Rencontre avec Dracula Pauline Burtaire

Par un matin d’hiver, j’allais au travail. Je fis un détour pour prendre des brioches au lait à la boulangerie de Jeanne. C’était sans aucun doute le sacrifice à faire pour être appréciée en tant que rédactrice stagiaire. J’arrivai avec mes brioches comme d’habitude avec une demi-heure d’avance. Je n’avais pas tellement le moral, mon stage s’arrêtait dans une semaine déjà. Je me dis que, moi, j’avais décidé d’écrire mon propre article pour le journal du mois prochain. J’étais tellement fière de mon idée, en même temps, écrire sur le comte Dracula et sur sa famille, ce n’était pas rien. J’étais tellement pressée que je lui demandai rendez-vous dans une lettre l’après-midi même. Le lendemain matin, je reçus une lettre qui m’était destinée : le rendez-vous était fixé pour le soir même, aux alentours de six heures, au château de Dracula. L’horaire était plutôt inhabituel mais en même temps, c’était un comte, il devait être très occupé la journée.

Lorsque six heures sonnèrent, j’étais devant sa demeure. Elle semblait quelque peu à l’abandon. Je frappai à la porte, le bruit résonna à l’intérieur. Je me présentai puis il me fit entrer, il faisait extrêmement sombre, c’est à peine si je distinguais sa silhouette. Il avait allumé quelques bougies. Nous nous assîmes dans le petit salon pour que je commence à lui poser mes questions pour le journal. Il ne s’arrêtait plus de parler de sa famille. J’avais du mal à prendre des notes. Je regardai ma montre, il était déjà très tard. Cependant j’avais encore de nombreuses questions et, étant donné qu’il s’étalait sur le sujet, nous prîmes un autre rendez-vous pour le lendemain à sept heures. Je lui demandai d’avancer un peu cet horaire mais il refusa. Avant de partir, je remarquai que tous les tableaux et miroirs étaient recouverts de draps. Sans le faire exprès, je bousculai un des tableaux recouverts et au vu de l’accoutrement du sujet et de la manière dont le tableau avait été peint, il devait avoir au minimum cent vingt ans. Ce qui m’étonnait, c’est que le comte ressemblait trait pour trait au personnage du tableau. Il ramassa le drap et le remit sur le tableau en vitesse. Je m’excusai puis je partis.

Le lendemain, j’y retournai pour l’heure prévue. Je n’eus même pas le temps de toquer à la porte que le comte l’ouvrit. Il se dirigea vers la salle à manger, un grand festin nous attendait sur une longue table en chêne ornée de gravures. Le comte annonça qu’il était déjà servi en vin. Celui qu’il buvait il n’avait pas la même couleur que le mien. Le sien avait une couleur plus vive et une texture plus épaisse. Avec son vin, il choisissait dans les plats uniquement de la viande, des morceaux à peine cuits, presque crus. Pendant le dîner, nous discutâmes. Je remarquai que pour parler de ses ancêtres, il disait « je » et que si je ne reprenais pas, il ne s’en rendait pas compte. Vers la fin du repas je sortis mon appareil photo et lui proposai de prendre une photographie de lui pour l’article. Il refusa catégoriquement et s’énerva beaucoup. Il pensait que je voulais le tuer, il ne me donna même pas un instant pour m’excuser. Il partit brusquement.

Quand il revint, il était calme et apaisé, mais j’avais l’impression que quelque chose avait changé sur son visage. Je m’efforçais de deviner quoi mais impossible de trouver. Tout à coup je sus ce qui avait changé en lui. Avant qu’il ne s’éclipse, son nez était aquilin mais maintenant il était épaté et plutôt imposant. J’étais assez perturbée de son excès de colère donc je lui demandai si nous pouvions finir le lendemain. Il accepta.

