Roxane, Didon et les autres

L’amour est une source titanesque d’inspiration pour les artistes. Toutes les époques ont leurs couples mythiques : Roméo et Juliette, la princesse de Clèves et le duc de Nemours, Candide et Cunégonde, Ulysse et Pénélope, Rose et Jacques… Les tourments de la passion sont au cœur de la plupart des œuvres, entraînant parfois des fins désastreuses. Pourtant, les habitudes stylistiques évoluent. Quelles sont les différences entre le suicide amoureux de Roxane, des Lettres Persanes, et celui de Didon, dans L’Eneide ? En quoi cela témoigne-t-il de l’évolution de la perception de l’amour au fil du temps ?

– Didon, reine de Carthage, s’est offerte à Enée, perdant ainsi le respect que son peuple lui vouait. L’humiliation que son amant a provoqué chez elle en partant est si grande que seule la mort peut l’en délivrer. Didon meurt afin de conserver le peu de dignité qu’il lui reste. En revanche, Roxane meurt afin d’échapper à l’emprise de son mari. Elle meurt par amour pour son amant défunt, mais surtout par choix, afin de conserver sa liberté. La mort est pour elle préférable à la soumission.

-Roxane n’a jamais aimé Usbek, elle a toujours été obligée de le côtoyer. Montesquieu met l’accent sur les mariages forcés qui engendrent le malheur chez les femmes, contraintes d’obéir à un homme qu’elles n’aiment pas forcément. Didon, elle, était follement amoureuse de Enée, mais le considère à présent comme un « cruel dardanien ». Pourtant, elle n’a jamais été forcée d’être avec lui.

-Usbek a ordonné à ses gardes de tuer l’amant de Roxane. Certes, leur liaison était illégale, mais lui aussi trompait sa femme. Leur relation était fortement inégalitaire, Roxane n’a pas eu de rôle à proprement parler dans l’histoire qu’est la sienne. Didon, elle aussi, était soumise au poids de la fatalité. Enée est parti car il ne pouvait pas ne pas fonder la nouvelle Troie. Le destin, la tragédie et la religion ont une importance cruciale dans ces deux récits.

-Roxane s’injecte du poison dans les veines. Il est possible de faire un parallèle avec sa vie : lent, sinueux, son mari s’immisçait dans sa vie et l’emprisonnait. La mort de Roxane est symbolique puisqu’à travers elle, Montesquieu montre que la lenteur et la perfidie, attributs principaux du poison, sont les pires dangers de la société. Didon, quant à elle, allume un bûcher afin de faire naître des flammes qui préviendront Enée de sa mort. Elle se poignarde avec l’épée que son amant lui avait donnée. La mort de Didon est symbolique, puisqu’elle ne meurt pas que pour elle. En effet, elle adresse un ultime message à Enée : la passion qui l’habitait l’a consumée. Virgile montre donc que la passion, du latin patior, est douloureuse.

-Roxane passe de « le sang va couler dans mes veines » à « le poison me consume ». Cela montre qu’elle tient ses promesses et que rien ne la fera reculer dans sa démarche mortuaire. Elle ne pense à personne d’autre qu’à elle. Didon parle d’elle au passé : « vixi ». Ainsi, elle se considère comme morte. Elle se projette dans sa mort comme d’autre se projetteraient dans un mariage. Elle parle de la réaction qu’aura Enée à sa mort, et notamment de la vengeance qu’elle n’aura pas le temps d’accomplir.

Les deux auteurs, Montesquieu et Virgile, avaient des objectifs très différents pour leur personnages. Roxane a pour rôle de détruire l’image que le lecteur avait d’Usbek en le dépeignant comme tyrannique. Ainsi, le lecteur n’associera pas l’auteur au protagoniste : c’est un moyen très habile d’éviter la censure. Didon, elle, devait expliquer poétiquement l’origine des guerres puniques. En effet, Virgile devait faire la gloire de Rome dans son œuvre.

Ainsi, le temps a fait son œuvre, et la perception de l’amour n’est pas la même. Il aurait également été intéressant de faire le même travail avec une histoire romantique moderne. Peut-être dans un autre article ?

