Sous la vague d’Hokusaï (partie 11)

Alors que tous les voyageurs pour se changer les idées et oublier le danger  parcouraient le livre de dessins à la recherche de souvenirs de voyage, le vieux peintre fou, entonna  pour rassurer ses hôtes, les paroles que lui avait écrites son ami le pêcheur musicien :

Je suis gaga  des tigres, je suis gaga des Chats 

J’aime leur amalgame de ronrons et de miaous.

Ils sont tellement choux mes chats, pas kitschs du tout !

J’aime leur dire bravo après un gros dodo.

Pour moi, mes chats sont et seront toujours mes gris-gris.

J’aime leur Zénitude  et leur pelage criblé de rayures,

Toujours prêt à rivaliser avec les manteaux soyeux des Inuits.

Ils ne font pas partie de la tribu des wikis.

Et les souris sont toujours la cible de leurs yeux.

Quand je les emmène à la kermesse

Mon esprit se libère de toutes les idées nées de la sérendipité.

Mr Cibler s’était réveillé. Tout en écoutant Hokusaï chanter Je suis gaga des tigres et des chats,  il regardait les yeux écarquillés le cyclone.

Il le regardait attentivement. Soudain, il vit des sortes de lignes à l’intérieur du cyclone. Et il crut y voir des notes. Oui, c’était bien ça ! Des notes de musique ! Alors il décida de les montrer à Wiki. Ce dernier eut plus de mal à les voir, et quand il les vit enfin, il comprit.

– J’ai compris ! Regardez le cyclone ! Il forme toujours la même partition

de musique ! Il faut chanter pour avoir la vie sauve ! Oui c’est bien cela ! Pour conjurer la vague, il faut chanter tous en chœur…Nous devons nous unir. Les partitions vont diriger nos voix. Quant aux mots on les connaît ! Se sont ceux de nos ancêtres ! Ce sont les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre…

 

La vague, torturée par cette force qu’avait fait naître la musique s’évanouit, et tout le monde fut rassuré. Les voyageurs n’exprimèrent pas tout de suite leur soulagement… Ils se taisaient maintenant… Enfin le cyclone disparut, le vent se calma. La nature reprit ses droits. Et comme une hirondelle au printemps des musiques qui revient nous chanter ses peines et ses espoirs, l’oiseau sur sa branche se remit à chanter. Tous les voyageurs laissèrent éclater leur joie.

Un à un, ils abandonnèrent les barques. Le froid laissa place à la chaleur d’un slam aux accents étrangers. Chacun dans les mots de sa langue put dire à l’autre combien il avait été heureux de le rencontrer. Le voyage leur avait permis de se retrouver après une longue absence et de jeter des ponts par-dessus la grande vague.

Sérendipité

 Au hasard elle est trouvée

  Belle hésitation

               Robe de mariée

                Kitsch sûrement vous le pensez

                 Amour à trouver

                               Le coup de minuit

                                Plongé dans la grande nuit

                                 Bravo pour toujours

 

                Une rose à la main

             Une âme sœur incertaine

            Chantant en inuit

Ca de plus de moins

Pour encore amalgamer

Ca y est c’est prêt

           

           Lettres en déroute

            Tapées à vitesse folle

              Font bien les wikis

Cibler la neige blanche

                            Tel est le défi du plus

                               Grand tireur à l’arc

                             Etre sans le stress

                         Zénitude et attitude

                     Comme un chat divin

        Le précieux grigri

   De l’inattendue danse

Sur la rive d’oubli

  Les enfants s’amusent

    Ils accourent à la kermesse

         De la jolie muse

Sous la vague d’Hokusaï (partie 10)

Une chanson reprise  en chœur par tous les voyageurs  traduisait bien les inquiétudes de chacun… et leur espoir aussi de voir la vague s’éloigner une bonne fois pour toute.

