« Jusqu’au dernier »: la destruction des juifs d’Europe.

  A partir du lundi 26 janvier pour commémorer le 70 e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, France 2 diffusera une série inédite en 8 documentaires sur la destruction des juifs d’Europe.

 

JUSQU'AU DERNIER, LA DESTRUCTION DES JUIFS D'EUROPE

A voir absolument et encore davantage aujourd’hui  !

En voici un résumé et un lien.http://www.france2.fr/emission/jusquau-dernier-la-destruction-des-juifs-deurope

Elodie de Sélys présente la série inédite «Jusqu’au dernier : la destruction des juifs d’Europe». Axés principalement sur la mise en place minutieuse de la Solution finale, ces huit documentaires proposent, 70 ans après la «libération» du camp d’Auschwitz, une analyse de la genèse du génocide, depuis ses racines dans les années 1930 jusqu’à sa mise en oeuvre et son exécution à l’échelle de tout un continent. Comment une entreprise aussi mégalomaniaque et criminelle que le nazisme a-t-elle pu faire l’objet, en Allemagne, d’un consensus politique d’une ampleur encore difficilement explicable aujourd’hui ?

Mercredi 30 novembre 2011 :une journée à Paris.

  

  Mercredi 30 novembre les élèves des classes de 2de 3, 2de 9 et 6 élèves de 1ère L1 se sont rendus à Paris accompagnés de leurs professeurs: Mme Guerry, Mme Clavel, Mme Citérin, M Sarrazin et M Cadoret. Ce voyage est au coeur du projet  » les femmes en France depuis l’époque de Molière à nos jours » conduit avec les élèves depuis le début de l’année.

  Après un départ très matinal, 5 heures et un arrêt déjeuner sur une aire d’autoroute, nous sommes arrivés sur Paris en début d’après-midi. Nous avons visité le Panthéon où reposent 73 Grands Hommes dont seulement une femme, Marie Curie.

 Puis, nous avons pris le chemin de l’Assemblée nationale. Nous avons alors, sous un soleil radieux et guidé par Mme Clavel, traversé le Jardin du Luxembourg, passé devant le Sénat, l’hôtel Matignon et le musée d’Orsay. A 16h30, nous étions devant l’Assemblée nationale où nous attendait Mme Quéré député de la circonscription de Saintes et de Saint Jean d’Angély. Celle-ci était venu quinze jours auparavant au lycée, et nous la remercions de nouveau,  pour nous présenter son travail de député et pour évoquer la situation des femmes en France dans le monde politique, économique ou au sein de la société française. Nous avons visité une partie de l’Assemblée nationale ( la bibliothèque, la salle de conférences) et assisté à quinzaine de minutes d’une séance parlementaire.

 A 19h30, après une pause repas plutôt rapide, nous étions devant la Comédie française salle Richelieu pour assister à la représentation de « l’école des Femmes » dont la mise en scène était de Jacques Lassalle  avec Thierry Hancisse  dans le rôle d’Arnolphe. A noter que les costumes étaient de Renato Bianchi. Cette pièce de Molière venait enrichir et terminer notre riche journée parisienne.

Ce n’est qu’après un long voyage de nuit que nous sommes arrivés sur Saintes vers 6h00. Sacrée journée !

  Nous tenons à remercier encore une fois Mme Quéré pour son accueil et le FSE du lycée ainsi que le Conseil régional pour leur soutien financier.

Apocalypse Hitler.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=j9u3P_3iyFM[/youtube]

 Après « Apocalypse. La IIe Guerre mondiale » Daniel Costelle et Isabelle Clarke relatent le règne de Hitler. Ce soir sur France 2 à 20h35 ( 2x 52 min).

  La première fresque, en six épisodes, « Apocalypse, la IIe Guerre mondiale » a rencontré un immense succès comme le rappelle le journal Sud – Ouest d’aujourd’hui, à la fois en France et à l’étranger ( + de 8 millions de téléspectateurs). Daniel Costelle et Isabelle Clarke récidivent avec une ambition affichée  » montrer la création d’un monstre et la mort d’une démocratie » ( la République de Weimar née au lendemain de la Première Guerre mondiale).

