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EXPLORATION 2/3 – TEMOIGNAGES

Le 5 octobre 2022, les étudiantes et étudiants du Parcours Préparatoire au Professorat des Écoles ont visité au lycée de l’Iroise une exposition de SOS Méditerranée : « Éclaireuses d’humanité – Visages et parcours de femmes en Méditerranée ».

QUESTION 2/3 :

Quels témoignages vous ont marqué ?

MAELIE – D’abord le témoignage de Mathilde, chargée de communication à bord :  malheureusement on a conscience du nombre de personnes que l’on sauve mais pas du nombre de personnes dont la vie s’achève en Méditerranée. Des victimes invisibles, oubliées et silencieuses qui ne seront jamais retrouvées et qui n’auront jamais pu atteindre les côtes salvatrices de pays qui auraient pu leur permettre de tout recommencer. Puis le témoignage de Sophie Beau co-fondatrice de SOS Méditerranée :  aujourd’hui on aide la Libye à former des personnes à porter secours à des migrants et on qualifie leurs ports de sûrs alors que le pays est en proie à de nombreuses incertitudes politiques et sociales. Enfin le témoignage de Christine, responsable de l’équipe médicale: les rescapés arrivent parfois dans un état critique et les soins sont alors difficiles et éprouvants physiquement et psychologiquement pour les migrants comme pour les médecins.

GWENDOLINE – Le témoignage de Laurin Schmid m’a particulièrement touchée, car elle montre la réalité des choses quand les sauveteurs n’arrivent pas assez vite sur place et que des personnes sont retrouvées dans des états critiques voire déjà morts. Il est impensable que des personnes aient vécu de telles horreurs pour voir la mort de si près. Le deuxième témoignage que je retiens est celui d’Anthony Jean car pour nous en France, il est inconcevable qu’une personne soit considérée comme esclave et n’ait pas accès à un minimum de service de santé, or les personnes qui sont secourues ont vécu tout le contraire. Le troisième témoignage est celui de Patrick Bar qui exprime le soulagement des personnes secourues quand elle monte dans le bateau à l’abri des dangers de la mer et des violence vécues en Libye. Ce soulagement, on ne peut que l’imaginer mais il serait encore loin de la réalité car nous n’avons aucune idée de ce qu’ont précisément enduré ces personnes.

JEREMY – Lors de cette exposition, j’ai retenu le témoignage d’ Esther, une rescapée qui a raconté son histoire avant d’arriver sur le bateau de SOS Méditerranée. Je trouve son histoire poignante lorsqu’elle raconte que des hommes sont venus la chercher dans sa maison à la suite de l’explosion d’une bombe, puis qu’ils l’ont envoyée jusqu’au départ des bateaux pour qu’elle puisse s’enfuir. De plus, je trouve cette histoire très belle du fait que ce sont les femmes pour qui Esther travaillait qui ont payé les passeurs pour qu’elle puisse échapper à ce désastre. J’ai également retenue l’histoire de Mary, une jeune anglaise de 20 ans qui raconte la fois où elle a participé au sauvetage d’un groupe de migrants. Parmi eux se trouvait une jeune somalienne du même âge que Mary. Mary raconte alors qu’elle se rendait vraiment compte du fait que malgré le fait qu’elles avaient le même âge, leurs vies étaient totalement différentes avec une qui sauvait et l’autre qui se faisait sauver. C’est alors qu’elle s’est réellement rendue compte de la situation et a espéré ne jamais se retrouver dans cette situation inhumaine. Je trouve que ce témoignage amène une réelle morale : il faut aider les autres car qui sait, qu’un jour ça ne sera pas nous qui aurons besoin d‘aide. Un autre témoignage que j’ai retenu est celui d’Hannah, sage femme à bord de l’Ocean Viking. Son témoignage m’a touché du fait qu’elle raconte que l’Ocean Viking a permis le sauvetage de nombreuses femmes, enfants et nourrissons. Ils secourent également de nombreuses femmes enceintes qui se trouvent être dans des cas de grossesse grave voire mortel. Je trouve cela horrible de savoir que des femmes enceintes sont obligées de fuir leurs pays et se retrouve donc dans des situations non adéquates et insalubres.