L’eau douce du peuple des Inuits

Coule sous le bateau où tu te trouves

Impossible pour moi de te dire

Si  l’amalgame de bois va tenir

Devant cette tempête impossible

                                        Vogue, vogue dans ton bateau

                                        Affronte et perce les flots

                                       Vogue, vogue dans ton bateau

                                       Et viens me voir hors de l’eau

Devant cette tempête impossible

Finies les kermesses et les bravos

Faisons face à notre destin

Volons sur les immenses vagues

Comme un pirate de wikis

Comme un pirate de wikis

Dans la profondeur tu trouveras,

Les clés de la sérendipité

Ainsi zen tu resteras

Et tu me reviendras

(Refrain)

Et tu me reviendras

Cible d’une attaque

Des pirates avides de kitch

Un grigri je t’ai donné

Et plus jamais je ne te reverrai

(Refrain)

La chanson leur rappela des souvenirs anciens et elle fit couler quelques larmes salées comme la mer sur laquelle ils naviguaient. Tous avaient un peu le cœur serré. Et comme on dit aussi, à entendre les mots de chez eux, ils avaient un peu le mal du pays. Mais tous avaient compris une chose.

Quand ils chantaient ils résistaient aux assauts de la vague et surtout…ils se comprenaient !

Sous la vague d’Hokusaï (partie 9)

Parce que finalement c’était Sa vague, Hokusaï décida de les accompagner. Il prit place aux côtés de son ami le pêcheur musicien. Tout le monde sentait bien que quelque chose allait se passer. Mais ce que Wiki savait, contrairement aux autres et à la vague elle-même, c’est que « cette chose » finirait par se calmer. Le vent finirait par se calmer. Mais pour le moment, il se mit à tourner sur lui-même. Tout le monde tremblait. Le vent tournait de plus en plus fort, et enfin, un autre danger apparut. Une énorme seconde vague, ainsi qu’un cyclone se mirent à menacer les pauvres voyageurs.  Mr Cibler qui avait un œil plus développé que la moyenne, cette fois-ci n’y voyait plus rien. Et il s’évanouit. Le musicien fredonna :
Plus le temps de se dire bravo ni de jouer aux héros
La vague frôle le bateau

Madame Kitsch sur un wiki recherche un plan de survie

La vie, pour nous n’est qu’un fil

Qu’une araignée tisse avec patience

Les vagues sont denses et elles dansent  au bras de Melle Kermesse

Dans le silence si pesant s’ensuit une mélodie

On dirait le chant des anges dans les linceuls de la vague

Ce chant si doux range les peurs…

En un éclair

La vague se calme

Et le mât ne casse pas

Sous la vague d’Hokusaï (partie 8)

Le cinquième jour, ce fut le chaos total…Une voix s’éleva. C’était celle du Dragon des sommets.                                                                                                                                  – Moi, j’atteins les sommets, je vogue jusqu’au mont Fuji. Je montre ma grandeur petit à petit, mais depuis quelque temps, je vis dans l’ombre, et non dans la clarté, les hommes m’ignorent, au lieu de m’admirer. Et vous, misérables mortels, qui m’avez réveillé de mon sommeil, périssez dans la terreur !

– Qui a parlé ? demanda Bravo…

– Moi, votre dieu ! Votre maître ! Celui qui a été emprisonné il y a de cela des siècles par un mortel de votre espèce. Un vieux peintre fou. A présent, dépêchez-vous de partir…avant que je ne crache mon feu !

Le dragon sortit la tête de l’eau. Il était grand avec des écailles arc-en-ciel ternies par le temps. Il ouvrit sa gueule et cracha un léger feu fuchsia. La barque avec ses passagers suivie par les deux autres continua son voyage sans demander son reste…

C’est alors qu’une énorme vague surgit. Elle s’attaqua aux trois barques. Il faisait soudain très froid. Le vent soufflait fort. Wiki, sachant tout sur tout, s’exclama haut et fort que cette vague n’était en aucun cas normale. Tous étaient terrifiés. On ne voyait pas un seul cheveu bouger. Mlle Inuit envoya un petit signe de réconfort à la pauvre melle Zénitude qui contrairement à ses habitudes ne manquait pas de rouspéter contre tout le monde. Melle Kermesse, d’un naturel joyeux, s’accrochait désespérément au pauvre Grigri qui n’en pouvait plus de serrer sur son cou toutes ses amulettes…

Mais la vague en voulait plus… Elle les voulait tous. Au loin, la mer remuait toujours et se rapprochait pour secouer les fragiles embarcations. Puis elle se structura jusqu’à devenir une montagne d’eau.

