La comtesse de Ségur

La comtesse de Ségur, née Sophie Rostopchine, est une femme de lettres française et d’origine russe.  Elle est née le 1er août 1799 et a vécu 75 ans.

Elle épouse Eugène de Ségur le 14 Juillet 1819. Elle aura huit enfants et beaucoup de petits enfants pour qui elle écrira de nombreux contes.

En s’inspirant des gens de sa famille et de son entourage pour les personnages de ses romans, elle décrit sa vie sans la décrire, en faisant vivre ses expériences personnelles aux héros de ses histoires.

Les nouveaux contes de fées, publié en 1856, est un recueil de contes dont « Histoire de Blondine, de Bonne-Biche et de Beau-Minon » , « Le bon petit Henri », « La petite souris grise » et « Ourson ».

Les malheurs de Sophie, publié en 1858, raconte l’histoire d’une petite fille espiègle, maladroite et pleine de défauts qui enchaîne bêtises et catastrophes. La comtesse de Ségur y raconte certains de ces malheurs de jeunesse. Ce livre sera suivi de les petites filles modèles et de les vacances qui sont les suites de l’histoire de Sophie et de ses amies.


Illustration des Petites filles modèles

Mémoire d’un âne, publié en 1860, raconte l’histoire de Cadichon, le petit âne gris très intelligent qui vit tant bien que mal parmi les hommes. Au cours du roman, Cadichon va trouver différents maîtres et maîtresses plus ou moins bons, plus ou moins méchants et démontrera par ses qualités que les ânes sont souvent sous-estimés…

Pauvre Blaise, publié en 1861, raconte l’histoire d’un petit garçon, fils de concierge, qui joue souvent avec Jules, le fils du comte de Triliny pour qui travaille son père. Mais Jules est capricieux, odieux et méchant : il accuse Blaise de toutes les bêtises qu’il commet. Les mensonges de Jules ternissent la réputation de Blaise auprès du comte, de la comtesse, des domestiques et même du village. Mais Blaise, en garçon astucieux, va retourner la situation à son avantage

La sœur de Gribouille, publié en 1862, raconte l’histoire de deux enfants, Caroline et Gribouille. Après la mort de leur mère, Caroline et Gribouille se retrouvent sans autres revenus que ceux que procurent les talents de couturière de la sœur aînée, Caroline. Mais la gaucherie de son frère Gribouille lui causera bien des soucis.

Les bons enfants, publié en 1862, raconte les (més)aventures de ses petits-enfants qui enchaînent farces sur bêtises mais finissent toujours par se faire pardonner.

Les deux nigaud, publié en 1862, raconte l’histoire d’Innocent et de Simplicité, frères et sœurs qui n’ont qu’une idée en tête : aller à Paris. Ils réclament cette faveur à leur père depuis si longtemps que celui-ci finit par accepter. Ainsi, les deux nigauds se lancent à l’assaut de la capitale, accompagnés de leur bonne, Prudence. Ils vont vivre au cœur de la grande ville une odyssée qui leur fera regretter bien des fois la vie douce et tranquille qu’ils menaient à la campagne.

L’auberge de l’ange gardien, publié en 1863, est un roman plus pour les garçons que les précédents. Deux enfants perdus, Jacques et Paul, sont recueillis par un brave militaire, Moutier. Ils s’arrêtent à l’auberge de l’Ange Gardien, tenue par l’excellente Mme Blidot et sa sœur Elfy qui les adoptent tandis que Moutier rentre chez lui. La guerre éclate et Moutier, qui est resté attaché à ses protégés et à leurs mères adoptives, s’engage dans les zouaves. À son retour, grâce à la générosité du général Dourakine auquel il a sauvé la vie et qui veut lui témoigner sa reconnaissance, il est en mesure de demander la main d’Elfy… Sa suite est « Le général Dourakine ».

François le bossu, publié en 1864, raconte l’histoire de deux enfants à la situation difficile. Le premier, François, est rejeté des autres enfants à cause de sa grande bosse sur le dos. La seconde, Christine, est délaissée par sa mère, fière, hautaine, distante et vaniteuse et par son père, trop faible pour protester,  aux mauvais soins de sa bonne, Mina, qui la traite comme une servante. Mais, ces deux enfants vont se rencontrer et faire face, ensemble, à leurs malheurs.

Un bon petit diable, publié en 1864, raconte les bêtises pleines d’humour de Charles, surnommé Charlot, un jeune écossais de 12 ans. Celui-ci vit chez sa vieille cousine, la veuve Mac’Miche, avare et égoïste, exaspérée par les nombreuses farces de son petit diable de cousin. Charles n’est pourtant pas méchant, il est simplement très malheureux, livré à son odieuse tutrice. Heureusement que sa deuxième cousine, Juliette, la jeune aveugle, dont il est amoureux, est là pour le remettre sur le droit chemin!

Tous ces livres, ainsi que de nombreux autres, ont fait la joie des petits enfants de la comtesse. Les aimerez-vous aussi ?

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