MARINE – Nombreux témoignages et citations sont marquantes mais dans ceux que je retiens il y a celui de la chargée de communication à bord, Mathilde, qui dit que les corps coulent, les embarcations coulent et qu’on ne les voit pas, ainsi si on ne voit pas tout ça c’est comme si ça n’existait pas. Dans le même sens il y a le témoignage d’une marin-sauveteur, Viviana, qui dit que parfois ils voient des vêtements, des bouteilles, des restes d’embarcations sans personne autour et qu’ils sont incapable de savoir si les passagers de ces embarcations ont pu s’en sortir ou non… Dans une autre idée j’ai aimé le témoignage d’Anthony Jean, un photographe qui a réussi à capter le bonheur et l’espoir sur le visage de trois femmes qui regardenr vers l’horizon et vers leur échappatoire après l’annonce de leur port de débarquement. 

TESS – L’exposition SOS Méditerranée partage de très nombreux témoignages tous  plus marquants et touchants les uns les autres, cependant trois m’ont particulièrement marquée.Tout d’abord celui de Viviana qui est  marin-sauveteur depuis maintenant 15 ans. Elle raconte avoir trouvé de nombreuses traces de vies à bord de canots pneumatiques comme des objets  (des vêtements , des bouteilles etc…) mais elle dit ne jamais avoir su ce qu’il était advenu pour les passagers . Dans ces conditions il est possible d’envisager le meilleur comme se dire que ces passagers ont peut-être été sauvés par d’autres marins-sauveteurs mais le pire est malheureusement  aussi envisageable… Un autre témoignage de Viviana montre que les sauvetages en mer sont des expériences souvent intenses , voire douloureuses. Lors d’un sauvetage, le 27 janvier 2018, Viviana témoigne, « Je me souviens juste qu’on arrêtait pas de hisser des personnes inanimées, des enfants auxquels il fallait faire des massages cardiaques et de l’écume sortait de la bouche… » Isabelle le Serro,  reporter photographe et réalisatrice nous décrit aussi la peur de certains. En effet, même si ces derniers sont pris en charge par SOS Méditerranée, le pire reste à venir:  la vie après la traversée. Elle parle notamment de femmes en « crise de panique »,  « Elles voient bien qu’on fait des allers-retours depuis plusieurs jours. Elles savent que leur futur est incertain. Une partie d’entre elles se demande même si on va les renvoyer en Libye. »

LEA – Lors de l’exposition, nous avons fait face à de nombreuses photographies ainsi que de nombreux témoignages. Ils sont tous très marquants et touchants. Le témoignage de Esther, une rescapée m’a particulièrement touchée. Une jeune femme de seulement 17 ans partant en Libye pour travailler se retrouve contrainte de vivre l’expérience la plus marquante et traumatisante de sa vie. A la suite d’une bombe lancée sur la ville, elle se doit de faire partie d’une traversée en pleine nuit vers l’Europe afin de survivre. A la suite de ce traumatisme qu’elle qualifie de « prison » elle se trouve la vocation de vouloir aider les autres, particulièrement des personnes prisonnières en cellule sans eau ni nourriture pour survivre. Le témoignage de Viviana m’a aussi marqué, la Sicilienne est marin sauveteur depuis 2017, de son expérience elle a fait face à de nombreuses traces de vie dans l’océan. Je ne pourrais m’imaginer à sa place, à me demander constamment si j’aurais pu faire quelque chose, avoir des morts sur la conscience…Elle ne saura donc jamais ce qui es arrivé à ces « radeaux fantômes ». Le dernier témoignage à m’avoir marquée est celui de Patrick Bar. Il nous présente le « woman shelter », l’abri dédié à l’accueil des femmes et de leurs enfants.Il nous raconte que lors de plusieurs traversées, plusieurs accouchement ont eu lieu. Je n’ose imaginer la douleur de subir une telle épreuve, dans la peur et l’ignorance d’un avenir sûr. Y assister doit être compliqué aussi, le sentiment de se sentir impuissant.

