Le Mythe de Médée, version 2021

« Médée, fille d’Æétès, le grand patron de la mafia Turque, et de Idyie, pirate des temps modernes à bord de son majestueux hors-bord surnommé le « Colchique (dans les près) », était devenue avec la complicité de sa tante Circé, surnommée Cici (l’impératrice ?!), une véritable hackeuse !

Rien ne lui résistait… Ou presque. Un jour, débarqua le gang d’Argon, en quête des informations top-secrètes que détenait le père de Médée. Le patron refusa de donner ses infos. Cependant, ils reçurent l’aide de Médée, qui était tombée amoureuse de Jason. Faut dire qu’avec ses longs cheveux et sa bécane rutilante, il avait du « chien » le Jason !

Médée, la célèbre hackeuse, entreprit donc d’aider son amoureux. Elle l’aida en piratant le système de sécurité du coffre-fort d’Æétès, et l’aida également en allumant l’alarme de sécurité de la cuisine, ce qui fit que tous les gardes se précipitèrent pour vérifier ce qu’il se passait. Pendant ce temps, Jason et sa bande réussirent à voler l’information ! Médée, heureuse, rejoignit donc Jason, qui avait pris en otage le frère de celle-ci, et qui lui promit de l’épouser s’ils réussissaient à fuir. Ils s’enfuirent donc sur la magnifique Fat Boy noire de Jason, tandis qu’Æétès, furieux, grimpa dans sa belle « merco » en compagnie d’Ivan, le russe avec pleins d’armes, vous connaissez ? Bref.

Æétès commença donc la course-poursuite contre Médée, les suivant de près. Elle décida donc, pour ralentir son vieux, de trucider son frère, Absyrtos ! (Faut dire qu’ils ont des prénoms atypiques chez eux…) Après l’avoir tué (sans le faire souffrir… Ou presque.), elle le découpa en morceaux, et envoya les morceaux de celui-ci partout sur la route. Le vieux, se rendant compte qu’il venait de rouler sur un truc, s’arrêta, et se rendit compte que les morceaux de son fils étaient éparpillés partout sur la route ! (J’imagine même pas le ménage qu’il a fallu faire après.) Il ramassa donc chacun des morceaux, ce qui permit à Jason et son gang d’Argon de fuir.

Ils arrivèrent donc en Thessalie, à Iolcos plus précisément. (La Thessalie, c’est en Grèce, hein, c’est pas le nom d’une poterie ou autre.)

Par amour pour Jason, elle commit un meurtre, indirectement bien évidemment. Jason lui avait dit que Pélias était en mauvais termes avec lui, ce qui la força à agir : elle conseilla aux filles de celui-ci de le découper en morceau (c’était une adepte du hachis parmentier, son plat favori), et de balancer chacun de ses membres dans un chaudron bouillant, et il redeviendrait jeune ! Sauf que, surprise, quand elles essayèrent, elles échouèrent, et Pélias mourut. (En même temps… Un peu nunuche, les filles de Pépé !) Jason et Médée furent donc chassés par Acaste, le fils de Pépé Pélias.

Ils se réfugièrent à Corinthe, où Jason et Médée purent enfin mettre un terme à leur projet : créer un bambin. Même qu’ils en eurent deux, avec des noms aussi atypiques que les leurs : Phérès et Merméros.

Au bout de quelques années de bonheur (ou presque, si par bonheur, on entend « fuite »), Jason abandonna Médée. Elle en fut brisée, surtout quand elle apprit que c’était cette imbécile de Créuse que Jason avait choisie…

Du coup, la Médée vrilla, et arriva à la porte de la folie. (Et elle l’ouvrit en plus…) Elle décida d’aller voir Créuse, et ce fut la méga fiesta à la Kill Bill 1 2 et même le 3 : elle la brûla vivante, sous prétexte que « le feu de l’amour consume tout » (la preuve, ça passe encore à la télé et pourtant…), ou d’un truc du genre. Elle brûla, en passant, toute la maison de celle-ci, tant qu’à faire… Puis, elle égorgea ses enfants, parce qu’elle ne voulait plus avoir d’enfants qu’elle aurait eus avec Jason. (Ce… Pas d’insulte, oui oui.) On l’aura compris, elle avait vrillé complet, la petite Médée ! Et Jason, ben…. On n’en entendit plus parler ! Il avait dû partir avec sa Harley et finir dans un arbre ou un ravin !?

Suite à ça, elle s’enfuit à Athènes, avec une bécane volée, où elle rencontra et épousa ensuite un Baron de la drogue (elle aimait bien les mauvais gars avec pleins de pouvoirs!), Égée, et eu un fils avec lui, Médos. Cependant, le premier fils d’Égée, Thésée, la fit fuir, parce qu’il ne voulait pas que son père épouse une femme comme elle. Elle retourna donc auprès de son père qui, malgré le fait qu’elle avait trucidé son frère (et grâce à Alzheimer), lui avait pardonné, elle vécut heureuse en continuant de surfer sur le net jusqu’à la fin des temps. (… Ou presque.)»

Paul

Comment les déesses et les enchanteresses ont-elles inspiré l’art chez les Anciens et comment sont-elles perçues aujourd’hui ?

Dès l’Antiquité, les Grecs et les Romains vivaient avec les divinités. La magie faisait partie intégrante de leur quotidien, et la frontière entre la magie, la religion et la mythologie semblait être floue. La Grèce, la Rome et l’Egypte antiques appartenaient à une dimension surnaturelle. Les prêtres priaient les dieux dans les temples et pouvaient interprétaient les signes envoyés par les dieux, tandis que les citoyens faisaient des offrandes (comme des sacrifices d’animaux). On avait besoin de mots sacrés pour faire appel aux dieux et qu’ainsi la magie des dieux fasse effet en exauçant les prières et les souhaits des hommes.

