Le fou mélancolique, Khedidja 4è2

Par ce temps humide, glacial et pluvieux, je me sentais perdu, vide et triste en buvant mon vin rouge. Sous le coup d’un chagrin incompréhensible, qui m’était tombé dessus plus tôt dans l’après-midi, j’entendais des voix de femmes que je ne connaissais pas parler dans ma tête. Une surtout hypnotisait mes pensées. C’était très étrange, comme si elle voulait me passer un message. Pourtant ce n’était pas possible, je n’étais pas fou !

J’avais fini par sentir une présence dans ma maison, je décidai alors de prendre ma veste et d’aller me promener dans les bois sombres pour essayer de chasser ces pensées noires et étranges. Cependant, à un moment, j’entendis encore cette voix inconnue, cela me donna la chair de poule qui augmenta en intensité au fur et à mesure de ma promenade. J’arrivai à un château mystérieux, délabré, perdu au milieu des bois. La voix et mon instinct me guidèrent vers ce manoir. J’approchai lentement, j’avais l’impression que ma chair se décollait de mon squelette à l’idée de rentrer à l’intérieur.

C’est ce que je fis enfin. Je vis un immense lustre qui pendait, abandonné, dans le hall désert. Il y avait partout des courants d’air froids. Les murs étaient sales, cet endroit était abandonné et rempli de poussière. Je constatai la présence de taches brunes sur les escaliers. Cela m’intrigua et je les montai pour découvrir le mystère de ce manoir. La voix continuait à résonner, forte, dans ma tête. J’ouvris une porte qui débouchait sur une pièce humide, je vis un corps allongé sur un lit et perçus une fumée blanche étrange près de son corps.

J’étais à ce moment tellement apeuré que mes membres se paralysaient. Cette femme avait le teint très clair, j’étais attiré par sa beauté envoûtante, ses lèvres rouge-sang, ses joues roses comme en temps d’hiver, ses cheveux soyeux et brillants. La fumée près de la femme s’approcha de moi, comme si je l’attirais et mon coeur se mit à battre la chamade. Je regardai encore une fois le corps assoupi et découvris une tache rouge-sang qui semblait s’étaler de plus en plus au niveau du coeur de cette belle femme.

Je courus vers les escaliers pour les descendre le plus vite possible, je me retrouvai coincé dans le hall car la porte s’était refermée. Je poussai désespérément sur la porte tandis que cette fumée blanche descendait lentement vers moi. Soudain je réussis à ouvrir, m’enfuis vers la forêt sombre. Pourquoi toutes ces hallucinations ? Je marchai le long des bois pour rentrer chez moi, je sentais une présence qui me suivait et m’observait. Je criai : « Pourquoi me suis-tu ? »

Le lendemain de cette nuit affreuse, j’entendais toujours des voix de femmes. Mais qui avait tué celle-là ? Ce ne pouvait pas être moi ? Qui me reprochait donc ce meurtre dans ma tête ? Avais-je halluciné sur cette fumée ? Ce ne pouvait être moi, ce n’était pas possible ? Pourquoi le sang avait-il jailli au moment où je me penchais sur elle ? Etait-ce le fruit de mon imagination ?

Le manoir, Adrien 4è2

Le manoir semblait abandonné depuis vingt ans. La barrière ouverte et pourrie tenait à peine debout. L’herbe emplissait les allées ; on ne distinguait plus les plates-bandes du gazon. Nous étions au début du mois d’octobre et il était environ dix-huit heures. J’avais choisi par discrétion de venir à cette heure. La façade était couverte de lierre et de moisissure. Le vent faisait trembler les feuilles des arbres. Je me sentais oppressé, observé et suivi. Le bon sens aurait dû me faire rebrousser chemin, mais c’était comme si mon corps avançait seul.

Je franchis donc la barrière et me retrouvai dans le jardin. Il était encore plus effrayant de près. Le chemin de pierres qui permettait d’accéder à la porte d’entrée n’était guère plus rassurant. Malgré l’atmosphère intimidante, je m’approchai jusqu’à la grande porte d’entrée mais découvris qu’elle était fermée. Je contournai l’antique demeure et trouvai une fenêtre ouverte sur l’arrière. Le sol était en parquet et grinçait fortement, par endroits, il manquait des lames et je devais surveiller où je mettais les pieds.

Je n’aurais jamais dû entrer, mais la curiosité était trop forte, il fallait absolument que je sache. Orphelin de naissance et élevé par l’Assistance Publique, je n’ai en effet jamais connu mes parents. Les recherches que j’avais entreprises très tôt m’avaient emmené jusqu’à ce manoir, à plus de soixante ans. Les propriétaires étaient morts depuis longtemps. Cette maison était vide depuis vingt ans. Je cherchais des preuves qu’il avait appartenu à mes parents.

Je ressentais un mélange d’émotions contradictoires : de la peur de me retrouver dans un endroit aussi sinistre, mais aussi de la curiosité à l’idée de découvrir peut-être qui étaient mes parents. Avec beaucoup d’énergie et tant que la lumière du jour le permit, je parcourus tout le rez-de-chaussée et tout le premier étage, mais les pièces étaient désespérément vides. Sans trop y croire, je montai au dernier étage où je finis par découvrir un petit salon dans lequel étaient accrochés au mur deux tableaux. Ils représentaient un couple à deux époques différentes. Sur le premier, la femme était enceinte et elle et son compagnon paraissaient très heureux. Sur le second, les époux devaient avoir une dizaine d’années de plus et la joie avait disparu de leur visage pour laisser place à une profonde tristesse. Ce n’est pourtant pas cela qui me frappa le plus. L’homme était en effet mon sosie parfait, au même âge.