 Les images diffusées ce soir ,qui ont été colorisées, sont  3 fois sur 10 inédites et mettent en scène l’avénement puis le terrifiant règne d’Adolph Hitler. « Comment cet Autrichien venu de nulle part a-t-il réussi à conquérir l’Allemagne ? Sur quel terreau a-t-il semé la haine et la violence? Comment a-t-il fait basculer le monde dans ce que les réalisateurs appellent « l’apocalypse » ? En fait comment Hitler a-t-il été possible ? » Ce sont toutes les questions auxquelles tentent de répondre les réalisateurs.

 Les deux auteurs montrent, d’après le quotidien Sud-Ouest la »résistible » ascension du personnage et s’inquiètent d’une « résonance extrêmement troublante » avec la période actuelle.  » Avec la situation actuelle de crise et de fragilité mondiale, sommes-nous à l’abri d’une telle montée des extrêmes ?  » s’interroge Isabelle Clarke.

Pour en savoir davantage:

Lire les ouvrages de Ian Kersaw consacrés à Hitler: les deux tomes  » Hitler » ou « le mythe Hitler ».

 

Une vie avec Oradour.

  Le 10 Juin 1944 à Oradour-sur-Glane, Robert Hébras échappe à la mort alors qu’un régiment Waffen SS massacre la population. 642 personnes sont tuées lors cette  terrible journée.

« Une vie avec Oradour », sorti sur les écrans le 21 septembre ( passera-t-il à Saintes ?) retrace son histoire, avec le récit minutieux de cette journée, filmé dans les ruines du village-martyr. Comme l’écrit le Centre de la Mémoire d’Oradour il s’agit d’un drame ancré dans notre mémoire collective et qui reste le plus important massacre de civils en France sous occupation allemande. C’est aussi l’exemple d’une vie déterminée par le désir de témoigner inlassablement pour que l’Histoire ne se répète plus. Elle porte l’empreinte du souvenir et du désir de vivre, une empreinte qui transcende une vie.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xk281d_bande-annonce-une-vie-avec-oradour_creation[/dailymotion]

Pour en savoir davantage sur le drame d’Oradour:

http://www.oradour.org/

Le procès Eichman

Du 8 avril au 28 septembre le Mémorial de la Shoah organise une exposition sur le procès Eichman. Ci-dessous l’article conscré à ce procès que vous pouvez retrouver sur le site du Mémorial.

Exposition temporaire
8 avril – 28 septembre 2011

Un procès historique:

Le 11 avril 1961 débutait à Jérusalem, l’un des procès les plus spectaculaires de l’histoire contemporaine : celui d’Adolf Eichmann. Alors que la plupart des pays européens cherchaient tant bien que mal à refouler les souvenirs de la Seconde Guerre mondiale, l’annonce inopinée de la capture puis du jugement d’un homme présenté, non sans exagération, comme l’un des principaux architectes de la « Solution finale », rouvrait un dossier resté en suspens depuis Nuremberg.

Événement total, entièrement filmé, le procès d’Adolf Eichmann, l’un des coordinateurs de la politique nazie d’extermination des Juifs, a connu un retentissement considérable. Il constitue le premier grand procès individuel des crimes commis dans le cadre de la Shoah par une juridiction nationale.

Il soulève la question de savoir comment juger, malgré le temps écoulé, des crimes d’une nature et d’une ampleur sans précédent tout en évitant les écueils d’une justice d’exception, contraire aux principes démocratiques. Il n’est pas le premier procès à donner la parole aux survivants de la Shoah, mais il constitue une tribune exceptionnelle pour les témoins, en Israël, pays qui n’existait pas au moment des faits. Le procès Eichmann déclenchera ainsi un débat jamais réellement clos sur l’identité israélienne.