Le lendemain j’arrivai une heure plus tôt. J’étais pressée de finir pour enfin rédiger l’article et le voir publié. Je toquai à plusieurs reprises mais personne ne vint m’ouvrir. Je pris donc l’initiative de rentrer. Je fis le tour du petit salon à pas feutrés mais là aussi, il n’y avait personne. Je montai les escaliers et me dirigeai vers la pièce où le comte s’était réfugié quand je voulais le prendre en photo. J’ouvris la porte et, étonnamment, la pièce était presque vide. Au milieu se trouvait une caisse en bois fermée. Curieuse, je m’approchai de la boîte et déplaçai le couvercle par terre. Je constatai qu’il n’y avait rien de plus que de la terre.

Je m’apprêtais à partir quand soudain j’entendis quelque chose bouger. Je me penchai donc vers la boîte. La terre semblait prendre la forme d’un homme. Je crus que mon imagination me jouait des tours mais ce que je voyais était bien réel : un homme sortait de la terre. Ce n’était pas n’importe quel homme, c’était le comte. Je dévalai l’escalier de marbre puis claquai la porte du château. Quand j’y repense, les photos, les rendez-vous tardifs, les miroirs cachés, son nez, l’utilisation du pronom « je » pour parler de ses ancêtres … Dès lors, tout me sembla clair, le comte Dracula était un monstre ou plutôt devrais-je dire un vampire.

Pauline Burtaire

Gilles de Rais — Wikipédia

Tableau représentant Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d’Arc devenu fou, tueur en série d’enfants, à l’origine du conte de Barbe-Bleue.

Rencontre avec Dracula Emma Kostrzewa

Lorsque j’avais 16 ans, mon père, géologue, devait se rendre en Transylvanie pour observer et analyser le sol. Ma mère, mon frère et moi-même l’accompagnâmes dans son voyage. Nous fûmes hébergés chez un vieil homme du nom de Dracula. Son château était sombre et noir. Il était également très haut. Le sommet de chacune des tours était aussi pointu qu’un couteau aiguisé. Derrière le château s’élevaient des montagnes aux pentes raides et dangereuse. Aucune verdure ne poussait aux alentours, pas un arbre, pas un buisson, pas une plante, pas un brin d’herbe, rien, seulement des pierres et des roches. Le château du comte était situé dans les hauteurs de la Transylvanie. Le trajet était sinueux.

Lorsque nous entrâmes dans la demeure de notre hôte, nous fûmes étonnés par le peu de lumière qui entrait dans la pièce. Le comte nous accueillit poliment il nous proposa de passer à table. Nous ne nous opposâmes point à cette proposition. Il était vrai que depuis notre départ de Londres nous n’avions que très peu mangé. Nous nous installâmes à table et commençâmes à manger. Mes parents discutaient avec notre hôte. Dracula questionnait mon père sur son travail. Mon frère et moi restâmes silencieux.

Une semaine avait passé lorsqu’un jour je vis à travers la fenêtre exigüe de ma chambre une silhouette noire. Cela m’intrigua. La hauteur de ma chambre par rapport au sol interdisait à quiconque d’atteindre la fenêtre. Je m’approchai alors de celle-ci. Sur le mur de la tour opposée à la mienne grimpait le comte ! J’appelai mon frère mais il fut aussi stupéfait que moi. Ne sachant que faire, nous allâmes prévenir notre mère. Elle ne cria pas et nous dit que nous étions sûrement épuisés et que nous devrions aller nous reposer. Cependant je reste persuadé que ce que j’avais pu observer depuis ma fenêtre était bel et bien le comte qui gravissait à l’envers, tête vers le sol rocheux de Transylvanie, la tour. Je dis donc à ma mère de venir voir d’elle-même le comte mais lorsque nous fûmes arrivés dans ma chambre à coucher, Dracula avait disparu ! Ma mère et moi redescendîmes dans le petit salon. Quand nous fûmes arrivés, je crus rêver : là, sur un fauteuil était assis Dracula ! Pouvait-il se téléporter ? D’après ce que j’avais pu observer, je dirais que oui. Mais peut être qu’après tout ma mère avait raison : j’étais juste fatiguée.

