Dans la continuité du travail sur « La partie de skat » d’Otto Dix (voir article de la p@sserelle), M. Valette vous propose de partir à la découverte d’un photographe allemand du début du XX°siècle, August Sander. Le titre et l’esprit de ce travail font écho à une chanson de l’homme à la tête de chou, Serge Gainsbourg (Des laids, des laids / 1979).
Ce travail croise le programme d’histoire de la classe de troisième et l’étude faite dans cette matière du tableau d’Otto Dix datant de 1920, «Les joueurs de cartes».
Le photographe allemand August Sander entreprend dès 1910 dans son studio de Cologne un ambitieux projet documentaire, « Hommes du XX e siècle » (Menschen des 20. jahrhunderts), à travers lequel il recense méthodiquement des typologies de la population allemande, paysans, mineurs, propriétaires, policiers, enfants, forains anonymes… de très beaux portraits austères pour lesquels il écrit :
« Dans chaque visage d’homme son histoire est écrite de la manière la plus claire.«
Documents fournis : une dizaine de photographies d’August Sander
Exemples
Le cuisinier

La secrétaire

Consigne de travail : A l’aide des reproductions (que l’on peut utiliser), réaliser des êtres hybrides, de construits selon le canon classique et reconstruits selon votre imagination et une cohérence plastique qui leur donnera une vie étrange, inquiétante, effrayante, poétique, amusante etc.
Pas plus de 50% de collage : bas relief possible.
Serge Gainsbourg : « Des laids des laids »
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZqvD8k02mvk[/youtube]
Quand on me dit que je suis moche,
Je me marre doucement, pour pas te reveiller,
Tu es ma petite Marylin, moi je suis ton Miller,
Hein, non pas Arthur, plutôt Henry spécialiste de hardcore.
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai.
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai.
Même musique même reggae pour mon chien,
Que tout le monde trouvait si bien,
Pauvre toutou c’est moi qui boit c’est qui est mort,
D’une cyrrose, peut être était ce par osmose,
Tellement qu’il buvait mes paroles.
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai.
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai.
Enfin faut faire avec ce qu’on a,
La sale gueule mais on y peut rien,
D’ailleurs, nous les affreux,
Je suis sûr que Dieu nous accorde,
Un peu de sa miséricorde car,
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai.
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai, et oui.
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai.
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai.
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai.
La beauté cachée des laids des laids,
Se voit sans délai, délai