Bleuenn

Le conflit de patrimoine des frises du Parthénon

Les marbres du Parthénon ont été sculptés il y a 2500 ans par Phidias à Athènes. Les marbres représenteraient la procession des grandes Panathénées. Au début des années 1800, la Grèce était sous influence ottomane.  Lord Elgin, ambassadeur d’Angleterre à Athènes fut intéressé par les marbres du Parthénon. Une partie des marbres a donc été vendue à Lord Elgin avec l’accord du gouvernement turc. Par la suite, les œuvres ont été vendues au gouvernement anglais. A partir de 1830, au moment de l’indépendance de la Grèce, la vente des marbres est devenue une cause nationale. Les grecs se sont sentis spoliés et leur but est devenu de récupérer les marbres. L’excuse de l’Angleterre pour garder les marbres était de dire que la Grèce n’avait pas les moyens d’accueillir dans de bonnes conditions les marbres. Cependant, depuis 2009, le musée de l’Acropole a ouvert à Athènes et reproduit exactement la lumière et la position des marbres s’ ils avaient été sur le temple. Malheureusement l’Angleterre ne veut rien entendre et n’accepte pas de restituer les marbres. Exposées au British Museum de Londres, les parcelles de frises sont les éléments phares du musée et les rendre ferait considérablement chuter son affluence. Seulement, l’Angleterre n’accepte pas non plus de rendre les marbres car elle n’est pas la seule à être concernée par ce genre de problèmes. Un grand nombre de musées européens et particulièrement des musées français, possède des œuvres du monde entier pillées pendant des batailles ou la colonisation. Donc, si un pays rend des œuvres, tous les autres pays devraient rendre ce qui ne leur appartient pas et cela mettrait en péril l’intérêt que les gens portent à certains musées.

Sarah

L’histoire de l’exposition ‘’ La mémoire en filigrane ‘’

Lundi 23 Mai 1968 à 9 h 00 du matin, Anne et Patrick Poirier se réveillèrent comme à leur habitude. Ils débutèrent ainsi une journée on ne peut plus normale. Après le petit déjeuner, ils décidèrent d’aller se balader non loin de chez eux. Durant leur promenade, ils tombèrent sur des ruines de bâtisses et plus loin ils trouvèrent les restes d’une église avec une croix intacte toute de travers. En rentrant chez eux vers 15 h 00, ils réfléchirent à des œuvres qu’ils pourraient mettre en place. Ils repensèrent à leur journée et imaginèrent des œuvres en rapport. Ils décidèrent de créer une œuvre sur la fameuse croix pencher ainsi qu’une sur les ruines d’Ostie. Ils dessinèrent des croquis et allèrent manger pour aller se coucher. Le lendemain, ils décidèrent de mettre en œuvre leurs croquis et 41 ans plus tard, ils les exposent au MRAC (Musée Régional d’Art Contemporain).

Mathys

La Fabuleuse Histoire de Perséphone

 

Présentation des personnages:

Perséphone 
Déméter

Hadès

Zeus

Histoire:

Je vais vous raconter l’histoire de Perséphone, la fille de Zeus et de Déméter, la déesse liée à la terre. Elle est également connue sous le nom de Corée signifiant « jeune fille » et sa vie n’est pas des plus reposantes.

Nous retrouvons notre héroïne lors de sa jeunesse, élevée par sa mère en secret en Sicile. Une île paisible, belle, avec un bon art de vivre et surtout de la sécurité. Elle se promène alors avec ses amies, les nymphes des Océanides, afin de se divertir et de profiter de la nature que lui offre les divins pouvoirs de sa mère dans les bois d’Enna. Elle est alors en admiration devant toutes ses fleurs éparpillées dans cette immense étendue d’herbe, cependant, une en particulière lui attire l’œil, une narcisse. Elle se dirige alors vers celle-ci pour la cueillir.

Mais soudain, le puissant Hadès, roi des Enfers et frère de Poséidon et de Zeus, la remarque et est attiré par sa beauté. Il décide alors d’en faire sa reine (oui oui le loustic ne perd pas son temps) et l’enlève. C’est alors qu’elle se met à crier de toutes ses forces (presque à en faire casser un verre, pour dire la puissance) pour alerter sa mère qu’elle est en danger mais malheureusement elle arrive trop tard et sa fille n’est déjà plus là.

Déméter la cherche alors jour et nuit sans lâcher prise pendant plus d’une semaine. Inquiète, elle demande alors à toutes les personnes qu’elle croise si elles n’avaient rien vu mais non, c’était comme si rien ne s’était passé, aucune trace, aucun témoin. Afin de retrouver sa fille unique, elle prend les grands moyens et déclare « La Terre sera affamée tant que je n’aurai pas retrouvé ma fille ».(très drama queen tout ça). C’est alors qu’après cette déclaration Hélios, le Soleil décida d’enfin révéler qu’Hadès lui a enlevé sa fille (il en a mis du temps celui là, quel cachottier).

Très déterminée à retrouver sa fille, elle va jusqu’aux Enfers mais Hadès refuse de la lui rendre (quel culot celui la, il se croit vraiment tout permis). N’ayant aucun autre moyen de pression contre lui pour la récupérer, elle décide alors de porter cette affaire devant Zeus.

Cependant, Zeus ne voulant pas se créer de conflits ni avec Déméter ni avec Hadès ne prend pas de décision (pas très courageux le coco). Mais forcé de se décider il pense que Perséphone devrait rester aux Enfers avec Hadès. Mais il fait un compromis, Perséphone restera aux Enfers durant 6 mois en tant que reine et le restant de l’année elle sera à l’Olympe et sur la Terre auprès de sa mère en temps que Corée (enfin il se décide celui-là). Mais, Déméter n’étant pas d’accord avec cette décision décide de demander que sa fille reste avec elle huit mois dans l’année, ce que trouva légitime Zeus puisque c’est tout de même sa fille. Ainsi, après ces négociations Hadès et Zeus finissent par accepter (encore heureux).

