Sconcertante

Le voyage a été enrichissant à de nombreux égards.

Nous avons eu, et c’est peu de le dire, un temps assez incertain tout au long de notre périple, alliant très souvent brouillard et pluie pour notre plus grand plaisir.

Cependant, comme l’ont bien compris les Américains, les crises sont sources d’opportunités, et ne pouvant plus prendre de photos hautes en couleurs, je décidai d’enclencher le mode noir et blanc afin de conformer les images à l’ambiance.

Je trouve, à vrai dire, que ces images reflètent sincèrement l’atmosphère qui régnait lors des visites. Une impression de temps suspendu, un silence qui poussent à la contemplation.

Le noir et le blanc illustrent ces sentiments, ils attirent l’œil et la première question qui vient à l’esprit de celui qui regarde ressemble à : Quand les a-t-on prises ?

Voilà mon dessein, créer une image qui ne reprend aucun élément récent ; effacer au maximum les éléments que la modernité a apportés : en clair, venir gommer ces détails qui viennent polluer les monuments de la Renaissance, afin que l’on puisse se dire, c’est donc bien ça que les Florentins du XVe siècle voyaient.

On se sent proche des hommes dont on parle dans les livres d’Histoire, on n’a plus l’impression d’être un touriste mais plutôt d’avoir vécu une expérience que des hommes vivaient voilà cinq siècles, de s’être rapprochés d’eux et de les avoir compris.

C’est donc dans cette optique-là que l’ensemble des images mentionnées ont été prises.

Je crois que mes photos trahissent une vision singulière et très personnelle des lieux que j’ai eu la chance d’observer.

J’ai ressenti un plaisir indicible à les prendre, et je ressens la même joie en les regardant, aujourd’hui, six mois plus tard.

Je suis convaincu qu’elles vous feront ressentir de vives émotions, que vous ayez participé au voyage ou que vous regrettiez de ne pas y être allés.

Ouvrez grand les yeux.

Elias

Art contemporain

« 

En vue d’enrichir notre culture de latinistes, tous les élèves de latin du lycée Albert Einstein se sont réunis pour une visite au MRAC (musée régional d’art contemporain). Cela nous a permis de nous faire notre propre opinion sur l’art contemporain. Ainsi ayant visité plusieurs expositions différentes allant d’un autoportrait à une exposition faite par des malades psychologiques, j’ai pu me faire mon propre avis . Certainement que cet avis ne sera pas complet car je pense qu’il me faut plus étudier le sujet.

On entend souvent que l’art contemporain est un «fourre tout», c’est-à-dire que toutes les œuvres qu’on ne réussit pas à classer dans d’autres catégories, on les met dans l’art contemporain. Et bien je pense que cela est vrai pour certaines œuvres car j’ai l’impression que parfois l’œuvre n’est pas en cohérence avec ce que veut revendiquer l’auteur. C’est à dire que selon moi il y a un manque de liens, de rapports entre l’œuvre et le message que l’auteur veut faire passer par le biais de cette même œuvre. Un exemple qui m’a marquée et que nous avons pu observer au MRAC, est le squelette qui apparaît sur un ensemble de trois écrans et qui semble comprimé comme s’il était dans une tombe. Avec ce squelette, il y a un texte audio qu’il répète inlassablement. À première vue je pensais que c’était un memento mori, un moyen de nous rappeler que la mort nous guette, mais lorsque la guide nous a dit que le message transmis était sur les dangers des réseaux sociaux et de la télé réalité, honnêtement je suis tombe des nues. Encore aujourd’hui je ne comprends pas le rapport entre le squelette et les dangers des réseaux sociaux. Ainsi j’ai l’impression que l’auteur a créé cette œuvre et qu’il lui a donné un sens de manière distincte. Comme si le fait que ce soit sur les dangers des réseaux sociaux est venu bien après et que c’est un moyen de transmettre un «bon message» pour se donner une bonne image en tant qu’artiste.

Mais ce n’est évidemment pas le cas pour toutes les œuvres bien au contraire. Même si l’art contemporain fait souvent référence à l’art abstrait et qu’il est donc parfois difficile d’en comprendre le sens, cela permet de laisser place à notre imagination en tentant de comprendre ce que l’auteur veut nous dire a travers son œuvre. Mais parfois une explication de l’œuvre est nécessaire et elle permet ainsi de mieux l’apprécier. Ainsi quand certains préfèrent que le message transmis soit explicité dans l’œuvre et trouvent trop compliqué l’art contemporain, d’autres préfèrent laisser leur imagination parler pour l’artiste. Pour ma part, je dirais que cela dépend des œuvres car comme expliqué plus haut même si certaines œuvres sont très belles, les messages transmis les entachent. Il est donc préférable dans ces cas-là de laisser son imagination parler. Au contraire certaines œuvres sans le message transmis par l’auteur m’ont l’air incomplète et n’ont pas de sens pour moi.

