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LE LIVRE EST UN MEDICAMENT

Bébé, on nous chante des chansons pour nous endormir, puis nous grandissons et les musiques n’ont plus forcément d’effets sur notre endormissement. Nous découvrons alors l’ histoire pour enfants que nous écoutions, j’écoutais ma maman me raconter l’histoire de Winnie l’ourson ou encore Tchoupi sans parler de Franklin. Il laissait ses chaussures et savait compter deux par deux. Toutes les péripéties de mes personnages favoris. Mes oreilles d’enfants, mon imagination d’enfant aussi qui m’imaginait avec lui dans toutes ses aventures. arrivé à l’école les siestes étaient un plaisir car nous avions le droit à une histoire à chaque fois.

Un jour , j’ai décidé de ne plus écouter ces histoires mais de les raconter moi-même. J’ai eu beau faire croire à mes parents que je savais lire alors que je connaissais juste le livre par cœur.

Après avoir volé un ou deux livres à mon frère ou après avoir supplié mes parents d’acheter de nouveaux livres, je me suis mise à l’apprentissage de la lecture, petit à petit j’ai réussi. Pour l’annoncer fièrement et le prouver à ma maman j’ai réussi à lire la liste de courses avec ma maman. Étant fière de ce que je venais de faire, ma maman voulant vérifier me demande de lire plusieurs mot que je ne connaissais pas comme raviolis ou encore épinard, celui-ci je le connaissais mais ne l’appréciais pas beaucoup. Me voilà du haut de mes cinq ans en classe de grande section, la première à savoir lire dans ma classe.

Et oui une enfant précoce, qui aimait lire toute son école primaire que ce soit à l’école ou à la maison j’aimais lire, j’aimais m’imaginer les scènes des livres, me le visualiser.

Je me souvient encore, j’étais une bonne élève tellement bonne que j’avais demandé pour Noël un dictionnaire, oui oui pour m’occuper et surtout pour le lire, j’étais complètement folle à y repenser et je l’avais eu mon dictionnaire j’ai commencé réellement à lire mon dictionnaire comme si c’était un roman lambda comme les autres avec un début, une histoire, une fin.

Bon cela n’a pas fait long feu. Arrivée au collège vient le début des lectures imposées. Lectures qui ont un genre imposé qui ne nous plait pas forcément. Nous commençons par la rivière à l’envers, le lion, pour ensuite lire l’île aux esclaves de Marivaux ou encore entre chien et loup de Malorie Blackman. Certains sont appréciables, je ne dis pas le contraire, cette histoire entre une enfant noire et ce garçon blanc est à couper le souffle, je l’ai encore gardér d’ailleurs. Cependant l’histoire des esclaves n’était pas du tout à mon goût, il fallait les lire pour avoir de bonnes notes, donc je les ai lus sans forcément y mettre du plaisir pour tous.

La lecture était devenue corvée, je ne prenais plus de plaisir à lire, car tous les livres que j’avais le temps de lire m’étaient imposés. Mais j’avoue toujours ce goût des livres, alors je me suis engagée auprès de ma médiathèque et suis devenue bénévole, dès la 5éme je passais mes vacances entière à travailler à la médiathèque.

Cela m’a permis de découvrir de nouveaux genres qui m’ont plu ou ne m’ont pas plus mais rien ne m’était imposé, je pouvais lire ce que je voulais, découvrir les nouveautés etc.

Il arrive parfois des événements dans une vie qui nous obligent ou qu’on se sent mieux seul, alors dans cette solitude il faut nous trouver une occupation. J’ai essayé plusieurs choses, la musique, le dessin, le chant, le sport… J’ai retenu trois activités qui m’aidaient, la musique, le sport et la lecture. J’ai commencé à lire, à aimer la lecture, à découvrir des genres de livres si différents, ça a commencé avec l’attrape rêves de Daniel Herrero puis “jamais sans ma fille”, ou encore “l’as de coeur”, “la chronique des bridgertone”, chaque livre est si différent, je n’ai pas vraiment de style particulier mais j’aime énormément ma bibliothèque. La lecture m’a sauvée, en partie, elle m’a permis de m’évader de ne plus faire attention à ce qui m’entourait, c’était un réel échappatoire.