LOISE – Les images ainsi que les témoignages étaient tous aussi interpellants les uns que les autres. Beaucoup d’entre eux m’ont marquée et touchée. Le témoignage de Flavio Gasperini, accompagné de la photo m’a émue :  des femmes accompagnées d’enfants sont forcées de fuir leur maison pour ne pas faire face à la violence ni à la pauvreté. Elles traversent des épreuves très dures, vivent dans des conditions atroces. Risquer de mourir pour être sauvées est un échappatoire pour elles face à la souffrance qui leur est infligée. Je n’ose qu’imaginer leur vécu, mais je pense que personne ne peut réellement le comprendre sans le vivre. On ne peut qu’avoir un petit aperçu, et rien que ça suffit à m’effrayer.  La réalité est bien plus dure que tout ce qu’on peut imaginer. Le témoignage d’Isabelle Serro est lui aussi marquant : elle nous explique les conditions de vie sur les petits radeaux : ils sont entassés sur des bateaux pneumatiques, avec dix personnes au mètre carré. Ils n’ont ni nourriture, ni objets, ils quittent tout ce qu’ils avaient pour espérer être sauvés, sans vraiment en être sûrs. Ils peuvent mourir noyés, asphyxiés, brûlés, mais cela semble n’être rien par rapport à ce qu’ils vivent quotidiennement. Enfin, le témoignage de Laurin Schmid est lui aussi effrayant. Il dit qu’une fois débarqués, certains migrants sont immédiatement pris en charge par des équipes médicales car ils sont en hypothermie, en déshydratation, et certains ont également des os fracturés. Ces personnes ont vraiment connu l’enfer, et je trouve ça admirable de me dire qu’elles continuent d’avoir de l’espoir (notamment quand elles fuient la Libye) malgré tout ce que la vie leur a fait vivre.

YANIS – L’association nous a fait part de quelques témoignages. J’aimerais par la suite vous citer les trois qui m’ont le plus touché. Laurin SCHMID nous raconte que le 27 janvier 2018 s’est passé un drame sur mer. Il nous dit que SOS Méditerranée a vécu l’une des pires situations. À cette date, 98 personnes ont été sauvées, mais malheureusement 2 femmes n’ont pas réussi à être réanimées, de plus de nombreuses personnes ont disparu en mer. Comment rester serein en prenant conscience de ce témoignage ? C’est terrible. Isabelle SERRO nous a témoigné sur l’emplacement des femmes qui n’ont pas de place dans l’abri, « le woman shelter ». Certaines ont l’obligation de dormir sur le pont du bateau par manque de place. Les douches sont 1 jour sur 2. On a le risque de faire face à des crises de panique, car elles se demandent si elles ne finiront pas leur périples en Libye, de là où elles fuient. Patrick BAR fait partie des témoignages que j’ai choisi. Il nous dit que durant une excursion sur mer, six accouchements ont eu lieu, comme par exemple la petite Mercy dont le destin a été porté en chanson par le duo Madame Monsieur sur la scène de l’Eurovision en 2018.

LOUISE – Lors de cette exposition, le témoignage de Yasmine m’a frappée. Cette jeune fille de 16 ans originaire de Côte d’Ivoire s’est retrouvé en Libye car elle fuyait son pays. Un jour, elle a demandé à un chauffeur de l’aider à quitter la Libye mais celui-ci l’a emmené chez lui et a abusé d’elle sexuellement. Malgré qu’elle essayait de faire semblant de dormir, celui-ci allait jusqu’à la réveiller pour assouvir son besoin. Elle raconte aussi qu’elle était très peu nourrie. Un jour, l’homme avait oublié de fermé la porte à clé alors elle en profiter pour s’échapper. J’ai aussi retenu le témoignage d’Isabelle SERRO, une photographe humaniste à bord de l’Ocean Viking, bateau utilisé pour les sauvetages). Cette photographe raconte que pour elle la réalité dépasse tout ce qu’on peut imaginer et que ce qui se passe en mer est effroyable. Pour elle, et je suis d’accord, il est important d’avoir une personne pour photographier ce qui arrive en la mer Méditerranée car les médias n’en parlent pas énormément mais tous les jours, des centaines de personnes sont sauvées dans cette mer. Ces photos sont un support aux témoignages et pour certaines personnes l’image est plus frappante que la parole. Selon Isabelle, une bonne photo c’est celle qui va toucher les gens au plus profond d’eux, elle a déjà vu des personnes pleurer face à ses photos. Enfin la photo prise par Patrick BAR illustrant le sauvetage d’une femme m’a interpelée. Cette photo est accompagnée de ses paroles. J’ai retenu ce témoignage car on y voit une des premières personnes sauvées par l’Aquarius. D’où nous venons, nous ne sommes pas forcément témoin ou au courant de ce qui ce passe en mer, et dans les autres pays. Pour nous une demi-heure c’est court, c’est qu’un instant dans notre journée paisible. Or en mer, une demi-heure peut être une éternité, une demi-heure à se demander si nous allons survivre à la traversée, si nous allons pas chavirer, si nous allons être sauver. Pour ces personnes, cette demi-heure représente leur destin.  