C’est alors grâce à cela que nos saisons ont été créées : l’automne et l’hiver lorsque Perséphone est aux Enfers au côté de son mari et le printemps et l’été lorsque celle-ci est avec sa mère sur Terre.

Evas

Le théâtre latin

Le théâtre latin est hériter du théâtre grec antique. Il est associé à l’origine à des cérémonies religieuses mais évoluera pour des pièces dont l’écriture, le jeu des acteurs et la mise en scène sont codifiés.

Les types de pièces de théâtre :

L’Atellane :

L’atellane est une courte farce improvisée par des acteurs portant un masque et incarnant des personnages. Les rôles étaient joués par cinq personnages masqués nommés Maccus (le niais), Bucco (le glouton), Pappus (le vieil avare) ,Dossennus (le bossu malicieux) et Manducus (l’ogre terrifiant).Les thèmes sont très simples et essentiellement caricaturaux, c’est l’ancêtre de la commedia dell’arte.

                             

masque décoratif en terre cuite représentant Maccus

Mime :

Le mime est un spectacle de danse qui met en scène des sujets légers, c’est le seul spectacle où jouent des actrices. À Rome, le mime est une espèce de représentation plutôt dramatique dans laquelle les acteurs jouent pieds nus et sans masques des scènes quotidiennes ou romanesques. L’essentiel repose sur la gesticulation, la danse, sur tout ce qui s’adresse aux sens plutôt qu’à l’intelligence

Pantomime :

La pantomime est un spectacle qui parodie des légendes mythologiques, souvent tragique. Elle succède au mime. Il joue à lui seul tous les personnages et il est accompagné par un chœur de danseurs et un petit orchestre. L’acteur porte un beau costume de soie et un masque coloré. Les masques tragiques traduisent émotion et violence. Les masques comiques reproduisent fidèlement les traits du visage humain et visent surtout à amuser

Fabula :

La fabula est un genre théâtral divisé en plusieurs catégories, aussi bien comiques que tragiques les plus connues sont :La Fabula cothurnata qui est une tragédie latine de sujet grec et la Fabula palliata qui est l’adaptation d’une comédie grecque ou « pièce en costumes grecs » (les acteurs portaient le pallium et la toge) toutes les comédies de Plaute et de Térence en font partie.

représentation en dessin d’un pallium romain

Les comédiens et acteurs :

Les comédiens sont tous des hommes(esclaves, hommes libres non citoyens) et exceptionnellement des sénateurs ou des magistrats (un citoyen qui fait l’acteur est dégradé par les censeurs).Les acteurs de mime ou de pantomime sont socialement acceptés. Leur salaire est augmenté des gratifications énormes qu’ils reçoivent.

Les acteurs et les musiciens sont réunis en troupes dirigées par un chef (le dominus gregis). Tout comme les costumes et le maquillage, le jeu de l’acteur est strictement codifié. Les nombreux traités écrits à ce sujet, soit par des acteurs (comme Roscius), soit par des théoriciens (comme Pline l’Ancien) Le comédien doit travailler trois éléments dans son jeu: la voix, la gestuelle et la posture.

Les costumes et les masques

La couleur et la forme des costumes et les masques permettent une reconnaissance des personnages sur scène. Les plus représentatifs de la comédie ou la tragédie, comme le paysan idiot ou rusé et voleur, le soldat vantard et fanfaron.

Représentation de masques théâtraux sur une mosaïque

Les auteurs du théâtre latin :

Plaute -245 av JC -184 av JC, il a écrit Amphitryon

Plaute

Térence -184 av JC -159 il a écrit l’Andrienne en -166

Portrait de Térence

Sénèque (-4 av JC – 65), il écrit principalement des tragédies comme Agamemnon en 53

Statue de Sénèque à Cordue

Le théâtre dans la société :

Le théâtre est ouvert tous à condition de porter une toge qui est obligatoire. Le rôle du théâtre dans la société romaine sert de lieu d’enrichissement culturel car on s’y rend pour se cultiver. La distribution du public se faisait par hiérarchie sociale:

-la première couronne, l’ima cavea, était réservée aux sénateurs et aux chevaliers, ce qui leur laissait quatorze rangs

-la seconde, la media cavea, où on asseyait le peuple

-la troisième, la summa cavea, regroupait les esclaves et les étrangers qui restaient debout au dernier rang.

Schéma de la distribution du public dans un théâtre romain

Le spectacle est payant, mais sa mise au point représente, pour celui qui le finance, le dator ludi, c’est un investissement considérable. Le coût du spectacle est souvent pris en charge par un magistrat .Ceci occasionne donc une rivalité entre les donataires qui voulaient toujours faire mieux que les autres. À chaque fois, tout est plus somptueux et plus étonnant qu’avant.

