Archive de mots clefs pour street-art

HDA 4ème – Blu, l’origine des espèces et la fin du monde

OBJECTIFS

  • Je suis sensible à l’art et à l’actualité
  • Je formule mon opinion à l’écrit
  • Je m’engage dans une réalisation collective

Blu est un artiste originaire de Bologne (Italie). Depuis 2000, ses fresques gigantesques s’étalent sur les murs des bâtiments du monde entier. Il utilise sa liberté d’expression pour dénoncer la cupidité (= la soif d’argent) des hommes et les atteintes à l’environnement.

Au mois d’octobre 2015, il a réalisé sur un immense mur une frise racontant l’origine des espèces et la chute de l’Homme.

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Mission : tu vas débord décrypter cette œuvre et ensuite te lancer en groupe dans une réalisation à la façon de Blu.

#1. Lis l’article (-> clique ici <-) consacré à Blu puis présente l’artiste et son œuvre

#2. Décris le mur réalisé par Blu à Rome

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POUR ZOOMER, clique ici !

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L’œuvre de Blu est un hommage aux colonnes triomphales construites par les empereurs romains. La plus célèbre est la colonne Trajan : pour en savoir plus, clique ici.

L’œuvre évoque aussi l’évolution des espèces du naturaliste anglais Charles Darwin (1809 – 1882).

#3. J’explique le message de l’artiste

http://www.blublu.org/sito/walls/2015/big/015.jpg

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Blu avait déjà travaillé sur l’évolution des espèces et sur la fin du monde. Regarde cette vidéo et explique ce qui risque d’amener l’humanité à sombrer d’après Blu.

#4. Réalise une œuvre à la façon de Blu pour dénoncer quelque chose qui te révolte. Tu es libre de choisir le thème et le support qui t’intéresse. À toi de jouer !

Histoire des arts – L’art vu du ciel

« Artistes, jamais le moment ne fut plus beau. Rien ne gêne maintenant votre envergure; nagez à plein vol dans l’azur et la lumière, inondez-vous de rayons, enivrez-vous d’air pur, montez comme l’alouette, comme l’épervier, comme l’aigle, plus haut, toujours plus haut ! Posez sur la neige vierge des sommets inaccessibles l’empreinte étoilée de vos serres ! »

Théophile Gautier (1848)

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« Vues d’en haut », une récente exposition du Centre Pompidou, retraçait comment la vue aérienne avait modifié et enrichi la pratique artistique. Depuis les années 1860 et les clichés de Nadar embarqué à bord d’un aérostat, peintres, architectes, cinéastes et photographes explorent la vue d’en haut. Ils s’en emparent pour offrir une nouvelle perception du monde. Pour la première fois, le regard se fait panoramique et le caractère exceptionnel des vues plongeantes offre de nouveaux défis aux impressionnistes et aux cubistes.

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« En 1909, Robert Delaunay se rend à la première Exposition internationale de locomotion aérienne au Grand Palais. Au cœur de la section consacrée à la photographie aérienne, il prend connaissance des clichés de la Tour Eiffel pris par André Schelcher. Ce motif fascine l’artiste qui exploitera le sujet pendant vingt ans à travers une série d’une trentaine de toiles et d’esquisses. » source : http://www.centrepompidou-metz.fr/

Les usages de la vue aérienne sont artistiques mais aussi  militaires et politiques. L’exposition montre que « la vue plongeante est un outil utilisé par les puissants. En effet, ceux-ci ont largement utilisé la métaphore du regard omniscient. Avec la montée des régimes totalitaires, cette vision dominatrice est autant adoptée par les toiles du mouvement de l’Aeropittura futuriste que par les films de propagande nazie. » 

Pour en rester à l’usage artistique, Yann Arthus-Bertrand a su émerveiller en montrant la Terre comme une œuvre d’art et alerter en pointant l’empreinte humaine qui écrase la nature. 

Casse d’automobiles à Saint-Brieuc – source : http://www.atelieryannarthusbertrand.com/219-thickbox_default/casse-dautomobiles-saint-brieuc-cotes-darmor-france.jpg

Avec le land art qui « utilise la nature comme matériau et comme surface d’inscription« , de nombreux artistes ont recours aux vues aériennes comme Robert Smithson pour magnifier ses spirales. Ici, des agriculteurs japonais « font pousser des dessins géants dans leurs rizières en plantant différentes variétés de riz. » C’est le tambo art ou l’art des rizières au Japon.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Jj3ta1F3kLk[/youtube]

Les artistes de rue savent aussi délaisser les murs pour imprimer leurs œuvres sur l’asphalte, les toits ou les trains. A l’heure des drones et des globes virtuels, le travail de J.R, Ella&Pitr ou Jorge Rodriguez-Gerada questionne les spectateurs cloués au sol, contraignant à nous élever pour s’émerveiller. 

JR à Nairobi – Kenya (2009)

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Ella&Pitr à Santiago – Chili (2014)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=5Kt-8g0ik74&sns=fb[/youtube]

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Ella&Pitr à Abrantes – Portugal (2014)

 

[vimeo]http://vimeo.com/95643329[/vimeo]

 

Wall Art – Plan B avec Bulbe

Clap de fin pour l’atelier Wall Art, les élèves racontent leur atelier avec Bulbe et comment on a dégainé le plan B. Merci à l’équipe de Waldeck Tv et tout particulièrement à Fred ! 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Rf5fhV7cj2w[/youtube]

Cette vidéo sera prochainement intégrée à une chronique sur le Web pédagogique : »En classe, plus ça rate, plus on a de chances que ça marche ». 

Wall Art #5 : Ella & Pitr à Waldeck !

Accueillir Ella&Pitr au collège Waldeck-Rousseau : pour tous, c’était le moment fort et attendu du projet Wall Art. En invitant des street artistes au collège, nous voulions donner corps au projet et vous faire découvrir l’envers du décor. Derrière les collages qu’essaiment Ella&Pitr, il y a une démarche artistique faite de talent et de beaucoup de générosité. Les deux complices n’habillent pas les murs par hasard et leur fantaisie offre aux habitants un autre regard sur la ville et notre quotidien.  

Avec les pinceaux en main, vous êtes passés à l’action et deux cadres ont vu le jour. L’encre sèche dans la salle de M. Valette, on s’occupera des cadres à la rentrée (et pourquoi ne pas aller en coller un en ville ?)  Côté profs, on s’est bien régalé et vu vos mines réjouies sur les photos, je pense qu’il en est de même pour vous. 

E&P, un grand merci et à bientôt !

 

 

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