FANTINE – Lors de cette exposition, trois témoignages m’ont particulièrement marquée. 1. Le témoignage d’Esther, une rescapée de 17 ans, qui raconte qu’elle a dû fuir la Libye et regagner l’Europe en bateau pneumatique. Je trouve ce témoignage très touchant car la première chose à laquelle elle a pensé si elle était sauvée, c’était de faire des études pour pouvoir aider les gens en prison. Elle dit aujourd’hui : « J’ai 17 ans, je ne veux pas me marier, je veux vivre pour étudier« . 2. Le second témoignage qui a attiré mon attention est celui de Christine, responsable de l’équipe médicale. Elle raconte qu’aux cours des deux missions auxquelles elle a participé, il y eu déjà deux évacuations d’urgence de deux femmes présentant des grossesses à haut risque. En effet, beaucoup de femme qui sont sauvés par SOS MEDITERRANEE ont été violé et arrivent enceinte à bord du navire de sauvetage. Elle raconte que tous, même les autres rescapés, présentent de graves blessures physique et psychologie. 3. Le troisième témoignage qui m’a marquée est celui de Mathilde. Elle raconte une triste vérité qui est que « si on ne voit pas, ça n’existe pas ». En effet, parce qu’on ne les voit pas, les milliers de morts en mer méditerranée chaque année qui essayaient de fuir la guerre, les persécutions, sont ignorés. 

MANON – S.O.S Méditerranée m’a permis de lire plusieurs témoignages mêlant rescapés et sauveteurs. J’en retient 4. D’abord Esther, 17 ans, déjà rescapée. Elle s’est enfui de la Libye grâce à sa petite étoile que fut la femme pour qui elle avait travaillé. Je suis hallucinée par le fait que des mineurs soit déjà dans une embarcation en train de risquer leur vie pour survivre. Elle explique qu’elle a vu des gens vomir, se marcher dessus, que la peur la paralysait … Maintenant saine et sauve elle a un but qui n’est plus celui de survivre mais celui d’aider les autres à vivre. Ensuite Christine, responsable de l’équipe technique médicale, voit beaucoup de rescapés passer à l’infirmerie. Elle a le malheur de voir des personnes brûler, avec leur corps dans un état pitoyable. Des femmes, voilées, sur le point d’accoucher. C’est terrible de voir les conséquences de ce trajet tumultueux et qu’une fois à bord, les réfugier ne sont toujours pas sains et sauf.  Puis Laurin Schmid nous décrit la journée du 27 janvier 2018 ou malheureusement plusieurs réfugiés ont été réanimés, 6 enfants ont été évacués pour cause d’eau dans leurs poumons et 2 femmes y ont laissé la vie. Cela nous montre une nouvelle fois le risque qu’ils prennent pour avoir la vie saine et sauves même si cela peut avoir l’effet inverse. Enfin Patrick Bar, nous explique qu’il y a une zone qui garantit la protection des femmes pour qu’elle garde un semblant de vie privé et qu’elles disposent d’une certaine distance avec les hommes, notamment lorsque certaines ont été violés. Il y explique aussi que le « woman shelter » s’est transformé à 6 reprises en salle d’accouchement où plusieurs bébés ont vu le jour.

