Aller au contenu

Chapitre IV- Un bateau vient de passer au large de l’île mais le feu paraît éteint. Ralph appelle Jack pour savoir ce qu’il se passe mais tombe sur sa messagerie et laisse ce message :

Chapitre VII- Ralph vient de voir la bête sur la colline avec Jack et Roger. Alors qu’ils s’enfuient, Ralph s’arrête pour annoncer la nouvelle à Porcinet au téléphone. Ce dernier ne répond pas, Ralph laisse alors un message :

Chapitre X- Ralph est en train de réaliser ce qu’il s’est passé la veille lors de la danse. Porcinet n’étant pas réceptif à ses sentiments, Ralph décide, sur un coup de tête, d’appeler Simon. Lui laissant alors ce message :

Réflexion sur le roman de William Golding

J’ai commencé la lecture de roman avec des a priori. En effet, tout ceux que j’entendais à propos de ce livre disaient que c’était un traumatisme et que personne ne voulait le relire. Ce qui est surprenant pour un livre apparaissant très tôt dans les programmes scolaires et ayant, de plus, un auteur qui a reçu un prix Nobel durant sa vie. Je me suis donc lancé dans cette aventure. Dès le début, l’histoire est un peu floue, il y a un crash d’avion, certes, mais pas forcément plus d’informations que ça. Où allaient-ils ? Pourquoi ? Pourquoi n’y a-t-il que des garçons ? Voilà les questions qui ont germé dans ma tête. Puis je me suis laissé prendre dans cette histoire de petits garçons qui cherchent à reproduire un peu une société comme on la connaît sur une île déserte, sans parents pour les encadrer. 

Parlons un peu des personnages. Porcinet est aussi énervant qu’attachant, et, tout comme Ralph, plus on avant dans le roman plus on prend goût à ses remarques et ses interventions. Ralph, est le grand garçon de la bande, il prend tout de suite la place de chef et met en place toutes les règles de bases de leur minie société. Il est intéressant de voir que Ralph et Porcinet sont plutôt complémentaires. Tandis que Porcinet à les grandes idées, Ralph à le charisme pour gérer le groupe et bien parler. Ainsi, l’un sans l’autre, ils ne seraient pas grand-chose. À l’opposé, on a Jack, qui à tout pour être un leader, mais qui manque de bonnes idées. L’évolution de Jack est vraiment très intéressante. Au fil du bouquin, il devient l’antagoniste. On le voit se retourner contre la forme de pouvoir que détient Ralph, il le jalouse. Jusqu’à finir dans ce qu’on pourrait appeler un côté obscure, même très obscure. Ce qui est fort aussi, c’est que, plus les enfants s’impatientent, plus Ralph perd son charisme et le leadership de Jack prends l’ascendant jusqu’à ce que Ralph se retrouve seul. On peut avoir les plus bonnes intentions, ce n’est pas pour autant que l’on va gagner. Plus je lisais ce livre, je me répétais une phrase « il est bien plus aisé d’entraîner quelqu’un dans sa folie que dans sa lucidité ». Je trouve ça passionnant de voir que deux personnages qui semblent se ressembler autant et qui sont même amis au début du livre, finissent par être les parfaits opposés et se haïssent. Je pense que Simon et Porcinet y sont pour beaucoup. En effet, être bien entouré avec des personnes qui t’aident dans tes décisions ça aide à garder les pieds sur Terre, alors qu’à l’inverse, quand on est seul, il est plus facile d’enchaîner les mauvaises décisions. Ainsi, nous avons un côté civilisé, qui tente de vivre selon des règles et un côté sauvage, qui fait absolument ce qu’il veut quand il veut. 

Pendant toute la première partie du roman, j’ai cherché une signification métaphorique au titre. Je me suis longtemps dit que c’était sûrement un rapport avec Ralph, le chef de la tribu, comme un roi, et les enfants sales et un peu bêtes qui l’entoure. Puis arrive ce fameux moment, où Jack, qui perd totalement pied dans sa soif de contrôle, décide de faire une offrande pour la bête et empale la tête de la truie qu’il vient de tuer. Bien évidemment, il finit par y avoir des mouches qui tournent autour de cette charogne. C’est là que le titre prend son sens : cette tête prend le nom de Sa-Majesté-des-Mouches. Lorsque ce nom sort pour la première fois, c’est un peu comme un tournant dans l’histoire. C’est à ce moment que tout devient encore plus glauque. Jack passe un cap dans sa noirceur qui atteint son paroxysme, à partir d’ici plus de retour en arrière n’est possible. Jack devient coûte que coûte l’antagoniste de l’histoire. Mais on retrouve également un nouveau côté métaphorique à ce titre, ce qui était censé être une offrande pour conjurer le problème de la bête devient lui-même la bête. C’est à cette idée que voulais mener William Golding. En effet, dans l’imaginaire collectif et ce grâce à Rousseau, l’enfant est un symbole de pureté, d’insouciance, de naïveté. Mais ici, après nous avoir fait croire que cette image était la même pour lui, Golding brise tout en montrant toute la cruauté dont les enfants peuvent faire preuve. 

