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GOUTS ET DEGOUTS

 Dès mon plus jeune âge, mes parents m’ont transmis leur goût pour la lecture. Tous les soirs sans exception, ils me lisaient une histoire et c’était un rituel que j’appréciais énormément. Pour cela, ils alternaient leur rôle, un soir mon père me lisait l’histoire et le suivant ma mère le faisait. Dès que j’ai appris à lire, c’était à mon tour de leur lire une histoire le soir pour qu’ils puissent m’aider si je rencontrais des difficultés.

 

Par la suite, mes parents m’ont abonné à l’école des loisirs par le biais de mon école et je recevais ainsi des livres tous les mois. Il s’agissait des très bons livres que j’aimais beaucoup et que je relisais plusieurs fois. Dès que je les recevais, j’avais envie de tous les lire mais je devais me retenir pour prolonger le plaisir de la lecture. Grâce à cet abonnement, j’ai pu lire des livres tels que Cornebidouille de Pierre Bertrand, la princesse, le dragon et le chevalier intrépide  de Geoffroy de Pennart ou encore Petronille et ses 120 petits de Claude Ponti. En plus de cela, je me rendais à la médiathèque toutes les semaines et mes parents me laissaient le temps de choisir les livres que je souhaitais lire. Cela a contribué à renforcer mon goût pour la lecture puisqu’ils ne m’imposaient aucune lecture et j’avais donc le plaisir d’errer dans la médiathèque à la recherche de livres qui me donnaient envie.

 

Une fois que j’avais acquis un bon niveau en lecture et que je n’avais plus besoin de l’aide de mes parents ils m’ont laissé lire seule. J’ai donc commencé à lire seule tous les soirs avant de dormir. Cela me permettait de me détendre et de m’endormir plus rapidement. De plus, je lisais le matin pendant le week-end et les vacances pour me réveiller en douceur. En revanche, je n’ai jamais apprécié lire pendant la journée puisque j’ai du mal à me concentrer et le moindre bruit vient perturber ma lecture. 

 

Ensuite, la période de Noël était un moment très agréable car je recevais souvent des livres de la part de mes proches. Ainsi, les vacances de Noël étaient  une période de l’année durant laquelle je lisais beaucoup car je me plongeais rapidement dans les différents livres que l’on m’avait offerts. Puis, mes journées passées au centre de loisirs ont également stimulé mon goût pour la lecture. En effet, après le déjeuner nous avions un temps calme à la bibliothèque où il était possible de lire un livre. J’appréciais donc ce moment car c’était l’occasion idéale pour lire des livres différents de ceux qui étaient chez moi.

 

Arrivée au collège, j’ai continué à lire malgré l’arrivée d’un élément perturbateur, le portable. Mes parents m’interdisaient de le prendre dans ma chambre le soir, donc mon rituel est resté le même. J’ai commencé à lire de la romance et ce genre m’a plu donc je ne lisais quasiment que ça. Je me souviens que l’été je pouvais passer des après-midi entières à lire sur ma serviette à la plage

 

Puis, vers la fin du collège mon père a commencé à me conseiller certaines de ses lectures et en particulier des romans de Stephen King. J’en ai lu plusieurs que j’ai plus ou moins aimés . Parmi ceux que j’ai aimé figurent 22/11/63 et ca.

 

Pour finir, en seconde, j’ai continué à lire mais beaucoup moins car mon portable venait perturber cette routine. J’aimais lire des témoignages comme par exemple  brûlée vive qui raconte la vie d’une fille qui vit en Jordanie qui a été brûlée car on l’avait vu parler à un garçon. Ensuite, le bac de français est arrivé et cela m’a en quelque sorte dégoûtée de la lecture car je n’aimais pas du tout les livres qu’on nous imposait. L’été qui a suivi la première je n’ai pas du tout lu et depuis j’ai du mal à reprendre la lecture.

 

2 commentaires sur “GOUTS ET DEGOUTS”

  1. J’ai trouvé ton autobiographie de lectrice très intéressante. Nous pouvons facilement observer la volonté de lire et la passion de la lecture à la fois par le biais de tes parents, puis par toi-même au fur et à mesure. Mais la dégression de cette passion et de cette volonté ont été stoppées par cet « élément perturbateur » comme tu le dis si bien, le téléphone, qui a très certainement changé notre perception de la lecture à tous ici et c’est pour cela que j’ai pu m’y identifier sans problème. La lecture avec les parents, puis seul, puis l’élan cassé par le téléphone.

    La leçon que je tire grâce à ton autobiographie est que la place qu’a pris le téléphone dans nos vies aujourd’hui et qu’il a pris lors de son arrivée empêche notre émancipation littéraire car le divertissement qu’il nous procure au quotidien vient dépasser notre goût pour la lecture, c’est très triste.

  2. Quel plaisir de vagabonder dans les rayons de la médiathèque ! Cette autobiographie, d’un ordre chronologique implacable, rend bien compte de la partition des mots, qui a rythmé l’enfance de son autrice. La plume est légère, et j’ai pris bien du plaisir à lire cette autobiographie, notamment le témoignage des veillées de lecture, les soirs de Noël. Sache que lire est -et le sera toujours- la première action que je fais, au sortir du sommeil ; et la dernière de la journée également. Quelle tristesse que tant de motivation pour la lecture soit retournée poussières, après l’arrivée du portable.

    On peut en retenir que la lecture -tout comme le dessin- est sûrement le réflexe de transmission de la part des parents et des adultes de manière générale : cela témoigne de son importance dans le quotidien. Néanmoins, on remarquera également à quel point le portable peut parfois freiner ce désir de lecture.

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