La chambre mortuaire

Auteur = Jean-Luc Bizien
Editeur
= 10/18
Collection
= Grands détectives

Il s’agit du premier épisode de La cour des miracles, une série se déroulant dans le Paris de la fin du XIXe siècle et mettant en scène l’aliéniste Simon Bloomberg et sa jeune gouvernante anglaise Sarah Englewood.

La chambre mortuaireParis 1888. Sarah, une jeune anglaise, est embauchée comme gouvernante chez l’aliéniste Simon Bloomberg. Celui-ci est un personnage mystérieux mais attirant. Son approche moderne de la psychiatrie l’oppose à de nombreux collègues. Ses expériences sur les malades sont révolutionnaires…
Dans son hôtel particulier de la rue Mazarine à la façade presque aveugle, conçu comme une pyramide égyptienne, son cabinet ne désemplit pas.

Pourtant le lieu est austère et angoissant : les trouvailles d’Elzbiéta, sa femme, encombrent chaque recoin de la maison dès l’entrée.  Des chimpanzés sont enfermés dans une cage et crient dès qu’un étranger approche. Les couloirs sombres semblent s’allonger indéfiniment…
Bref ! un vrai mystère plane sur cette maison, les gouvernantes défilent et le docteur Bloomberg est évasif sur sa femme, archéologue connue, toujours absente…
De plus, pourquoi une des pièces est-elle interdite d’accès ?

Sarah est de plus en plus effrayée et fascinée à la fois.  Une relation trouble se noue entr’eux…

Un soir, en lisant le journal, elle découvre une étrange affaire – un homme s’est jeté, nu, du toit de son immeuble et s’est écrasé sur la voie publique… Mais elle ignore que le cadavre, amené à la morgue, a mystérieusement disparu en pleine nuit.

Cette anomalie fait perdre toute raison scientifique aux deux agents chargés de l’enquête, Léonce Desnoyers et Raoul Mesnard, qui ne sont pas au bout de leurs surprises !

L’auteur sait  y faire pour entretenir le suspense et captiver le lecteur.
Il joue avec lui,  lui donnant certains éléments, lui en cachant d’autres pour mieux le tromper ensuite. Chaque chapitre est comme un nouvel épisode d’une série télévisée : on passe d’un personnage à un autre, d’un lieu à un autre…
On peut s’y perdre au début ou trouver la lecture de ce roman difficile mais le suspense est tel que le lecteur veut savoir la suite !!
De plus on s’attache vraiment aux personnages en particulier à Sarah…

A réserver quand même aux lecteurs (courageux mais curieux :)) à partir de 14 ans !

Vous pouvez visualiser ci-dessous une interview de l’auteur sur ce roman :


Remarque :

Deux classes du Collège ont eu la chance de rencontrer l’auteur lors du Salon de l’imaginaire 2011 à Lambesc !!

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