Héritier de Nuremberg: Enfin, héritier de Nuremberg et précurseur des procès plus récents, le procès Eichmann propose la première interprétation officielle, discutée de manière contradictoire en présence d’un de ses acteurs de premier plan, du processus qui a conduit à l’extermination de cinq à six millions de personnes en quelques années à peine. Rarement un procès a montré avec une telle intensité les relations à la fois étroites et conflictuelles entre la justice, la mémoire et l’histoire, un trinôme devenu l’une des composantes essentielles de la manière dont les sociétés contemporaines abordent le passé.

Des documents exceptionnels.

A l’occasion du cinquantième anniversaire de cet événement, le Mémorial de la Shoah présente une exposition exceptionnelle comprenant des originaux issus des archives du Mémorial (Centre de documentation juive contemporaine – CDJC) et qui furent fournies à l’accusation pour le procès, mais surtout de nombreux documents et films originaux rendus disponibles dans le cadre d’un partenariat avec les Archives de l’État d’Israël qui conservent l’intégralité de ces sources : extraits de l’interrogatoire préliminaire et des journaux tenus par Adolf Eichmann en prison, enregistrements sonores, photographies ou réactions au procès.

Ces archives sont complétées par d’autres dont des extraits de la correspondance de Hannah Arendt ou de David Ben Gourion, alors Premier Ministre, et des documents prêtés par le gouvernement argentin.

Enfin dans le cadre de ce partenariat, l’intégralité des images du procès, filmées par Leo Hurwitz (environ 250 heures) seront consultables dès l’ouverture de l’exposition au Mémorial de la Shoah, seul dépositaire de la totalité de ces films en Europe.

Crédits:

Cette exposition a été réalisée par le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec les Archives de l’État d’Israël et avec le soutien de l’Ambassade d’Israël à Paris

Commissariat scientifique : Henry Rousso, historien.

Pour aller plus loin: aller sur le site « sonderkommando »

L’Espagne et la construction européenne.

     Nous avons abordé en classe de 1ère Es1 la question de l’adhésion de l’Espagne en 1986 à la Communauté européenne.

   Le site de l’ENA ( Européan Navigator) qui est un site luxembourgeois spécialisé dans l’histoire de la construction européenne consacre un dossier très complet sur la candidature de l’Espagne à l’adhésion à la Communauté européenne et aux conséquences de son adhésion. 

Il faut rappeler comme il est écrit sur le site officiel de la présidence espagnole de l’UE que »L’adhésion à l’Union européenne est un facteur clé dans la transformation extraordinaire qu’a connue l’Espagne depuis 25 ans. Son adhésion en 1986 a définitivement lancé le processus d’ouverture et de modernisation sociale commencée en 1976 avec la transition vers la démocratie et a mis fin à une longue période d’isolement international. »

   Au moment où l’Espagne, en la personne de son 1er ministre José luis Zapatero,  assure la présidence de l’Union européenne, ce dossier vient préciser la longue histoire  qui a permis à  Bruxelles et Madrid de se rapprocher et l’importance de l’adhésion de l’Espagne à l’UE.

L’art et la Shoah: »Montrer la disparition,regarder l’absence,créer autrement ».

  Mme Pigeonnier, professeur d’arts plastiques du lycée était intervenue devant deux classes de 1ère il y a quelques mois sur le thème de « l’art et la Shoah » à ma demande et de celle de Mme Clavel. Il s’agissait de préparer au mieux des élèves à une visite du Mémorial de la Shoah à Paris et du camp de transit de Drancy.  Merci à elle d’être intervenue devant les élèves, pour ce travail extrêmement bien documenté,  et de me l’avoir transmis afin de  pouvoir l’insérer sur le blog.

   « Comment transmettre ce qui ne peut ni être dit, ni être pensé, ni être vu ?

  Les artistes ont dû inventer des formes nouvelles pour transmettre la mémoire de la Shoah ( le génocide juif lors de la Seconde Guerre mondiale par les nazis).

