. Fauquembergue, T. Rosset, J. Castagno et A. Avrillon (2t5)

« Jean et Lucien buvaient encore. Il était tard, et dehors il pleuvait dru. Les feuilles mortes ne résistaient pas aux violentes rafales de l’automne.

Lucien lut dans le journal un fait étonnant : un jeune homme avait tué son grand-père uniquement pour hériter de son argent. Seulement, comme il avait été pris, l’argent revenait à l’un de ses cousins.

« Tiens ! Dit Lucien, ça me fait penser à une histoire que j’ai entendue il n’y a pas si longtemps que ça.

– Raconte toujours, on a encore toute la soirée, répondit Jean.

– Et bien voilà :

Un vieux monsieur qui avait comme nom Parnossant était veuf depuis neuf ans déjà et il vivait seul dans la ville de Zürich, au Nord-Est de la Suisse. Il possédait un cottage de style alpin près d’une grande forêt de sapins. À l’automne, la région était tempétueuse avec des vents violents, le tonnerre hurlait sa colère, les éclairs foudroyaient les arbres, des milliers de feuilles virevoltaient et déclenchaient d’innombrables accidents comme des chutes d’arbres ou des inondations…. »

La suite vous intéresse, même principe!!! « Le vieux »

 

« L’effondrement » de L. Ducher, G. Bourlard et T. Kerlero de Rosbo (2t5)

  • « A l’aurore, au début de l’été, la couleur rose du soleil se reflétait sur la mer. Les pêcheurs habitués venaient pêcher des crustacés à marée basse. A midi, les touristes remplissaient les terrasses des bars et des restaurants de Veulettes-sur-Mer et l’après-midi, semblables à des tâches sur les plages de galets, ils lézardaient en mangeant des glaces. La soirée était animée par les promeneurs qui venaient admirer les falaises au crépuscule.
  • La plage de galets était creusée dans les falaises, elles-mêmes creusées par un bunker solidement ancré semblable à une forteresse hors d’atteinte. Parfois des promeneurs chevronnés le visitaient. Du bunker, on pouvait observer tout le paysage et ses splendides couleurs. Le plus beau était l’horizon sur la mer, les bleus variant selon le moment de la journée. Sur les plateaux surplombant les falaises, l’herbe d’un vert clair dansait au gré du vent et sifflait, s’accordant avec le bruit des vagues et le chant des oiseaux.
  • Au bout de la plage se trouvait un petit port de pêche qui approvisionnait tous les marchés de la région, jusqu’à huit kilomètres à la ronde.
  • Il y avait aussi un marchand de glaces et une petite supérette où Adam se rendait souvent après sa journée de travail à la centrale nucléaire ou lorsqu’il se baladait au bord des falaises… »

La suite vous intéresse, même principe!!! « L’effondrement »

 

  • Quant aux élèves de première STI 1, ils cheminent dans les méandres de la Corniche Kennedy et s’inspire du style de Maylis de Kérangal ( https://charybde2.wordpress.com/…/note-de-lecture-corniche-kennedy-maylis-de-kera…) pour nous livrer des débuts de roman dont nous aimerions bien lire la suite mais qu’ils n’ont pas eu le temps d’écrire car ils sont débordés par les livres à lire, les commentaires littéraires et les dissertations que leur donne leur prof de français…

Quentin et Karl

  • « 7h45, une nouvelle journée qui commence, encore. Chaque matin, le même rituel se répète, check, check pour les gars, bise bise pour les garçons-filles et filles filles. Tous ces jeunes au milieu des bus et des voitures, clap une portière qui se ferme, tutt tutt ça klaxonne eh tu vas bouger, oui! Une matinée bien mouvementée pour une personne étrangère à ce lieu. C’est loin d’être le cas pour Karl, lui il check, il bise, il marche serein et droit, les regards rivés sur lui mais lui n’en regarde qu’une. Dring! C’est 8h00, tout le monde s’affole mais personne ne le montre, tous endormis, Karl, encore, retrouve son groupe d’amis, les voilà réunis, les voilà les cinq gars Quentin, Romain, Tim, Ilyass et Karl, ça check. Alors y a contrôle? Quoi, quel contrôle, qu’est-ce tu dis? C’est comme ça tous les jeudis. Echange de résumés de cours en quelques minutes. Bonjour, ils répondent par un petit bonjour. Et toi là! ta casquette, tu viendras la chercher dans mon bureau, effrayé romain ne répond pas et de toute façon j’en ai une autre, m’en fous. »