Abasourdi par cette découverte et épuisé par mon inspection frénétique du manoir, je m’effondrai dans un fauteuil alors que la nuit commençait à tomber. Je ne sais pas très bien combien de temps je restai assis dans ce fauteuil, mais suffisamment pour que mes yeux s’habituent à l’obscurité. Je perçus deux ombres qui s’approchaient de moi. Etaient-ce des fantômes ? Je le crus un instant mais quand elles furent à côté de moi, je pus apercevoir leur visage. La première était une femme qui paraissait très âgée, qui avait dû être belle autrefois mais qui était maintenant d’une pâleur et d’une maigreur extrêmes. La seconde était un homme qui avait dû être robuste mais qui se déplaçait avec difficulté à présent, comme s’il portait sur son dos toute la misère du monde.

Je n’étais cependant pas au bout de mes surprises. Devant cet homme, j’avais en effet l’impression de me retrouver face à un miroir, mais qui me renvoyait une image vieillie de vingt ans. Enfin je sursautai quand la vieille femme s’adressa à moi et me dit :  » Nous sommes bien fatigués, nous sommes là depuis si longtemps. Un enfant nous a été volé le jour de sa naissance par un homme autrefois amoureux de moi, mais qui n’a pas supporté que je ne l’aime pas et que j’épouse quelqu’un d’autre. Sa vengeance a été bien cruelle car nous avons passé notre vie à rechercher cet enfant, en vain. Nous avions, quelques jours avant sa naissance, acheté un médaillon sur lequel nous avions fait graver le mois et l’année de sa naissance en prévision de son baptême. Il n’y avait plus que le jour et le prénom à ajouter car nous ignorions si ce serait un garçon ou une fille. Cela a dû nous porter malheur car nous n’avons eu la joie de connaître cet enfant que quelques heures et nous ne trouverons le repos et ne partirons en paix que quand nous aurons pu lui donner son médaillon. »

A peine avait-elle fini sa phrase qu’elle et son mari disparurent comme par enchantement. Affolé et désemparé, je m’enfuis de cet endroit terrifiant aussi vite que je le pus. De retour chez moi, je tentai de reprendre mes esprits et me dis que sous le coup de la peur, de l’émotion et de la fatigue, la nuit aidant et dans un demi-sommeil, j’avais dû être victime d’une hallucination et rêver toute cette scène tant j’espérais retrouver mes parents depuis ma plus tendre enfance. Cependant, constatant que mon front était en sueur, je voulus prendre un mouchoir dans la poche de ma veste et ma main sentit un objet métallique, accroché à une chaînette.

Quelle ne fut pas ma surprise quand l’approchant de la lumière, je découvris un médaillon au dos duquel étaient gravés le mois et l’année de ma naissance !

A Canadian guest in our class

A Canadian Guest in our Class

Discover real life in Canada!

The pupils in Madame Brauer’s 4e 1 and 2 interviewed a Canadian on his experiences in Canada. His name is Jeffrey and he spent three hours in our class. Jeffrey is from Windsor in Ontario. The pupils received the following answers to their questions.

Group A: Sports & Activities

He has never been dogsledding or snowboarding in Canada. He has never gone white-water rafting, but he has already played lacrosse. He has never played ice hockey, but road hockey.

   Group B: Animals & Plants

He has never seen huskies or caribou in the wild. He has seen thousands and thousands of maple trees.

Group C: Landscapes & Climate

He has never gone to a desert in Canada because there are no deserts there, and he has never climbed a mountain in Canada. He has already witnessed a snowstorm and he has already gone to Canada when the weather is hot. He has already gone to the Niagara Falls.

Group D: Cities & Famous Sites

Jeffrey has never visited Quebec, but he has already gone to Montreal to speak French. The guest found the Niagara Falls extremely beautiful after his visit with his family and friends. He has already gone to Vancouver, but Jeffrey hasn’t returned since 2010.

Group E: Food

In this paragraph, we spoke to Jeffrey about his experiences with Canadian food. He has already eaten pancakes with maple syrup, but he has never eaten maple syrup on bacon. He has already eaten poutine and meat pie many times, but he has never tasted beaver tails.

Group F: Clothing

He has already worn snow boots and warm clothes in winter, but the clothes most worn in Canada are warm pants and a very big coat for the cold weather. He has worn a ski suit in Canada to go skiing, but he has never worn snow shoes. He has never worn a warm winter coat in summer, but he has already seen a man wear a T-shirt in summer.

Final Impressions

I thought it was always snowing in Canada and that all Canadians have already gone dogsledding, but in fact, some Canadians, like Jeffrey, never do that.

  • Perrine

I am happy to learn more information about Canada; it’s very interesting. Now I want to eat poutine because Jeffrey loves that and I think this specialty would be yummy!

  • Naomi

I didn’t know there were so many different landscapes.

  • Jade

I thought that Canada is always very cold, but there are beautiful seasons too.

  • Agathe

An interview about last year quarantine by two of our former pupils : Tianbo (Wuhan, China) and Marc-Alexandre (Atlanta, USA)

 

Introduction of us: Tianbo and Marc-Alexandre were students of 6em 1 in 2016-2017. Tianbo lives in Wuhan China now, while Marc-Alexandre in DeKalb (much close to Atlanta) USA. We are glad to share our experience during quarantine with teachers and students of college Barbot.

Q1: When did the quarantine start?

Tianbo: The quarantine began on the 23rd January, and two days later was spring festival, the most important festival in Chinese lunar year. So we were in a depressed start. When the quarantine began, the school was still on vacation, and we were planning to return school in midterm February, but we stayed at home until 20th May.

Marc-Alexandre: The quarantine started quite late, March 12th, on Thursday, right before a long weekend with Friday off. That night was the chorus concert which I was there, and the announcement of school being closed was announced in the middle of the concert for no school starting Monday.

Q2: What was yours and others first reactions?

Tianbo: For me, it’s unbelievable. I heard from the news that almost 150,000 people left Wuhan overnight.

Marc-Alexandre: I was just enjoying singing during the concert, so I didn’t care much, but after the concert, many students got really excited for not having school.

Q3: What did you do after the quarantine started?

Tianbo: First we checked how much food we had left, and we imagined how we can live without water and electricity (fortunately it didn’t happen).

