J’ai choisi de lire la page 139 du chapitre 64.
Pour moi, ce passage est vraiment intéressant car tout au long du roman on ne prête pas réellement attention à Hélène. Or c’est finalement un personnage important de l’histoire. Ce passage est un élément clé et révélateur. Pour moi, Hervé Joncour transposait dans la jeune femme du Japon la femme qu’il aurait voulu avoir. Bien qu’elle ne soit pas aussi belle et parfaite qu’il ne l’a décrit. Alors pensant que c’est Hélène et non elle qui l’avait écrite, il a dû ressentir un choc. Personnellement, j’ai attendu ce moment de révélation de la lettre étant donné qu’on lit ce passage où il reçoit la lettre mais sans savoir pour quelle raison ni ce qui y était écrit, étant donné que c’est écrit dans la langue japonaise. Il l’a reçue au chapitre 55 (page 118) puis elle est traduite au chapitre suivant. Or n’oublions pas que le personnage d’Hervé, lui, doit attendre encore quelques semaines. Puis, ce n’est qu’au chapitre 64 ( page 138 ) qu’ il a connaissance de l’auteure de cette lettre. Je trouve que ce qui est intéressant dans ce passage c’est aussi la tension qui se fait ressentir et c’est une des seules fois où j’ai pu très clairement ressentir son sentiment et être aussi choquée que lui.
LECTURE A VOIX HAUTE :
Pourquoi l’ai-je lu comme cela ?
J’ai décidé de lire ce passage avec une voix assez grave pour exprimer la tension pesante présente dans la scène. J’ai voulu essayer de reproduire la scène et me mettre à sa place après avoir appris cette nouvelle…. L’utilisation d’un fond de pluie, pour moi, a permis de différencier les moments de dialogues avec ceux qui ne le sont pas, de rajouter un caractère permettant de décrire l’ambiance, qui n’est pas des plus agréables, et cela permet également à l’auteur de prendre place dans le récit.