Pour conclure, je dirai que cette sortie a été très enrichissante et m’a permis comme vous venez de le constater de me faire mon opinion sur l’art contemporain. Je crois cependant qu’il me reste encore beaucoup de choses à exploiter pour avoir un avis complet et définitif.

Oumayma

Italie, Ô Italie

J’ai été enveloppée par tes villes enjouées

Avec leurs toits et façades colorées,

Les yeux tout émerveillés

Tu nous as transportés dans un monde de beauté.

L’Italie, pays hors du temps,

La beauté de tes jardins nous a subjugués,

Le David tout autant éblouissant,

Toi et tes galeries emplies de volupté.

Des Médicis à Saint François d’Assise

Nous restons stupéfaits face à tes églises

Tu subtilises la beauté d’antan ;

Tu immortalises le savoir des Baci,

Le palazzo,majestueux , au centre de la place

J’ai embrassé ta culture.

Sorenza

Les toilettes dans la Rome antique

Et oui les romains aussi utilisaient des toilettes, tous les écrivains que vous allez étudier ou que vous avez étudiés faisaient leurs besoins sur différentes toilettes, Cicéron, Pline et tous les autres, mais, de quels types furent leurs toilettes à eux ?

On peut répartir leurs latrines en 4 types, détaillés ci-dessous :

  1. Les « poo-bliques » ou les latrines publiques : les latrines publiques étaient des installations sanitaires publiques dans les villes romaines, accessibles à tous. Elles étaient  généralement situées dans les bâtiments publics. Les latrines publiques romaines étaient souvent de grands bâtiments avec plusieurs sièges en pierre disposés côte à côte, séparés par des murs ou des colonnes pour offrir un peu d’intimité.
  2. Les « VIPs » ou latrines domestiques : Les maisons de la classe supérieure de la société romaine avaient souvent leurs propre latrines. Elles étaient généralement situées dans des salles de bains ou des cabinets et pouvaient être plus confortables que les « poo-bliques ». Elles pouvaient comporter des sièges en marbre ou des fresques murales voire même des systèmes de chauffage.
  3. Les latrines militaires (plus d’inspiration) : Les camps militaires romains avaient leurs propres latrines pour soldats. Elles étaient souvent rudimentaires avec des sièges en bois placés côte à côte le long d’un mur, offrant peu d’intimité. Elles étaient conçues pour être faciles à entretenir.
  4. Les « mouvantes » ou latrines portables : Les latrines portables étaient utilisées dans certaines situations, notamment les déplacements ou les campagnes militaires. C’étaient des installations légères, pouvant être démontées et transportées d’un endroit à un autre.

Nathan et Axel

Les langues anciennes ressuscitées

« Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons » disait René Char. C’est exactement l’idée que je voudrais défendre et exposer dans ce court article afin de démontrer la grande utilité de l’étude des langues anciennes, du grec et du latin. On les prétend « mortes », mais cette dénomination est contestable. En effet, l’étymologie jointe à la sémantique permet non seulement de comprendre la richesse certaine des langues, ici le français, mais aussi de retrouver la trace de pensées très anciennes. Là où les monuments jouent un rôle historique, la langue aussi par les différentes transformations sémantiques nous permet d’appréhender l’évolution de notre rapport au monde ainsi qu’aux éléments qui nous entourent au fil du temps.