Pour chaque événement historique, on consultait un oracle pour savoir qui gagnerait la victoire. Mais c’était aussi les dieux qui pouvaient déclencher les guerres chez les humains, comme celle de la guerre de Troie. On consultait souvent les divinités féminines et certaines protégeaient les mortels, notamment la déesse Minerve (Athéna pour les Grecs), protectrice de la ville d’Athènes. Par exemple, dans Les Métamorphoses d’Ovide, la déesse Vénus exauça le vœu du sculpteur Pygmalion en donnant vie à sa statue.

D’autres déesses, dans l’univers mystique sont célèbres : Hécate déesse des carrefours qui relient le ciel, la terre et les enfers et déesse de la Nouvelle Lune, Séléné déesse de la Lune et plus précisément celle de la Pleine Lune, Diane (associée à Artémis pour les Grecs) déesse de la forêt qui représente le Croissant de Lune. Elles forment toutes les trois la Triade Lunaire. Les sorcières de notre temps font souvent appel à la déesse Hécate car celle-ci est considérée comme la déesse de la magie, de la sorcellerie et de la nuit.

 

Les nombreuses œuvres d’art qui représentaient les divinités (et qui nous sont parvenues) étaient essentiellement des fresques, des peintures sur des vases ou des mosaïques…

 

Nous pouvons voir la fresque de la déesse Diane qui est une peinture murale romaine représentant une scène de sacrifice en l’honneur de la déesse Diane, et nous pouvons voir que celle-ci est accompagnée d’un cerf. La fresque a été découverte dans le triclinium de la « Maison des Vettii » à Pompéi, en Italie.

Voici des lécythes de la célèbre magicienne Circé dans la mythologie gréco-romaine, ces objets de valeur devaient sûrement appartenir aux classes les plus aisées.

Circé en train d’opérer la potion. Lécythe à fond blanc et figures noires (490-480 avant J.-C.), Athènes, Musée Archéologique National.

Circé tenant une potion avec une des compagnons d’Ulysse transformés en cochon. Lécythe à figures noires d’Athènes, VIème siècle avant J.-C., Musée Archéologique National de Tarente.

            À la fin du XXème siècle, l’image de la « sorcière diabolique » est intégrée dans l’imaginaire collectif. Nous rentrons dans l’ère où certains, en particulier dans les sociétés occidentales ne croient plus en la magie et à la religion qui sont depuis l’avènement du christianisme séparés, tandis que d’autres sont encore croyants, notamment dans chez les populations de tradition animiste où les « énergies/esprits de la natures » tiennent toujours un grand rôle. Après des années de persécutions depuis la Renaissance dues à une société fortement christianisée rejetant toutes autres formes de forces surnaturelles que Dieu et qui est profondément patriarcale, nous retrouvons l’image de la méchante sorcière qui devient populaire dans les histoires racontées aux enfants. Avec l’ère de la technologie, nous pouvons retrouver la sorcière sur les écrans comme dans le Magicien d’Oz avec la Méchante Sorcière de l’Ouest nommée Elphaba et la Gentille Sorcière du Sud nommée Glinda. Le livre Sacrées Sorcières de Roald Dahl nous offre une image plus maléfique et dangereuse de la sorcière : ici, elles s’en prennent aux enfants et les transforment en souris. L’image de la sorcière est utilisée pour effrayer les enfants dans l’intention de leur envoyer un message : celui de faire attention aux gens que nous rencontrons dans la vie de tous les jours, de se méfier d’eux.

Pont Broca street art, les Contes de la rue Broca. Ce projet pictural a été déposé par l’association Lézarts de la Bièvre en 2016 aux Budgets participatifs des deux Mairies, le 5e arrondissement et le 13e arrondissement. Nous pouvons trouver ces fresques sous le pont Broca, à l’intersection du boulevard de Port-Royal et de la rue Broca, à Paris.


Sur cette photo, nous pouvons voir que cette sorcière a un gros nez. Cependant, les artistes ont préféré de ne pas donner lui une version affreuse mais plutôt un style moderne pour qu’elle soit « appréciée » de tous. 

Cet aspect de la sorcière nous montre bien que la sorcière effrayante est liée à la fête d’Halloween. On entend par là que la peur du surnaturel, du monde de la magie et de l’au-delà fascine les gens qui croient encore à ce monde fantastique.

La sorcière ne semble pas effrayante malgré son nez en valeur. Elle a un sourire bienveillant et n’a pas l’air d’être une méchante sorcière, mais elle est plutôt proche d’une gentille grand-mère.

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La sorcière représentée ici est plutôt gracieuse avec sa belle tenue menue et son joli chapeau, et sa peau ne semble pas avoir d’imperfections. Cette jeune sorcière reflète une beauté parfaite et n’a rien avoir avec la sorcière de Pierre Gripari. Cela montre bien que pour certains la sorcière ne fait plus autant peur qu’aux temps d’avant, et que nous pouvons la représenter sous d’autres formes que la laideur que nous lui avons attribuée depuis longtemps.

 

Les Contes de la rue Broca, écrit par Pierre Gripari et illustré par Claude Lapointe en 1967, est un recueil de contes de fées qui illustrent la sorcière comme un être maléfique. Elle a des verrues, un gros nez, elle peut voler sur un balai, et parle mal aux enfants. Mais dans cette fresque, nous pouvons voir que les sorcières ne sont pas si effroyables que dans ces histoires. Inspirés de ce recueil de contes, les artistes Babs, Keyone et Socrome ont fait deux grandes fresques en noir et blanc et ont mis des lumières multicolores pour animer les dessins et faire rêver les passants. La sorcière avec sa citrouille ne figure pas dans le recueil mais nous donne un clin d’œil sur la fête d’Halloween, la fête des sorcières.