Marc-Alexandre: I didn’t do much, I just mainly stayed at home. On Monday I checked in on my online classes and started to do the assignments there.

Q4: What precautions did you and your family take?

Tianbo: We prepared a lot of masks, and we often check our temperatures.

Marc-Alexandre: Our neighborhood has houses spread out quite far, as each house has a yard, so there wasn’t much need for masks, and the streets are large enough that you can easily have social distance while on a walk. Due to this, I ended up spending much time outside, either in the yard, or on walks.

Q5: How did you continue with school after school was closed ?

Tianbo: From midterm February we started taking online classes. We had 8-hour-classes and five days per week.

Marc-Alexandre: We continued school online on a platform called Verge. Verge did have some issues, but we managed to overcome them (apart from my P.E. teacher, who didn’t know how to use it). The assignments were assigned through messages, and there were little video conferences. Most of the time, I could finish a day’s assignments during the morning. This was during the first two weeks. However, in week three of virtual learning DeKalb County (the county where I live in) announced Phase II of virtual Learning, which meant there was only 30 min of class, each class only going on two days per week. In addition, video conference calls were made optional. With much more time I ended up spending much more time outside.

Q6: What is your feelings towards online classes?

Tianbo: In the beginning we weren’t used to it since we can’t see teachers or classmates, and the internet connection was very bad.

Marc-Alexandre: I quite like it as I could work at my own pace, so I could finish assignments much earlier. However I do miss seeing my teachers and being able to ask them questions directly.

Q7: Has school reopened?

Tianbo: Yes, but I asked to stay at home to have online classes continuously.

Marc-Alexandre: School did not reopen, and classes ended a week earlier so that we can reopen school next semester a week early to take exams.

Q8: What activities did you do during the day to keep yourself entertained ?

Tianbo: I chatted with my classmates online sometimes, and I play video games.

Marc-Alexandre: I mainly went outside, but i did pick up a few books to read by Isaac Asimov.

Q9: What is the advantage and disadvantage of online classes according to you ?

Tianbo: The advantage is that I don’t have to get up early to go to school. It saves time on the road. I can wear more casually. I can also eat during classes. Disadvantage is that my eyes hurt a lot because I watch the screen for too long.

Marc-Alexandre:

Q10: Describe your daily schedule in the quarantine. How did it differ from normal times ?

Tianbo: During the quarantine, I can sleep for one more hour in the morning. At noon I can eat with my mother instead of eating in the canteen.

Marc-Alexandre:

Q11: Imagine how life will change after the quarantine.

Tianbo: We will be more aware of personal hygiene, and keep social distance.

Marc-Alexandre:

Q12: How are online classes different than normal classes

Tianbo: We can know more about teachers’ private life. (We heard cat meowing in math class) (Our physics teacher’s children are very noisy).

Marc-Alexandre: We just mainly had less work, and more free time.

Q13: If there was one thing you wanted to say to politicians in control of the situation, what would it be ?

Tianbo: We wishes that information should be open to public. We need to know the truth.

Marc-Alexandre: I think that politicians should ask scientists to know the truth. I think that there should be also some immunity put in place for scientists, so that they are not afraid to speak out. Here in the U.S. the CDC did little help or work, as it was pressured by the government to not do much, thus slowing down pandemic efforts.

Q14: How is the situation in your country?

Tianbo: Wuhan has done virus testing for every citizen (nearly 10 million citizens). Our lives have become normal.

Marc-Alexandre: It isn’t going on very well, as politicians do not want to do much, and are unable to look ahead. The situation is becoming worse, especially here in Georgia, where the governor decided that shops could already reopen, and people do not really respect social-distancing and self-isolation.

Q15: What lessons are to be learned from this pandemic

Tianbo: We need to respect the environment, and get along with it. We should know everyone share the same fate. We should cooperate instead of fighting.

Marc-Alexandre: As Tianbo said we should cooperate, and listen to the people who know the situation best, which are the doctors and scientists working on stopping the pandemic. We should be better prepared for next time, assume that worse things can happen, and be better prepared.

Contes traditionnels écrits par les 6è3

1) Il était une fois un soldat qui vivait dans un pays attaqué par les loups. Le soldat habitait dans une cabane pleine de vivres et d’armes.

Un soir, en rentrant de la chasse, il sentit qu’il était suivi. En effet, une meute de loups le poursuivit jusque dans sa cabane.

Le lendemain, il ressortit pour chasser et il vit un loup au loin. Comme il s’inquiétait de voir revenir la meute, il prit un raccourci pour rentrer chez lui. Il eut à peine le temps de refermer sa porte que les loups arrivaient à la lisière de la forêt et se mirent à hurler sous ses fenêtres.

Il était tellement stressé que la journée suivante, il ne but ni ne mangea.

Le lendemain soir, il vit seulement un loup devant sa porte. Le loup lui parla. Il lui dit que la Reine des loups voulait le rencontrer.

Le jeune homme sortit de sa cabane et accepta de suivre le loup.

Il arriva au trône de la Reine des loups. Elle expliqua qu’un ogre avait enlevé son fils unique et qu’elle demandait l’aide du soldat contre le monstre. Le soldat accepta. Il alla près de la grotte de l’ogre. Il entendit le petit loup pleurer. L’ogre voulait le manger.

Le soldat mit en joue l’ogre et tira. L’ogre n’était pas mort mais aveuglé. Il sortit de la grotte et tenta de trouver le soldat en reniflant.

Les loups firent une ronde autour de l’ogre pour l’empêcher de sentir le soldat.

Le soldat courut dans la grotte et attrapa le petit loup puis monta sur la Reine et chevaucha jusqu’au trône des loups.

La Reine lui demanda de devenir roi des loups puisque lui seul pouvait manipuler des armes qui faisaient peur à l’ogre. Il accepta et ils vécurent très heureux.

white wolf

2) Il était une fois un paysan très pauvre. Il voulait devenir riche. Il travaillait beaucoup mais gagnait à peine de quoi manger.

