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Voici un autoportrait de Salvatore Piracci,

personnage du roman de Laurent Gaudé Eldorado :

 

1er commentaire :

L’absence de photo de profil et les points d’interrogations montrent que Salvatore Piracci n’a plus d’identité et qu’il cherche à savoir qui il est vraiment. “ il passa par une ruelle qui ne portait pas de nom […]. Il sortit de son portefeuille sa carte d’identité.[…]sans hésiter, il approcha la carte de la flamme de son briquet et la laissa brûler”; page 132. Ce passage nous montre là une volonté de changer de nom et de personnalité , d’essayer de se retrouver. Le fait qu’il fasse cela dans une ruelle qui ne porte pas de nom nous montre  qu’il ne veut vraiment être relié à aucun nom . 

 

2ème commentaire :

Les côtés brûlés de ce selfie font référence à la carte d’identité du commandant qu’il a brûlée. 

 

3ème commentaire :

Le noir sur ce selfie montre la confusion du personnage et montre qu’il est perdu, qu’il se cherche et surtout cela montre qu’il n’a pas d’identité. Mais il va aussi dans un pays “d’où ils viennent tous” page 136 ; les rôles s’inversent, on peut voir là un lien avec le noir du selfie car il va dans l’inconnu, il passe de l’autre côté , il va vivre ce que les migrants vivent. 

 

4ème commentaire : 

Le point jaune montre son Eldorado son espérance de trouver quelque chose de meilleur, d’être la personne qu’il souhaite être, c’est à dire être un inconnu qui n’a pas de grade : “ il n’était plus personne. Son nom, sa date et son lieu de naissance venaient de disparaître. Il n’était plus qu’un corps immobile dans les ruelles de la ville. Alors pour la première fois depuis tant de temps, il se sentit bien.” page 133. Cet extrait nous montre là bien que l’eldorado de cet homme est d’être une nouvelle personne et de quitter cette ville et cette vie.

 

5ème commentaire :

Le blanc sur ce selfie représente Salvatore Piracci dans sa barque sur la mer. Nous voyons bien que cet homme est petit dans la mer dans cet endroit si vaste qu’il connaît si bien mais qu’il va redécouvrir sous un nouvel angle. “ Catane s’éloignait. Dans sa barque silencieuse, il se sentait à la dimension du ciel. Il était une infime partie de l’immensité qui l’entourait , mais une partie vivante. Il avait peur bien sûr , mais d’une peur qui lui fouettait les sangs.” page 136 

 

6ème commentaire:

Avec ce selfie nous pouvons très bien voir que Salvatore Piracci a renoncé à son identité et que le noir sur le selfie représente le fait qu’il soit confus et qu’il n’ait plus d’identité. Mais nous comprenons très bien que son Eldorado est précis dans le but de se sentir mieux. Le titre de ce chapitre est là très bien choisi : “L’homme Eldorado”, une envie de nouveau.

 

1 commentaire pour “SELFIE DE SALVATORE”

  1. Cette représentation du chapitre central du roman est très originale et fait preuve d’une grande créativité jusque dans l’argumentation du travail et du choix de la représentation. De plus, le fait d’avoir explicité les arguments dans des commentaires donne une impression de réelle suite à ce selfie intérieur fait sous la forme d’un post Instagram. Les commentaires nous aident vraiment à comprendre le fond du dessin et nous éclaire sur son sens. Je trouve très intéressant que le choix d’une couleur par exemple puisse retranscrire plusieurs idées différentes. C’est une très belle illustration qui, on le sent, est vraiment personnelle.

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