 

Aujourd’hui, nous ne les appelons plus « déesses », « enchanteresses » ou « magiciennes ». On les appelle plus communément « sorcières ». La sorcière est maintenant devenue une icône de l’univers fantastique avec la figure du monstre, l’apparence du mal incarné que nous avons l’habitude de voir dans les films et les livres (tout comme le lycanthrope, le vampire et/ou le fantôme en font partis). Ce sont principalement les contes qui invitent à découvrir le pouvoir de la sorcière : certains lui donnent une apparence du bien (en plus de gentilles sorcières, la magicienne antique devient une bonne fée) et d’autres lui offrent le pouvoir du mal (AH AH AH AH AH).

 

Clémence et Raphaël

Fast Pompéi

Pompéi est une ville située en Italie. Sa célébrité est due à son ensevelissement par l’éruption du Vésuve en 79 après J.C. Grâce à cette tragédie, la ville et les habitants sont dans un état de conservation très élevé grâce aux cendres volcaniques. Cela a permis de faire des découvertes sur le mode de vie des Romains dans l’Antiquité telles que leurs modes de vie ou encore leur nutrition.

D’un point de vue alimentation, on sait qu’ils mangeaient dans les Fast-Food de l’Antiquité nommés thermopolia qui servaient surtout aux voyageurs, aux personnes douteuses, aux personnes qui n’avaient pas moyens ni le temps de se faire à manger. Le but était de se restaurer de manière rapide et efficace.

Du point de vue du divertissement, les Pompéiens avaient trois thermes et trois théâtres dont un amphithéâtre. Les thermes sont des bains publics où les romains pouvaient se détendre grâce à trois bassins : un froid, un tiède et un chaud, avoir des réunions importantes et faire du sport. Les théâtres étaient le lieu de pièces de théâtre, de chorales ou encore d’éventuels duels de gladiateurs possibles grâce à la caserne derrière le grand théâtre.

Mathys

« Danser à Rome », Renaud – Traduction libre

 » Romae choris  »

Hoc est Anagramma

De Romane

Serda

« acidus potum  »

Est etiam

Hoc est aliquantulus mollis

Numquam animo

« Drama in Reno  »

Est etiam U.S

Non est jojo

relinquo

« rara os condemnabitur  »

Est disquisitio anatomica,

A paulo cerritulus

Orci

« choro amare  »

Facit Rital

Ego amare ipsum

Non malus

« Educ de carcere auri  »

sicut apud bacillo ferreo immisso

Vere diligit eam

Suus

« Et per remus »

Non longe vadas

« O, erit telum »

EGO curo illud

« Ipsa in stercore »

Quia non audes

Nolite perdere

quod

Et eos qui oppressi me

Romane Séchan

‘Et leporem natus est  »

capio

Sechan Romane

Infeliciter

« Ad mi nase »

Illud

 » Romae choris ‘

Pulchra fabula

Volo apud brevi

Ibi te vide

 » Romae choris ‘

A Sardana

Ego vir vester

Romane

 » Romae choris ‘

A Sardana

Ego vir vester

Romanus

 » Romae choris ‘

Hoc est Anagramma

De Romane

Serda

 

Timothé

Pompéi : par ici, la visite guidée !

Bonjour et bienvenue dans cette visite guidée de la ville antique Pompéi. Au cas où vous ne le saviez pas déjà, Pompéi a été ensevelie par le Vésuve (qui se trouve à quelques kilomètres de Pompéi), en l’an 79. Durant cette visite guidée, nous allons faire un tour rapide de Pompéi en visitant les bâtiments les plus importants de la ville. Nous pouvons commencer la visite !


Premièrement, vous pouvez voir l’amphithéâtre de Pompéi à votre droite. Il a été construit en l’an 80 avant J.C. et il est connu pour être l’un des premiers amphithéâtres permanents du monde romain. À l’époque, le mot « Amphithéâtre » n’existait pas et ce bâtiment était nommé « spectacula », ce qui veut dire « lieu de spectacle ». De ce fait, il ne respecte pas les codes d’un amphithéâtre classique et il lui manque des parties qui sont essentielles sur les amphithéâtres plus modernes (notamment, l’absence de sous-sol pour contenir les gladiateurs et les animaux).

Nous sommes maintenant dans la rue des Thermopolis. Cette rue est connue car elle contient plusieurs Thermopolia connus notamment le grand thermopolium et le thermopolium d’Asellina. Un thermopolium est ce que l’on peut appeler aujourd’hui un fast-food. C’est-à-dire un petit restaurant de restauration rapide pas très cher. Ce bâtiment était très populaire à l’époque ce qui explique l’abondance de ceux-ci dans cette rue notamment. On y servait des repas chauds et une boisson et on mangeait dans des petits pots de terre cuite.


À votre gauche, se trouve le grand théâtre de Pompéi. Ce bâtiment a été construit au IIe siècle avant J.C. et il pouvait contenir environ 5000 personnes à sa taille maximale. Comme tout théâtre, il était divisé et les places étaient réparties en fonction du niveau de vie. Les premières places étaient réservées aux décurions, les places du milieu aux représentants de corporations et le reste étaient pour le peuple. La structure est d’inspiration grecque ce que l’on peut remarquer avec l’agencement des escaliers et l’orchestre en forme de fer à cheval.

Ensuite, vous avez à votre gauche, nous avons le « bordel » le plus célèbre de Pompéi. Un « bordel » est un bâtiment où l’on pouvait se procurer les services de prostituées (Lupanar signifie tanière de Loup, « lupa » étant la prostituée). Celui-ci est intéressant pour ces fresques érotiques particulièrement bien conservées. Le bâtiment a été découvert en 1862 et n’a pas pu être daté.