L’héritage du théâtre latin :

Dans le théâtre classique français, sur les douze tragédies de Racine, seulement quatre s’inspirent pas de l’antiquité gréco-latine. Dans le théâtre contemporain, on trouve Giraudoux (Amphitryon 38, La Guerre de Troie n’aura pas lieu, Electre), Anouilh (Antigone), Sartre (Les Mouches) et d’autres des thèmes de l’antiquité classique. De Rome ne sont repris que les sujets (Britannicus, Bérénice, etc.), et les sources ne sont pas des auteurs dramatiques, mais des historiens.

L’évolution du théâtre va se traduire par de nombreux changements : les femmes jouent des rôles féminins, l’écriture et la mise en scène ne sont plus aussi codifiées que pendant l’Antiquité, les costumes sont libres et les masques ne servent plus qu’aux reprises de pièces antiques

Méline

Les villes romaines, les quatre qui nous parlent

Par Toutatis !

Avez-vous lu le Tour de Gaule d’Astérix le gaulois ?

Si oui, avez-vous découvert une autre France que la votre ?

Une France ancienne et bien plus grande qu’aujourd’hui existait en 50 avant Jean-Claude, les grandes villes et leurs noms ont bien changé depuis ce temps.

Découvrons les constructions de ces fous de Romains !

LUTECE, devenue Paris

De son nom Latin Lutetia ou Lutetia Parisiorum, la ville prend le nom de Paris par l’abrévation de “Parisiorum” en 310 après J-C mais ce n’est pas ce qui nous intéresse.

Son étymologie proviendrait du mot lutum signifiant la « boue ».

Pourquoi la boue ?”, me diriez-vous.

Son origine viendrait des boues pestilentielles dont la ville était remplie à cette époque.

.

La première mention de la ville de Lutèce est due à César, lorsqu’il y réunit l’assemblée des chefs gaulois en -53. Il la place chez les Parisii, un peuple gaulois de cette région, et la situe sur une île de la Seine.

Mais cet îlot de la plus ancienne partie de Lutèce n’existe quasiment plus parce que lorsque que les Gaulois se révoltent en -52, ils incendient la ville et coupent les ponts !

Après une seconde bataille sur l’emplacement de l’actuel Champ-de-Mars, tout proche de ce champ de bataille,  un emplacement plus protégé qu’une boucle marécageuse de la Seine semble avoir été choisi par les Romains.

La ville gallo-romaine de Lutèce apparaît, ensuite, à l’époque d’Auguste.

Elle abritait environ 10 000 habitants, et était implantée à la fois sur l’île de la Cité et sur la rive gauche pour une plus grande expansion. Elle avait une superfie de 60 à 70 ha, soit entre 150 et 175 fois plus petit que la ville de Paris aujourd’hui !

Sur l’île de la Cité, devaient exister un palais du gouverneur (à l’emplacement du palais de Justice) et à l’est un temple ainsi qu’une basilique (en référence à la blague : Basile – HIIIC).

LUGDUNUM, devenue Lyon

Il faut savoir que Lutèce n’était pas la capitale des Trois Gaules, mais c’était bien Lugdunum, la plus grande des villes.

Fondée par un homme de César sur la colline de Fourvière en -43, son nom signifie Colline de la Lumière; en rapport au coté Est soit au soleil levant. La ville se situe au carrefour des grandes voies romaines, ce qui prouve son importance à l’époque de l’Empire romain.

Elle se dote d’ailleurs de fonctions politiques, militaires, économiques et religieuses. Mais elle est également une ville d’art dont les artistes sont réputés dans tout l’Empire.

L’apogée de la cité est sous le règne d’Auguste qui choisit d’organiser le culte impérial à Lugdunum, ainsi le légat (gouverneur de province) de la ville obtient un pouvoir supérieur à celui des autres provinces et fait de Lyon la capitale des Gaules.

Néanmoins la ville est souvent en proie aux flammes pour ne pas choisir le bon camp dans la lutte des pouvoirs entre les généraux romains. Au IIIe siècle, soit au déclin de la puissance romaine, la ville est souvent en proie aux violences des invasions barbares.

MASSILIA ou MASSALIA, devenue Marseille

Fondée en 600 avant J-C, Massalia est d’abord une colonie grecque.  Dès le Ve siècle av. J-C, elle devient, avec la phénicienne Carthage, l’un des principaux ports maritimes de la mer Méditerranée occidentale.

Elle est d’abord une alliée de Rome avant de devenir une cité romaine au début de notre ère : Massilia.

La ville conserve son important rôle de port commercial et culturel, les Romains ont laissé à la ville sa culture grecque.