D’abord, certaines étymologies ont ébranlé et bouleversé le sens premier que je donnais à certains mots. En partie pour leur étonnante richesse poétique en contraste total avec le mot banal qu’on utillise. Le cas des mots « considérer, sidérer et désir » m’a en partie poussé à m’intéresser de plus près à cette discipline. Ce sont des mots à première vue assez plats. Pourtant tout trois viennent du mot sidus, sideris, l’étoile en latin. Le terme desiderium qui a donné le mot désir en français signifie la privation des étoiles. Inversement, le terme « considérer » indique une attention spéciale, comparable à la fascination des étoiles. Quant au verbe « sidérer » il porte la trace d’une influence « mauvaise », hypnotique du ciel étoilé. On peut aussi prendre l’exemple du mot « épanouissement », du radical +span-, qui signifie l’idée d’expansion dans le sens de gain d’espace. On comprend donc que lorsqu’on s’épanouit, on augmente son espace physique et spirituel, comme lorsque la rose éclot et que l’esprit s’ouvre : tout deux s’épanouissent. Egalement, le terme « abysse » nous présente une image étonnante et effrayante à la fois, bussos étant le fond de la mer, et « a » au sens privatif. Les abysses sont donc l’absence même d’un fond de la mer. Cette étymologie nous présente l’image d’une fosse marine infinie avec l’idée, surtout à l’époque, qu’il était impossible d’atteindre le fond. On y trouve du vrai encore aujourd’hui: en effet la fosse Mariane, profonde de 10 000 m, n’a été visitée que par trois hommes dans l’histoire, c’est moins que le nombre de personnes ayant marché sur la lune.

Ainsi, l’étude et la connaissance des étymologies nous permet de « considérer » avec fascination le merveilleux ciel étoilé qu’est la multiplicité poétique de notre langue.

Au-delà de la richesse de notre langue, le travail étymologique nous permet de nous rendre compte du trésor des pensées anciennes. D’après Héraclite, « ce qui s’oppose coopère, et de ce qui diverge procède la plus belle harmonie ». Ce concept d’harmonie des contraires était très présent chez les Grecs. En grec, nous avons l’exemple de deinon, signifiant aussi bien « merveilleux » que « terrifiant ». Ce mot était souvent utilisé pour décrire des phénomènes qui inspirent à la fois la crainte et l’admiration. Aussi, on peut noter le mot « anapauo »qui signifie à la fois « se reposer » et « se remettre en mouvement ». En effet, le repos nous permet de nous remettre en mouvement. Ainsi, on associe l’idée de repos à celle du mouvement. Ces différentes associations de contraires nous permettent d’observer le monde comme unité, dans toute sa richesse, et donc, de considérer le mal autant que le bien et le laid autant que le beau. Platon disait : « La musique est l’harmonie des contraires, le concours de dissonances différentes qui produisent une harmonie parfaite. ». On comprend alors la totale adhésion des philosophes grecs à cette idée très présente déjà dans la langue. Ainsi, on saisit l’importance de la connaissance des langues anciennes comme ouvertures à des concepts désuets.

Enfin, on peut aussi utiliser notre connaissance du grec et du latin afin de remarquer l’affaiblissement de certains sens et donc des multiples évolutions des pensées. Ainsi le verbe grec « echein signifiait à l’origine « tenir » ou « maintenir » quelque chose, par exemple un objet ou une position. Cependant, au fil du temps, le sens du mot s’est affaibli et il est devenu plus généralement associé à la possession de quelque chose. La différence entre « maintenir » et « posséder » réside dans le fait que le premier implique l’action de préserver une chose dans un état de tension, tandis que le second implique la simple possession de cette chose, qu’elle soit maintenue ou non. Ce changement de sens reflète les changements dans les attitudes et les valeurs culturelles des Grecs au fil du temps. Un autre exemple frappant est le mot arêtê. À l’origine, ce mot signifiait « excellence » ou « vertu », et était associé à une qualité de l’âme ou du caractère. Cependant, au fil du temps, le sens du mot s’est affaibli et il s’est associé à des notions plus superficielles telles que la beauté physique ou l’habileté aux activités sportives. On voit comment déjà anciennement la pensée désintéressée attachée au partage, n’était plus du tout la même et tendait à être remplacée par une pensée intéressée, superficielle et orientée vers le gain perpétuel. Ainsi, on comprend l’utilité de la langue dans son rôle historique pour saisir et comprendre les différentes évolutions de pensée.

En conclusion, le latin et le grec ne sont pas « des langues mortes », car elles sont encore aujourd’hui la clef de la découverte poétique de nos mots français, la voie vers des pensées plus anciennes, plus riches et considérant le monde dans son unité par la multiplicité des contraires. Elles sont aussi d’importance historique et nous permettent de comprendre l’évolution de la nature et de la pensée humaine.

Benjamin

Visite du musée Galleria dell’Accademia à Florence

Pendant notre voyage en Toscane et en Ombrie en Italie du 11 au 16 décembre 2022, nous avons visité la ville de Florence ainsi que les lieux importants. Pendant la journée du mardi 13 décembre 2022, pendant la matinée, nous avons visité la Galleria dell’Accademia, que l’on peut aussi appeler musée de l’Académie, Galerie de l’Académie ou tout simplement l’Académie. La galerie a été fondée en 1784, c’est donc dans ce bâtiment historique que l’on peut découvrir des œuvres de Michel-Ange ou encore de Botticelli. Cette galerie est mondialement connue, elle est très fréquentée pour les œuvres que l’on y trouve, certaines datent du Moyen- Age, d’autres œuvres datent de la Renaissance.