  Face à l’horreur absolue et à l’impossible représentation, lorsqu’ils veulent témoigner de ce que fut la Shoah, les artistes de la seconde moitié du XXe siècle se trouvent déchirés entre des exigences qui s’opposent : proposer une représentation qui banaliserait, ou au contraire magnifierait, ce que seul le silence semble pouvoir respecter alors qu’il y a une  exigence intérieure de témoigner, alors qu’il existe un besoin de transmettre une mémoire vivante de ce qui a été perpétré.

  Pour exprimer la spécificité de la Shoah, « anéantissement sans trace et sans tombe, crimes sans témoin, meurtres à l’échelle industrielle sans cadavre et rétablir les victimes dans leur humanité et leur singularité qui furent niées », les artistes plasticiens auront le plus souvent recours au symbolisme pour donner à voir le silence, l’absence, la perte.  Le spectateur verra alors ce que pourtant il ne voit pas : les œuvres sollicitent la mémoire en cherchant à donner une forme à ce qui pourrait être une « présence-absence ».

De l’art témoignage : un artiste dans un camp…

  Né en Dalmatie (alors Empire d’Autriche-Hongrie, aujourd’hui Croatie), l’artiste Zoran Music, accusé d’appartenir à la Résistance, fut arrêté en 1944 par la Gestapo et déporté à Dachau. Il y réalisa, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu’il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c’est-à-dire l’indescriptible. Très peu de ces croquis purent être sauvés. A son retour, il cherche pendant un temps à effacer l’horreur de sa mémoire, mais la vision des cadavres s’impose à lui. De 1970 à 1975, il revient à Dachau, dans les murs même où il fut enfermé. Il peint et grave alors une série de seize œuvres regroupées sous le nom de  » Nous ne sommes pas les derniers « .

[ » Camarade, je suis le dernier « , avait crié un détenu, pendu avant la libération du camp d’Auschwitz.

 » Nous ne sommes pas les derniers « , lui répond Zoran Music en choisissant ce titre pour l’exposition de ses dessins.]

… vers l’art qui perpétue la mémoire : les artistes de la génération d’après-guerre

  En Allemagne, la génération née à la fin de la guerre est une génération orpheline. Les pères sont morts ou disparus dans un combat qu’il est impossible de glorifier ; quant aux pères rescapés, ils n’ont laissé pour tout héritage que les décombres et la culpabilité. Les fils rejettent les pères et refusent la société dans laquelle ils vivent et qu’ils méprisent, une société construite sur des mensonges, des refoulements, sur une simple volonté de survie qui a balayé le passé.

  Un souci impératif de transmission va amener les artistes de la nouvelle génération à forger une nouvelle forme d’expression : techniques, matériaux, installations, mises en scène, il faut créer, mais créer autrement.

  Né dans le sud-ouest de l’Allemagne au moment où le Reich nazi s’effondre, les œuvres d’Anselm Kiefer ont pour thème l’histoire de son pays et particulièrement le passé récent, celui de la terreur de l’état nazi. Son œuvre évoque la catastrophe et les destructions de la Seconde Guerre mondiale, avec des réalisations saturées de matière (sable, terre, strates de plomb que Kiefer appelle « livres », suie, salive, craie, cheveux, cendre, matériaux de ruine et de rebut). Cette réflexion sur la responsabilité de l’Allemagne dans la Shoah s’exprime symboliquement : quand Kiefer peint des rails de chemins de fer qui se perdent dans l’horizon, il invite le spectateur à faire le rapprochement entre les rails et les « trains de la mort » emportant des millions de Juifs vers le néant. Les rails prennent la valeur d’un symbole universel.

  Shimon Attie travaille la photographie, les installations vidéo et les interventions dans l’espace public. Entre 1991 et 1993, pour la série The Writing on the Wall, il a projeté de nuit des photographies datant des années 1920 des habitants de l’ancien quartier juif de Berlin sur les lieux mêmes où elles avaient été prises. La présence virtuelle de la vie ainsi projetée sur les murs des immeubles encore existants, puits de lumière venant trouer la nuit de l’oubli, impose de façon frappante l’absence qui est le thème du projet.