Un jour, il se rappela qu’il existait un trésor dont sa grand-mère lui avait parlé et dont le secret se transmettait de génération en génération.

Pour arriver à ce trésor, il fallait déjà construire un bateau. Il mit trois jours à faire un radeau de fortune après avoir coupé quelques arbres. Il tomba en remontant le fleuve vers la mer, sur un millier de crabes de toutes les couleurs. Il fallait combattre les crabes, avait dit sa grand-mère. Il leur donna les appâts de pêche qu’il avait emmenés. Les crabes disparurent.

Soudain une pieuvre géante avec des tentacules énormes apparut. Elle voulait le manger. Sa grand-mère lui avait dit que le point faible de la pieuvre était ses yeux. Il prit la rame de son radeau et la lança avec tellement de précision qu’elle se planta dans un oeil de la pieuvre. Celle-ci sombra dans la mer.

Le paysan vit arriver sur lui un bateau pirate. Sur ce bateau, il n’y avait qu’un pirate, armé d’un sabre. Le pirate sauta sur le radeau du paysan. Le paysan se battit contre le pirate avec sa canne à pêche. Le pirate fut repoussé par la canne et se prit les pieds dans le filet de pêche du paysan. Il tomba dans la mer et se noya.

Le paysan monta sur le bateau du pirate. Il y trouva un trésor immense qu’il ramena à sa famille. Tous vécurent heureux et riches.

man in brown jacket and red cap sitting on brown horse during daytime

3) Il était une fois une pauvre orpheline que le roi avait épousée. Elle ne l’aimait pas mais était obligée de rester avec lui car elle n’avait rien à elle. Un jour, elle s’égara dans une forêt. Elle aperçut un paysan qui venait sur le chemin. Elle le trouva fort beau. Elle avait cueilli des baies et lui en proposa. Il accepta et ils mangèrent ensemble les baies qu’elle avait cueillies. Le paysan l’amena chez elle et lui dit qu’il était soumis à une malédiction dont seule une jeune femme pourrait le sauver. Elle accepta la mission et partit à la rencontre du dragon qui poursuivait le pauvre paysan.

Pendant ce temps, le roi cherchait sa femme dans tout son royaume.

La jeune femme trouva le dragon et le roi arriva au moment où le monstre s’éveillait. Elle dit au roi qu’elle rentrerait avec lui s’il tuait le dragon. Le roi n’osa pas s’attaquer au dragon alors la reine prit son épée, visa l’oeil du dragon et le tua du premier coup.

Le roi voulut ramener la reine au château mais celle-ci refusa. Le paysan qui n’était plus maudit arriva et combattit le roi. Celui-ci était tellement lâche qu’il s’enfuit en laissant tomber sa couronne. La reine donna la couronne au paysan et il régna pendant de nombreuses années et rendit son peuple heureux.

black chess piece on brown and white checkered table

4) Il était une fois un nain orphelin et expert en botanique magique. Il était extrêmement pauvre et las de sa vie d’orphelin.

Un beau matin, il partit avec le peu de vivres et d’eau qui lui restait. Une fois sur le sentier, il vit une grotte de laquelle sortit un énorme troll visqueux. Il se retint de crier. Une fois que le troll fut parti à la chasse, le nain rentra dans la grotte.

Le nain tendit une embuscade au troll, mais quand celui-ci arriva, le vent soufflait dans le sens qui apportait l’odeur du nain vers le troll. Ce dernier sentit le nain et fracassa le piège qui était tendu au milieu du chemin.

Le nain tomba dans un parterre de lianes et comme il savait parler aux plantes, il jeta les lianes sur le troll. Elles s’enroulèrent et attachèrent solidement le troll à terre.

Le nain s’endormit dans la grotte et ne relâcha le troll que le lendemain en partant. Sur le chemin, il rencontra un lutin. Le lutin lui demanda ce qu’il faisait dans les bois. Le nain ne lui répondit pas. Le lutin l’amena chez lui. Les portes du lutin se fermèrent par magie autour du nain. Heureusement, des plantes étaient dans la maison. Le nain leur demanda d’ouvrir les portes. Les plantes tendirent leur branches et ouvrirent les serrures des portes magiques.

Le nain sortit de la maison et entendit des cris. Il se précipita et vit une princesse naine attachée à un arbre derrière la maison du lutin. Celui-ci était devant la princesse. Le lutin se transforma en dragon. Le nain s’enfuit derrière un arbre. Il demanda à l’arbre de le sauver. L’arbre arracha ses racines et se mit à bouger. D’autres arbres le suivirent. Ils se jetèrent sur le dragon et l’enfoncèrent dans la terre.

Le nain sauva la princesse naine et ils devint le roi des nains.

shallow focus photography of tall trees under blue sky at daytime

5) Il était une fois un pirate qui n’avait pas la reconnaissance qu’il méritait. Pour se faire connaître, il décida de partir à la recherche d’un trésor. Il partit de la ville pour aller au port. En y arrivant, il recruta un équipage et prit la mer. La mer s’agita et un monstre marin sortit de l’eau. Les pirates partirent rapidement vers une île. Le poulpe géant les suivit. Ils débarquèrent et le poulpe devait glisser sur le sable, ce qui le ralentissait.

Les pirates marchèrent vers la forêt et découvrirent une grotte dans laquelle rayonnaient des joyaux et des armes. Ils prirent les armes et revinrent vers le rivage.

Les pirates attaquèrent le poulpe avec les épées trouvées dans la grotte. Le capitaine sauta sur le crâne du poulpe et enfonça son épée dans l’oeil du monstre. Tous les pirates étaient ébahis par le courage de leur capitaine.

Le poulpe mourut et se métamorphosa en un immense tas d’or. Les pirates décidèrent de devenir d’honnêtes marins. Avec l’or ils achetèrent des marchandises et s’enrichirent encore plus.

coconut tree on beach shore during daytime

 

6) Il était une fois un garçon pauvre. Un jour, sa mère l’envoya cueillir des champignons dans la forêt. Le garçon, arrivé dans la forêt, entendit des voix.

