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DE-CONTE – BELLE

Passons à présent au dé-conte de cette histoire proposé par l’IA

Je m’appelle Belle. Mariée à une bête sauvage qui m’a séquestrée pendant un an tout en étant poursuivie par le macho du village ?

Si j’écris aujourd’hui, c’est pour rétablir la VÉRITÉ après l’avoir tue bien longtemps. Avec d’autres Princesses noues avons fondé une association :

“Noues ne sommes pas des GRELUCHES”.  Il est plus que temps de remettre les points sur les i. 

Je vivais avec mon père, mes 2 Sœurs et mes 3 frères dans un petit village paisible, entourée de lectures et d’aventures imaginaires dans lesquelles je me plongeais. J’étais différente des autres Femmes du village, plus passionnée par les histoires que par l’idée de se marier. Ma beauté était souvent complimentée, mais cela ne suffisait pas à combler mon insatiable soif de connaissances.

Mes Sœurs étaient orgueilleuses et jalouses de ma beauté et passaient le plus clair de leur temps au bal et au théâtre. Notre famille était très riche et mes Sœurs ne pensaient qu’à l’argent et la manière de l’utiliser qui pourrait leur permettre d’épouser un duc ou un comte. Chaque jour, je voyais défiler des dizaines de prétendants qu’Elles renvoyaient car Elles ne les jugeaient pas assez bien pour Elles.

Pour ma part, j’étais courtisée par un seul homme. Ce qui est de mon point de vue bien assez. Gaston, dont vous avez sûrement toutes déjà entendu parler. Le macho en puissance… Vraiment un homme imbuvable persuadé que toutes les Femmes qui le regardaient ne pouvaient que tomber sous son charme. Pour ma part c’est mon estime pour les hommes qui est tombée en le rencontrant. Son seul rêve était d’avoir une Femme qui lui ferait une douzaine d’enfants, qui l’admirerait, qui ferait : le ménage, la vaisselle, le repassage, la lessive, les devoirs des enfants, la cuisine et j’en passe tellement la liste serait longue.

Non mais et puis quoi ENCORE ???

Les Femmes aussi aimeraient des massages après leurs longues journées. Poser leurs pieds sous la table pendant qu’un objet aurait pour tâche de nous servir. Comme si notre seul but dans la vie était de noues pâmer d’EXTASE devant un phallocentrique !

Sincèrement Mesdames ne vous jetez pas dans les bras d’un homme pareil. Si vous voulez vraiment vous faire du mal, allez aider Blanche Neige qui a rejoint depuis peu notre association à faire le ménage. La lessive pour 7 mecs ça réveille.

Parce qu’en plus il ne faut pas croire mais ils n’ont ABSOLUMENT AUCUNE reconnaissance !!

Un jour, notre famille fut par un coup du sort complètement ruinée. Noues dûmes donc partir noues installer dans notre maison de campagne. Les jeunes hommes qui étaient jusqu’alors empressés auprès d’Elles disparurent en même temps que notre fortune. Tandis que mes frères, mon père et moi noues activions afin de survivre, mes Sœurs passaient leurs journées à se lamenter sur leur sort dans de beaux vêtements et faisaient des soins du visage toute la journée.

Ça c’est ce qui se dit dans les ragots, en réalité Elles étaient tellement écœurées de constater que tous leurs prétendants étaient partis qu’Elles se sont acharnées au travail et en deux jours le potager était terminé.

Ce sont nos frères qui ne voulaient pas travailler. Et OUI nos frères ! Parce que non il ne faudrait pas croire qu’ils étaient des princes charmant bien au CONTRAIRE. Je peux vous dire que pour eux une Femme valait presque autant qu’un meuble !!!

Rassurez-vous cependant, avec mes Sœurs noues noues sommes chargées de refaire leur éducation au moment où noues sommes arrivés à la campagne. Croyez-moi une bonne douzaine de coups de seau dans la figure ça remet les idées en place. La menace de la castration aussi…. 

Un jour, mon père, Maurice, décida de se rendre dans une autre ville pour vendre ses inventions.  Inquiet pour lui, je lui demandai de me ramener une rose. Il partit, mais ne revint pas. Inquiète, je me promis de le retrouver à tout prix. Je montai alors sur mon fidèle cheval et partit à sa recherche. Après de longues heures de chevauchée, j’aperçus un somptueux château au beau milieu d’une forêt dense.

Je décidai de m’y aventurer et frappai timidement à la porte. C’est alors que la porte grinça et s’ouvrit lentement, me laissant entrevoir un long couloir sombre. Je pénétrai dans le hall principal et, ébahie par la beauté des lieux, je me demandai qui pouvait bien être le ou la propriétaire d’un tel endroit.

Oui, non, mais TEMPS MORT ! Aparté pour les hommes : Ce n’est pas par ce qu’on admire votre château qu’on veut forcement se marier avec son propriétaire. Ce n’est pas parce qu’on est des Femmes qu’on est vénales !!!!!! Et surtout on a pas forcément besoin de se marier pour vivre une vie HEUREUSE !!!

