Pour illustrer l’œuvre Soie d’Alessandro Baricco, écrivain et musicologue , quoi de mieux que de composer une pièce musicale avec des rythmiques variés, tout comme la vie du personnage principal :
Il y a 4 passages, composés d’une succession d’accords, évoquant la vie d’Hervé Joncour à Lavilledieu et son envie de repartir à chaque retour chez lui.
Puis 4 autres passages, faits d’une suite de notes de musique traduisant la musique japonaise ressentie dans le livre. Ses aventures au Japon étaient comme une mélodie. La place importante des oiseaux et de la volière évoquent la poésie de cette ville et faisaient référence à une liberté, laquelle je ne sais pas, peut-être celle de voyager, d’aimer ou bien de rêver. J’imagine des perroquets, toucans, ibis, aras, colibris… formant un arc-en-ciel de couleur dans la volière et n’attendant qu’une chose, d’être libérés.
Puis les descriptions qu’il faisait de CETTE femme, mystérieuse, qui l’intriguait au plus au point, rythmait aussi la lecture du roman.
Enfin, un dernier passage reprenant la rythmique du début mais beaucoup plus lente de façon à évoquer le monde d’Hervé qui s’effondre avec la mort d’Hélène, sa femme, la découverte de l’origine de la lettre, son train de vie changeant. Il ne nous raconte plus ses voyages mais les raconte à d’autres. C’est une page qui se tourne pour lui mais une autre qui s’ouvre pour d’autres.
