Les dormeurs du val

Parodiez, pastichez, il en restera toujours quelque chose

C’est un cou à morsure où pend une rivière
De diamants africains, superbe création
D’argent et de vermeil, et de titane austère,
Lui, c’est un petit mâle, à la douce attention…

Candidat jeune, couche offerte, fête en vue
C’est un grand-duc feignant  qui a des frais au jeu
Forts ; il a tout vendu et cherche une ingénue
Pâle, belle héritière et la misère : adieu.

Chéquier plein, riche aïeul, hors-bord géant et home,
Roseraie, buvant sa tirade, elle est la pomme :
Nature. Il gère l’enlacement, son émoi.

À la fin, elle fond au bord de la piscine
En plus simple appareil. Le butin s’achemine,
Tranquille. Son vieux voit rouge mais y a droit.


Françoise Guichard

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