Quelques jours plus tard, nous rentrâmes à Londres. Dehors il faisait froid, il pleuvait à verse. Le brouillard nous empêchait de voir à plus de trois mètres devant nous. Soudain, un coup de tonnerre se fit entendre puis un autre et encore un autre ! Nous nous précipitâmes chez nous. Ma mère, dame de haute société, alla dans la salle de bain pour parfaire sa toilette. Tout à coup, nous entendîmes crier. Je me précipitai vers elle, suivie de très près par mon frère. Lorsque je fus arrivée, je compris la cause du cri de ma mère : une multitude de cafards étaient regroupés dans un coin de la pièce. Ma mère courut avertir mon père. Moi je restai figée sur le pas de la porte, le regard fixé sur l’attroupement de cafards. Je devais être éreintée du voyage de Transylvanie à Londres car je les vis rapetisser encore et encore jusqu’à totalement disparaître. La nuit tomba. Nous allâmes tous nous coucher.

Vers trois heures du matin je me réveillai. J’entendis du bruit provenant de la chambre de mes parents. Au début, des bruits de pas puis soudain j’entendis notre porte d’entrée s’ouvrir. Je la reconnaissais facilement car c’était la seule porte qui grinçait. Je décidai alors de me lever et d’aller voir. Je m’approchai à tâtons et sentis quelque chose qui semblait être une poignée de porte. Je passai ma tête par la porte. Ma mère n’était plus là. J’en déduisis qu’elle était partie. Je pris donc mon manteau et me lançai à sa recherche. Une idée me vint à l’esprit : elle n’avait pas pris son manteau, elle ne pouvait pas être allée bien loin. Je pris son manteau sur mon bras et sortis de la maison. Je m’orientai vers son lieu favori : notre banc situé en face de la bibliothèque. Je ne m’étais pas trompée. Je la trouvai là, presque allongée sur le banc. Je la couvris de son manteau et la ramenai à la maison.

Le lendemain mon père appela un médecin. Ma mère lui dit qu’elle arrivait à entendre des sons qui étaient relativement lointains. Le médecin dit à mon père qu’il était confus à propos du cas de ma mère et qu’il ferait venir quelqu’un de plus expérimenté que lui. Dans l’après-midi, un second médecin arriva. Il se présenta : Dr Winston. Il examina ma mère puis soudain il se releva, s’élança vers mon père et lui annonça très sérieusement que ma mère avait été vampirisée. Tout à coup tout se bouscula dans ma tête : le vampire était Dracula ! Il pouvait se téléporter, il pouvait se transformer en animal, il pouvait se rapetisser puis disparaître, il pouvait grimper des murs raides et il vivait dans un château sombre. Je dis ma déduction à mon père. Dr Winston s’empressa de demander où vivait Dracula. Nous partîmes alors pour la Transylvanie.

Lorsque nous fûmes arrivés, nous nous dépêchâmes d’aller au château de Dracula avant la tombée de la nuit car Dracula récupère toute sa force la nuit tombée. Une fois arrivés, une bataille sans précédent s’offrit à nous. Le Dr Winston sortit un pieu et un couteau. Il donna le pieu à mon père. Tous deux s’avancèrent et pénétrèrent dans l’enceinte du château. Avec mon frère nous hésitâmes puis nous les suivîmes. Un groupe de tziganes était devant une caisse, sûrement là où était endormi Dracula. Ils s’élancèrent sur nous. La bagarre avait commencé lorsque je vis le Dr Winston s’avancer vers la caisse. Le comte surgit hors de la caisse. Docteur Winston dégaina son couteau et trancha la gorge de Dracula. Mon frère saisit le pieu que mon père avait fait tomber et l’enfonça dans le cœur de Dracula. Le comte tomba raide. J’attrapai donc l’épée d’un tzigane et décapitai Dracula.