Ils préfèrent découvrir cette culture et apprendre la langue grecque à Massilia, plus proche de leurs terres, plutôt que d’entreprendre un long et couteux voyage en direction de la Méditerranée orientale.

Assiégée par trois légions en -49 pendant deux mois, la ville perd son indépendance et se soumet à Rome après deux batailles navales.

C’est pendant le règne d’Auguste que la ville connaît une grande phase de construction, ce qui lui donnera son aspect romain avec notamment la création de nombreux thermes.

Malheureusement, Marseille n’a conservé pratiquement aucun monument de sa longue histoire antique.

Nemausus, devenue Nîmes

 À l’époque romaine, la ville est l’une des plus vastes de Gaule au niveau de la superficie et compte

20 000 habitants à son apogée. Pour comparer, Lugdunum compte à la même époque environ 50 000 habitants.

Elle est fondée au environ de la fin du VI siècle avant J-C. C’est au III siècle av. J-C que la ville s’accroît, elle se fait construire des remparts qui englobe 30 ha, soit une superficie bien supérieure à la moyenne des autres villes fortifiées.

La ville devient romaine après la défaite des Arvernes en 121 av.J-C.

Le développement de la ville de Nîmes va encore s’intensifier, notamment grâce à sa situation géographique, puisque la ville sera traversée par la via Domitia, voie construite par Rome sur la trajectoire d’une ancienne voie gauloise. Cette voie deviendra essentielle dans le développement économique de la ville puisque son emprunt est obligatoire pour se rendre de l’Italie jusqu’à la péninsule Ibérique (Espagne et Portugal).

Architecturalement, la ville prend une forme de plus en plus romaine avec une apparition importante de plusieurs bâtiments à caractère public (cf : Maison Carrée).

Alésia est connue pour être une des villes de la grande bataille de la Gaule de Vercingétorix contre les Romains. Je vous invitent à lire le tome Astérix et le bouclier Arverne et tous les autres tomes aussi !

Les monuments antiques célèbrent encore debout aujourd’hui se composent de :

  • le pont du Gard

  • les théâtres antiques d’Orange et de Fourvière (Lyon)

  • les arènes d’Arles, de Nîmes, de Lutèce (Paris)

  • la Maison Carrée de Nîmes

  • L’Arc d’Orange

  • Thermes de Cluny

Et voici ! Gratias tibi ac dies bonos !

Inès

Le complexe thermal d’Antonin à Carthage

En Tunisie, plus précisément à Carthage,les thermes d’Antonin sont le plus vaste ensemble thermal romain construit en Afrique. Ils constituent aussi le seul bâtiment thermal de Carthage dont il subsiste quelques vestiges, même si le site archéologique a été dépouillé de ses matériaux.

Même si le bâtiment constitue l’ensemble thermal le plus important construit à Carthage, et le « plus grand édifice balnéaire du monde provincial, à l’image de la mégapole carthaginoise», il n’était pas le seul. Cependant, aucune partie en élévation ne subsiste de la dizaine d’autres édifices du même type ayant pu exister et dont la localisation est incertaine ou inconnue, en particulier les thermes dits de Gargilius, attestés par les textes mais non reconnus avec certitude sur le terrain.

Des installations d’origine ne subsistent plus qu’une grande partie du sous-sol et quelques vestiges du rez-de-chaussée, situés à proximité du rivage de Carthage. En effet, le site a servi de carrière de pierres pendant des siècles afin d’édifier de nombreux monuments, tant à Tunis que dans de nombreuses villes du nord du bassin méditerranéen comme Pise, sa proximité du rivage ayant aggravé la prédation,l’édifice n’était plus qu’« un colosse abattu et dépouillé de presque tous ses éléments tant architecturaux qu’ornementaux.

Les vestiges s’étendent sur une longueur supérieure à 300 mètres, le long du rivage.la reconstitution d’une colonne du frigidarium, réalisée par une mission archéologique tunisienne en 1985 dans le contexte de la campagne internationale menée par l’Unesco (1972-1992), permet de se faire une idée de la magnificence des lieux à l’apogée de la cité romaine; les voûtes disparues s’élevaient à une hauteur supérieure à 29 mètres, soit approximativement un immeuble d’une hauteur de huit étages.

Les ruines sont localisées au sud-est du site archéologique, à proximité immédiate du palais présidentiel de Carthage. Les fouilles effectuées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ainsi que la création d’un parc archéologique dédié au monument — abritant bien d’autres éléments dignes d’intérêt et révélateurs du très riche passé de cette ville en font l’un des lieux incontournables du tourisme dans la ville.

Ils sont classés comme partie du site archéologique de Carthage sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Le 17 février 2012, le gouvernement tunisien propose le complexe hydraulique romain de Zaghouan-Carthage dont ils font partie pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial.

