Sortie lyonnaise

Après ces quelques jours de neige et de glace, on s’inquiétait un peu du temps qui nous attendrait pour cette visite de la Biennale d’Art Contemporain !

Mais ces inquiétudes ont vite fondu sous le soleil — froid, certes — qui nous a accompagnés durant toute cette journée.

Petite visite guidée de l’entrée sur Lyon pour commencer, avec la présentation du quartier Confluences et du futur musée du même nom, le passage d’un fleuve à l’autre, d’une rive à l’autre, pour arriver Quai Fulchiron.  En face, sur le quai Tilsitt, c’est là que l’artiste japonais Kawamata a décidé de planter son balcon.  Appuyé sur l’ancienne pile du pont d’Ainay, ce belvédère permet de prendre la mesure du paysage qui s’engouffre le long de la Saône et de ses Rives.

Balcon

Mais, vite, vite, on retraverse la passerelle Saint-Georges pour retrouver la chaleur du car et se diriger vers la Cité Internationale.  Au passage, on découvre le centre-ville de Lyon : la place Bellecour et sa grande roue, la place Antonin Poncet et le gigantesque Flower Tree du sculpteur coréen Jeong Hwa Choi, créé pour la Biennale de 2003.

flower-tree

Arrivés à la Cité Internationale, après avoir repris quelques forces, nos petits artistes ont pu découvrir quelques unes des œuvres exposées au Musée d’Art Contemporain.  Notre médiatrice, très à l’écoute, a d’abord souhaité prendre le temps de nous expliquer la thématique de la Biennale :  Entre-temps…, brusquement, et ensuite.  Comment raconter des histoires ?  Il faut faire confiance aux jeunes collégiens pour être intarissables dès lors qu’il s’agit d’inventer des histoires !  La Balloon Venus de Jeff Koons en a entendu de toutes les couleurs !

Une petite halte devant la Chouette Oracle de Ann Lislegaard, une pause devant les tableaux étrangement cousus de tôle de Paulo Nimer Pjota, un tout petit arrêt dans les maisons fendues de Robert Gobert, histoire de frimer devant la médiatrice parce que NOUS, on connaissait la sérigraphie, un moment pour deviner le rébus d’Antoine Catala, et enfin, un long temps pour parler de l’Apartheid devant l’immense installation colorée de Mary Sibande.

Tout le monde est sorti avec plein de lumières dans les yeux, ça donne envie d’aller découvrir d’autres expositions !

Mais… Il ne manque pas quelque chose dans cet article ?  Des images !!!  Je compte sur vous pour penser à apporter les vôtres sur une clé USB ce mercredi !