Maintenant, la lecture est devenue un médicament. Lorsque nous sommes pas malades, nous n’en prenons pas et lorsque quelques symptômes apparaissent nous en prenons. Lorsque je vais bien je ne trouve pas le besoin et je ne prends pas le temps de lire, cependant dès que je sens que je ne vais pas très bien je cours à la bibliothèque ou à la librairie et j’en prends, cela peut durer une semaine, un mois ou plusieurs, je ne sais jamais combien de temps vont durer ces “périodes” de lectrice. Mais cela me rend mieux, le fait de m’évader, d’être dans un autre monde, de voir la vie d’autres personnages etc.

La lecture n’est pas pour tout le monde et je le conçois, pour moi elle à été sauveuse avec l’aide d’autres activités, je ne dis pas qu’il n’y a que ça qui m’a sauvé, non ce serait faux, cependant cela m’a bien aidée.

5 commentaires sur “LE LIVRE EST UN MEDICAMENT”

  1. Cette autobiographie est bien écrite par son côté personnelle et émotionnelle, on ressent à travers la lecture à quelle point lire a été bénéfique à des moments compliqués, des moments de solitude, que celle ci lui a apporté de la compagnie et qu’elle l’a parfois réconfortée. La lecture fait partie intégrante de la vie de l’autrice et lui sert d’échappatoire.
    J’en tire comme leçon que la lecture n’est pas seulement une activité ludique où un passe temps, mais un besoin parfois vitale dans les passages compliqués de la vie, qu’elle peut sauver et permettre de s’évader.

  2. C’est une autobiographie qui est très touchante. De plus elle est très agréable à lire puisque qu’elle est bien écrite. J’ai particulièrement aimé la comparaison entre la lecture et les médicaments, tu as très bien su décrire ce que tu ressens lors de tes « périodes de lectrices »

    Nous pouvons tirer comme leçon de cet article que la lecture n’est pas une activité à négliger lors d’un moment de solitude. Au contraire cette dernière peut être un réel échappatoire. En effet, la lecture permet de s’évader, d’être dans un autre monde (avec de nouveaux personnages, histoires, etc.).

  3. Une très belle autobiographie qui peut porter à l’exemple. J’ai ressentie beaucoup d’émotions durant ma lecture grâce à ces mots. La particularité de ce texte est surtout une belle comparaison du livre avec un médicament et je l’ai beaucoup apprécié.
    J’en retiens une chose: la lecture n’est pas seulement source de plaisir, elle peut aussi être source de guérison pour certaines personnes. Permettre de s’évader à travers un bouquin est pour moi aussi l’un des meilleur remède.

  4. L’article est très bien écrit et transmet beaucoup d’émotions. On observe que les livres sont un réel échappatoire pour l’autrice, elle se crée sa bulle autour des personnages et cela est très touchant.

    Les leçons qu’on peut tirer de cette autobiographie c’est que d’une part l’autrice a appris à lire grâce à ses parents et que c’est très important d’initier l’enfant au plus jeune âge. D’une autre part les lectures imposées l’ont bloqué dans son plaisir à lire des livres. Finalement elle a repris goût à la lecture, grâce à des moments de solitude, qui l »ont poussé à ouvrir des bouquins et cela est très émouvant.

  5. L’autobiographie est vraiment bien écrite, et elle est également touchante, surtout sur la fin, pleine d’émotions.
    Le début est tout aussi bien, avec des anecdotes vraiment bien détaillées qui nous permettent de se visualiser ton passé de lectrice.

    Je tires comme leçon de cette autobiographie que la lecture peut avoir différent rôles dans différents moments de notre vie. Elle peut faire l’objet d’une passion, comme elle l’était pour toi en primaire, mais elle peut également avoir un rôle « thérapeutique » comme actuellement pour l’autrice.

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