Kitsch est le bon mot pour décrire ces amalgames et le reflet de l’eau

sur la Lune des cristaux fredonnait le pêcheur musicien.

L’arrivée chez le peintre fou Hokusai les sauva d’une mort certaine.

Le musicien s’exclama alors :

– Mesdames et messieurs, aujourd’hui est un grand jour… Riche ou pauvre, toit d’or ou toit de paille, petit ou grand, vous allez découvrir le peintre le plus extraordinaire que la terre ait jamais porté. Tout le monde applaudit bien fort, content d’échapper un instant  à la vague menaçante.  Et devant les yeux émerveillés de tous les voyageurs, apparut un homme assez âgé. Il avait le crâne dégarni et un air bienveillant. C’était  bien lui, le Prince de la Manga, autrement dit Hokusai lui-même ! ! Il leur présenta un énorme livre dans lequel…tous reconnurent la fleur et les étranges animaux rencontrés au cours de leur périple.

Sous la vague d’Hokusaï (partie 7)

Le quatrième jour, la mer commença à monter dangereusement !

Melle Kermesse toujours en liesse était pour la première fois de sa vie en grande détresse. Depuis sa barque, elle fixait amèrement l’eau qui s’étendait. Soudain elle vit un petit chat recroquevillé qui paraissait désemparé.

Melle Inuit qui avait compris n’écouta que son bon cœur. Face à ce méandre, une nouvelle fois, elle plongea la main dans l’eau glacée, attrapa le petit chat dans ses bras et l’embrassa.

Le chat, soudain doué de parole dit d’une voix calme :                                                                                                                                          Dans ces jours si sombres, des tristesses sans nombre, moi qui étais las, prêt à abandonner, me voilà renforcé grâce à votre geste de secours.

-Vous étiez donc malade, demanda melle Kermesse qui n’oublia pas de remercier melle Inuit ? De tristesse assurément…Car sans être orgueilleux, je suis l’ancien chat des dieux. Et ce dont j’ai don est de guérir les poissons. Mais plus personne aujourd’hui ne croit en moi. Et je ne suis qu’un malheureux chat auquel les poissons en danger ne font même plus appel. Et il se mit à pleurer toutes les larmes de la vague.

 

 

Sous la vague d’Hokusaï (partie 6)

Le troisième jour, le soleil commença à s’éloigner…

Bravo, parce qu’il n’avait peur de rien et qu’il n’était pas une « mauviette », comme il disait, ne fut pas effrayé quand il rencontra au hasard d’une vague cette grosse boule de poil qui semblait ne voir personne. Cette boule de poil mouillée était un hamster géant.  « Non ! Croquis ! Reviens ici ! » criait désespérément  Wiki à son animal, un animal de compagnie aux longues oreilles qui avait sauté sur l’étrange créature découverte quelques secondes auparavant. Croquis lui chatouilla le nez si bien que le hamster éternua…. des flammes. C’était un hamster dragon  ! Pour la première fois de sa vie Bravo sursauta de peur à l’idée de voir l’animal de son ami dévoré par les flammes du hamster dragon !

Melle Inuit éclata de rire. Puis après avoir laissé Croquis barboter à côté du hamster, elle le repêcha et le ramena dans la barque. Heureusement qu’elle ne craignait pas l’eau froide ! Bravo assura qu’il aurait plongé…s’il l’avait fallu…

 

Sous la vague d’Hokusaï (partie 5)

Le deuxième jour, quelques nuages de pluie arrivèrent…

Wiki regarda la mer transparente et entrevit un poisson doré comme le soleil. Le poisson perça la surface des flots et sauta dans sa main.

C’est Grigri qui aurait été heureux d’ajouter un trophée à sa collection d’amulettes ! L’animal dit alors  à Wiki, abasourdi  d’entendre un poisson parler. Il n’avait jamais lu ça nulle part ; un poisson qui parle !

 

-Enlève deux de mes écailles, mets les dans un verre rempli d’eau de mer.

