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SÉJOUR EN ENFANCE AVEC AZOUZ BEGAG

Cliquez sur l’image ci-dessous

pour découvrir la carte postale sonore interactive :

Le Gone du Chaâba est un roman autobiographique écrit par Azouz Begag en 1986. Il raconte la vie d’Azouz, un jeune algérien qui habite au Chaâba, un bidonville à côté de Lyon. Il vit avec sa famille dans des conditions misérables avec d’autres familles algériennes. Il a un grand  frère Mastouf et une grande sœur Zohra.

Il va à l’école et il y accorde d’ailleurs beaucoup d’importance. En effet, il veut devenir le meilleur de sa classe afin de cesser les injustices présentes entre les français et les arabes dans la classe. Mais cette soudaine volonté ne plait pas aux autres arabes de la classe qui se moquent de lui et le rabaissent en ne le considérant plus comme un “vrai arabe”.  Au contraire, son père est très fier de lui et lui répète sans cesse qu’il doit bien travailler à l’école pour avoir un bon travail. Un jour, un incident vient perturber leur train de vie au sein du bidonville. En effet, l’oncle d’Azouz se fait arrêter car il est à l’origine d’un trafic de viande de mouton.

A cause de cet incident, de nombreuses familles vont partir du Chaâba et la famille d’Azouz va donc finir par se retrouver seule. Le père d’Azouz refuse de partir. Pourtant, un matin, une famille revient au bidonville et réussit à convaincre le père d’Azouz de quitter le bidonville.

Ils déménagent dans un appartement à Lyon équipé d’eau courante, d’électricité, de toilettes propres et d’un tas d’autres choses fascinantes. En revanche, Azouz passe une mauvaise année de CM2 car sa maîtresse ne l’apprécie pas et le rabaisse constamment. Après le CM2, il arrive au lycée St Exupéry où il rencontre son professeur de français M. Loubon qui le marquera particulièrement.

Le récit se terminera avec un autre déménagement de la famille.

Voici ma carte postale visuelle en lien avec ce livre :

La bande dessinée sur Canva

J’ai effectué une carte postale sous forme de BD, qui représente un passage clé du livre. J’estime qu’une BD peut donner vie à une scène et la rendre immersive grâce aux illustrations et aux bulles de texte. Cette forme créative m’a été fondamentale, pour transmettre une information précise de manière compréhensible.

L’idée du choix de passage me paraissait évidente. En effet, ce passage marque une transition dans le comportement d’Azouz. Au départ, c’était un élève au fond de la classe, parmi les autres gones du Chaâba, qui ne suivait pas trop les cours. Puis finalement, son manque de connaissances sur la langue et la culture française a engendré des moqueries, qui l’ont impacté. Il s’est senti ignorant et mis à l’écart de ce système. Cependant, j’ai observé que ses sentiments négatifs, se sont transformés en révolte contre lui et ceux du Chaâba. Il va passer d’un camp à l’autre, en se mettant par exemple au premier rang, avec les français, pour écouter et interagir avec le maître.

Cette BD va donc retranscrire cette scène mais d’une façon plus symbolique et concise. Les images ont en effet été créées avec l’intelligence artificielle. Malheureusement, je n’ai pas pu utilisé le même personnage d’Azouz partout, puisqu’une image était régénérée à chaque fois. Puis finalement, je me suis dit que les lecteurs ont chacun une représentation différente du personnage principal dans leur tête. Certaines de mes images se rapprochent-elles de leurs descriptions personnelles d’Azouz ? Je l’espère.

Pour ma part, cette BD m’a permis d’avoir plusieurs images immersives sur le livre grâce à l’A.I, mais mes choix se sont au maximum rapprochés de mon interprétation personnelle de l’histoire. Ma plaquette relève un thème principal qui est sur l’éducation comme la scène se passe majoritairement dans une classe. Mais elle en relève d’autres comme l’immigration, l’identité et les tensions entre les différentes cultures.

Après un voyage dans la carte postale visuelle, voici deux citations extraites du passage de lecture pour notre carte postale sonore :

Ces citations proviennent de la scène, où Moussaoui a insulté le professeur devant toute la classe, M. Grand a alors fait allusion à Azouz, qui est deuxième de la classe alors que Moussaoui dénonçait que le maître, mettait les gones du Chaâba dernier du classement. Après cette réplique, Moussaoui et les autres gones ont été voir Azouz pendant la récré. Voici deux citations fortes qu’ont dit ceux-ci :

Page 102, Nasser dit à Azouz : Ouais, ouais. pourquoi que t’es pas dernier avec nous? Il t’a mis deuxième, toi, avec les Français, c’est bien parce que t’es pas un Arabe mais un Gaouri comme eux.

Page 102 : « Tu vois bien que t’as rien à dire! C’est qu’on a raison. C’est bien ça, t’es un Français. Ou plutôt, t’as une tête d’Arabe comme nous, mais tu voudrais bien être un Français.« 

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