Tout au long de notre visite à la Galleria dell’Accademia, nous avons pu différencier plusieurs zones : une zone dédiée aux nombreuses statues qui ont été acquises par le musée, une seconde zone est consacrée aux tableaux que la galerie possède, une troisième zone est destinée aux instruments de musique que l’Académie détient, et enfin une quatrième zone est réservée aux œuvres de Michel-Ange.

La salle des statues

Parmi toutes ces zones, la salle des statues est sans nul doute la plus chargée. On aperçoit un nombre incroyable de bustes de marbre parfaitement alignés. Hormis ces bustes, on trouve aussi de nombreuses statues représentant des divinités gréco-romaines. L’un des problèmes que j’ai remarqué, c’est que la salle n’est pas assez grande pour mettre en valeur toutes les œuvres. Certaines sont plus mises en valeur que d’autres, et c’est quand même bien dommage ! On pose à peine le regard sur certaines œuvres car elles sont entourées de pleins d’autres œuvres. De plus, avec autant d’œuvres, il est difficile pour le visiteur de se déplacer à son aise (ce n’est un problème que lorsqu’il y a beaucoup de monde au à l’Académie, il faut donc imaginer les jours où il y a beaucoup de monde). Bien évidemment, je ne dis pas non plus qu’il faut ranger une partie des statues ou même d’agrandir la salle au risque d’altérer l’authenticité du bâtiment du XVIIIème siècle qui abrite toutes ces œuvres. Cependant, je pense qu’une restructuration pour mettre en valeur plus d’œuvres dans ce musée n’est pas une si mauvaise idée. Cela ne m’a malgré tout pas empêché d’admirer la salle des statues dans son ensemble.

La salle des tableaux

Dans ce musée, on y retrouve aussi de nombreux tableaux, pas autant qu’au Musée des Offices (qui se trouve aussi à Florence), mais cela peut permettre aux gens de voir d’avantages de diversité. On y trouve des tableaux du XIVème au XVIème siècle dont un du très célèbre peintre Botticelli, notamment connu pour sa peinture La Vénus. Cependant les tableaux qu’on y trouve ne m’ont pas particulièrement marqué, car après tout, la salle des tableaux n’est pas la pièce maîtresse du musée.

La salle des instruments de musique

Dans un musée, on trouve des tableaux, des statues, mais aussi des instruments de musique. Et bien oui, le musée expose aussi des instruments de musique recueillis entre le XIIème et le XIXème siècle dont certains appartenaient aux Médicis ainsi qu’à de grands ducs de Toscane. On y trouve aussi des fiches explicatives (comme pour les autres œuvres de la galerie). Cependant, je n’ai pas vraiment trouvé d’intérêt pour les instruments, de plus ce n’est pas la salle la plus exceptionnelle à mes yeux. Je ne pourrai donc pas continuer à parler de cette salle, au risque de me fier à l’expérience d’une autre personne.

La salle du David

Si la Galleria dell’Accademia est aussi fréquentée, ce n’est pas seulement pour tous les tableaux qu’on y trouve, mais c’est surtout pour les œuvres de Michel-Ange qui y sont exposées que les gens se pressent dans ce musée. En effet, on y retrouve la très célèbre statue du David avant son combat contre Goliath. Avec sa taille immense et les détails de son corps, on ne peut rester de marbre face à cette statue. Mais ce n’est pas la seule statue de Michel-Ange, on y trouve aussi la statue de l’esclave s’éveillant, le jeune esclave et l’Atlas. Ces statues-là ne sont, contrairement au David, pas achevées. Ce n’est pas parce que Michel-Ange est mort avant de les avoir achevées, c’est un choix personnel que le célèbre sculpteur a fait. Le fait que ces statues aient été laissées comme cela par choix les rend spéciales. Le David est sans nul doute l’une des œuvres qui font la renommée de la Galleria dell’Accademia. De plus, les œuvres sont très bien mises en valeur contrairement à d’autres statues qui figurent au musée. Cela rend la scène magique, presque irréelle. Cependant, il y a beaucoup de monde dans cette salle (même si c’est compréhensible), il sera donc compliqué d’observer toutes ces statues dans le calme. Mais cela montre aussi à quel point ces statues sont célèbres, c’est donc très intéressant d’y aller au moins une fois pour contempler ces statues en vrai et pas uniquement les voir en photo sur internet ou dans les livres.