Pendant la nuit elles scintilleront. Elles chasseront les mauvais esprits aussi efficacement que toutes les amulettes réunies autour du cou de Grigri. Maintenant remets-moi à l’eau. Wiki obéit et fit ce que le poisson avait ordonné. L’histoire ne dit pas si les écailles purent conjurer les mauvais sorts. Mais assis dans sa barque Grigri s’accrochait toujours à ses porte-bonheur !

Sous la vague d’Hokusaï (partie 4)

Tout à coup trois petites voix venues de nulle part, ou peut-être du creux de la vague, laissèrent entendre ces mots. Le pêcheur musicien arrêta la barque. Tous écoutèrent alors ces voix enfantines percer le silence de la nuit qui approchait.

L’imagination et le papier sont mes outils et l’origami  une série de gestes nés de la sérendipité. Mes gestes sont rapides et fins. Le papier lisse effleure mes doigts. Il me coupe de temps en temps. Mon sang perle ! Une goutte tombe au centre de la feuille pour se répandre tel un rouge ruisseau. A présent ma feuille est  de la couleur des rubis. Mais je ne cesserai pas… Jamais ! Je n’ai même pas mal. Dans ma tête, j’entends les bravos de mes parents quand ils regarderont mes pliages nés dans le sang de mes doigts ! Même si le papier est légèrement brillant le pliage ne fait pas kitsch. Il m’en a fallu des moments de zénitude pour terminer ce pliage. Mais plier m’a fait du bien. J’ai maintenant terminé la fleur et il en est sorti des amalgames… comme quand la langue des Inuits se mélange à la langue des wikis… comme quand les couleurs de l’arc-en-ciel se mélangent au ciel de pluie. Puis, comme tous les enfants,  je me mets à rêver à  ce que ma fleur va devenir… Nouvelle rose entre les mains d’un nouveau Petit Prince… ou gris-gris jaune oranger dans les mains du grand gourou… Mais non ! Rien de tout cela ! Elle servira juste à orner l’affiche de la kermesse du collège. Et je m’endors… Et mes rêves ciblent le succès de la fête.

Le  voyage continua. Le premier jour, le soleil n’arrêta guère de briller. Le pêcheur musicien poursuivait sa chanson :

      C’est une langue belle à l’autre bout du monde

      Une bulle de France au pied du Mont Fuji…

Sur l’eau flottait une belle fleur couleur rubis, couleur de sang. Elle se faisait malmener par les vaguelettes. Melle Inuit  s’empressa d’attraper le fragile végétal. Elle sécha la fleur et la posa délicatement  au cœur de trois petites vagues échouées sur le plancher de la barque. La petite fleur ouvrit ses pétales chiffonnés et une douce voix s’éleva dans une volée de pollen couleur du soleil.

– Toi belle femme merci de m’avoir repêchée. Quelqu’un m’a cueillie et m’a jetée à la mer. Pour te remercier je vais t’offrir quelques instants de pur bonheur à toi et à tes compagnons de voyage. Respire mon pollen puis remets moi à l’eau. Il t’apportera la joie de vivre et le pouvoir de te réchauffer au son de toutes les musiques sans jamais te lasser ni être fatiguée.

Melle Inuit obéit, respira et remit la fleur à la mer. L’envie de danser la submergea. Elle esquissa quelques pas avec Mr Amalgame qui s’emmêlait un peu les jambes sous le regard amusé de mr Cibler qui ne manquait jamais de regarder tout ce qui se passait autour de lui. Melle Kermesse n’oublia pas de rappeler que c’est d’abord en parlant que la fête commence et qu’on boit des paroles aussi bien que de l’eau.

Sous la vague d’Hokusaï (partie 3)

Madame Sérendipité s’émerveillait de tout ! Elle n’avait certes pas inventé les bêtises de Cambrai, ni la tarte tatin mais ses ancêtres avaient inventé le feu, en frottant deux silex l’un contre l’autre. Son lointain cousin, Christophe Colomb, avait découvert l’Amérique… Une erreur de navigation sans doute ! Elle, c’était le Velcro qu’elle avait découvert, un jour qu’elle promenait… Velcro, son chien ! Puisque les plantes s’accrochaient dans ses poils, il lui avait suffi d’imaginer un morceau de tissu aussi piquant que  le dos du hérisson… Ce qu’elle fit !