Emma Kostrzewa.

low angle photography of gray concrete building under blue sky during daytime

Rencontre avec Dracula Jeanne-Lou Girardot

À la recherche d’un emploi, je repérai un jour une annonce dans le journal local. Cette dernière demandait une employée de maison à plein-temps chez le comte Dracula en Transylvanie. Je décidai donc de répondre positivement à cette annonce. J’obtins une réponse quelques jours plus tard et partis pour la Transylvanie. Je pris le train et dans celui-ci, je me liai d’amitié avec une tzigane. Elle connaissait le comte Dracula de réputation et me raconta que l’ombre du comte pouvait se transformer en plusieurs sortes d’animaux. Je ris à ce qu’elle me disait.

Après plusieurs heures de train, nous arrivâmes enfin en Transylvanie. Dans la lettre que m’avait fait parvenir le comte, il me disait qu’une voiture viendrait me chercher pour m’amener au château. Au moment de nous quitter, mon ami tzigane me donna un crucifix. Lorsque la voiture s’arrêta, j’étais devant la demeure du comte. Je m’avançai et la herse en fer forgé se leva. Je rentrai dans la cour et contemplai le château. Il était érigé au sommet d’un pic rocheux. Il surnageait au milieu d’un épais brouillard. L’endroit était très obscur. Le château n’avait presque pas de fenêtre et il était très vaste.

La porte imposante s’ouvrit et le comte me salua. Je découvris un homme aux cheveux blancs avec des sourcils broussailleux qui se rejoignaient au-dessus de son nez aquilin. Ses mains étaient grandes et il avait de longs ongles. Ses canines apparentes étaient très pointues et une mauvaise odeur se dégageait de lui. Le comte Dracula m’emmena pour me montrer mon logement. Nous passâmes dans un long couloir central. L’enchaînement de portes, couloirs, escaliers et salles sans fenêtres me donnait l’impression que le comte était le seul à pouvoir ouvrir et fermer ces portes, tel un geôlier accompagnant un prisonnier. Nous étions enfin dans ma chambre. J’enlevai mon manteau et le crucifix tomba par terre. Le conte devint furieux, comme s’il ne supportait pas de voir le crucifix. Il sortit de ma chambre et la porte se claqua toute seule derrière lui.

Le lendemain je commençai les tâches confiées par le comte. Les jours se suivirent et de plus en plus de choses étranges se passèrent. Comme le comte ne dort que le jour, il ne sort presque jamais. Un soir, alors que j’allais me coucher, je vis le comte grimper au mur. Je n’en croyais pas mes yeux. Ce n’était pas naturel. Le comte me regarda droit dans les yeux, ce fut un moment inexplicable et d’une grande solitude.

Quelques jours après, mon devoir était de nettoyer la cave du château. La cave était comme un labyrinthe, il n’y avait pas de lumière et l’endroit était très humide. Au fond de la salle se trouvait une petite porte, elle était entrouverte. Je décidai de m’y rendre et découvris une centaine de caisses de terre éparpillées un peu partout. Toutes mes hypothèses se révélaient vraies : j’étais bien face à un vampire. Je pris une décision radicale : quitter au plus vite ce château.

Un matin, à l’heure ou le comte ne se manifestait pas dans le château, j’en profitais pour essayer de m’enfuir. J’étais devant l’entrée principale mais la porte était fermée. Je me retournai et vis le compte juste derrière moi. Il entra dans une colère monstre et il provoqua une tempête de vent qui frappa aux carreaux. Il me tira par le bras dans les escaliers puis m’enferma dans ma chambre. Les jours passèrent, j’étais prisonnière du château de Dracula. Je tournai en rond dans ma chambre, bloquée entre ces quatre murs. J’eus l’idée de confectionner un pieu en bois à l’aide d’un pied de mon lit. La peur m’envahissait mais j’avais assez de courage pour lui enfoncer le pieu dans le cœur.