Nous arrivons maintenant dans la place la plus importante de la ville, le forum. Chez les Romains, le forum est le centre de la ville : il est toujours situé aux croisements des deux rues les plus importants de la ville, le decumanus et le cardo. À Pompéi, le forum est particulier. Premièrement il n’est pas du tout au centre de la ville, il en est d’ailleurs très à l’ouest. Cela s’explique par le fait que le centre n’était pas plat or, pour construire une place, il faut obligatoirement un endroit plat et grand. Le forum a dû donc être excentré. Sur ce forum, se trouve le temple de Jupiter. Malgré son nom, il n’est pas consacré à Jupiter mais aux trois dieux du Capitole. C’est-à-dire Jupiter, Junon et Minerve. Comme vous pouvez le voir, ce bâtiment est en très mauvais état, il n’en reste que quelques colonnes et les fondations.

Vous êtes maintenant devant la maison du faune. Cette luxueuse résidence privée appartenait sûrement à l’une des personnes les plus riches de Pompéi. Cette maison est intéressante pour son architecture mais surtout pour sa mosaïque d’Alexandre représentant la Bataille d’Issos en 333 avant J.C. Le nom de cette maison vient d’une statue que l’on peut trouver, la statue du faune dansant.


Enfin, pour finir la visite, vous avez devant vous la villa des mystères de Pompéi. Cette villa découverte en 1909 est la villa la plus visitée de Pompéi. Elle attire notamment pour ces fresques du triclinium (salle à manger) représentant un culte à mystère (d’où son nom). Cette villa construite au II siècle avant J.C. est située à la limite nord-ouest de la ville. Elle a souvent été démolie puis reconstruite tout en changeant de propriétaire et de fonction. Les fresques en elles-mêmes représentent des scènes du mythe de Dionysos qui est le dieu de la fête et du vin.


Nous arrivons maintenant à la fin de notre visite, nous espérons que celle-ci vous aura plu et que vous reviendrez nous voir bientôt. Au plaisir de vous revoir !

 

Emilien

La place de la femme dans l’histoire à travers l’art : l’Odyssée et Pénélope, Lara Croft de Tomb Raider

Dans l’œuvre de Homère, l’Odyssée, rédigée vers le VIIIe siècle avant notre ère (ou avant Jean-Christophe), Pénélope, femme d’Ulysse passe son temps à attendre. C’est son activité principale durant 20 ans ( Tu m’étonnes qu’elle soit la représentation de la patience… ). Mais qu’attend-elle ? Tout simplement le retour de son mari. Effectivement, celui-ci, faisant partie des hommes avec les plus gros biscottos, est appelé pour faire la guerre de Troie. Ce périple lui prend 10 ans de sa vie. Cependant, comme dit précédemment, il ne retourne que 10 ans après cette même guerre chez lui, car le bougre n’a rien trouvé de mieux de d’énerver des dieux, comme Poséidon ( Et pour simple rappel, il ne pouvait se déplacer qu’en bateau (Il aurait loupé son vol apparemment ou quelque chose du genre.)). Pénélope, alors, se retrouve pendant 20 ans à devoir attendre son retour, et élever leur garçon toute seule (sinon c’est pas drôle). Par ailleurs, Pénélope est aussi un parti prix important. En effet, elle est la fille d’Icarios, roi de Sparte (c’est qu’elle pèse lourd, la petite dame, dans la balance.). Cela signifie que tout le monde tente de lui faire croire que son mari est mort pour piquer la place de celui-ci. Mais Pénélope n’est pas de cet avis, elle décrète donc qu’elle prendrait un nouvel époux quand elle aura fini de tisser une tapisserie. (ou un linceul). Sauf qu’elle défait son travail chaque nuit. Un jour elle est démasquée (vous avez l’image de l’équipe de scoo bi doo ??) par sa servante, elle trouve alors un autre stratagème qui est de faire bander l’arc d’Ulysse qui est un arc reflexe par ses prétendants (un arc qui se bande à l’envers) qui demande d’avoir de TRES gros biscottos. Personne n’y arrive sauf Ulysse qui était revenu entre temps (après donc les 20 ans ) habillé de matière pauvre. Et évidemment personne ne l’avait reconnu sauf son chien ( à croire qu’ils n’avaient tous qu’un œil). Ainsi la place de Pénélope dans cette histoire est très secondaire et représente ce que l’on attendait d’une femme à cette époque, c’est-à-dire la pudeur et la fidélité. (Par ailleurs, Penelope défaisant son travail chaque nuit et ne reconnaissant pas son mari à la fin, j’ai plus tendance  à penser qu’au-delà de la patience et de la fidélité elle souffrait d’Alzheimer).


Cette statue représentant Pénélope est une copie romaine en marbre blanc d’un original grec datant d’environ 460 av. J.-C. On ne connaît ni la provenance ni le nom du sculpteur de cette œuvre qui est conservée au Vatican, au musée Pio-Clementino, dans la salle des Muses.

Aujourd’hui, une nouvelle forme « d’art » est apparue : les jeux vidéo. Ils emmènent le joueur dans des univers très différents les uns des autres, se rapprochant plus du surnaturel parfois à de faits plus historiques d’autres fois. Tomb Raider, ou Lara Croft (première apparition en 1996) sont deux séries de jeux vidéo très proches car représentant le même personnage principal : Lara Croft. Lara est une jeune femme d’une vingtaine d’années qui est en quelque sorte l’Indiana Jones féminine. Elle est donc, dans les plus grandes lignes, aventurière et suit les travaux de son père sur différents lieux plus ou moins historiques avec toujours un petit peu de surnaturel. Elle est de ce fait très loin de la représentation de la femme fidèle patiente qui attend son mari parti guerroyer par-ci par-là. Elle est en quelque sorte l’Ulysse féminine. C’est elle qui part à l’aventure et elle ne dépend d’aucun homme. Ce personnage est en fait la représentation en quelque sorte de la libération des femmes de leurs différents devoirs. Elles ne dépendent plus des hommes financièrement et législativement, elles peuvent voter, avorter, elles sont libres d’apprendre donc de l’utilisation de leur esprit et de leur corps.