Soudain, il comprit qu’un arbre lui parlait. L’arbre demanda ce que voulait le garçon. Le jeune homme répondit qu’il voulait devenir riche.

L’arbre lui dit qu’il l’avait rendu riche, le garçon n’avait plus qu’à rentrer chez lui.

Comme il ouvrait la porte de sa maison, sa maman l’attendait : un messager venait d’apporter un lointain héritage composé d’un coffre plein d’or.

Le roi du village vit qu’il n’était plus le plus riche. Il décida d’enfermer le garçon dans sa prison pour récupérer ses biens. Les gardes du roi vinrent chercher le jeune homme et l’enfermèrent.

De sa cellule, le garçon pouvait voir au-dessus des murailles du château du roi. Il vit que l’arbre qui l’avait rendu riche était venu s’enraciner au pied du château. Il demanda à l’arbre de le sauver. L’arbre tendit ses branches, arracha les barreaux de la prison et prit le garçon pour l’amener hors du château.

Le garçon remercia l’arbre. L’arbre s’ouvrit et dans son écorce, le jeune homme vit une épée magique. Le garçon décida de battre ce méchant roi. Il prit l’épée et combattit avec succès les gardes du roi. Le garçon monta jusqu’au trône du méchant roi et les gardes, voyant que le garçon était très courageux, le suivirent et mirent le roi en prison.

Le garçon devint le nouveau roi, sage et bon, amoureux des arbres et de la nature. Il fit venir sa famille et tous vécurent heureux et riches jusqu’à la fin de leur vie.

green tree on green grass field during daytime

7) Il était une fois un orphelin qui avait le pouvoir de parler aux plantes. Il pensait que son pouvoir venait de son père qui était mort. Son père était un ancien roi magicien dont le royaume avait été volé par un troll. Après le vol, toute la famille était devenue très pauvre.

Son père connaissait le chemin du royaume, il avait essayé d’y retourner plein de fois mais le troll qui avait des pouvoirs magiques, avait, à chaque fois, envoûté le père qui avait rebroussé chemin sans s’en rendre compte. Il était mort un jour d’épuisement sur la route. La mère du jeune garçon était morte peu après de chagrin.

L’orphelin habitait dans une vieille maison, dans laquelle ses parents avaient laissé tout ce qui leur appartenait. Un jour, l’orphelin trouva un vieux parchemin sur lequel son père avait écrit son nom.

Le père avait fait aussi sur le parchemin le dessin de la route pour retourner au royaume.

L’orphelin décida de se mettre en route avec le parchemin. Il arriva au royaume du troll puisque le troll ne le connaissait pas et ne se méfiait pas de lui.

Le troll était gigantesque et régnait sur un trône énorme qui avait appartenu à son père. Le jeune homme le provoqua en duel. Le troll se leva et planta sa massue à l’endroit où le garçon était une minute avant. Il fit un cratère. Le jeune garçon vit des plantes autour du trône et savait comment les utiliser, puisque son père les avait plantées. Il demanda aux plantes de tuer le troll. Elles jetèrent des lianes pointues qui transpercèrent le coeur du troll.

Le jeune garçon reprit le trône de son père et le royaume retrouva la joie et le bonheur avec son nouveau roi.

white, black, and blue desk globe

Rencontre avec Dracula Pauline Burtaire

Par un matin d’hiver, j’allais au travail. Je fis un détour pour prendre des brioches au lait à la boulangerie de Jeanne. C’était sans aucun doute le sacrifice à faire pour être appréciée en tant que rédactrice stagiaire. J’arrivai avec mes brioches comme d’habitude avec une demi-heure d’avance. Je n’avais pas tellement le moral, mon stage s’arrêtait dans une semaine déjà. Je me dis que, moi, j’avais décidé d’écrire mon propre article pour le journal du mois prochain. J’étais tellement fière de mon idée, en même temps, écrire sur le comte Dracula et sur sa famille, ce n’était pas rien. J’étais tellement pressée que je lui demandai rendez-vous dans une lettre l’après-midi même. Le lendemain matin, je reçus une lettre qui m’était destinée : le rendez-vous était fixé pour le soir même, aux alentours de six heures, au château de Dracula. L’horaire était plutôt inhabituel mais en même temps, c’était un comte, il devait être très occupé la journée.

Lorsque six heures sonnèrent, j’étais devant sa demeure. Elle semblait quelque peu à l’abandon. Je frappai à la porte, le bruit résonna à l’intérieur. Je me présentai puis il me fit entrer, il faisait extrêmement sombre, c’est à peine si je distinguais sa silhouette. Il avait allumé quelques bougies. Nous nous assîmes dans le petit salon pour que je commence à lui poser mes questions pour le journal. Il ne s’arrêtait plus de parler de sa famille. J’avais du mal à prendre des notes. Je regardai ma montre, il était déjà très tard. Cependant j’avais encore de nombreuses questions et, étant donné qu’il s’étalait sur le sujet, nous prîmes un autre rendez-vous pour le lendemain à sept heures. Je lui demandai d’avancer un peu cet horaire mais il refusa. Avant de partir, je remarquai que tous les tableaux et miroirs étaient recouverts de draps. Sans le faire exprès, je bousculai un des tableaux recouverts et au vu de l’accoutrement du sujet et de la manière dont le tableau avait été peint, il devait avoir au minimum cent vingt ans. Ce qui m’étonnait, c’est que le comte ressemblait trait pour trait au personnage du tableau. Il ramassa le drap et le remit sur le tableau en vitesse. Je m’excusai puis je partis.