JUSTINE – A chaque témoignage, on apprend quelque chose, il y en a 3 qui m’ont le plus interpellée. Le témoignage de Viviana nous fait ressentir  la douleur qu’a pu avoir ce rescapé. Le  marin-sauveteur nous partage  probablement sa pire expérience en mer.  Vouloir sauver mais ne pas pouvoir, se sentir impuissant face à de terribles désastres comme ici essayer de réanimer des corps d’enfants. Tellement bouleversé qu’il ne se souvint plus du nombre de personnes ramenées à bord. Cela se passe en 2018, il y a seulement 4 ans et ça continue encore aujourd’hui, c’est bouleversant de savoir que de nombreuses vies se sont arrêtées en mer. Ensuite c’est l’histoire d’une jeune somalienne que je vais raconter. Enceinte à 20 ans, il est déjà difficile de se sauver soi-même alors porter la vie dans ces conditions est compliqué à imaginer. Dès son jeune âge elle a dû subir la traversée,  tellement fragile elle a du  être transportée à Malte pour accoucher. Les conditions lors du voyages sont extrêmes: sans eau, sans nourriture, sans sécurité, hypothermie évidemment encore moins adapté à une personne enceinte. Le témoignage de Mathilde, nous apprend que c’est parfois un drame qui est invisible. La mer efface les preuves du massacre ce qui rend difficile aussi d’évaluer les nombreuses victimes. Il est donc impossible de savoir le nombre exact de personnes ayant perdu la vie en mer. 

LUCIE – J’ai retenu le témoignage du photographe Anthony Jean. Sa photo montre des jeunes femmes qui se réjouissent après l’annonce qu’un « port sûr » a été trouvé.  On peut enfin voir la joie sur leurs visages bien que l’aventure pour elles est encore loin d’être finie. Mais la joie d’arriver en Europe prime sur les inquiétudes, tellement la peur de retourner dans leur pays est forte. Je retiens aussi le témoignage de Patrick Bar, photographe. Sur cette image, on voit une jeune fille qui est sauvée de son embarcation par des bénévoles de l’association SOS Méditerranée. C’est une des premières personnes à avoir été secourues par l’Aquarius, qui est l’ancêtre de l’Ocean Viking. Patrick Bar explique que cette jeune fille a mis plus de 30min à se sentir en sécurité sur le bateau, ce qui ne représente rien comparé aux derniers mois de souffrances qu’elle a vécus. Pour finir, je retiens le témoignage du youtuber qui est parti en mer avec SOS Méditerranée. Jusque-là, j’avais du mal à imaginer comment se déroulait le sauvetage des réfugiés, comment les opérations se programmaient. Dans ses vlogs très bien détaillés et remplis d’émotions, on découvre l’intérieur du bateau et sa hiérarchie. On peut aussi voir les différents endroits où les migrants seront soignés et où ils vivront les jours suivants leur secours. La vidéo est pleine d’émotions, on voit que certains opérations se passent très bien et que d’autres sont plus compliqués car il y a de l’agitation, de la panique, il y a des enfants en bas âge, des personnes blessées. Tous ces facteurs jouent un rôle important dans la mission de secours.

ELOE – Il y a trois témoignages qui m’ont particulièrement marqué dans cette exposition. Tout d’abord, il y a celui de Mathilde qui est chargée de communication à bord de l’Ocean VIking. Elle montre l’invisibilisation des nombreux naufrages et donc des nombreux décès ayant lieu en Méditerranée. Elle explique que quand ils ne retrouvent pas le bateau qui devait être secouru, cela passe à la trappe au point vu international, elle dit : « Si on ne voit pas, ça n’existe pas ». Le second témoignage que je retiens est celui d’Esther, une rescapée. Elle a quitté la Libye (où elle était pour travailler) à la suite du bombardement de sa maison. Elle a embarqué sur un des bateaux pneumatiques partant pour l’Europe. Elle explique les atrocités subies pendant le voyage, la peur, la faim, la déshydratation,… Je trouve ce témoignage très puissant. A tout juste 17ans, Esther a du survivre et se battre pour faire ce qu’elle avait envie de faire, à savoir : ne pas se marier mais étudier. Enfin, je parlerais du témoignage de Sophie Beau, la co-fondatrice de SOS Méditerranée. Elle explique que la Libye, considéré comme un port sûr, ne l’est pas en réalité. En effet, les supposés camps pour migrants se trouvent être les lieux de nombreuses atrocités (violence, viols,…). Je trouve ça hallucinant que ce pays soit encore considéré, par les États, comme sûr alors que les droits humains fondamentaux n’y sont pas respectés. 