Lara Croft dans le dernier Tom Raider

L’affrontement de ces deux images féminines historiquement très espacées montre l’évolution de la place de la femme dans la société de l’antiquité à maintenant. « l’art d’un peuple serait l’expression de son organisation sociale…». Claude Lévi-Strauss

Tatiana

Comment les mythes grecs ont-ils inspiré l’art contemporain ?

La mythologie grecque est constituée de divers mythes sur les divinités auxquels croyaient les Hommes de la Grèce antique. Ces mythes commencent à la Construction de Rome par les jumeaux Remus et Romulus, et expliquent les pratiques religieuses. C’est ainsi grâce aux divers écrivains et poètes que ces mythes nous sont parvenus.

Aujourd’hui, ces mythes inspirent encore les artistes, nous offrant ainsi une relecture de ces célèbres mythes.

 

     1) Méduses, Emmanuelle Dupont, Sculpture en perlage et crochet métallisé, 2018, 29cm x 10cm

 

Le mythe :  Sthéno, Euryale et Méduse sont les filles des divinités primordiales Phorcys et Céto. Les deux premières sont présentées comme des monstres marins immortels (ailées avec des cheveux de serpents et des dents acérées), alors que Méduse, elle, est présentée comme une belle jeune femme mortelle. Seulement, Méduse fut un jour violée par Poséidon dans un temple dédié à Athéna. Comme punition, la déesse fit alors d’elle un monstre et l’obligea à vivre isolée en changeant la magnifique chevelure de Méduse en serpents et quiconque croisera son regard sera changé en pierre. Quoi qu’il en soit, Méduse finit donc par ressembler à ses sœurs, ce qui lui valut le surnom de Gorgone, néanmoins, contrairement à ses sœurs, elle restait mortelle, et vécut le reste de sa vie, isolée.

 

La représentation :   Dans ce triptyque (œuvre peinte en trois panneaux), Méduse est la sculpture principale. Emmanuelle Dupont a utilisé des éléments de la Nature, comme une mue de serpent (une référence directe à la chevelure de cette créature mythologique qui était faite de serpents), ou bien un pétale en forme de langue fourchue. Les trois sculptures sont ainsi présentées sous une cloche de verre et sur un socle de bois composé d’un miroir, qui rappelle alors le pouvoir des gorgones qui changeaient en pierre quiconque croisait leur regard.

2) Méduse avec la tête de Persée , Luciano Garbati, New York

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La représentation: Une nouvelle représentation est possible ces derniers temps, Méduse est devenue le symbole de la femme féministe.  Ainsi dans notre société actuelle, Méduse est devenue un symbole de force pour toutes les femmes victimes de cette société patriarcale, elles peuvent s’identifier à cette femme qui leur offre une douce vengeance à sa manière. Ici en hommage au mouvement #MeToo et à la libération de la parole des femmes contre leurs agresseurs, une statue de la Méduse a été érigée à New York. L’endroit choisi est symbolique : à Manhattan, face au tribunal pénal de la ville où ont été jugées nombre d’affaires d’abus sexuels.

 

    Le mythe de Sisyphe- Henri Eisenberg, 81×116, Acrylique, 2010.

 

Le mythe :  Sisyphe est le fils d’Eole (le dieu des vents) et d’Enarété. Il épousera la pléiade (une des sept filles du Titan Atlas et de Pléioné) Mérope et fondera la ville de Corinthe. Certains écrits affirment même qu’il serait le vrai Père d’Ulysse. Il est décrit comme habile et fourbe. Un jour il interviendra entre les dieux Asopos et Zeus, prenant parti pour le premier. Zeus, furieux, enverra Thanatos, le dieu de la mort, punir Sisyphe. Seulement, Sisyphe, plus intelligent, enchaîne Thanatos avec des menottes, en lui faisant croire qu’elles ne fonctionnaient pas. Cependant, Thanatos, maintenant prisonnier, plus personne ne meurt et les Enfers se dépeuplent. Zeus envoie alors Arès libérer Thanatos et punir Sisyphe pour de bon, cette fois. Sisyphe est donc condamné à mort, mais, une fois arrivé aux Enfers, il convainc les dieux chtoniens qu’il doit repartir auprès de sa femme, car celle-ci ne lui a pas préparé de funérailles conformes, et ne peut donc être totalement mort. On le laisse donc repartir, et Sisyphe ne revient jamais. Thanatos le rattrape donc, mais ce dernier continue à nier sa mort. Sisyphe continue sa vie et finit par mourir de vieillesse où il est alors condamné à faire rouler éternellement une pierre qui finit par redescendre de la colline.

 

La représentation :  Ce tableau nous montre ainsi Sisyphe, vieux, voué à pousser éternellement la même pierre qui retombera toujours. Une femme est aussi représentée, aidant Sisyphe dans son châtiment ; il s’agit de la femme de Sisyphe. L’amour sauve ainsi de l’absurdité, soit la femme aide Sisyphe dans son châtiment injustifié.

 

     Le mythe de Ganymède– Pichi & Avo, Mur Nord de la Gare Centrale de Heidelberg (Allemagne), 2020.

