Les voleurs de Carthage tome 1 / Le serment du Tophet de Appollo et Tanquerelle

L’histoire se passe en pleine guerre punique (les Romains contre les Carthaginois). Elle comprendra deux tomes.

Pour Berkan, le numide et Horodamus le gaulois, les temps ont été meilleurs. Ex-mercenaires carthaginois et déserteurs tous deux, ils cherchent une proie facile. La caravane qui passe et qu’ils convoitent, planqués derrière leur rocher, est attaquée par un groupe de numides commandés par des romains. Seule rescapée, la jeune Tara, réussit à s’enfuir en courant directement…vers eux !

Les deux compères, pas très malins, lui proposent de s’amuser un peu avec elle (de la violer en fait) avant de la vendre aux Berbères. Bien sûr, elle n’est pas d’accord du tout, se défend « bec et ongles » (« unguibus et rostro » en latin) et  leur propose un marché.

En mission pour la Guilde des voleurs de la ville d’Utique (une espèce de mafia antique), elle doit rentrer en tant que vestale dans le temple de Tanit. De l’intérieur, elle est chargée d’organiser le vol du plus grand trésor de Carthage (seules les vestales sont autorisées à entrer dans la salle du trésor). S’ils sont d’accord pour l’aider, ils feront passer le trésor par les souterrains et auront leur part.  Ce sera le casse du siècle !

Ils seront aidés dans leur quête par le chaos qui règne sur la ville, qui, après trois ans de siège est affaiblie et prête à tomber aux mains du tribun romain Émilien Scipion (celui-là même qui détruisit vraiment Carthage). Ils pourront donc disparaitre incognito avec le butin en passant par le soupirail, puis les égouts de la ville…

Mais comme dans toutes les histoires de cambriolage, les voleurs vont avoir leur lot de problèmes et d’embûches et le lecteur se demandera maintes fois si les personnages vont arriver à leur fin !

L’auteur se sert de la vie quotidienne et du contexte historique et politique réels de la vraie Carthage comme décor pour ce western loufoque et cruel.

Le contexte historique nous entraine plus facilement dans l’histoire ; les personnages sont délirants ; le suspense réel…

C’est un très bon moment de détente pour ados à partir de 12 ans et adultes, latinistes ou pas.

Leave a comment

Your comment