DAENMATI – Parmi les différents témoignages qui ont été écoutés, celui de Jasmine est celui qui m’a le plus marquée puisqu’elle raconte avoir subi dès abominations (séquestration, viols…) malgré son jeune âge. Également celui de Samy, qui a été vendu deux fois (comme si la vie d’un être ne valait rien et ne pas être considéré comme tel). Aussi, malgré ses nombreux sauvetages, SOS MÉDITERRANÉE ne peut malheureusement pas tous les effectuer et de nombreuses vies sont perdues.

EMMA – Un des témoignages qui m’a le plus touchée est celui d’Esther car il était notamment l’un des rares témoignages de rescapé. Elle y raconte comment la vie peut changer du jour au lendemain. On peut aussi y apprendre que très peu de passager savent dans quoi ils s’engagent en partant en mer. En effet, les traversées vont être d’une dureté extrême. Le deuxième témoignage que je retiens est celui de Christine, responsable de l’équipe médicale. Elle y raconte comment les rescapés ressortent traumatisés tant psychologiquement que physiquement par leur voyage. elle y raconte aussi la vie difficile que de nombreuses femmes ont vécue avant de partir de la Libye. Le dernier témoignage que je retiendrais, est celui de Sophie, co-fondatrice de SOS Méditerranée. Elle y retranscrit la difficulté de trouver un lieu sûr appelé aussi un port sûr pour les migrants recueillis. En effet, peu de pays offrent leur aide pour accueillir les migrants et donc peu de pays respectent les droits fondamentaux de ses migrants.

LENA – Le témoignage de Yasmine m’a fortement marquée car elle nous raconte avec toute son innocence de petite fille, comment elle a fait confiance à un homme, alors qu’elle ne l’aurai pas dû. Cette histoire nous montre que notre vie peut-être bouleversée si nous faisons confiance aux mauvaises personnes. Le second témoignage qui m’a marquée est celui de Viviana qui raconte l’atrocité des faits quand elle est arrivée sur une intervention et qu’il y avait de nombreux corps morts, des cris de personnes se noyant, sans avoir la possibilité de sauver tout le monde. Le troisième témoignage qui m’a marqué est celui de Laurin Schmidt car elle montre à quel point les personnes fuyant leur pays pour diverses raisons ont besoin d’aide d’associations comme SOS Méditerranée ou encore des pays Européens. 

JULIETTE – Je retiens le témoignage de Yasmine qui raconte son enfance. Elle a été enfermée par un homme dans une toute petite pièce car elle pensait que c’était une personne de confiance. En revanche, cela n’a pas du tout été le cas et elle est resté enfermée pendant très longtemps. Un jour, elle a réussi à s’échapper et à retrouver sa liberté. Le témoignage de Viviana est aussi touchant. Elle est marin-sauveteuse et raconte ce qu’elle a pu vivre lors d’une intervention. Elle se souvient d’avoir réanimé plusieurs personnes , de faire des massages cardiaques à des enfants où de l’écume sortait de leur bouche. 

EMMA – Un des témoignages qui m’a particulièrement touchée est celui d’Esther, une rescapée qui vient de Libye où elle est allée pour travailler. Du jour au lendemain, elle a dû prendre un bateau pneumatique pour rejoindre l’Europe suite à des bombardements sur sa maison. Elle ne savait pas dans quoi elle partait et n’avait pas conscience des dangers qu’elle rencontrerait sur ce voyage très dur et compliqué.  Le deuxième témoignage qui m’a marqué est celui de Christine, une responsable de l’équipe médicale de SOS Méditerranée. On comprend grâce à son témoignage que les rescapés sortent souvent traumatisés et gravement blessés de leurs voyages. Elle raconte comment elle se bat pour aider les rescapés à survivre et à traverser cette dure épreuve, et j’ai trouvé son témoignage vraiment touchant. Le troisième témoignage qui m’a marqué est celui de Mathilde, chargée de communication à bord. Elle raconte que la Méditerranée est un endroit où « si on ne voit pas le drame, il n’existe pas », et il faut vraiment prendre conscience que même si on ne voit pas tout ce qu’il se passe, des personnes disparaissent en tentant de rejoindre l’Europe et il ne faut pas l’oublier. 