Le mythe :  Ganymède est le fils du roi Tros et de la nymphe Callirhoé. Il était considéré comme le plus bel adolescent vivant sur Terre, et c’est donc pourquoi il fut choisi par les dieux pour être l’échanson (officier chargé de servir à boire à un personnage de haut rang) de Zeus. Ganymède fut donc enlevé par Zeus ayant pris la forme d’un aigle, dans les plaines de Troade. Tros, fut dédommagé de la perte de son fils sous la forme de cadeaux (un cep de vigne, une coupe en or, et deux belles juments immortelles). Ganymède de son côté est devenu immortel, et sert maintenant du nectar dans la coupe en or de Zeus. Ganymède deviendra d’ailleurs la constellation du Verseau, placée à côté de l’aigle (donc à côté de Zeus, l’aigle étant son emblème).

 

La représentation : Les deux artistes, Pichi et Avo, ont ainsi représenté ce mythe sur un mur de la Gare Allemande Heidelberg. Sont ainsi représentés Ganymède et Zeus sous sa forme d’aigle, sur un fond de tags. Cette œuvre fait ainsi un lien inédit entre le nouveau (les tags) et l’ancien (le mythe de Ganymède qui date de l’époque romaine).

 

« Pandore, the Savagery » Wild Drawing, centre Georges Pomp It Up, Nancy, 2017

Le mythe : Zeus décide de créer la première femme, Pandore, en guise de leçon, après que Prométhée ait donné le feu aux hommes sans son autorisation. Chaque dieu mis la main à la pâte ; Héphaïstos la sculpta dans de l’argile, Athéna lui donna la vie et l’habileté, Aphrodite lui légua la beauté, Héra la curiosité et la jalousie, Hermès le mensonge et la persuasion et enfin Apollon le talent musical. Zeus donna ensuite une boîte à Pandore qu’elle ne devait ouvrir sous aucun prétexte. Pandore ne put résister à la tentation et l’ouvrit, faisant déferler sur le monde la maladie, la vieillesse, la guerre, la folie, le vice, la famine, la misère, la tromperie, la passion. Seule l’espérance resta au fond de la boîte. La leçon que voulait donner les Dieux était de montrer que l’homme ne peut espérer une vie parfaite sans femmes. Mais leur vie ne peut être parfaite non-plus avec elles. Ainsi Pandore est représentée comme un « beau mal ».

La représentation : Œuvre à 360°, WD représente Pandore en train d’ouvrir la boîte. Un rayon lumineux lui éclaire le visage. Derrière elle, Zeus semble vouloir intervenir, manifestement aux alarmes. Sur un autre pan du mur on voit un couple s’enlacer, sûrement Pandore et son mari Épiméthée mais aussi un homme en train de façonner une femme, Héphaïstos créant Pandore.

 

                                     Jessica et Maeva

Le Mythe de Dibutades

Le mythe

Pour de nombreuses personnes, le mythe de Dibutades est l’histoire d’une jeune Corinthienne qui, attristée par le départ de son amant (pour un long voyage ou, selon les versions plus tardives et dramatiques du mythe, pour la guerre), en aurait tracé le profil contre un mur, suivant le contour de son ombre projetée. C’est dans ce geste, qui cherche à retenir l’être aimé, à en garder une trace, que serait ainsi née la première forme de représentation. Mais lorsque l’on relit le texte de Pline dans l’Histoire naturelle publiée vers 77, le nom de Dibutades n’est cité à aucun instant. En effet, Pline raconte l’histoire du potier Butadès de Sicyone (et non pas Vincent) qui mit en relief avec de l’argile le portrait de l’amant de sa fille réalisé par cette dernière.

Pline (23 – 79) – Histoire naturelle, Livre XXXV, § 151 et 152 :

Fingere ex argilla similitudines Butades Sicyonius figulus primus invenit Corinthi filiae opera, quae capta amore iuvenis, abeunte illo peregre,umbram ex facie eius ad lucernam in pariete lineis circumscripsit,quibus pater eius inpressa argilla typum fecit et cum ceteris fictilibus induratum igni proposuit.

La traduction : « inventa, à Corinthe, l’art de faire des portraits avec cette même terre dont il se servait, grâce toutefois à sa fille : celle-ci, amoureuse d’un jeune homme qui partait pour un lointain voyage, renferma dans des lignes l’ombre de son visage projeté sur une muraille par la lumière d’une lampe ; le père appliqua de l’argile sur ce trait, et en fit un modèle qu’il mit au feu avec ses autres poteries. »

( Aux futurs Terminales qui auront peut-être ce texte à traduire ,on vous voit ;) )

Joseph Benoit, Invention of art of drawing (1793)

Donc point de Dibutades, dont la nomination Dibutades pourrait être due à la déformation de l’expression « figlia di Butades » (fille de Butadès), mais « fille de Butadès » à qui l’on devrait l’invention du bas-relief réalisé à partir du profil que sa fille avait tracé au mur. Ainsi, ce mythe serait à l’origine de l’art plastique (sculpture) comme l’énonce Pline : « Contexuisse his et plasticen conveniat ». Malgré les efforts déployés par les auteurs anciens pour minimiser le rôle de la fille du potier, l’ingéniosité de cette jeune Corinthienne anonyme s’est avérée riche, car sans ce portait, son père ne serait pas à l’origine de l’invention du bas-relief. Donc la « fille de Butadès » joue également un rôle important dans l’histoire de l’art. En effet, en traçant l’ombre de son amant, qui ne devait être qu’une trace, qu’un souvenir, elle, ainsi que son père, ont réussi à transformer cette trace, qui est impossible à obtenir, à garder, en quelque chose de bien réel.

Marine

Ouverture contemporaine : l’ombre dans l’art, Kumi Yamashita 

Kumi Yamashita est née en 1968 au japon, elle a étudié au Cornish College of the ARTS, Glasgow School of Art en Écosse et vit maintenant à New York. Elle a reçu plusieurs prix comme le prix spécial du mérite, WAH center de New York City en 2014 ou encore le deuxième prix de reconnaissance spécial du Kirin Art Award au Japon.