Wylson (source : Wikipédia)

« La mémoire en filigrane » Anne et Patrick Poirier

Anne et Patrick Poirier, nés en 1941 et 1942 se sont rencontrés en tant qu’étudiants à l’école des arts décoratifs de Paris. Ils travaillent ensemble depuis 1968. Ce couple d’artistes est l’un des plus connus (à côté des Christo, Delaunay, Kahlo et Rivera, Nikki de St Phalle et Tinguely ,etc)

Ils se complètent et se ressemblent artistiquement. Anne fait de la sculpture, elle est intéressée par l’astronomie et la science de manière générale. Patrick, de son côté, fait de la peinture et de la photographie. Leurs pères sont morts depuis leur jeunesse et leur fils Alain-Guillaume est mort à l’âge de 33 ans (en 2002).

L’exposition « La mémoire en filigrane » au MRAC Occitanie à Sérignan a été conçue par Laure Martin Poulet, une amie très proche du couple et puis à ses côtés, le commissaire d’exposition Clément Nouet. Ils ont fait la visite guidée le jour de la clôture de l’exposition.

L’exposition commence par une sculpture toute noire dans un environnement sombre. Les spectateurs prennent ainsi le temps de s’habituer au noir pour profiter des subtilités de la matière utilisée dans l’œuvre de la série Domus Aurea. C’est une construction en fusain et bois qui reprend des éléments architecturaux comme des escaliers, des arches, des murs, une sorte de maquette et d’une bibliothèque.

La voie des ruines noires, 1976, fusain et bois, 50cm sur 1400cm sur 20cm

L’œuvre « La voix des ruines noires » annonce l’axe de travail du couple, elle est entièrement construite pièce par pièce, par les deux artistes. La construction est constituée de petits bouts de charbon de bois. Elle est accompagnée par « L’incendie de la grande bibliothèque » qui est fabriqué de papier noir froissé, avec des inscriptions à l’or. Elle nous rappelle une mémoire commune grâce à des traces, des empreintes et des matériaux pauvres.

L’Hermès de la villa médicis, 1970-71, détail, 218cm sur 943cm sur 20cm

 

Dans la deuxième salle nous nous retrouvons dans le blanc du papier Japon. Un papier très peu cher que le couple d’artiste utilise pour faire des frottages sur des sculptures lors de leur séjour à la Villa Médicis. En posant le papier contre les sculptures ils prennent les empreintes du relief, les formes paraissent fragilisées par la surface fine du papier. Nous ne sommes plus devant le dieu représenté mais face à la mémoire d’une histoire et à des formes sculpturales.

Les sculptures de papier japon sont enfermées dans des boites en bois couverts d’une surface vitrée et elles sont accompagnées de photographies et d’une sorte d’herbier.

Tels des archéologues, les artistes travaillent en parcourant de différents sites, en collectionnant des objets, des traces, et en recueillant des dimensions de différentes constructions. Il en résulte un journal qu’ils entretiennent tout au long de leur vie d’artiste. Anne et Patrick fabriquent leurs œuvres manuellement. Ils utilisent le papier Japon, le fusain, des fagots de paille mais aussi la terre cuite. Cette utilisation de matériaux pauvres s’inscrit dans le genre appelé Arte Povera, un mouvement né en Italie dans les années 1960. L’œuvre Ostia Antica s’inscrit dans ce genre artistique.

Ostia Antica, 1972, terre cuite, 11m40 sur 5m 75 sur 15cm

Elle est constituée de 188 plaques de terre cuite. Elles forment un ensemble de constructions basés sur des relevés pris sur place sur le site d’Ostia. Passionnés par la beauté des ruines, ils découvrent la relation avec le temps, l’histoire, l’importance du lien entre architecture, espace, nature, et celle du changement d’échelle. Les artistes se font passer pour des archéologues et en 1970 le site d’Ostie n’accueille que très peu de touristes. Ils en profitent pour collectionner des empreintes « comme une peau, une mue de la sculpture » explique Anne Poirier. L’œuvre est accompagnée de photos, de notes prises sur place durant le travail. La guide Laure Martin-Poulet nous raconte l’anecdote du transport de l’œuvre. L’œuvre étant trop grande pour une voiture, le couple demande l’aide d’un paysan ayant un fourgon. Le transport de l’œuvre se fait avec une récolte de lavande, elles permettent de protéger les modules, d’où les petites dépôts de fleurs sur le gré. Cette petite anecdote se combine avec le geste de la création. Les plaques sont fabriquées à plusieurs endroits, c’est pour cette raison qu’elle est composée de différentes teintes. Dans cette pièce, le temps semble suspendu et le spectateur est face à un récit qui leur est , basé sur une reproduction en petite échelle de quelque chose d’immense.