  Alain Kleinmann, né à paris en 1953, construit son œuvre autour du thème du souvenir et de la disparition. Chacune de ses œuvres est un témoignage de fragments de souvenirs accumulés, tels les derniers instants d’une vie inachevée. Avec une gamme réduite de couleurs, il introduit dans ses toiles des photos anciennes, des tissus, gazes, cartons, tickets de transport, vieilles lettres… Avec ces matériaux, il fait surgir des images simples et émouvantes, des palimpsestes qui marquent la mémoire, entre présence et absence.

  Né à Paris en 1944, Boltanski est un artiste français, en grande partie autodidacte. Son œuvre questionne les traces et les traumatismes du passé, la disparition, l’identité, la banalité, la mémoire… Ainsi, toutes les œuvres de Boltanski évoquent le souvenir, du souvenir d’enfance au souvenir des défunts, de l’histoire personnelle à l’Histoire collective.

  Une grande partie de son travail se concentre sur ce qu’il appelle  » la petite Mémoire « , celle qui concerne les choses ordinaires. Pour lui,  » lorsqu’une personne meurt, c’est ce qui disparaît en premier. Pourtant ce sont des choses qui rendent les gens différents les uns des autres « . Il cherche donc à conserver cette petite mémoire. Cette petite mémoire, qui forme notre singularité, est extrêmement fragile, et elle disparaît avec la mort. Dans certaines installations de Christian Boltanski, tels ces vêtements pendus à des cintres dessinant la forme de corps inexistants, le spectateur perçoit l’Absence.

  Il associe dans son travail les modes d’expression les plus divers : la photographie, le récit, la collecte ou la présentation d’objets familiers dans des installations modestes ou monumentales.

La sculpture commémorative (lat. cum : avec – memore : mémoire)

Les artistes contemporains préfèrent la dimension symbolique à l’héroïsme et au pathos.

  Sculpture interactive, le Monument contre le fascisme, à Harburg, était au moment de son inauguration en 1986  une colonne en bronze de 12 mètres de haut sur laquelle les passants pouvaient graver leur signature. Destinée à s’enfoncer progressivement dans le sol, en1993 elle disparut entièrement. Elle était devenue invisible sauf son sommet plat faisant l’effet d’une dalle. Présente mais enfouie, invisible mais présente.

  • Peter Eisenman

  Le Mémorial aux Juifs d’Europe assassinés lors de la Seconde Guerre mondiale s’élève dans le centre de Berlin. Le monument compte plus de 2 700 stèles grises et s’étend sur 19 000 mètres carrés. Cette œuvre, radicalement différente des autres monuments commémoratifs, permet l’immersion totale du spectateur. La visite est une expérience complète, saisissante. Son intention peut se résumer à cette phrase, affichée sur les lieux :  « It happened, therefore it can happen again: this is the core of what we have to say » Il s’agit d’une citation tirée d’un poème de Primo Levi, juif italien déporté à Auschwitz en 1944. (Traduction libre : C’est arrivé, alors cela peut se produire à nouveau : voilà l’essence de ce que nous avons à dire.)« . Cette phrase qui est à méditer vient ansi terminer ce dossier.

Pour en savoir davantage:

Vous pouvez cliquer sur les différents liens ou aller sur la liste des sites proposés dans « Seconde Guerre mondiale et Shoah ».

Voir aussi le site de Dominique Natanson consacré à l’art et la Shoah

Un TPE consacré à ce thème est très intéressant, à voir.

Voir aussi l’article de Télérama consacré aux dernières photos de Michaël Ackerman qui se réfèrent à la Shoah. Expo « Half life » à la galerie Vu à Paris jusqu’au 11 décembre 2010.

A la suite d’un commentaire à cet article je rajoute un lien vers un site consacré à David Olère artiste de la Shoah.

Le Traité de Lisbonne: un nouveau départ pour l’Europe?

appeler-europeTravail de recherches pour les 1ère ES1 pour le mardi 16 novembre.

A  faire sur le cahier de cours.

La question de l’approfondissement de l’Union européenne: Le traité de Lisbonne, un nouveau départ pour l’Europe?

