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Fragment de mon kaléidoscope

Tu sortiras de cet avion après de longues heures de vol, et c’est cette chaleur intense qui te transpercera dès que tes pieds toucheront le sol.

Tous ces nuages que tu vas tant contempler et que tu compareras à des barbes à papa, seront maintenant au-dessus de toi si haut élevés, encore plus haut que papa.

Et c’est comme un petit singe fou que tu sauteras partout, avec une seule chose en tête, rencontrer cette partie de ta vie qui t’embête.

Hé oui ! Tu rencontreras enfin ta famille, ce côté de ta vie que tu penseras encore sans vie.

Et pourtant sous les lueurs de l’été ce sont des visages pleins de douceurs qui sont entrain de te contempler.

Ces visages si étrangers, mais qui te paraitront tout de même si familiers, rentreront enfin dans ton petit jardin secret.

Et ce sera cette petite dame aux cheveux bruns, qui te fera en première un câlin. Et son odeur si apaisante te fera vite ne plus devenir réticente.

Car oui, cette douce odeur d’olivier que tu inspireras sur son joli chemisier sera maintenant encrée dans ton petit nez comme un souvenir sucré.

Ce petit groupe de Mexicains viendront tous te tenir la main en essuyant une partie de leurs larmes de joie tout en te racontant le peu d’images qu’ils avaient de toi.

Et tu sortiras de cet aéroport toute excitée avec une seule chose dans tes pensées : découvrir et explorer cette partie de ta famille que l’on t’aura tant cachée.

Et tous ces moments si bons feront pleurer tes petits yeux marron, quand il sera enfin temps de retourner dans cet avion en direction de ta maison, qui elle n’aura aucun esprit d’été dans son froid glacial de février.

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2 commentaires sur “KALEIDOSCOPE D’ELIA”

  1. D’un point de vue général, ta carte est très jolie et agréable à la vue, tu as bien réussi à t’approprier l’outil numérique qu’est Umap, bravo !

    J’apprécie les titres de tes marqueurs qui sont réellement empreint d’une innocence et d’une insouciance relative à la jeunesse. Rien que de lire tes titres, je retourne en enfance.

    Par ailleurs, je trouve que la localisation de tes marqueurs est très précise même si parfois tu aurais peut-être pu donner un peu plus de références et de contextes culturels liés à cette localisation dans l’écriture de tes poèmes.

    Le fragment du kaléidoscope selon moi le plus intéressant est celui du souvenir du parc des cerisiers où j’ai particulièrement apprécié la douceur que tu propagé dans ton écriture par les assonances et les rimes simples/doux en fin de vers. J’apprécie aussi énormément la simplicité de ton poème qui m’a permis d’une certaine manière de voyager avec toi.

    Pour annoter le kaléidoscope d’Elia, j’ai tenté de mettre en lien son travail avec les consignes demandées en faisant un focus sur la localisation précise des marqueurs par exemple (posture stimulus-réponse). Je pense aussi lui avoir donner potentiellement des pistes d’évolution et d’amélioration pour son travail (posture d’éditeur et de critique).

    (ANNOTATION DE PROF. EVA)

  2. Annotation générale :

    C’est un très beau kaléidoscope, bravo Elia ! Toute ta sensibilité et ton bonheur se font ressentir dans ces fragments et c’est très plaisant à lire. Tu m’a embarqué dans mille univers différents qui m’ont tous beaucoup touché.

    Attention tout de fois aux petites fautes d’orthographes qui se cachent dans certains poèmes. Relis toi bien je suis sûre que ce ne sont que de simples erreurs d’inattention.

    Annotation focus :

    Le fragment du kaléidoscope selon moi le plus intéressant est le souvenir de ma maison d’enfance (12 rue des saules Plozévet). Ce poème m’a directement touché et je me suis reconnue dans son écriture. Je pense qu’il touchera également beaucoup d’autres personnes. Son écriture simple, sans sous-entendus, donne une impression d’authenticité et m’a permis de me reconnaitre. Je remarque par ailleurs ton bel effort pour faire des rimes et c’est apprécié. C’est un très beau poème dans lequel tu as mis toute ta sincérité.

    Annotation de l’annotation :

    Dans mon annotation j’ai utilisé la posture du « gardien du code » à certains moments en remarquant les petites erreurs de grammaire ou de syntaxe de la phrase qui se cachaient dans différents poèmes. J’y ai d’ailleurs fait référence dans mon annotation général tout en veillant à rester constructive et bienveillante, ce qui renvoie au document C.

    J’ai également pris la posture du « stimulus-réponse » lorsque que j’ai remarqué que les consignes étaient parfaitement respectées.

    Enfin , je me suis mise en posture de « lecteur naïf » surtout sur la partie des émotions et pas tant sur les questionnements ou la préoccupation pour le scripteur de mieux se faire comprendre. En effet, je me suis vraiment laissé emporter par ce kaléidoscope et par les émotions qu’il m’a procuré.

    Je pense avoir respecté le document C car j’ai vraiment mis un point d’honneur à m’adresser à Elia dans mes annotations et surtout à utiliser un lexique appréciatif, encourageant et constructifs lorsqu’il le fallait.

    (ANNOTATION DE PROF. LISA D.)

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