La chaise

Petit être farouche qui se moque du monde. Tu es dans la cime du ciel. Nous, nous sommes aux racines de la Terre. Tu te laisses bercer par les caresses des cumulonimbus et des cyclones. Tu ne te soucies point des maux du monde et pourtant tu les regardes, les vois et tu les observes par passion. De tes quatre pauvres et lourdes jambes, tu essayes de toutes tes forces de te balancer à l’extrême limite de la stratosphère, pour atteindre les petites fées du ciel, les étoiles. Nous, nous sommes là, hélas et nous sommes las du monde que tu aimes et que tu as. Nous regardons la terre en espérant du blé, nous regardons le ciel en espérant la pluie. Toi, tu te joues de nous et de nos malheurs pour ton propre bonheur. Tu es accroché. Tu es suspendue. Tu es pendue ! Mais tu ne meurs pas. Tu es pendue ! Dans le vaste océan des étoiles. Tu es pendue ! Par les cheveux de Dieu, Jupiter. Nous t’envions et nous tendons les bras pour ne serait-ce qu’atteindre tes pieds. Mais toi, petit être farouche qui se moque du monde, tu restes dans le ciel cobalt à flotter grâce à ta légèreté d’acier.

Célian

Poème réalisé à partir de l’oeuvre Sedia in fibra di carbonia de Francesco Cellini, vue à Rome, au MACRO Testaccio en décembre 2016.

Un voyage pédagogique mais surtout une compétition !

En effet, le concours du boulet a animé la semaine des latinistes à Rome. Le principe ? Exécuter le plus belle cascade ou se trouver dans une situation insolite malgré soi. Tous les concurrents ont donné tout ce qu’ils avaient pour emporter le grand titre ! Un nombre de chutes inimaginables a été réalisé et une accumulation de grands moments des plus étonnants (notamment pour le grand gagnant, qui faisait son entrée dans la compétition) s’est produite.

Le grand prix a été remporté par une personne qui s’est découvert une passion pour la fiente. En effet, il a remporté le trophée (très convoité) du boulet de la semaine grâce à l’aide précieuse des plus beaux oiseaux de la capitale italienne : mouettes, pigeons, tourterelles. Parmi les figures hautement artistiques et techniques réalisées par le vainqueur : sur le Palatin, l’athlète s’est appuyé sur une rambarde enduite de fiente de mouette ; face à l’ambassade de France à Rome, le Palazzo Farnese, notre compétiteur  a réceptionné (bien malgré lui) une déjection de pigeon sur son blouson et face à Santa Maria di Trastevere, il a pratiqué la figure (délicate) de l’esquive, en évitant une offrande d’une tourterelle qui volait au-dessus de lui. A ce stade de maîtrise technique, il ne pouvait plus être dépassé dans le classement.

Les autres concurrents ont joué dans une catégorie différente : la gamelle. Deux techniques ont été employées : la répétition et le spectaculaire ! Lors de la découverte de la Città dell’altra economia, les participants ont pratiqué le patinage (plus ou moins) artistique… le concours de gamelle était lancé ! Certains (voire tous les élèves) ont passé plus de temps au sol que debout ! Mention spéciale pour un individu adepte, visiblement, du « ventreglisse »…

Et une montée dans le bus plus tard, après une chenille endiablée devant l’Ara Pacis, une nouvelle participante fait son entrée sur le podium, une cascade extraordinaire : course, tentative d’esquive de l’obstacle, choc, retournement, écroulement…ricanements ! 

Et voici le palmarès 2016 :

1ère Place : Monsieur Cacatastrophe

2ème Place : Miss Ikea

3ème Place : Madame Gaston Lagaffe

Prix Spécial : Monsieur Candéloro

Amandine, Jade, Siriane.

Un petit tour au Vatican

           Dernier jour du voyage, on part pour le Vatican. On arrive devant une grosse pierre avec une porte.

Après 30 minutes de queue, on entre enfin. Il y a du monde partout ! Direction le musée, on prend l’escalier et c’est parti. Évidemment, on n’en visitera qu’une partie, il y a 1400 salles abritant l’une des plus grandes collection d’art au monde ! Des tableaux, des sculptures, partout. On se presse pour en voir le plus possible, on n’a peu de temps. On sort après 2h dans le musée. On a pris plein de photos. Encore une à faire, la photo de groupe.

         

   Après le déjeuner, on y retourne, pas par le gros caillou mais cette fois par la grande place. Celle-ci fait 198m sur 148m et a une forme elliptique. On s’arrête un temps pour trouver un endroit, un marquage au sol d’où on voit qu’une seule rangée de colonnes sur les 4 de la place. Après un quart d’heure de recherche, on se dirige vers la Basilique. Celle-ci mesure 219m de long pour 136 m de haut (Notre-Dame-de-Paris y rentre deux fois en hauteur), c’est la plus grande basilique au monde ! De grands artistes ont participé à sa construction comme Michel-Ange, Brammante, Raphaël, Le Bernin … Bref, on entre, on voit de grandes sculptures représentant les Saints (Sainte Hélène, Saint Longin, Saint André, Saint Benoît, Sainte Véronique) … Après un petit temps dedans, on se pose sur les escaliers et on part pour une dernière balade dans Rome.

Loris, Damien, Edouard

Testaccio

Tout a commencé

En avançant  dans l’allée

Seul mon regard s’est dispersé

Tout en étant claire dans mes pensées.

Attirée comme un aimant

Coucher de soleil éblouissant

Couverte de tes rayonnements

Immobile en te regardant

On ne pourra jamais se résigner à t’oublier.

Marie et Éline

Le poème décrit notre arrivée à la Città dell’altra economia. La cité de l’autre économie se situe dans un quartier de Rome nommé Testaccio, d’où les premières lettres des vers du texte. C’est un endroit aménagé sur un espace de 3500 m2 dans les halles des anciens abattoirs de Rome. Ce centre commercial est dédié à l’économie sociale et solidaire. Les huit boutiques présentes veulent montrer à la population qu’une autre économie est possible, celle liée au commerce équitable. C’est à la suite de la visite du centre d’art du MACRO que nous avons découvert cet endroit étonnant.

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