Comme dans le mythe de Dibutades, on trouve d’une part le jeu de lumière et d’une autre la sculpture. Mais Kumi Yamashita utilise la sculpture pour faire l’ombre, là où Dibutades et son père font l’inverse et partent de l’ombre pour faire une sculpture.

Dans son travail, les ombres représentent souvent des portraits réalistes. Elle utilise tout type de matériaux pour créer les ombres : des pièces de plastiques, objets du quotidien, mais aussi du bois qu’elle sculpte etc. Elle explique que tout son travail réside dans « l’alliance du matériel (les objets) et l’immatériel (la lumière) », elle travaille les ombres et les lumières et n’utilise toujours qu’une seule source de lumière.

Claudia

Artiste en rapport avec le mythe de Dibutade : Judi Tavill

Judi Tavill est une sculptrice qui a fait de sa passion son métier. Elle est née en 1968 à Baltimore. En 1990, elle obtient son Baccalauréat en design de mode de l’université de Washington Saint-Louis. Mais elle a quitté sa carrière dans la mode pour se consacrer à ses intérêts artistiques en 2002 et, après avoir exploré plusieurs matériaux, elle a trouvé l’argile en 2003. Judi s’est lancée dans la céramique en commençant par suivre des cours et en participant à une grande variété d’écoles d’artisanat intensives au cours des années suivantes. Enfin, elle est retournée à l’université pour travailler la sculpture avec la céramique, le dessin et d’autres techniques en tant que candidate à un certificat d’études supérieures post-baccalauréat en tant qu’étudiante virtuelle à l’Université de Massachusetts-Dartmouth, terminant son travail d’études supérieures au printemps 2021.

Dans le mythe de Dibutade, le père de la jeune fille recrée avec ses mains et l’argile le portrait de l’amant de celle-ci. Cette réalisation était si bien faite qu’on avait l’impression qu’il était là.

Le réalisme de cette œuvre se retrouve dans les travaux de Judi notamment dans la sculpture des coraux. Elle reproduit leurs formes et leurs textures afin de paraître vivant. Ils sont faits de céramique qui est de l’argile cuite. C’est donc le même matériau utilisé dans les deux sculptures.

Vincent

Petite interprétation du mythe by Violette

Bon voici un mini-texte explicatif pour comprendre mon interprétation. Le mythe raconte de façon poétique l’invention des arts plastiques, il met notamment en jeu le dessin (les contours de l’ombre) et la sculpture. J’ai voulu représenter ces deux pratiques : l’ombre de l’amant peinte à gauche par la fille de Dibutades et elle-même en sculpture. Oui c’est pour ça qu’elle est toute grise (non, non ce n’est pas de la flemme, enfin un petit peu).

Violette

 

 

Analyse du générique de « 50 Nuances de Grecs »

Les premiers personnages mythologiques présentés dans le générique de 50 Nuances de Grecs sont Gaïa et Ouranos. Gaïa est la déesse mère et déesse de la terre. Ouranos lui est le dieu du ciel. De plus, il est le fils de Gaïa. Ces deux personnages ont eu une liaison, de cette liaison sont nés les Hécatonchires, ils possèdent 100 bras et 50 têtes qui crachent du feu (sûrement pas très simple à combattre, on ne doit plus savoir où donner de la tête) , les Cyclopes, ce sont des géants monstrueux qui ne possèdent qu’un œil et enfin les Titans, les seuls avec une apparence plutôt normale (comme quoi la consanguinité fait des ravages).

Ouranos n’a jamais accepté ses enfants sauf les Titans. Cronos, un des Titans a décidé de réunir les Hécatonchires pour tuer leur père et prendre le pouvoir.

Après ça, Cronos a décidé d’envoyer les Hécatonchires dans le Tartare (un endroit pas super cool des Enfers). Ils ont été sortis de là par Zeus pour l’aider dans la première guerre entre les Titans et les Olympiens.

 

Le deuxième personnage présenté est Cronos. Il fait partie des Titans et est donc un des enfants de Gaïa et Ouranos. Il a été chargé par sa mère de couper les testicules de son père, de les jeter dans la mer et de prendre le pouvoir. Il épouse ensuite sa sœur Rhéa (c’est vraiment une habitude, la consanguinité, apparemment) et mange ses enfants pour qu’aucun ne prenne sa place. Zeus est miraculeusement épargné. Il réussit à libérer ses frères et sœurs qui attendaient patiemment dans le ventre de leur père en lui faisant avaler un vomitif.

Ensuite Zeus devient le dieu des dieux et collectionne les amantes. Il lui arrivait de se métamorphoser pour conquérir des femmes.

Le générique nous montre sa métamorphose en taureau pour conquérir Europe, une princesse phénicienne, il prend l’apparence d’un taureau blanc pour ne pas éveiller les soupçons. Europe monte sur l’animal qui l’enlève, il reprend forme humaine et ils profitent de leur union loin des regards indiscrets.

Ensuite nous voyons la métamorphose de Zeus en nuage, il voulut conquérir Io, une des prêtresses du temple d’Héra, la femme de Zeus. Furieuse, cette dernière transforme Io en vache (mais Zeus trouva quand même le moyen d’aller la voir).

Pour finir, la dernière métamorphose montrée par le générique est la métamorphose de Zeus en cygne. Léda était la femme d’un roi spartiate. Zeus se métamorphosa donc en cygne blanc. Suite à cette union, deux enfants sont nés, Pollux et Hélène (comme quoi si Zeus n’avait pas trompé Héra la guerre de Troie n’aurait sûrement jamais eu lieu).

