Pompéi

Ville à travers les âges,

Un sentiment ineffable encore jamais ressenti,

Transformant toutes les pensées sur son passage

En cocons sinistres et statues de pierres polies.

 

Lorsque la Belle couvrit l’horizon,

Resserrant autour de nous son léger étau,

Seules résidaient en nos esprits

Les routes, les routes et leur écho.

Par delà le monde, les hommes,

Les illustres persistent et livrent

Leur grandeur d’antan,

Leurs mœurs, et condamnent

Toute tristesse, tout état d’âme,

Pour ne laisser place qu’à l’émerveillement.

 

Ô mythique lieu ! lorsque tu t’empares de nous

Tu ne laisses qu’un sentiment évasif, et surtout destructeur,

car quand tu nous touches,

Tu te saisis de nos cœurs.

 

 

Et pas d’excitation, seulement une bizarre atonie

Face aux reliques d’un monde éteint,

Secret, et profondément lointain.

Issues d’une glorieuse époque, innovante de bien des façons,

Vit à travers les arts et la passion, les complots et les tentations,

Fantasmée par les contemporains,

Adorée des poètes et écrivains…

Il s’y cache une symétrie toute particulière,

Qui éclaire, même en pleine lumière,

Qui fascine, dixième Muse des artistes,

Et s’en prend aux yeux,

Digne ambassadrice des Dieux…

 

 

Ainsi oui, Belle Pompéi, si tu es et resteras le berceau d’une cruauté objective,

Tu n’en demeureras pas moins la cité qui nous a fait vivre,

Le temps d’une journée,

L’Abîme et l’Idylle.

Ianis

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