 A partir des sites auxquels je vous renvoie, de votre manuel et de vos connaissances  répondez de façon précise  aux questions qui suivent.

 1. Le traité de Lisbonne. De quand date-il ? Quel projet remplace-t- il ? Depuis quand est-il entré en vigueur? Quelles sont les grandes nominations qui ont accompagné son entrée en vigueur?Pourquoi pouvons-nous affirmer qu’il est le résultat à la fois d’un échec et d’un compromis ?

2.Citez deux raisons expliquant  le choix de l’Europe de se doter d’un nouveau  Traité? 

3. En quoi le Traité doit-il renforcer l’efficacité des institutions communautaires et l’action extérieure de l’Union européenne ? comment fonctionne la nouvelle « majorité qualifiée » ?

4.Ce Traité répond-il à toutes les attentes et à tous les défis que doit relever l’Union Européenne ?  En vous référant aux dernières grandes conférences l’UE semble-t-elle plus présente sur la scène internationale ? Pouvons-nous affirmer que le Traité de Lisbonne est un nouveau départ pour l’Europe?

Sites à consulter:

http://www.creg.ac-versailles.fr/spip.php?article274

http://www.robert-schuman.eu/tout-comprendre-sur-le-traite-de-lisbonne.php?r=1

http://www.touteleurope.fr/fr/organisation/l-essentiel-sur-l-ue.html

http://www.cdurable.info/Climat-Le-Sommet-de-Copenhague-echec-fiasco-desastre,2230.html

11 novembre 1918: 92 ans après.

   Jeudi sera commémoré le 92e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 qui mettait fin à la Première Guerre mondiale et son cortège d’horreurs. Le bilan humain est terrible. 10 millions de morts dont 1.4 Million pour la France et 1.950 Million pour l’Allemagne. 17 Millions d’hommes, pour l’essentiel des soldats, ont été blessés et 6.5 Millions sont mutilés après avoir perdu un ou plusieurs de leurs membres. Enfin 15000 soldats français sont défigurés, ce sont « les Gueules cassées ».

  Malgré  pratiquement un siècle  depuis son éclatement, la Première Guerre mondiale reste gravée dans nos mémoires. Chaque année le 11 novembre réunit les Anciens combattants( il n’y en a plus de la guerre 14 – 18), les élus, les enfants , à Paris sur la Tombe du soldat inconnu au pied de l’Arc de Triomphe ou en province aux monuments aux morts. Les chaines de télévision diffusent de nombreux programmes consacrés au conflit. France 3 propose le jeudi 11 novembre à 20h30 le film « Joyeux Noël » qui revient sur un épisode véridique de fraternisation entre les soldats anglais, français et allemands durant la nuit de Noël 1914. A 22h50, France 2 diffuse un documentaire, toujours le 11 novembre, sur ce conflit  » le bruit et la fureur ».

  Mais la Première Guerre mondiale  ne revient pas seulement une fois par an dans nos mémoires comme une sorte de rituel obligé ou de contrainte. Elle ne cesse d’interroger encore aujourd’hui les historiens mais aussi  les artistes, les écrivains, les auteurs de Bande dessinée. L’an passé le groupe de rock français « Indochine » consacré son dernier album  » La République des Météores » , le plus abouti pour de nombreux critiques, à cette page de notre histoire. Il faut écouter( sur le blog) le morceau « Little dolls » et voir le clip qui l’accompagne( vous le trouverez sur Youtube ou dailymotion). Les écrivains Laurent Godé, Thierry Bourcy et Patrick Pecherot, les deux derniers, auteurs de romans policiers, ont fait récemment du conflit la toile de fond de leurs romans. « Célestin Louise », le héros de Thierry Bourcy, est à la fois combattant et policier, il mène ses enquêtes entre deux attaques, ce qui l’amène à rencontrer, clin d’oeil de l’auteur, De Gaulle ou Louis Renault inventeur du char d’assaut. Le capitaine Duparc, dans le roman  de P. Pécherot, a été chargé de la défense d’un poilu accusé d’avoir assassiné son supérieur.  Jules, le personnage central du roman de Laurent Gaudé, quant à lui est hanté par les cris de ses camarades de tranchées alors qu’il est en permission.Enfin j’aimerais terminer par la bande dessinée « Mattéo »  de Jean Pierre Gibrac et en particulier le 1er tome qui se déroule dans les tranchées, les dessins et les textes sont exceptionnels.