Mlle Inuit qui venait du Pays des Grands froids, indignée qu’on puisse penser qu’elle faisait partie d’une nouvelle gamme d’esquimaux était restée de glace quand Wiki et Bravo lui avait proposé leur aide pour monter dans la barque. Mais si elle était glaciale au premier abord, la glace fondait vite et elle devint très vite chaleureuse avec tout le monde.

Monsieur Amalgame était lui du genre à s’emmêler les pinceaux. Il mélangeait tout dans sa mémoire et dans sa maison c’était pareil. Il était toujours débordé et, dès qu’il mettait le nez dehors, il ne pouvait pas s’empêcher d’aller fouiner dans les affaires des autres. Ce qui pouvait devenir très vite agaçant et même dangereux. Il avait été alchimiste. Avant de voyager sur la vague, il occupait ses soirées la tête plongée dans les vieux livres des chimistes arabes !

Bravo était un garçon plein de bravoure à qui le danger ne faisait pas peur. Son courage et sa vaillance avaient déjà fait le tour de la vague d’où cet étrange surnom qui ne le quittait plus : El Bravissimo ! Et, depuis le départ, il ne se passait pas une minute sans qu’on ne le voie s’accrocher à la barre dans les passages difficiles, les cheveux en bataille, sous les applaudissements des passagers fiers d’avoir un garçon de cette trempe à leurs côtés.

Wiki  venait de loin. Il venait d’Hawaï. Mais il savait parler anglais. Et, avant d’embarquer sur la Grande vague, il vivait dans un enchevêtrement de fils, de câbles, d’écrans et de claviers. Il savait tout sur tout et, sans cesse, il égrenait son savoir…au risque de s’embrouiller parfois les idées et de dire des bêtises…

Sous la vague d’Hokusaï (partie 2)

Madame Kitsch ? Ah ! Madame Kitsch ! A la regarder… de loin, depuis plusieurs minutes, Grigri la trouvait démodée ! Mais elle ne prêtait pas attention à son regard insistant. Elle avait dans sa valise toute une collection d’œuvres en séries et des objets bon marché plutôt de mauvais goût auxquels elle accordait un soin tout particulier. Sa façon à elle de s’occuper l’esprit !

Grigri croyait en la chance, en ses dieux qui étaient nombreux…Grand voyageur, il avait déjà parcouru la Grèce et l’Arabie. Comme les enfants qui ne se séparent pas de leur doudou, il ne se séparait jamais ni de ses amulettes fétiches ni de ses porte-bonheurs.

Mlle Kermesse, grande admiratrice de Bruegel et de ses toiles, avait quelques connaissances en flamand. Elle était un peu frivole et passait sa vie à la ducasse. Elle adorait tellement faire la fête qu’elle avait sa maison remplie de ballons, de confettis, de langues de belle mère… Mais bizarrement , melle Kermesse n’était pas toujours d’humeur joyeuse, au contraire même, elle était un peu… grognonne quand la fête ne tournait pas à son goût. Et sur le bateau, on pouvait dire qu’elle n’était pas vraiment à la fête. Secouée par la vague, elle avait le mal de mer !

Mlle Kermesse, grande admiratrice de Bruegel et de ses toiles, avait quelques connaissances en flamand. Elle était un peu frivole et passait sa vie à la ducasse. Elle adorait tellement faire la fête qu’elle avait sa maison remplie de ballons, de confettis, de langues de belle mère… Mais bizarrement , melle Kermesse n’était pas toujours d’humeur joyeuse, au contraire même, elle était un peu… grognonne quand la fête ne tournait pas à son goût. Et sur le bateau, on pouvait dire qu’elle n’était pas vraiment à la fête. Secouée par la vague, elle avait le mal de mer !

Melle Zénitude, dont les ancêtres venaient de l’Inde, voyait la vie en vert. Elle était d’un calme extraordinaire. C’est elle qui avait créé les Instituts  « ZEN URBAINE » très connus en Chine et au Japon ! Elle accueillait dans ses centres des centaines et des centaines de citadins fatigués à qui elle redonnait la paix intérieure et la confiance.