Je précise car c’est souvent oublié… Nous pouvons reprendre

C’est alors qu’une bête hideuse apparut devant moi, rugissant de colère.

Terrifiée, je reculai et bégayai quelques mots d’excuse pour mon intrusion. La Bête me fixa avec ses yeux perçants, mais, étrangement, ne fit aucun geste pour m’attaquer. Au lieu de cela, Elle me demanda pourquoi j’étais là. Je lui expliquai ma quête pour retrouver mon père. Elle me traina vers les cachots dans lesquels était enfermé mon père pour avoir osé lui voler une rose.

Heu…. Enfermé à vie pour une rose ?

Même les violeurs encourent pour moins que ça. C’est une blague ???

Ça se voit que la justice est faite par les hommes et surtout POUR les hommes. Violer une Femme et la frapper pas de soucis par contre voler une rose c’est perpétuité.

Mais allons-y !!!!!!

Tout va bien… On commence à avoir l’habitude…

Elle me proposa un marché : Elle me laissera partir à condition que je vienne vivre avec Elle.

Les FEMMES !!!! On se réveille !!!! Ça, ça s’appelle de la séquestration ! C’est passible de 20 ans d’emprisonnement !!!!! 

Intriguée, et souhaitant libérer mon père malade, j’acceptais le marché et je restais dans le château.

Ah, Ah, Ah… Absolument pas !

Si un homme veut noues enfermer contre la libération d’une autre personne on ne lui dit pas Ah BON ?!

BIEN SUR QUE OUI !!!!!!

Bien sûr que j’ai tenté de m’enfuir avec mon père. On s’est précipité or de la prison et on a couru au hasard dans le château. On a fini dans les cuisines ou j’ai fait un cocktail molotov avec ce que j’avais sous la main. Mon père a pu s’enfuir mais la bête m’a attrapé.

Au fil des jours, je découvre que la Bête est en réalité un être sensible et attentionné, malgré son apparence effrayante. Petit à petit, nous développons une amitié sincère. Ça c’est tout du moins ce que je lui ai laissé croire. En effet, j’ai plusieurs fois tenté de me REBELLER mais il entrait alors dans des accès de colère absolument terrifiant. Les serviteurs changés en objets m’ont plusieurs fois protégé de sa violence envers moi. Quand je vous disais que mon histoire a vraiment été détournée de sorte que les hommes soient mis à leur avantage…. Ça n’était pas une blague…

Touchée par mon histoire, la Bête accepta de me laisser chercher mon père et lui promit de le ramener au château, si je m’engageais à revenir. Parce que oui Mesdames ces messieurs donnent les ordres et noues on obéit bien sagement. Pendant 6 mois il a abusé de moi et m’a violentée physiquement. Petit à petit j’ai fini par perdre pied et à me faire à cette situation. J’étais totalement sous son emprise. Ne faites pas comme moi à l’époque.

Je parcourus la forêt et finis par retrouver mon père, qui était retenu prisonnier par un étrange mage qui habitait le château. J’expliquai la situation à mon père et lui promis que nous trouverions un moyen de le libérer. Mais, au fond de moi, je commençai à ressentir une étrange empathie envers la Bête. Plus le temps passait et plus l’emprise qu’il avait sur moi me dominait. J’en viens donc à développer un syndrome de l’imposteur me ramenant vers lui alors que j’étais libre de m’enfuir.

Ne vous laissez JAMAIS dominer !!!!!

Au fil des jours, je retournai au château, m’habituant peu à peu à la présence de la Bête. J’en vins même à apprécier notre compagnie mutuelle. Nous commencions à discuter de livres, de musique et d’art. La Bête se montrait de plus en plus douce et attentionnée à mon égard et je commençai à voir au-delà de son apparence effrayante. Cette bulle dans laquelle j’avais l’impression d’être heureuse devenait de plus en plus oppressante et chaque jour je me persuadais que ses accès de fureur étaient causés par ma faute.

Ne tombez pas dans ce piège ! Ce n’est pas NORMAL !!!! Noues ne cherchons PAS ce genre de situations !

« Personne n’est plus arrogant envers les Femmes, plus agressif ou méprisant qu’un homme inquiet pour sa virilité »

Simone De Beauvoir

Un soir, alors que je me trouvais devant le miroir magique du château, je vis mon village dans les flammes d’un incendie. Prise de panique, je demandai la permission à la Bête de me rendre auprès de mon père. Il me donna sa bénédiction et mit à ma disposition un miroir magique qui me permettrait de le ramener si je prononçais son nom.

Vous sentez le problème ? Je lui demandais la permission. J’étais incapable de prendre des décisions par moi-même. Je n’avais plus la moindre confiance en moi…

Levez-vous les Femmes nous ne pouvons plus vivre ainsi ! Noues ne pouvons plus vivre dans l’emprise des hommes !