Après quelques jours sans manger, le comte m’apporta enfin de la nourriture. Je me cachai derrière la porte. Le comte frappa, j’ouvris la porte. Il se retourna et je lui mis le crucifix juste devant les yeux. Il commença à trébucher et j’en profitai pour lui enfoncer le pieu en plein milieu du cœur. Je me précipitai dans les escaliers pour ouvrir la porte. Une fois dans la cour, la herse était fermée, mais j’étais toute petite et très fine. Je me faufilai entre les barreaux. Je courus à en perdre haleine pour rejoindre le village de mon ami tzigane. Quelques jours après, je pris le train pour rejoindre mon pays et oublier cette histoire à tout jamais.

Jeanne Lou Girardot.

Rencontre avec Dracula Sarah Younsi

Un bel après-midi de décembre, je me promenais dans la forêt à côté de la ville où j’habite avec ma famille. Il faisait beau mais soudain les nuages gris s’accumulèrent dans le ciel, il commença à pleuvoir. Mon smartphone était complètement déchargé. Ma mère avait essayé de joindre, mais il s’était éteint à l’instant où j’allais répondre. Je commençai à paniquer tout en cherchant le chemin du retour pour sortir de cette forêt, mais il faisait trop noir pour distinguer le bon chemin. Je parcourus une centaine de mètres en criant à l’aide et en espérant que quelqu’un m’entendrait. Mes vêtements étaient complètement trempés à cause de la pluie. Un éclair éclata au-dessus de moi, j’avais très peur et courus en craignant un deuxième éclair.

Je continuais mon chemin quand soudain je vis l’entrée d’une grotte. Je l’observai pendant un moment pour vérifier s’il n’y avait pas d’animaux sauvages à l’intérieur. Il faisait sombre et froid. Je me posais une question : devais-je continuer ou passer la nuit dans cette grotte ? Je tremblais de froid dans mes vêtements mouillés, j’entendais des bruits d’animaux et l’écoulement des ruisseaux. Je décidai donc de dormir dans la grotte. J’essayai de rallumer mon smartphone mais impossible. Je m’endormis contre un caillou. Tard dans la nuit, j’entendis des bruits de pas venant du fond de la grotte. Le bruit s’approchait de plus en plus, je compris que je n’étais pas toute seule dans cette grotte, peut-être des animaux ou des personnes ? Comme il faisait noir, je n’arrivais pas à distinguer si c’était un animal ou autre chose.

Tout à coup, un éclair éclata à nouveau dans le ciel, je vis une silhouette apparaître au fond de la grotte. Elle ressemblait à une personne humaine mais son visage me parut anormal car deux grandes dents dépassaient de ses lèvres. C’était un homme pâle. Il fit quelques pas vers moi. Un autre éclair éclata dans le ciel et illumina toute la grotte. Je me trouvai nez à nez avec ce monsieur. J’étais terrifiée au point que je n’arrivais plus à bouger mes jambes. C’était un vieil homme mince, pâle, avec des cheveux blancs. Il me fixait de ses yeux rouges. On aurait dit un mort qui sortait de son cercueil. Il me faisait très peur. Je pris mon courage à deux mains et je décidai de lui demander de m’indiquer le chemin du retour en ville. Il me répondit avec une voix grave qu’il vivait là et qu’il ne connaissait pas la ville. Il découvrit ses grandes canines, je me rendis compte que ce n’était pas une personne ordinaire. Ça devait être un vampire comme j’en avais vu dans les films. Il tenta de s’approcher de moi mais je m’écartai. Il ouvrit la bouche et essaya de me mordre le cou. Je le poussai et courus vers la sortie de la grotte en criant à l’aide. Je courus pendant de longues minutes dans le noir complet.