L’exposition présente aussi toute une œuvre photographique « Paysages révolus »avec des séries réalisées en Syrie, à Rome et en Turquie avec des virages aniline, une technique qui colore les photos et aussi des photos rehaussées de couleur. Cette fois les artistes, se font passer pour des photographes de touristes, ils promettent d’ailleurs un exemplaire aux gens qui posent, mais ils n’en envoient jamais. Puis d’autres œuvres plus récentes comme « Palmyre » en 2018 et « Grand Hôtel Dante, le purgatoire », une œuvre commencée par le couple durant le confinement. C’est un retour à la figuration, qui les effraie au départ. Ils sont soutenus par leurs amis, et continuent ce travail basé sur leur grandes connaissances de Dante, de l’histoire et par l’intérêt qu’ils portent à la mythologie. « La Divine Comédie a toujours fait partie de nos livres de chevet. J’ai fait des études classiques, du grec, du latin et de l’italien. » précise Anne Poirier.

Grand hôtel Dante, le purgatoire 2020, aquarelle, encre et collage sur papier Japon marouflé sur toile de lin

A la fin de l’exposition le visiteur (ou regardeur) est immergé dans une pièce sombre éclairée en bleu par des néons formant le nom de constellations éclairent une énorme croix en acier posée sur le côté comme si elle était tombée sur un lit de plumes blanc. Le contraste de matériaux fragiles et rigides nous interpelle et nous renvoie à notre histoire ; le poids du dépôt de mémoire et de l’oubli.

Pour citer Jean de Loisy dans le catalogue de l’exposition : « Leur grandes installations établissent une tension entre l’Histoire et l’intime car elles sont des stratagèmes destinés à capturer nos rêveries les plus secrètes ou nos hypothèses les plus audacieuses. »

Dépôt de mémoire et d’oubli 1988-2021

 

Gustav

Chant VI de l’Enéide version 2022

Bon, petit retour dans le temps, laissez-moi vous raconter l’histoire d’Énée, un jeune Troyen ayant été obligé de fuir son dernier job dans un fast-food, après la faillite de celui-ci. Des voix dans sa tête lui ont ordonné de créer le nouveau meilleur fast-food en terre d’aïoli, et le pauvre Énée a pas compris que c’était que des voix, dans sa folie il les prit pour des Dieux, le voilà donc parti clandestinement en bateau vers l’Italie où il compte bientôt créer son fameux fast-food… Mais avant cela, il va devoir passer par bien d’autres cachettes et se faire d’autres faux passeports, car la route est pas finie, mon pauvre.

Bref, on retrouve donc notre cher Énée qui débarque dans la jolie p’tite ville de Cumes… Personne ne connaît ? Tant mieux, ça rajoute un côté mystérieux et mystique. Bref, notre Énée national, guidé par les p’tites voix dans sa tête, décide d’aller rencontrer une créature mythique (un mythe, ça n’existe pas, Énée…) accompagné de… Bah, d’absolument personne en fait. Le couillon s’était donc dirigé vers le temple d’Apollon, parce que les lieux qui portent le nom d’une divinité, ça pète le feu !

Mais ne nous attardons pas sur le sujet. Après une attente aussi longue que la durée du voyage aller et retour d’Ulysse, la Sibylle, la fameuse créature mythique, finit par revenir, et demanda à Énée et à sa folie d’accomplir un sacrifice. Sauf qu’il avait rien d’autre que son jambon-beurre sous la main le pauvre… Après l’avoir découpé en deux soigneusement, Énée s’en alla avec sa vision de la vieille sorcière, en pleurant.

Énée et la vieille arrivèrent dans un grand salon un peu type année ‘90, et là la vieille entra en transe… Enfin, la vision de la vieille, c’est une créature mythique donc ça existe pas. S’ensuit une longue discussion avec « Apollon »… Faut arrêter la drogue Énée, vraiment. Notre héros demanda, en larmes, l’accès au Hell Market, le meilleur magasin des environs, pour pouvoir y faire ses courses… Et en échange, il créerait un menu entièrement « Apollonisé » : Les Apollo Fries, le LunarBurger (Apollo 11 vibes) et l’ApolloGeddon (Armageddon mais en boisson je crois…).

Du coup, un peu subjugué par tant d’honneur, la vision de la vieille possédée par Dieu dit qu’Énée réussira à y accéder, au prix de lourds sacrifices… Et après une longue épreuve, avec pour but final de retrouver Anchise la saucisse, le père d’Enée. Pour pas trop détailler, j’vais vous résumer ça :

  • Énée a d’abord dû retrouver son camarade qui est mort d’overdose de frites, pour l’enterrer dignement… Bien évidemment, en échappant à la police au passage, c’est pas super légal.
  • Ensuite, il dut aller cueillir une espèce de plante étrange, dorée… Ce n’est pas comestible, donc il l’a ramenée illico-presto à la vieille, qui, par un miracle divin étant donné que c’est une vision, l’a juste prise avec ses mains. Énée, stop la drogue.

Une fois ce rituel fait, les portes du Hell Market s’ouvrirent devant Énée et ses voix… Cependant, la vieille demanda à Énée de rentrer seul. D’accord : il retira les voix de sa tête (ne me demandez pas comment, c’est assez traumatisant comme ça déjà), et rentra finalement dans le Hell Market.

