En 1800, dans le monde, 90% des gens vivaient à la campagne. Aujourd’hui, il y a autant de citadins que de ruraux. On oppose habituellement la campagne à la ville (moins de bâtiments, moins de monde, plus d’espaces cultivés et naturels). Cependant, la façon d’habiter la campagne a changé. Les limites entre urbain et rural sont plus floues que ce que l’on pense. Les paysages de campagne ont évolué au fil du temps. Ils sont perçus différemment selon les gens car il y a plusieurs façons d’habiter un même espace.
ACTIVITÉ : Dessine-moi la campagne
Grâce à un reportage, nous allons étudier un paysage rural typique de Bretagne : le bocage. Dans cette vidéo, on entend une phrase intéressante : « Il n’y a pas de paysage sans hommes« . Un bon point de départ pour parler des jardiniers de la nature que sont les agriculteurs.
Cette année, vous avez appris à lire le paysage avec la sortie à Montessus. Continuons le travail en pointant du doigt les changements du monde rural français.
- A quoi sert le paysage pour un agriculteur ?
- Montre avec deux exemples que le paysage est aussi l’œuvre des hommes.
- A quoi reconnaît-on le bocage breton ?
- Pourquoi cet agriculteur supprime t-il des talus (= arbres ou murets qui délimitent une parcelle) dans ses champs ?
- Pourquoi le paysage est-il important pour la propriétaire du gite rural ?
- Quel problème de voisinage peut se poser entre l’agriculteur et la propriétaire du gite ?
A voir :