Tout à coup je tombai dans un ravin et me coinçai les pieds dans la boue argileuse. Je restai plantée dans le ravin, silencieuse et j’écoutai tout ce qui se passait autour de moi. J’entendis les pas du vampire passer sur le bord du ravin au-dessus de moi. J’attendis le lever du soleil à l’horizon car je ne pouvais rien faire et je priai Dieu pour que ce monstre ne me trouve pas. Je m’endormis de fatigue. Quand je me réveillai, il y avait des rayons de soleil qui illuminaient le ravin. J’étais contente qu’il fasse jour. Je n’avais plus à me soucier du vampire car ils vivent la nuit et dorment le jour. En attendant les secours je comptai les minutes puis les heures car le temps ne passait pas. Et de temps en temps je criais au secours.

Au beau milieu de la journée, j’entendis quelqu’un crier mon nom et les chiens aboyer. Les secouristes me repérèrent au fond du ravin, coincée dans la boue argileuse. Ils m’aidèrent à sortir en s’aidant d’une longue corde. Je pleurai de joie en serrant le secouriste qui m’avait sauvée. Il appela ma famille et leur annonça la bonne nouvelle.

Sarah Younsi.

photo of brown and gray cave

Rencontre avec Dracula Kris Becker-Guiral

Un jour, je reçus une lettre. Elle semblait écrite avec du sang. On me demandait de présenter treize mausolées à un homme de Transylvanie, dans le but d’un achat. Je trouvai ça très étrange. La lettre était signée Dracula. Il m’annonçait dans la lettre sa venue pour visiter tous les tombeaux, voir leur grandeur, leur beauté et leurs sculptures.

Le jour de son arrivée, le ciel soudainement devint sombre et un froid glacial me transperça. Dracula était très grand et avait l’apparence d’un très vieil homme. Il avait la peau ridée, de grands yeux noirs, des vêtements d’un autre temps. Dans le cimetière, nous parcourûmes les nombreuses allées qui se croisaient, remplies de sépultures décorés de fleurs, de plaques, et de statues. À chaque fois que Dracula passait à côté de fleurs, elles fanaient.

Tous les tombeaux furent visités rapidement mais le neuvième mausolée, perdu au bout d’une allée entourée de buissons, caché à la vue des gens, nous prit plus de temps. Dracula tourna autour du mausolée, observa longuement les détails en passant ses doigts sur les sculptures monstrueuses et les inscriptions dans une langue qui m’était inconnue. Le mausolée était grand avec une petite tour qui servait d’entrée. Je finis par l’inviter à ouvrir la lourde grille pour découvrir l’intérieur. Il entra et j’allumai la torche qui était à l’entrée. Un caveau apparut avec la statue d’un homme allongé les bras en croix, tenant une sorte d’épée et une plaque indiquant : « Mircia Premier, prince de Valachie 1386 – 1418 ». Les murs étaient peu décorés, comparé à l’extérieur.

Au bout d’un moment, Dracula partit mystérieusement, après m’avoir invité à venir dans sa demeure le lendemain pour conclure l’achat du neuvième mausolée et pour le dîner. Je n’avais pas du tout envie de rester dîner car Dracula était assez étrange mais je ne refusai pas car je voulais absolument lui vendre le tombeau.

J’arrivai au château du comte après un long trajet à cheval. C’était un immense château noir de style gothique au beau milieu d’une grande forêt, décoré de gargouilles très laides et peu rassurantes. Lorsque je frappai à la porte, elle s’ouvrit toute seule. Dracula m’attendait à l’intérieur. J’entrai et découvris cette pièce immense avec un grand escalier central qui se séparait en deux pour aller à l’étage. Sur les murs, on pouvait voir de grands tableaux représentant ses ancêtres et des tableaux de scènes sanglantes éclairées par des bougies posées sur des chandeliers autour de la salle. Il m’invita à prendre place à côté de lui. Je sortis les documents de ma pochette pour les lui faire signer. Dracula apporta une plume avec un encrier pour signer. Je le remerciai puis voulus partir en espérant qu’il ne se souvienne pas qu’il m’avait invité pour le dîner. Cependant il fit apporter le repas par ses domestiques.