 

Baptiste et Loris

  • « Chacun se ramène en vélo, clac, changement de vitesse, en moto, vroum bruyant, retour de flammes. Ils se rejoignent dans leur QG: le skate park. tout le monde se salue, claquement de mains, appellation par leur nom de baptême de Dream Team. Chacun parle plus fort que l’autre pour se vanter de ses dernières prouesses. Moi, hier j’ai distancé les flics en sautant dans le champ à moto. Moi, l’autre jour, j’ai lancé un gros trick sur un big air. Moi, j’ai pété ma moto en la poussant à bout. Raphaël, dix sept ans, alias l’animal, venu en BMX, pour s’exercer aux wheels se lève v’nez, on va s’entraîner à lever à la ligne droite. Tout le monde le suit, Axel, Lucile, Romain, Hugo, Baptiste… »

 

Geoffroy et Joshua

  • « Au commencement, trois jeunes soldats, encore apprentis, crânes rasés, bras musclés, tenues militaires sales, débardeurs verts froissés et humides, baggy gris, casques de protection, avec Famas chargés à blanc qui leur donnent un air de guerrier. Au champ de tir debout, statique, arme à la main et oeil dans le viseur, viseur tremblant en direction de la cible. Equipe qui mitraille la cible PAN-PAN! Derrière ce brouhaha, après chaque coup de feu, officier et général, gueulent ces ordres, ces instructions: visez la cible, pas le mur, bande d’ mal voyants! PAN-PAN! Coups de feu qui retentissent de plus belle. Puis silence total, officier qui ordonne la mise en rang, garde à vous!

Alors qu’en pensez-vous, ils ont du talent ou pas?

Passez de bonnes vacances et de bonnes fêtes 

Poésie et rap, même combat ?

Voici venu le temps des poètes et des rappeurs en herbe… 

Extraits de poèmes réalisés en classe de français ou extraits de chansons réalisées en AP

 

Victoire et Léo (1°STI1)

Ma femme nue…, Dali

« La faiblesse des femmes fait toute leur force

Tout au long de ce temps, tu as été féroce

Pour certains déesse et pour d’autres esclave.

 

Je te considère reine absolue, si brave

Ô toi! Jeune et belle fille majestueuse

Douce fleur de printemps aux formes gracieuses.

 

Mère porteuse de nos enfants, si heureuse

L’homme est aussi puissant que la lame d’une arme

Mais ne comprend pas l’importance de la femme. »

 

Flavien et Loris (1°STI1)

Fresque de Dugudus, street art

« Tu critiques ceux n’étant pas de ton pays

Cependant nous avons la même maman

Tu te sens supérieur de par ta couleur

Comme le chef d’une meute sans peur.

 

Injuriant, insultant, frappant les différents

Alors que l’on partage ensemble le même sang

Sept milliards d’êtres humains, cinq milliards de racistes? »

Echo rappé de Léo, Geoffrey, Joshua et Anthony

« Coloration du monde » (extrait)

 » Toi qui es né, tu es rejeté

Tel un vulgaire déchet

Tout juste né ton destin est déjà scellé

Bloqué dans la case où on t’a placé.

Tu n’as aucun moyen d’y échapper.

Travailler, charbonner, tout ça pour être sous payé.

Ta couleur te différencie

Mais tu es aussi génie qu’un blanc uni.

REFRAIN

Blanc, noir, jaune, le monde est coloré

Tous différents et pourtant tous à égalité

Ce n’est pas la couleur de notre peau qui nous

Rend différents, c’est la couleur de nos pensées. »

 

Colère rappée de Samuel, Erwan et Mathéo

(Extrait)

« Je chante contre la politique

Car à cause d’elle le monde est en panique

A tous ses faux sénateurs

Qui dès qu’on les clashe pleurent.

 

La banque dirige le monde

On est loin de la table ronde

Le pauvre ne cherche qu’à s’en sortir

Le riche ne pense qu’à sortir.