C’est donc à ce moment que j’ai compris le vrai sens du roman. Au final toutes les questions que je me posais sur la provenance de l’avion et sur le pourquoi du comment les enfants sont là… Ce n’est pas important. Ce qui compte, c’est le message véhiculé : peu importe à quel point nous sommes civilisé, l’instinct sauvage est enfoui en nous et ne demande qu’à sortir. 

Réflexion sur le numérique

Premièrement, un enfant ayant accès à un téléphone dès son plus jeune âge créé des problèmes chez lui. Dans un bas âge, l’enfant est incapable de comprendre et d’apprendre ce qu’il voit sur l’écran. La distinction entre le réel et le numérique est flou pour lui et peut ainsi créer des problèmes de compréhension de son monde. De plus, si l’enfant est laissé seul avec le smartphone, il n’aura aucune notion de régulation. Il va rester des heures et des heures sur l’écran sans voir ce qui l’entoure. Or, les enfants apprennent les choses de la vie en vivant, en voyant, en touchant donc en expérimentant. Ainsi, même si la technologie tend à montrer de plus en plus le monde de façon très réaliste grâce à une qualité grandissante, rien ne remplacera l’expérience du vrai monde. Il faudrait donc que l’enfant sache s’auto-réguler, qu’il soit capable de se dire que son temps d’écran maximum pour la journée est atteint et ainsi lâcher le smartphone. Toutefois, c’est une notion que l’enfant apprend avec le temps, grâce à ses parents et aux adultes qui l’entourent. Sans cette structure, il lui est impossible de comprendre la notion de temps d’écran. Il faut bien comprendre que malgré tout il y a des applications pensées pour ce genre de public, mais il faudrait ainsi que l’application en elle-même sache se fermer lorsque l’enfant a dépassé le temps réglementaire dessus. De ce fait, l’enfant saura quand lâcher le téléphone et passer à une autre activité. 

La question de laisser des téléphones portables à des enfants livrés à eux-mêmes est assez compliquée à appréhender. En effet, plein de facteurs rentrent en compte. Commençons par parler de l’âge des enfants. En effet, des enfants n’ont pas le même rapport aux téléphones selon leur âge. Alors qu’un enfant de six ans ne verra que les jeux sur un smartphone, un enfant plus âgé, entre douze et quinze ans, aura envie d’aller sur les réseaux sociaux. Cependant, dans une situation ou dans l’autre, nous faisons face à des problèmes importants. 

Deuxièmement, des adolescents sans régulation parentale passeraient leur temps sur les réseaux sociaux. Cependant, au vu de tout ce qu’on voit aujourd’hui, déjà bien entouré, les enfants de cette tranche d’âge subissent des moqueries via internet. Comme nous l’avons appris au cours de la lecture de Sa Majesté des Mouches, les enfants ne sont pas innocent et purs, ils sont tout aussi capable des pires choses imaginable. Le harcèlement a certes toujours existé, mais la violence du cyberharcèlement est d’autant plus forte que le harceleur se cache derrière son écran. En effet, il est facile de dire les pires choses possibles quand il n’y a aucun moyen d’être identifié. De ce fait, un adolescent, seul face à ce type de situation peut rapidement se sentir mal et broyer du noir. Ce qui le mènera à lui-même commettre des actes irréversibles. Pour pallier ce problème, il faudrait sûrement que les réseaux sociaux fassent en sorte de mieux contrôler ce qui est dit, et de mieux mettre en avant des numéros d’aide pour les jeunes dans ces situations complexes. Un autre risque possible et qui rejoint le problème des jeunes enfants, est celui de s’enfermer dans la bulle du numérique au risque de ne plus sortir, de ne plus voir d’autres personnes. L’enfant considère qu’avoir des amis en ligne c’est pareil (voire mieux) que d’avoir des amis dans la vraie vie. Or, comme dit précédemment, il n’y a rien de mieux que le monde réel pour apprendre et pour vivre. 

Ainsi le numérique est une aide pour le développement de l’enfant que ce soit de jeunes enfants ou des adolescents. Mais il y a également des problèmes qui font qu’il est compliqué de laisser des smartphones à des enfants livrés à eux-mêmes. Les risques de devenir dépendant et esclave de l’appareil sont prédominants. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

buy windows 11 pro test ediyorum