Lorsque je commençai à boire le vin, je me rendis compte que c’était du sang. Je ne disais plus un mot, j’étais terrifiée et à la fin, avant le dessert, je voulus m’enfuir mais il m’en empêcha. Il avait sorti ses crocs et à ce moment je me rendis compte que c’était un vampire et je compris enfin toutes les demandes qu’il m’avait faites. Il me força à monter dans un cachot en haut de l’escalier. En passant dans les couloirs, j’aperçus des armures avec des lances et des couteaux accrochés au mur. Je profitai du moment où il voulut ouvrir la porte : je pris une lance, lui enfonçai dans la poitrine et lui tranchai la gorge avec une dague arrachée du mur. Je me mis à courir très vite pour rejoindre l’immense porte d’entrée. Je partis rapidement sur mon cheval. Je retrouvai mon chemin difficilement à travers la forêt sombre et fuis le plus loin possible. Le lendemain je racontai tous les évènements à ma femme Mina.

Kris Becker

grayscale photo of concrete wall with hole

Rencontre avec Dracula Tom Ouali 4è2

Je vivais en Roumanie. Un jour avec des amis, nous décidâmes de partir faire un camping pendant une semaine. Nous partîmes donc dans une forêt immense, froide et sinistre. Après des heures de marche, nous nous installâmes en plein milieu de celle-ci. Une fois les tentes montées nous allâmes faire une petite promenade afin de visiter les alentours de notre campement. J’étais pensif et fatigué et je marchais à l’arrière du groupe. Soudain je vis venir une biche vers moi. Quelques instants plus tard je réalisai que j’étais perdu, j’étais seul, j’avais observé de trop près la biche et j’avais abandonné le groupe. Toute la journée je les cherchai. Aucune trace d’eux. La forêt était bien trop dense.

La nuit commençait à tomber, j’étais seul et perdu dans cette forêt. J’avais froid et peur. Soudain une meute de loups commença à s’approcher de moi. Je courus de toutes mes forces pour y échapper. Sur le chemin j’aperçus un énorme château, je décidai d’escalader le grillage du jardin. Une fois de l’autre côté j’étais en sécurité car les loups ne pouvaient pas passer. Je m’avançai vers le château. Cet endroit était angoissant, la pelouse n’avait pas été coupée depuis des années et le château était en piteux état. Il ne m’inspirait pas confiance. Une fois arrivé à la porte d’entrée, je sonnai mais il n’y avait pas de réponse. Malgré cela la porte était ouverte, je décidai donc d’entrer.

Il y avait des bougies et des torches allumées partout. Je me dis qu’il devait donc y avoir quelqu’un. Je cherchai dans une grande partie du manoir. Il y avait des chauves-souris, des rats, des lézards et il faisait très froid malgré les torches. Je ne trouvai rien, comme si personne n’habitait ici. Cet endroit ne m’inspira pas confiance mais c’était le seul endroit où je pouvais passer la nuit. Tout à coup j’entendis un bruit venant de l’étage, cela ressemblait à des bruits de pas. Au début je pensai que c’était juste le vieux parquet qui grinçait mais le bruit était bien régulier comme des pas qui se dirigeaient vers un endroit précis. Je décidai de monter pour voir la personne en question. Je courus, montai les marches quatre à quatre, une fois à l’étage, je vis une ombre dans un tournant, je me dirigeai vers l’ombre mais il n’y avait personne. Peut-être que mon imagination m’avait joué un tour. En redescendant, je sentis une bonne odeur de nourriture dans la salle à manger, cela tombait bien je n’avais pas mangé depuis le matin. Ce qui m’effraya, c’est que juste avant que je monte à l’étage, il n’y avait de nourriture nulle part. Je mangeai quand même. Je ne pouvais pas sortir puisque les loups attendaient toujours devant le grillage.