Conclusion

Au final, malgré ses défauts, je trouve que c’est un bon musée. On a pu y voir des œuvres historiques, mondialement connues, d’artistes mondialement connus, mais aussi tout simplement d’une époque historiquement riche. C’est quand même un musée qui en vaut le détour.

Benjamin

Les cathédrales et les basiliques spectaculaires visitées durant le voyage en Toscane et en Ombrie

Au début de notre voyage, nous sommes allés à Florence, une ville magnifique de Toscane. La ville est marquée par l’imposante cathédrale Santa Maria del Fiore qui surplombe la ville par son dôme imposant de 100 mètres de hauteur. La cathédrale est recouvert de panneau de marbre de différentes couleur (vert, blanc, rose). Malheureusement nous n’avons pas pu visiter l’intérieur de l’édifice par manque de temps et de moyens (il y a des jauges pour entrer dans l’édifice). Personnellement, j’ai été choqué par la taille et la superficie de ce bâtiment qui prenait toute la place à lui tout seul sur la place et qui surprend quand on passe d’une petite rue a l’endroit où elle se trouve.

Ensuite, le mercredi nous nous sommes rendus à Assise où nous avons vu la magnifique basilique de Saint-François d’Assise qui est découpée en deux partie : la basilique supérieure et la basilique inférieure. Cette basilique est particulière parce que les franciscains ont fait un vœu de silence et il est strictement interdit de parler à l’intérieur. Mais cela au contraire a rendu la visite de la basilique plus calme et plus émotionnelle. Le calme apporté a rendu l’endroit plus beau.

D’abord, nous sommes rentrés dans la basilique inférieure qui est tout simplement magnifique, l’intérieur est rempli de couleurs, de fresques sur les murs et les dômes au plafond. Aussi, il y a des salles avec des objets qui représentent l’endroit comme un espace où se trouve la tunique de Saint-François d’Assise. On pouvait prendre un escalier qui nous faisaient descendre dans un lieu de prière où se trouve la tombe de Saint-François avec soi-disant son corps à l’intérieur de la tombe. Personnellement, le lieu ma fait ressentir de belles émotions avec la beauté de l’intérieur de l’édifice.

Après la visite de la partie inférieure de la basilique, nous avons visité la partie supérieur de celle-ci. Elle est construite avec un style d’architecture romane avec des éléments gothiques tels que le portail pointu et les arcs-boutants. A l’intérieur, ce sont les mêmes règles qu’en-dessous mais je trouve que la basilique supérieure était moins impressionnante que celle d’en-dessous. Mises à part les Fresques du Giotto qui recouvrent tous les murs de chaque côté de la basilique. Ces fresques racontent la vie de Saint-François. Seules ces fresques m’ont tapé dans l’œil parce qu’on ne voit pas ça tous les jours dans des églises ou basiliques. Et la façade extérieure manque de détails parce qu’il n’y a que la rosace imposante au milieu de la façade qui remplit celle-ci.

Enfin, le jeudi nous sommes allés à Sienne où ce trouve la cathédrale de la Piazza del Duomo. Cette cathédrale est très imposante parce c’est le premier édifice que l’on voit en arrivant d’assez loin. De même que celle de Florence, nous n’avons pas pu rentrer à l’intérieur mais cela n’a pas empêché les terminales en charge de la médiation de la cathédrale de nous décrire l’architecture de cet édifice et nous décrire l’intérieur comme si on y était. De même, cette cathédrale est composée de marbre taillé de différentes couleurs et comporte une grande tour avec un clocher. C’est aussi la cathédrale que j’ai pris le plus en photo durant ce voyage.

Valentin et Hector

« Calvaire »

On a fait une sortie au Musée régional d’art contemporain (MRAC) situé à Sérignan. Inauguré en 2010, l’histoire du lieu est plus ancienne. Le lien entre l’art contemporain et la ville de Sérignan date du début des années 90 et augure la création du musée.

Dès 1991, l’Espace d’art contemporain Gustave Fayet met en place une politique d’expositions temporaires de grande qualité présentant des artistes de notoriété nationale et internationale. La ville avait choisi de baptiser cet espace du nom d’un collectionneur de Béziers, Gustave Fayet, riche propriétaire viticole qui a soutenu un grand nombre d’artistes comme Paul Gauguin ou Odilon Redon.

