Cher roman,
Merci de m’avoir fait voyager. J’ai découvert le Japon avec toutes ses villes magnifiques. J’ai mis du temps à vouloir te lire mais je t’ai terminé en 2 heures. Certains moments étaient longs comme la répétition des voyages entre la France et le Japon qui sont évoqués 8 fois, séparés les uns des autres d’une dizaine de pages. C’était très répétitif.
Cependant j’ai été transportée par la lecture. Il y avait des passages doux comme la découverte de la femme japonaise qui accompagne Hara Kei, cette femme qui fera chavirer le cœur d’Hervé ou encore la découverte de la volière ou les retrouvailles entre Hervé et sa femme Hélène au retour des voyages au Japon. Mais tu as aussi des moments tristes comme la guerre qui éclate au Japon mais surtout la mort du petit garçon qui a permis à Hervé JONCOUR de retrouver Hara Kei en fuite avec la femme dont il était tombé amoureux. Une mort tragique qui m’a fait pleurer car malgré le court passage de ce jeune garçon, il ne méritait pas de mourir pour avoir aidé quelqu’un à trouver son chemin.
Tu m’as fait découvrir le commerce de soie. Je ne savais pas qu’il existait des vers à soie dans le monde, je pensais que c’étaient les araignées qui fabriquaient cette denrée rare.
Je n’ai pas très bien compris l’utilité de la lettre à la fin du livre. Je vois ce passage comme une preuve d’amour de la part d’Hélène car c’est comme si elle avait accepté que Hervé avait une liaison au Japon. Mais d’un autre côté je trouve cela spécial dans le sens où une femme accepte rarement que son mari ait une aventure avec une autre femme alors qu’elle l’attend à chaque voyage fait au Japon. De plus, on peut aussi penser qu’il se passe quelque chose entre Hélène et Baldabiou lorsqu’Hervé est au Japon. Avant son départ, Hélène lui court dans les bras en pleurant pour lui dire Adieu alors qu’Hervé ne l’avait jamais vu pleurer. Donc je suis un peu dubitative face à certains de tes passages sur la relation entre Hervé et Hélène.
Le voyage, l’amour sont le trésor de ton livre. Tu m’as fait voyager aux quatre coins du monde. J’ai pu découvrir de nouvelles villes en faisant des recherches sur celles-ci. L’amour entre Hervé et sa femme est très fort. Ils entretiennent leur flamme en faisant des voyages par exemple à Nîmes ou en Europe (Naples, Rome, Madrid, Munich, Londres, …). Le mystère de la femme japonaise nous entraine dans la lecture. Nous voulons savoir si Hervé réussira à lui parler. Certains passages peuvent être longs mais globalement la lecture est rapide, ce qui fait ton charme. L’amitié entre Hervé et Baldabiou est aussi un trésor. Ils se complètent, travaillent ensemble. Malheureusement à la fin de ton histoire, Hervé perd sa femme d’une maladie et Baldabiou quitte le village à la suite de la promesse qu’il s’était faite en arrivant à Lavilledieu : si “le manchot” gagne la partie de billard contre “le valide”, alors il quitte le village. Enfin, le projet de construire une volière dans le jardin d’Hervé est une preuve d’amour pour la japonaise restée dans son pays. Les passages qui évoquent cet endroit sont toujours accompagnés de l’évocation de cette femme.
Pour finir, je ne dirais pas que je t’ai adoré mais j’ai aimé te lire.