Je partis à la recherche d’une chambre à l’étage et trouvai une chambre assez effrayante. Il y avait un cercueil posé à côté du lit et des écritures étranges sur les murs. Je décidai de pousser le cercueil sous le lit. Une fois les bougies éteintes, je m’endormis. Je fis un rêve des plus étranges, je rêvai que, devant moi, durant mon sommeil, la silhouette que j’avais vue à l’étage devenait un vampire qui venait de me mordre le cou. Cela m’avait tellement terrifié que je me réveillai de mon sommeil. En ouvrant les yeux, les bougies s’enflammèrent et je vis la silhouette de mon rêve avec des dents pointues s’approcher de moi. J’eus le réflexe de prendre la croix que j’avais autour du cou et de la tendre vers lui. La silhouette poussa un cri sinistre et partit. Je courus pour m’enfuir du château.

Le jour commençait à se lever et la meute de loups avait disparu. Après avoir escaladé le grillage, je me remis à chercher mes amis. Je retrouvai enfin le camp où on s’était installés. Quand j’allai voir mes amis, ils me demandèrent ce qui s’était passé mais je décidai de ne rien leur raconter pour ne pas les effrayer et de leur dire que j’avais juste dormi dans la forêt et qu’il ne s’était rien passé d’autre.

Ouali Tom

green trees on forest during daytime

25/4/2020 Le collège Barbot reçoit le prix Sadlier Stokes

Article publié sur le site de Radio France International en Anglais (juste après en Français)

French schools awarded Anzac Day WWI prize by Australian embassy

Australian soldiers Lieutenant Clifford Sadlier and Sergent Charles Stokes fought at Villers-Bretonneux in 1918. Their names are associated with an annual prize handed out by the Australian Embassy to school projects honouring the Anzacs.
Australian soldiers Lieutenant Clifford Sadlier and Sergent Charles Stokes fought at Villers-Bretonneux in 1918. Their names are associated with an annual prize handed out by the Australian Embassy to school projects honouring the Anzacs. © Australian Embassy, Paris

Vous pouvez aussi consulter l’article en cliquuant sur le lien ci-dessous :

http://rfi.my/5nha

Article traduit en Français par Google traduction

Les écoles françaises reçoivent le prix Anzac Day WWI décerné par l’ambassade d’Australie.

Mai 2020 Projet solidaire avec les soignants

Durant le confinement, le collège Barbot a répondu à un appel à projet du Département de la Moselle en lien avec les Services de l’Éducation Nationale et l’association Fablab MDesign de Metz pour produire des visières antiprojections pour les soignants.
M. Laurent, professeur de technologie, s’est porté volontaire et a confectionné des visières avec l’imprimante 3D du collège : la structure rigide en plastique qui entoure le front est réalisée à partir de fichiers 3D téléchargeables qui envoient les données à l’imprimante. On insère dans la structure une feuille A4 en plastique transparent pour protéger le visage. M Laurent a utilisé un stock du collège, de généreux donateurs et du Lycée Georges de la Tour (voir photos).
Les parents d’élèves soignants du collège ont pu ainsi être dotés gratuitement de visières.
Chaque citoyen peut prendre part à la lutte contre la pandémie et cet exemple solidaire mettant en lien l’Éducation Nationale, les collectivités territoriales, les associations et les personnels soignants en est la preuve.

 

ANZAC Day Challenge

1) National anthems :

Listen to these national anthems and find the national anthem of Australia.

There are four anthems : the United Kingdom, France, New Zealand and Australia.

Thank you Mrs Thisse !

National anthem number 1 :

National anthem number 2 :

National anthem number 3 :

National anthem number 4 :

 

 

2) In Flanders Fields :

Listen to the poem « In Flanders Fields » by John McCrae.

Recited by the pupils in Mrs Zercher’s 4è 1-3-4.

 

 

3) Visit the Franco-Australian Museum :

This museum is in Villers-Bretonneux.

Learn more about the Australian soldiers who fought in World War I.

https://www.museeaustralien.com/en-au/home