Le lendemain, j’y retournai pour l’heure prévue. Je n’eus même pas le temps de toquer à la porte que le comte l’ouvrit. Il se dirigea vers la salle à manger, un grand festin nous attendait sur une longue table en chêne ornée de gravures. Le comte annonça qu’il était déjà servi en vin. Celui qu’il buvait il n’avait pas la même couleur que le mien. Le sien avait une couleur plus vive et une texture plus épaisse. Avec son vin, il choisissait dans les plats uniquement de la viande, des morceaux à peine cuits, presque crus. Pendant le dîner, nous discutâmes. Je remarquai que pour parler de ses ancêtres, il disait « je » et que si je ne reprenais pas, il ne s’en rendait pas compte. Vers la fin du repas je sortis mon appareil photo et lui proposai de prendre une photographie de lui pour l’article. Il refusa catégoriquement et s’énerva beaucoup. Il pensait que je voulais le tuer, il ne me donna même pas un instant pour m’excuser. Il partit brusquement.

Quand il revint, il était calme et apaisé, mais j’avais l’impression que quelque chose avait changé sur son visage. Je m’efforçais de deviner quoi mais impossible de trouver. Tout à coup je sus ce qui avait changé en lui. Avant qu’il ne s’éclipse, son nez était aquilin mais maintenant il était épaté et plutôt imposant. J’étais assez perturbée de son excès de colère donc je lui demandai si nous pouvions finir le lendemain. Il accepta.

Le lendemain j’arrivai une heure plus tôt. J’étais pressée de finir pour enfin rédiger l’article et le voir publié. Je toquai à plusieurs reprises mais personne ne vint m’ouvrir. Je pris donc l’initiative de rentrer. Je fis le tour du petit salon à pas feutrés mais là aussi, il n’y avait personne. Je montai les escaliers et me dirigeai vers la pièce où le comte s’était réfugié quand je voulais le prendre en photo. J’ouvris la porte et, étonnamment, la pièce était presque vide. Au milieu se trouvait une caisse en bois fermée. Curieuse, je m’approchai de la boîte et déplaçai le couvercle par terre. Je constatai qu’il n’y avait rien de plus que de la terre.

Je m’apprêtais à partir quand soudain j’entendis quelque chose bouger. Je me penchai donc vers la boîte. La terre semblait prendre la forme d’un homme. Je crus que mon imagination me jouait des tours mais ce que je voyais était bien réel : un homme sortait de la terre. Ce n’était pas n’importe quel homme, c’était le comte. Je dévalai l’escalier de marbre puis claquai la porte du château. Quand j’y repense, les photos, les rendez-vous tardifs, les miroirs cachés, son nez, l’utilisation du pronom « je » pour parler de ses ancêtres … Dès lors, tout me sembla clair, le comte Dracula était un monstre ou plutôt devrais-je dire un vampire.

Pauline Burtaire

Gilles de Rais — Wikipédia

Tableau représentant Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d’Arc devenu fou, tueur en série d’enfants, à l’origine du conte de Barbe-Bleue.

Rencontre avec Dracula Emma Kostrzewa

Lorsque j’avais 16 ans, mon père, géologue, devait se rendre en Transylvanie pour observer et analyser le sol. Ma mère, mon frère et moi-même l’accompagnâmes dans son voyage. Nous fûmes hébergés chez un vieil homme du nom de Dracula. Son château était sombre et noir. Il était également très haut. Le sommet de chacune des tours était aussi pointu qu’un couteau aiguisé. Derrière le château s’élevaient des montagnes aux pentes raides et dangereuse. Aucune verdure ne poussait aux alentours, pas un arbre, pas un buisson, pas une plante, pas un brin d’herbe, rien, seulement des pierres et des roches. Le château du comte était situé dans les hauteurs de la Transylvanie. Le trajet était sinueux.

Lorsque nous entrâmes dans la demeure de notre hôte, nous fûmes étonnés par le peu de lumière qui entrait dans la pièce. Le comte nous accueillit poliment il nous proposa de passer à table. Nous ne nous opposâmes point à cette proposition. Il était vrai que depuis notre départ de Londres nous n’avions que très peu mangé. Nous nous installâmes à table et commençâmes à manger. Mes parents discutaient avec notre hôte. Dracula questionnait mon père sur son travail. Mon frère et moi restâmes silencieux.

Une semaine avait passé lorsqu’un jour je vis à travers la fenêtre exigüe de ma chambre une silhouette noire. Cela m’intrigua. La hauteur de ma chambre par rapport au sol interdisait à quiconque d’atteindre la fenêtre. Je m’approchai alors de celle-ci. Sur le mur de la tour opposée à la mienne grimpait le comte ! J’appelai mon frère mais il fut aussi stupéfait que moi. Ne sachant que faire, nous allâmes prévenir notre mère. Elle ne cria pas et nous dit que nous étions sûrement épuisés et que nous devrions aller nous reposer. Cependant je reste persuadé que ce que j’avais pu observer depuis ma fenêtre était bel et bien le comte qui gravissait à l’envers, tête vers le sol rocheux de Transylvanie, la tour. Je dis donc à ma mère de venir voir d’elle-même le comte mais lorsque nous fûmes arrivés dans ma chambre à coucher, Dracula avait disparu ! Ma mère et moi redescendîmes dans le petit salon. Quand nous fûmes arrivés, je crus rêver : là, sur un fauteuil était assis Dracula ! Pouvait-il se téléporter ? D’après ce que j’avais pu observer, je dirais que oui. Mais peut être qu’après tout ma mère avait raison : j’étais juste fatiguée.

Quelques jours plus tard, nous rentrâmes à Londres. Dehors il faisait froid, il pleuvait à verse. Le brouillard nous empêchait de voir à plus de trois mètres devant nous. Soudain, un coup de tonnerre se fit entendre puis un autre et encore un autre ! Nous nous précipitâmes chez nous. Ma mère, dame de haute société, alla dans la salle de bain pour parfaire sa toilette. Tout à coup, nous entendîmes crier. Je me précipitai vers elle, suivie de très près par mon frère. Lorsque je fus arrivée, je compris la cause du cri de ma mère : une multitude de cafards étaient regroupés dans un coin de la pièce. Ma mère courut avertir mon père. Moi je restai figée sur le pas de la porte, le regard fixé sur l’attroupement de cafards. Je devais être éreintée du voyage de Transylvanie à Londres car je les vis rapetisser encore et encore jusqu’à totalement disparaître. La nuit tomba. Nous allâmes tous nous coucher.

