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DANS LES RUES DE PARIS…

« Regard au loin, mon cœur brûlait de ce désir de liberté, liberté qui me semblait si insaisissable. »

     Le mardi 22 novembre, nous sommes allés en sortie à Landerneau, pour voir l’exposition de l’artiste Ernest-Pignon-Ernest au Fonds Hélène et Edouard Leclerc. Mathilde a choisi de vous présentez une de ses œuvres, Rimbaud. 

       Entre 1978 et 1979, l’artiste rend hommage au grand poète qu’est Arthur Rimbaud, en affichant plus de 400 images grandeur nature (131 x 61 cm) entre Paris et Charleville, ville de naissance du poète. Ses sérigraphies sont imprimées sur du papier journal et dessinées au fusain et à la pierre noire.

Attendez ! Si, si, écoutez… L’œuvre nous parle…

Ce que le Rimbaud d’Ernest Pignon-Ernest dit à Mathilde (émission réalisée avec l’aide de Kéti et Marie)

Regardez-moi, vous qui passez dans les rues de Paris. La nuit tombe, je me sens las, égaré…J’erre comme un fantôme, aussi éphémère que la vie, que ce morceau de papier journal sur lequel je suis. Qu’ai-je donc accompli de ma vie ? J’ai le cœur vide, brisé, dévoré par ma tristesse. Je regrette ma jeunesse, cette jeunesse bercée par la poésie. Regard au loin, mon cœur brûlait du désir de liberté, liberté qui me semblait si insaisissable. Je rêvais d’ailleurs, voulant vivre à toute vitesse. Mon esprit rebelle, révolté contre l’ordre des choses, voulait voyager, voir d’autres horizons, d’où mes fugues successives pour Paris. J’étais attiré comme un aimant par l’esprit révolutionnaire de cette ville. J’y ai fait des rencontres qui ont bousculé ma vie. Oh, Verlaine, mon grand ami, tu me manques tant. Seulement, toutes les bonnes choses ont une fin. Notre histoire a fini tragiquement et j’ai arrêté d’écrire des vers. Une vie chaotique…Qu’ai-je fait ? Je me sens perdu, je me sens seul. Regardez-moi, vous qui passez dans les rues de Paris. 

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