KETI – Durant cette exposition, plusieurs témoignages m’ont marquée. Il y a tout d’abord celui de Viviana, un marin-sauveteur. Celui-ci explique qu’ il a eu un trou noir  pendant son opération de sauvetage. En effet, on devine à quel point cette expérience peut être difficile à supporter mentalement, au point même que notre cerveau nous la fait oublier. Il se rappelle seulement qu’ils hissaient des personnes inanimées, des enfants auxquels il fallait faire des messages cardiaques… Le témoignage de Yasmine m’a également marqué. Petite fille, elle fait confiance à un homme et décide de le suivre. Malheureusement, elle subit de cet homme des atrocités, comme le viol, la séquestration, le manque de nourriture… Un beau jour, cet homme oublie de fermer la porte de la pièce dans laquelle elle était enfermée. Yasmine s’empressa de s’échapper, et y parviendra. Ce fut un immense soulagement pour elle. Laurin Schmid raconte en image la terrible journée du 27 Janvier 2018 qu’il.elle qualifie « d’une des pires situations depuis le début de la mission ». En effet, on voit ici que malheureusement, tout le monde ne peut pas être sauvé. Ce jour-là, 98 personnes ont été sauvées mais 2 femmes n’ont pu être réanimées et de nombreuses personnes ont disparu… Une fois que l’on a secouru les victimes, il est inévitable que certaines d’entre-elles souffrent et se trouvent dans de terribles situations (maladies, blessures…)

MATHILDE – Parmi les témoignages qui m’ont le plus marqué, il y a celui de Viviana, marin-sauveteur, qui est effrayant. Il raconte qu’il a perdu le compte des personnes ramenées à bord. Le choc lui a fait perdre la mémoire des dix premières minutes. Tous ce dont il se souvient c’est qu’ils n’arrêtaient pas de hisser des personnes inanimées, des enfants auxquels il fallait faire des massages cardiaques tandis que de l’écume leur sortaient de la bouche. Un autre témoignage m’ayant choqué est celui de Laurin Schmid : le 27 janvier 2018, relatant une journée tragique en Méditerranée où les équipes de SOS Méditerranée ont été confrontées à l’une des pires situations depuis le début de sa mission. 98 personnes ont été sauvées mais 2 femmes n’ont pu être réanimées et de nombres personnes ont disparu. Parmi les rescapé.e.s., 15 patient.e.s. ont dû être évacué.e.s d’urgence en hélicoptère dont 6 enfants avec de l’eau dans les poumons. Un autre témoignage marquant est celui d’Esther, une rescapée. venu travailler en Lybie, sa maison se fait bombarder. Grâce à la femme pour qui elle travaillait qui a payé les passeurs, Esther se retrouve sur un bateau pneumatique, et arrive en Europe. Elle raconte la faim, la déhydratation, les gens qui se vomissent dessus, la peur qui paralyse certains…  

LOANE – Dans l’exposition, il y a 3 témoignages qui m’ont particulièrement touchée.  Tout d’abord, le premier est celui de la sicilienne Viviana, elle raconte qu’une fois (et ce n’était sûrement pas la seule fois), ils sont arrivés trop tard pour sauver des personnes vivantes, à la place ils ont retrouvé des « traces de vie », c’est-à-dire qu’il y avait des vêtements et des bouteilles à la surface. De plus, elle emploi le terme assez juste et tout aussi effroyable de « radeau-fantôme ». Je trouve ce témoignage touchant car en voulant aider, ici étant marin-sauveteur, elle s’expose elle-même à la dure réalité, en effet, on ne lui a pas raconté qu’on avait retrouvé  des « traces de vie » mais elle les a vues elle-même, dans ce cas on se pose milles et une questions à base de « si » qui sont tout aussi compliqué car aucunes n’a de réponses et surtout elles n’auront jamais de réponses.   Puis, le deuxième est celui de Isabelle Serro, qui elle raconte les conditions de vie à bord de ces radeau de fortune, elle dit qu’il peut y avoir jusqu’à 10 personnes par mètre carré. Nous avons donc fait l’expérience et ce n’est tout simplement pas humain, c’est pourquoi ce témoignage m’a touchée ; nous avons pu voir/ressentir le temps d’un instant ce que ces personnes vivent. Enfin, le troisième est celui du photographe Patrick Bar, il a pris un cliché montrant l’espoir sur les visages des réfugiés à l’approche d’un débarquement. Je trouve cette image belle même si nous savons pertinemment que le plus dur est encore à venir, en effet, l’avenir sur cette nouvelle terre ne sera pas de tout repos.

A SUIVRE …

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