Vers trois heures du matin je me réveillai. J’entendis du bruit provenant de la chambre de mes parents. Au début, des bruits de pas puis soudain j’entendis notre porte d’entrée s’ouvrir. Je la reconnaissais facilement car c’était la seule porte qui grinçait. Je décidai alors de me lever et d’aller voir. Je m’approchai à tâtons et sentis quelque chose qui semblait être une poignée de porte. Je passai ma tête par la porte. Ma mère n’était plus là. J’en déduisis qu’elle était partie. Je pris donc mon manteau et me lançai à sa recherche. Une idée me vint à l’esprit : elle n’avait pas pris son manteau, elle ne pouvait pas être allée bien loin. Je pris son manteau sur mon bras et sortis de la maison. Je m’orientai vers son lieu favori : notre banc situé en face de la bibliothèque. Je ne m’étais pas trompée. Je la trouvai là, presque allongée sur le banc. Je la couvris de son manteau et la ramenai à la maison.

Le lendemain mon père appela un médecin. Ma mère lui dit qu’elle arrivait à entendre des sons qui étaient relativement lointains. Le médecin dit à mon père qu’il était confus à propos du cas de ma mère et qu’il ferait venir quelqu’un de plus expérimenté que lui. Dans l’après-midi, un second médecin arriva. Il se présenta : Dr Winston. Il examina ma mère puis soudain il se releva, s’élança vers mon père et lui annonça très sérieusement que ma mère avait été vampirisée. Tout à coup tout se bouscula dans ma tête : le vampire était Dracula ! Il pouvait se téléporter, il pouvait se transformer en animal, il pouvait se rapetisser puis disparaître, il pouvait grimper des murs raides et il vivait dans un château sombre. Je dis ma déduction à mon père. Dr Winston s’empressa de demander où vivait Dracula. Nous partîmes alors pour la Transylvanie.

Lorsque nous fûmes arrivés, nous nous dépêchâmes d’aller au château de Dracula avant la tombée de la nuit car Dracula récupère toute sa force la nuit tombée. Une fois arrivés, une bataille sans précédent s’offrit à nous. Le Dr Winston sortit un pieu et un couteau. Il donna le pieu à mon père. Tous deux s’avancèrent et pénétrèrent dans l’enceinte du château. Avec mon frère nous hésitâmes puis nous les suivîmes. Un groupe de tziganes était devant une caisse, sûrement là où était endormi Dracula. Ils s’élancèrent sur nous. La bagarre avait commencé lorsque je vis le Dr Winston s’avancer vers la caisse. Le comte surgit hors de la caisse. Docteur Winston dégaina son couteau et trancha la gorge de Dracula. Mon frère saisit le pieu que mon père avait fait tomber et l’enfonça dans le cœur de Dracula. Le comte tomba raide. J’attrapai donc l’épée d’un tzigane et décapitai Dracula.

Emma Kostrzewa.

low angle photography of gray concrete building under blue sky during daytime

Rencontre avec Dracula Jeanne-Lou Girardot

À la recherche d’un emploi, je repérai un jour une annonce dans le journal local. Cette dernière demandait une employée de maison à plein-temps chez le comte Dracula en Transylvanie. Je décidai donc de répondre positivement à cette annonce. J’obtins une réponse quelques jours plus tard et partis pour la Transylvanie. Je pris le train et dans celui-ci, je me liai d’amitié avec une tzigane. Elle connaissait le comte Dracula de réputation et me raconta que l’ombre du comte pouvait se transformer en plusieurs sortes d’animaux. Je ris à ce qu’elle me disait.

Après plusieurs heures de train, nous arrivâmes enfin en Transylvanie. Dans la lettre que m’avait fait parvenir le comte, il me disait qu’une voiture viendrait me chercher pour m’amener au château. Au moment de nous quitter, mon ami tzigane me donna un crucifix. Lorsque la voiture s’arrêta, j’étais devant la demeure du comte. Je m’avançai et la herse en fer forgé se leva. Je rentrai dans la cour et contemplai le château. Il était érigé au sommet d’un pic rocheux. Il surnageait au milieu d’un épais brouillard. L’endroit était très obscur. Le château n’avait presque pas de fenêtre et il était très vaste.

La porte imposante s’ouvrit et le comte me salua. Je découvris un homme aux cheveux blancs avec des sourcils broussailleux qui se rejoignaient au-dessus de son nez aquilin. Ses mains étaient grandes et il avait de longs ongles. Ses canines apparentes étaient très pointues et une mauvaise odeur se dégageait de lui. Le comte Dracula m’emmena pour me montrer mon logement. Nous passâmes dans un long couloir central. L’enchaînement de portes, couloirs, escaliers et salles sans fenêtres me donnait l’impression que le comte était le seul à pouvoir ouvrir et fermer ces portes, tel un geôlier accompagnant un prisonnier. Nous étions enfin dans ma chambre. J’enlevai mon manteau et le crucifix tomba par terre. Le conte devint furieux, comme s’il ne supportait pas de voir le crucifix. Il sortit de ma chambre et la porte se claqua toute seule derrière lui.

Le lendemain je commençai les tâches confiées par le comte. Les jours se suivirent et de plus en plus de choses étranges se passèrent. Comme le comte ne dort que le jour, il ne sort presque jamais. Un soir, alors que j’allais me coucher, je vis le comte grimper au mur. Je n’en croyais pas mes yeux. Ce n’était pas naturel. Le comte me regarda droit dans les yeux, ce fut un moment inexplicable et d’une grande solitude.