Je retrouvai mon père sain et sauf et lui racontai mon histoire. Ensemble, nous décidâmes de retourner au château pour sauver la Bête de son sortilège. À mon retour, la Bête m’avoua son amour et je compris que moi aussi, je l’aimais en retour. Un baiser sincère rompit alors l’enchantement, transformant la Bête en un charmant prince.#balancetonvioleur#unprincepourmépouser

Nous nous embrassâmes tendrement, heureux d’avoir échappé à notre destiné tragique. Je réalisai alors que la vraie beauté vient de l’intérieur, que les apparences peuvent être trompeuses. Et ainsi, je devins la Belle de ce château enchanté, vivant heureuse aux côtés de mon prince charmant et de tous les objets qui avaient retrouvé leur forme humaine. 6 mois plus tard en parlant avec d’autres Princesses j’ai compris la situation dans laquelle j’étais. J’ai compris que la Femme forte et indépendante que j’étais autrefois avait été anéantie pas un homme. J’ai alors décidé avec beaucoup d’aide de reprendre ma vie en main et de redevenir celle que j’étais. Cela m’a pris beaucoup de temps mais j’ai réussi avec l’aide d’amies et de professionnelles à m’en sortir.

Ensemble nous avons pris les armes et sommes parties

GUERROYER contre ceux qui nous avaient violentées !!!

Si vous cherchez la Bête aujourd’hui, je peux vous garantir que vous ne la trouverez pas #reprennonsnoschateaux

Alors vous aussin vous pouvez y ARRIVER ! Noues ne sommes pas des jouets ! Noues ne sommes pas esclaves ! Nous ne sommes pas objets !

Noues sommes des FEMMES !

LIBRES !

INDÉPENDANTES !

FORTES !

Oui vous êtes fortes ! Et c’est ensemble que noues changerons cette société ! Noues avons fondé l’association « noues ne sommes pas des greluches » pour qu’on s’entraide les unes les autres.

Alors REJOIGNEZ-NOUES !!!!!

ENSEMBLE noues pourrons écrire noues-même nos HAPPY ENDING !

Analyse du conte à rebours

par Maëlie

Pour ce dé-conte j’ai choisi le personnage de Belle issu du conte « La Belle et la Bête » car il s’agit de l’une de mes histoires préférées. Les films et dessins animés découlant de ce conte font partie de mes favoris et je peux les regarder de nombreuses fois sans m’en lasser. Aimant beaucoup les différentes versions de cette histoire j’ai donc ici décidé de mélanger la version disney proposée par l’IA à l’histoire originale écrite par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont en 1756.

A travers cette réécriture, j’ai choisi de mettre en lumière les femmes et les violences faites à ces dernières. J’ai fait ce choix car c’est un thème d’actualité, récurrent et absolument terrible.  Je voulais montrer que ce genre de situation pouvait toucher n’importe quelle femme et qu’il ne faut pas en avoir honte. Ce n’est pas parce que l’on tombe que l’on ne peut pas se relever. De bonnes personnes; amies, professionnelles… , sont là pour nous aider, nous soutenir et nous tirer vers le haut. C’est ce schéma que je voulais ici montrer, celui d’une femme forte, libre et indépendante mise à terre, perdant totalement pied et à la merci d’un homme violent. Une femme détruite qui prend conscience de sa situation et qui réussit à s’en sortir grâce à des alliés mais aussi en trouvant le pouvoir, la force en elle de se dresser face à cette situation. Une femme qui prend conscience de sa force et qui retrouve sa confiance en elle et qui cherche à son tour à la transmettre aux autres. En ce qui concerne la forme du texte j’ai choisi une mise en forme pouvant être par moment surprenante. En effet j’ai choisi cette disposition de façon à interpeller le lecteur à la manière de Typhaine D. Les mots en majuscule alertent et attirent l’attention du lecteur tout comme l’utilisation des points d’exclamation. J’ai aussi fait le choix d’ajouter des majuscules aux mots femme et princesse car ces deux termes désignent les membres de la gent féminine et je voulais leur donner une place d’honneur au sein de ce dé-conte. Je voulais que ce texte soit saisissant tant par ce qu’il contient que par sa forme.

Pour illustrer ce texte j’ai choisi deux images.

Dans le portrait de Belle, elle aborde les cornes de la Bête : les cornes représentent ici à mes yeux un trophée, le trophée de sa victoire face à cet homme qui l’a maltraitée, rabaissée. C’est une image de ce qu’elle est devenue. Une femme gardant les blessures de son passé et les arborant avec fierté. La fierté d’avoir survécu. La fierté de montrer que l’on a survécu afin de guider d’autres femmes à son tour.

L’image de couverture représente Belle avec une épée. Elle est prête à se battre et à guider une armée de femmes vers la victoire. La victoire face à l’oppression, à l’asservissement, à la peur.

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