A côté de Zeus et Léda se trouve une boite, la boite de Pandore. Elle avait été offerte par les dieux à la première femme humaine à avoir été figée dans l’argile par Héphaïstos. A l’origine, elle contenait tous les malheurs du monde et ne devait jamais être ouverte. Mais la curiosité étant trop forte, la femme souleva le couvercle et répandit sur le monde vieillesse, vice, orgueil, tromperie, famine, mort, passion, maladie, folie, guerre, misère et passion (merci madame).

Dans le générique, la boite est un peu différente. Elle renferme de monstrueuses créatures comme Méduse, femme magnifique qui défia Athéna, cette dernière la transforma en monstre assoiffée de sang avec des cheveux de serpents et ayant le pouvoir de transformer n’importe qui en pierre juste avec son regard.

La boîte de Pandore renferme aussi les Centaures, des créatures mi-homme, mi-cheval .

On y trouve des Sirènes sous leur représentation moderne (créée par les frères Andersen) ; dans l’Antiquité les sirènes étaient mi-femme, mi-oiseau et attiraient les marins avec leurs chants ce qui faisait qu’ils s’écrasaient contre les récifs, les Sirènes venaient ensuite les dévorer (un peu moins chaleureux qu’Ariel et son extinction de voix).

La dernière créature présente dans cette boîte de Pandore revisitée est le Minotaure. C’est une créature à tête de taureau, il vivait enfermé dans un labyrinthe sur l’île de Minos, la Crète. Tous les neuf ans, les habitants de l’île devaient sacrifier sept hommes et sept femmes. Thésée tua le Minotaure quand on l’envoya dans le labyrinthe.

Dans le générique, c’est Sisyphe et son rocher qui tue le Minotaure. Il est le père d’Ulysse, il a réussi à échapper deux fois à la mort grâce à ses ruses. Cependant, en affrontant les dieux et leur jugement il doit aussi affronter leur colère. Il est condamné par Zeus à faire rouler un rocher jusqu’en haut d’une colline à l’infini car le rocher descend à chaque fois qu’il arrive en haut.

Pour finir nous voyons Icare, le fils de Dédale, l’architecte à l’origine du labyrinthe du Minotaure. Icare est condamné à être enfermé avec son père. Il lui fabriqua des ailes avec de la cire et de la ficelle pour s’échapper. Son père le mit en garde de ne pas trop s’approcher du soleil au risque de faire fondre ses ailes mais Icare ne l’écouta pas. Les ailes ont fini par fondre et Icare s’est écrasé dans la mer. PLOUF !

Sarah

 

Une taxe sur l’urine à Rome ?

Oui, vous avez bien lu le titre ! En effet, pour situer le contexte historique, à la mort de Néron en 68 après J-C, une guerre civile commence, appelée l’Année des quatre empereurs.  Le premier, Galba, est assassiné dès le début de l’année suivante en janvier. Le deuxième, Othon, s’est donné la mort en avril suite à une défaite militaire. Enfin, le troisième, Vitellius, est tué par le peuple  compte tenu d’une autre lourde défaite en décembre. C’est donc Vespasien (né le 17 novembre 9 et mort le 23 juin 79) qui se retrouve maintenant à la tête de Rome et qui met fin aux hostilités après plus d’une année de désordre dans la ville. Ci-dessous le buste de Vespasien :

 

Seulement, les précédents évènements ne sont pas sans conséquences ! Les caisses de l’État sont vides.. Selon l’historien romain Suétone, il  manquerait plusieurs milliards de sesterces pour rembourser les dettes ! Il s’agit d’une somme très conséquente et pourtant, le nouvel empereur s’est montré créatif pour pallier à ce manque. Il remet alors en vigueur ce fameux impôt sur l’urine que doivent payer celles et ceux qui la collectent pour des usages diverses et variés. C’est Néron qui l’avait instauré en premier puis abandonné. Le nom de « vespasienne » désignant des urinoirs publics tire son origine de cette époque. Les premières sont arrivées en 1834 à Paris pour ensuite être remplacées par des sanisettes, également adaptées aux femmes.  On trouve une dernière vespasienne à Paris au Boulevard Arago, voici ce à quoi elle ressemble :

 

Pour la touche scientifique, l’urine contient de l’ammoniac NH3. On l’utilisait donc pour des procédés chimiques comme le tannage ou le foulage. A Pompéi, les fullonicae (fouleries) l’utilisaient pour laver et éliminer les impuretés des tissus précédemment mis dans de grands bacs remplis d’eau puis battus par les esclaves à l’aide de leurs pieds. Le tannage, quant à lui, consistait à tremper des peaux de bêtes dans des bassines remplies d’urines pour en enlever les restes de chair et de poils. On finissait ensuite le processus et on obtenait ainsi un cuir souple. On a aussi retrouvé une tannerie dans Pompéi, dans la célèbre allée de la Conciapelle. Sur l’image ci-dessous, vous pouvez voir La Fullonica de Stephanus, qui faisait partie des 18 présentes à Pompéi :

 

Vous avez très certainement déjà entendu la phrase Pecunia non olet qui signifie en français  « L’argent n’a pas d’odeur ». C’est en réalité une histoire rapportée par Suétone. Lorsque Titus, le fils de Vespasien, a découvert l’origine de cet argent, il l’a décrite comme écœurante. Son père lui a donc montré une pièce et demandé s’il trouvait son odeur repoussante. Sa réponse étant négative,  il lui a ainsi répondu Atqui ex lotio est : « Pourtant, elle vient de l’urine ». Cette expression est devenue  un proverbe signifiant que la valeur de l’argent ne dépend pas de  sa provenance. Vespasien est donc en réalité plus célèbre pour cette réplique que pour avoir entrepris la construction du Colisée !

 

Antoinette et Elsa

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