Quelques jours après, mon devoir était de nettoyer la cave du château. La cave était comme un labyrinthe, il n’y avait pas de lumière et l’endroit était très humide. Au fond de la salle se trouvait une petite porte, elle était entrouverte. Je décidai de m’y rendre et découvris une centaine de caisses de terre éparpillées un peu partout. Toutes mes hypothèses se révélaient vraies : j’étais bien face à un vampire. Je pris une décision radicale : quitter au plus vite ce château.

Un matin, à l’heure ou le comte ne se manifestait pas dans le château, j’en profitais pour essayer de m’enfuir. J’étais devant l’entrée principale mais la porte était fermée. Je me retournai et vis le compte juste derrière moi. Il entra dans une colère monstre et il provoqua une tempête de vent qui frappa aux carreaux. Il me tira par le bras dans les escaliers puis m’enferma dans ma chambre. Les jours passèrent, j’étais prisonnière du château de Dracula. Je tournai en rond dans ma chambre, bloquée entre ces quatre murs. J’eus l’idée de confectionner un pieu en bois à l’aide d’un pied de mon lit. La peur m’envahissait mais j’avais assez de courage pour lui enfoncer le pieu dans le cœur.

Après quelques jours sans manger, le comte m’apporta enfin de la nourriture. Je me cachai derrière la porte. Le comte frappa, j’ouvris la porte. Il se retourna et je lui mis le crucifix juste devant les yeux. Il commença à trébucher et j’en profitai pour lui enfoncer le pieu en plein milieu du cœur. Je me précipitai dans les escaliers pour ouvrir la porte. Une fois dans la cour, la herse était fermée, mais j’étais toute petite et très fine. Je me faufilai entre les barreaux. Je courus à en perdre haleine pour rejoindre le village de mon ami tzigane. Quelques jours après, je pris le train pour rejoindre mon pays et oublier cette histoire à tout jamais.

Jeanne Lou Girardot.

Rencontre avec Dracula Sarah Younsi

Un bel après-midi de décembre, je me promenais dans la forêt à côté de la ville où j’habite avec ma famille. Il faisait beau mais soudain les nuages gris s’accumulèrent dans le ciel, il commença à pleuvoir. Mon smartphone était complètement déchargé. Ma mère avait essayé de joindre, mais il s’était éteint à l’instant où j’allais répondre. Je commençai à paniquer tout en cherchant le chemin du retour pour sortir de cette forêt, mais il faisait trop noir pour distinguer le bon chemin. Je parcourus une centaine de mètres en criant à l’aide et en espérant que quelqu’un m’entendrait. Mes vêtements étaient complètement trempés à cause de la pluie. Un éclair éclata au-dessus de moi, j’avais très peur et courus en craignant un deuxième éclair.

Je continuais mon chemin quand soudain je vis l’entrée d’une grotte. Je l’observai pendant un moment pour vérifier s’il n’y avait pas d’animaux sauvages à l’intérieur. Il faisait sombre et froid. Je me posais une question : devais-je continuer ou passer la nuit dans cette grotte ? Je tremblais de froid dans mes vêtements mouillés, j’entendais des bruits d’animaux et l’écoulement des ruisseaux. Je décidai donc de dormir dans la grotte. J’essayai de rallumer mon smartphone mais impossible. Je m’endormis contre un caillou. Tard dans la nuit, j’entendis des bruits de pas venant du fond de la grotte. Le bruit s’approchait de plus en plus, je compris que je n’étais pas toute seule dans cette grotte, peut-être des animaux ou des personnes ? Comme il faisait noir, je n’arrivais pas à distinguer si c’était un animal ou autre chose.

Tout à coup, un éclair éclata à nouveau dans le ciel, je vis une silhouette apparaître au fond de la grotte. Elle ressemblait à une personne humaine mais son visage me parut anormal car deux grandes dents dépassaient de ses lèvres. C’était un homme pâle. Il fit quelques pas vers moi. Un autre éclair éclata dans le ciel et illumina toute la grotte. Je me trouvai nez à nez avec ce monsieur. J’étais terrifiée au point que je n’arrivais plus à bouger mes jambes. C’était un vieil homme mince, pâle, avec des cheveux blancs. Il me fixait de ses yeux rouges. On aurait dit un mort qui sortait de son cercueil. Il me faisait très peur. Je pris mon courage à deux mains et je décidai de lui demander de m’indiquer le chemin du retour en ville. Il me répondit avec une voix grave qu’il vivait là et qu’il ne connaissait pas la ville. Il découvrit ses grandes canines, je me rendis compte que ce n’était pas une personne ordinaire. Ça devait être un vampire comme j’en avais vu dans les films. Il tenta de s’approcher de moi mais je m’écartai. Il ouvrit la bouche et essaya de me mordre le cou. Je le poussai et courus vers la sortie de la grotte en criant à l’aide. Je courus pendant de longues minutes dans le noir complet.

Tout à coup je tombai dans un ravin et me coinçai les pieds dans la boue argileuse. Je restai plantée dans le ravin, silencieuse et j’écoutai tout ce qui se passait autour de moi. J’entendis les pas du vampire passer sur le bord du ravin au-dessus de moi. J’attendis le lever du soleil à l’horizon car je ne pouvais rien faire et je priai Dieu pour que ce monstre ne me trouve pas. Je m’endormis de fatigue. Quand je me réveillai, il y avait des rayons de soleil qui illuminaient le ravin. J’étais contente qu’il fasse jour. Je n’avais plus à me soucier du vampire car ils vivent la nuit et dorment le jour. En attendant les secours je comptai les minutes puis les heures car le temps ne passait pas. Et de temps en temps je criais au secours.

Au beau milieu de la journée, j’entendis quelqu’un crier mon nom et les chiens aboyer. Les secouristes me repérèrent au fond du ravin, coincée dans la boue argileuse. Ils m’aidèrent à sortir en s’aidant d’une longue corde. Je pleurai de joie en serrant le secouriste qui m’avait sauvée. Il appela ma famille et leur annonça la bonne nouvelle.

Sarah Younsi.

photo of brown and gray cave