 

REFRAIN

On en veut à l’homme

On en veut à l’homme

Pour son coeur de pierre

Qui crée les guerres

Et qui pour la victoire

Sont prêts à tuer père et mère. »

 

« Be Yo » de Jules, Flavien et Lucas

 » Pourquoi aller au Mac Do

Quand on peut aller chez Jeanot

T’inquiète, tu peux lui péchot du bio

Qu’il vend par kilos.

 

REFRAIN

Yo, Yo, Yo, le bio, c’est beau.

Ouais, ouais, ouais, ça, ça me plaît.

Yo, Yo, Yo, le bio, c’est beau.

On a même du bon lait!

 

Le bio, c’est comme un forfait illimité

Tous les jours, Pelo, tu peux en abuser

Car y a trop d’agriculteurs

Qui vivent dans la peur

 

A cause de leur monopole

Et de leurs produits chimiques

On devient boulimique

Et on perd notre pactole.

 

REFRAIN

 

Tout seul à ramasser des feuilles

Ou plusieurs dans un tracteur

Te mets pas le doigt dans l’oeil

Le bio, c’est le meilleur.  »

 

Yanis et Nawal (1°STI1)

Je vois par le fenêtre tôt tous les matins

Dans la neige et le froid, se tenant par la main

Des petits êtres innocents, laissant derrière eux,

Traces de pieds sales et visages malheureux.

 

Traces semblables à celles de petits écureuils

Légères et fragiles telles de petites feuilles

Ha! Quel bonheur pour nous mais quel malheur pour eux!

C’est le ventre vide qu’ils vont travailler, eux

 

Sans relâche, dans la crasse et la saleté,

Creusant, cherchant or et argent, mourant de faim

Avec leurs vêtements boueux, trempés, sales et

Nous nous demandons tous quand cela prendra fin!

 

 

Belles découvertes!

Belles découvertes

On rit aussi au théâtre….

Mardi 24/11 à 20H00, certains d’entre vous ont assisté à la pièce de théâtre Romulus Le Grand mise en scène par la Cie du Bonhomme et voici ce qu’ont raté ceux qui ne sont pas venus. Nous avons assisté à un spectacle extrêmement drôle où le texte austère de Dürrenmatt s’est transformé en véritable comédie sans pour autant dénaturer la profondeur de la réflexion de l’auteur sur l’exercice du pouvoir et la tyrannie. Le dispositif scénique (vidéo + décor simple sur scène appelé dans la pièce cinéthéâtre) et efficace a permis au metteur en scène de convoquer des références modernes (la chanson de la reine des neiges) mais aussi des références beaucoup plus vintages (le journal TV de Roger Giquel sur TF1, le chanteur Démis Roussos). Ces références en décalage avec le texte de Dürrenmatt provoquent le rire chez le spectateur voire les éclats de rire bruyants de certaines (n’est-ce pas Célia?).

On peut donc dire que le metteur en scène a réussi son coup car grâce à son talent, nous avons pu entendre un texte difficile ainsi qu’une réflexion éclairée sur le travail du metteur en scène et de l’acteur et notamment quels sont les pièges à éviter pour ne pas être une mauvaise actrice de tragédie. Un bel exemple de mise en abyme, de théâtre dans le théâtre.
En espérant que cette sortie vous donnera envie d’aller au théâtre par vous même. Je vous rappelle la prochaine sortie Black Lilys concert pop rock donné le jeudi 09/03/2017 à Ugine. A vos agendas!
Voici une photo illustrant le dispositif scénique: « cinéthéâtre »

 

 

 

 

 

 

Voici un photo illustrant le jeu des acteurs: dynamique!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui est-elle cette romancière sans visage? 

  • Depuis quelque temps, je vous conseille un roman contemporain L’amie prodigieuse d’E. Ferrante. Cet auteur est un véritable phénomène éditorial. En effet, c’est un des romans le plus vendu dans le monde en ce moment. Et pourtant, que sait-on d’elle? Rien, car elle refuse toute interview. Elle refuse de dévoiler son vrai nom, de paraître en public…Les rares échanges ont été réalisés par mail…Commode pour ne pas se montrer!!! Mais qui est-elle? Homme, femme….Ce mystère fait-il son succès? Certes mais ses romans sont aussi très addictifs…Les critiques littéraires, à force d’enquêter, croient qu’ils ont trouvé qui elle est…La réponse est dans l’article ci-dessous.


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