Agrandi en 1997, l’Espace est passé d’une superficie de 200 m² à environ 600 m². À raison de quatre à cinq expositions par an, la programmation a su fidéliser différents publics : les amateurs d’art contemporain, les établissements scolaires (nous), la population locale, les touristes qui fréquentent les plages du littoral. Depuis sa création, la majorité des artistes qui y ont exposé ont fait don d’une œuvre, afin de souligner et soutenir son action.

Le matin, nous avons pris le bus tous ensemble direction Sérignan. Le trajet n’était pas trop long et l’ambiance dans le bus faisait passer le temps encore plus vite. Nous sommes arrivés aux alentours de 9h45-10h, après avoir posé nos affaires le personnel du musée nous a accueillis chaleureusement et nous a rapidement expliqué l’histoire et le but du musée et les expositions que l’on rencontrera par la suite.

D’abord nous avons observé l’ exposition temporaire d’une femme qui représentait sa ville natale. Personnellement, je n’ai pas apprécié cette œuvre parce que je n’aimais pas son atmosphère. En effet, elle me mettait mal à l’aise et je ne comprenais pas vraiment les choix de l’artiste. Ensuite, notre guide nous a présenté l’exposition des œuvres de personnes atteintes de maladies mentales diverses. Cette exposition était définitivement ma préférée, j’ai littéralement aimé toutes les œuvres de cette expo et en particulier une œuvre représentant la mort et une représentant une forêt :

Après avoir fait un tour du côté de la cabane éclatée (de Daniel Buren) qui est dans mon top 5 des œuvres de ce musée, nous avons fini par une exposition à l’étage supérieur. Ces œuvres ne m’ont pas particulièrement marqué au premier abord car je ne suis pas très fan de l’art contemporain mais après les explications du guide, j’ai mieux apprécié les œuvres qui m’étaient présentées.  Tout particulièrement un mur rempli de produits avec des slogans à connotations racistes.

En résumé, j’ai trouvé cette journée de visite du MRAC passionnante.  J’imaginais cette sortie plutôt comme un calvaire, mais elle s’est avérée très amusante et très instructive.  J’ai aussi eu l’occasion de mieux connaître l’ensemble des latinistes et de me lier d’amitié avec des personnes qui m’étaient jusque là inconnues.

Paolo

Journée du mercredi 14 décembre 2022 à Pérouse et à Assise (Ombrie)

Au cours de notre voyage, le mercredi, nous avons visité les villes de Pérouse et d’Assise. Ce jour-là, les secondes étaient chargés de médiation culturelle de ces deux petites villes. A Pérouse, nous avons commencé par prendre le mini-métro, puis nous sommes arrivés dans la ville haute. Là a commencé notre visite. Sous une pluie battante et avec un froid glacial, nous avons vu la Fontana Maggiora, malheureusement en travaux.

Puis nous avons visité le puits étrusque.

Après un cours temps libre durant lequel nous avons pu acheter des spécialités du coin, nous avons pique-niqué sur une place. Sur le chemin du retour Ethan a eu la brillante idée de perdre l’intégralité du groupe dans la ville forçant tout le monde à descendre puis remonter la ville le tout sous une pluie battante, mais j’exagère sans doute un peu, et nous sommes tous arrivés sans problème à la station de mini-métro.  

L’après-midi, nous nous sommes rendus à Assise où nous avons visité la basilique de Saint-François d’Assise. Cette basilique comporte deux basiliques l’une sur l’autre.

La particularité de ces basiliques est que les franciscains ont fait un vœu de silence et il est strictement interdit de parler à l’intérieur. Dans la basilique inférieure se trouve le tombeau de Saint-François qui est exposé au sous-sol de l’édifice. Dans la basilique supérieure se trouvent les fresques du Giotto qui retracent la vie de Saint François ainsi que les moments marquants de sa vie. Ces deux basiliques offrent beaucoup de bien et nous ont permis de trouver un petit moment de calme à l’abri du bruit, des conversations, ou de l’environnement urbain. A la sortie de la visite, nous avons eu la chance de découvrir un magnifique coucher de soleil avec la dispersion du brouillard ce qui nous a donné l’occasion de réaliser de magnifiques photos.

Le soir, après un retour en bus toujours très musical, nous avons pu regarder la demi-finale opposant la France et le Maroc. Les français se sont qualifiés pour la finale de la coupe du monde ce qui a été un fort moment de partage et de communion pour tout le groupe.

Nathan et Romain