Une journée placée sous le signe de la presse et du traitement de l’info pour les élèves de 3è A. Bien sûr, « la tuerie de Toulouse » fût au cœur des débats des rédacteurs en herbe et a été largement choisie comme sujet principal.
Voici le résultat du travail de nos 5 équipes:
« Délibération » par Astrid, Clémence, Loriana et Lydie
Dans les entrailles de la PQR! (cliquez sur la photo pour accéder à l'album en ligne)
Le 15 mars 2011, les élèves de 3ème A sont revenus au collège à un horaire très inhabituel: 22h! Une sortie d’un peu plus de 3h était en effet prévue dans le cadre de la « Semaine de la presse » (voir articles précédents): la visite des rotatives du quotidien La Charente Libre, à L’Isle-d’Espagnac, au nord d’Angoulême.
Le journal local « La Charente » a été fondé en 1872, il a été diffusé jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Le journal est alors interdit par les nazis qui occupent la ville d’Angoulême. C’est Pierre Bodet, professeur et résistant, qui lui redonne naissance en fondant « La Charente Libre », organe quotidien de défense républicaine et d’action sociale » en septembre 1944.
Le journal appartient aujourd’hui au groupe Sud-Ouest (depuis 1960), qui est aussi un concurrent localement. Il est publié à plus de 40 000 exemplaires, dont la moitié pour les abonnés à l’une des trois éditions: Angoulême, Cognac et Nord Charente. 43 journalistes, 120 salariés (techniciens et secrétaires de rédaction), 250 correspondants s’activent chaque jour pour diffuser l’information à travers La Charente Libre.
Le journal doit être bouclé à 00h00 pour être imprimé, cela explique l’horaire tardif de la sortie: les rotatives fonctionnent à la fin de la journée de travail de toute l’équipe de rédaction.
Le diaporama (pour ceux qui peuvent le voir):
Un bonus vidéo, monté à partir des prises de vues de Honorine et Paul (merci à eux), qui rend compte du bruit et du mouvement hypnotique des rotatives:
"Attention, chute de dictateur" par Chappatte, 12 février 2011, (c) Global Cartoons
A l’occasion du chapitre sur la révolution française, nous abordons en classe l’actualité du « Printemps arabe » et notamment les révolutions libyenne et tunisienne.
Le « Printemps arabe »: cette expression désigne l’ensemble des mouvements révolutionnaires qui touche les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient depuis le mois de décembre 2010 et les premières manifestations tunisiennes. Ces révoltes populaires visent les dirigeants qui sont installés et accrochés au pouvoir depuis plus de vingt et qui, s’ils sont maintenus un régime républicain de façade, imposent en réalité une dictature. Les revendications du peuple concernent avant tout l’amélioration du niveau de vie et la demande de libertés, réprimées par les dirigeants. Deux hommes ont déjà été contraints de quitter le pouvoir: le tunisien Ben Ali, le 14 janvier 2011 (après 23 ans au pouvoir)et l’égyptien Hosni Mubarak le 11 février (29 ans à la présidence de la République). Le prochain sur la liste pourrait être le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 41 ans, et contre lequel une coalition internationale mène une guerre sous mandat de l’ONU.
Carte du "Printemps arabe" (source: 1jour1actu.com, (c) Jennifer Le Bot)
Les 4C doivent pour vendredi étudier (présentation, description, explication) les deux documents ci-dessous qui donnent une vision occidentale de la révolution en Tunisie:
"Le nouveau monde arabe", par Chappatte, d'après Delacroix, 5 mars 2011, (c) Global Cartoons
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