À l’entrée, ils croisèrent un vigile, qui demanda à les accompagner… Ah oui, « ils ». Car la vision de la vieille peau suivait évidemment Énée, au cas où.

Les premiers rayons étaient assez bondés : des espèces de monstres bizarres à formes humanoïdes les peuplaient… Les parents en crise de nerf. Si la vieille n’était pas là, il y a longtemps qu’Énée serait allé leur piquer leurs œufs. Mais ils n’étaient pas là pour la bagarre, mais pour trouver des ingrédients.

Puis Énée arriva devant un lac de la-… C’est faux, évidemment. Il arriva devant une espèce de point de passage… Plusieurs personnes attendaient devant celui-ci, et une personne, que l’on nommera ici Charal le Rascal, faisait passer au compte goutte les personnes de l’autre côté…

Énée, qui ne comprenait pas, trouva une explication dans les paroles de la vieille, qui malgré son inconsistance servait à quelque chose : Il comprit que tous les « refoulés » étaient condamnés à errer dans les rayons nuls pendant des années, sans espoir de passage…

Puis, dans la foule, Énée croisa des compagnons de voyage, comme le célèbre Panure. Celui-ci lui expliqua qu’il était tombé ici après avoir bouché ses toilettes, et que la seule chose qu’il souhaitait c’était de passer avec Énée de l’autre côté. Mais la vieille en décida autrement… Et bizarrement, Panure entendit ses propos. Arrêtez tous la drogue en fait.

Cependant… Charal le Rascal en avait croisé, des personnes comme Énée. Pour ne citer qu’un exemple, je dirais Hercule la Rotule. C’est pourquoi, dans un premier temps, celui-ci refusa catégoriquement le passage de notre cher Énée.

Cependant, grâce à un peu de magie (et d’herbe médicinale), Charal accepta le passage de notre cher Énée. La vieille, contente d’elle, passa avant les deux lascars, pour endormir le chien gardien à trois têtes… Ah non, c’est trois chiens à une seule tête : Unbère, Deubère et Troibère.

Ils arrivèrent ensuite dans l’endroit le plus merveilleux du monde : le rayon des papiers, des essuie-tout… Tout un rayon consacré aux différents types d’essuie-tout. Énée était en extase complète, et c’est peu de le dire… S’il est possible d’être en extase face à du PQ.

Et dans ce rayon, Énée retrouva son ancien amour, Didon (Mais qu’est-ce que tu bois, Doudou, dis-donc !)… Celle-ci, équipée de son caddie Oasis, ignora de la façon la moins discrète Énée, retournant avec son ancien mari, Sychée le séché. Énée, déprimé, continua son long périple à travers les rayons.

Il finit par croiser certains de ses camarades, dont Déiphobe le dé de jambon… Oui, ils ont tous des surnoms affreux. Pendant un petit moment, ils s’interrogèrent sur les raisons communes de leur venue. Puis les deux se séparèrent, dans un adieu larmoyant.

Précisons au passage qu’Énée en profita pour acheter un maximum de rouleaux de papier… Ça peut toujours servir.

Pour ne pas s’éterniser ici, Énée et la vieille vision entrèrent dans le rayon des sauces. Dans ce rayon, de nombreux monstres vivaient… Ceux qui s’étaient perdus dans la mayonnaise ou dans la sauce fromagère. Énée ne s’y attarda donc pas, et ne prit même pas le temps d’acheter une sauce… Il en prendrait plus tard, dans un autre rayon.

Énée et la vieille folle continuèrent donc leur route tels deux enfants sages, et la vieille montra enfin à Énée le lieu final de leur pèlerinage : le rayon fourre-tout, avec des boissons, du pain pour hamburger, et pleins d’autres choses absolument for-mi-da-bles. Mais ils n’étaient pas là pour ça au final… Même si Enée s’est fait plaisir. Son budget y est passé.

Le lieu final de ce périple dans le Hell Market arriva, et Anchise la saucisse apparut devant Énée. Les deux commencèrent à se parler, parlant du vin de Léthé, le fameux qui permet, selon les légendes, de finir bourré à en croire qu’on a vécu plusieurs vies. Ceci expliqué, Anchise montra ensuite à Énée toutes les personnes qui attendaient de pouvoir boire ce vin, comme par exemple Romulus le cactus.

Puis Anchise montra également à son fils les différents autres drôles de bonhommes, comme par exemple Auguste le mollusque, Brutus le mucus, et bien d’autres encore…

Puis vint la fin de la quête d’Énée. Après avoir fini ses achats et être parti sans son père, Énée passa la porte de la sauce Barbare. Enée rejoint ses multiples voix, et s’en alla vers le Latium, la vieille folle l’ayant (enfin !) laissé tranquille.

 

Paul et Roman

buy windows 11 pro test ediyorum