  Nous n’en avons donc pas fini avec cette guerre, celle qui aurait du être « la der des ders ». Malheureusement chacun le sait elle ne le sera pas  puisque son réglement manqué et la crise de 29 précipitent l’arrivée au pouvoir d’Hitler et l’éclatement d’une nouvelle déflagration mondiale encore plus horrible par les atrocités commises.

Felix Nussbaum: « si je meurs, ne laissez pas mes peintures me suivre, mais montrez – les aux hommes ! »

  Le musée d’art et d’histoire du Judaïsme situé à Paris organise du 27 septembre2010  au 23 janvier 2011 une exposition consacrée au peintre Felix Nussbaum. C’est la toute première fois qu’une exposition en France est consacrée à cet artiste.Mais qui est  Felix Nussbaum ?

   Felix Nussbaum qui est né en 1904 est un peintre moderne allemand formé au temps de la « Nouvelle objectivité » et au contact des avants-gardes européennes des premières décennies du XXe siècle, ce qui le rapproche de peintres comme Otto Dix ou encore John Heartfield. Mais surout comme l’écrit le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, il incarne le parcours d’un artiste que sa condition de juif persécuté ne laissera jamais au repos.

  A partir de 1933, après l’accession au pouvoir d’Hitler en Allemagne, alors qu’il est un jeune peintre reconnu par ses pairs,  il se retrouve mis au ban de l’Académie. Cette année 1933 marque pour Félix Nussbaum le début d’une longue itinérance de 12 années qui s’achève de façon dramatique en 1944.

  Après l’Italie en 1932, et la Suisse il part pour la France. C’est là où la guerre le surprend. Allemand avant d’être juif pour la France , il est interné au camp de saint Cyprien dans les Pyrénées orientales pendant 4 mois. Il s’en évade et rejoint la Belgique où il vit quatre années à Bruxelles caché dans un appartement. En 1944, au même moment où un peu plus loin Anne Franck est arrétée avec toute sa famille à Amsterdam, Felix Nusbaum est lui aussi arrêté avec son épouse comme Anne Franck sur dénonciation. Le 31 juillet 1944 ils sont déportés à Auschwitz par le dernier convoi qui partira de Belgique. A leur arrivée ils y sont assassinés.

 Toute l’oeuvre de Felix Nussbaum influencée par Van Gogh, Ensor ou Chirico retrace ces années d’errance, sa fuite devant la barbarie nazie et sa descente aux enfers. « L’exil et le danger le précipiteront dans une peinture existentialiste sur la condition du juif pourchassé, auquel il donnera une expression fascinante » ( Musée d’art et d’histoire du judaïsme).

  Ainsi pour la première fois  les oeuvres  de Felix Nussbaum seront présentées en France, c’est ce que aurait voulu l’artiste lui qui avait écrit  » Si je meurs ne laissez pas mes peintures me suivre mais montrez-les aux hommes ! ».

Pour en savoir davantage.

Le site du musée d’art et d’histoire du judaïsme: http://www.mahj.org/fr/3_expositions/expo-Felix-Nussbaum.php

Le site de M. Natanson:  http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/felixnussbaum_squelettes1944.jpg&imgrefurl=http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/art_et_camps.htm&h=392&w=599&sz=112&tbnid=n44Lbk-_z-kVtM:&tbnh=88&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3Dfelix%2Bnussbaum&zoom=1&q=felix+nussbaum&hl=fr&usg=__0_Jpt9weafLPGDDkw-VAi6geQpY=&sa=X&ei=A07VTPr0DNGJ4QalutH5Bw&ved=0CCgQ9QEwBQ