« Stupeur et tremblements » : raconté et illustré à ma façon (II)

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Mias Mori  parle à Omochi de la collaboration  secrète  d’Amélie avec Tenshi. Ce qui suit est un torrent de cris et d’hurlements terribles pour les deux traîtres qui avaient eu l’indécence de travailler sans demander la permission de leurs supérieurs.

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Parce qu’Amélie se montre mécontente de son inactivité, Mori lui demande de s’occuper de quelques dossiers de factures.  Elle gaffe de nouveau, elle emmêle des chiffres et des noms de compagnies. La suite est l’amusement de ses collègues et le conflict avec Mori. « Le rire jaillit enfin et j’eus la chair de poule.[…] J’eus envie de vomir à l’idée de ce qui m’attendait. »

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Amélie demande une tâche qui puisse la solliciter intellectuellement, mais elle ne réussit pas à la finir à temps. Elle décide de rester au travail pour toute la nuit. Tandis qu’elle est seule  dans la compagnie, elle est prise d’une euphorie étrange. « …je délaçai mes souliers et les envoyaipromener. Je sautai sur un bureau, puis de bureau en bureau, en poussant des cris de joie. »

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Le jour suivant ses collègues trouvent Amélie endormie, sous le contenu d’une poubelle. Humilié, elle admet qu’elle n’est pas capable de finir sa tâche et son aveu donne à Mori une réelle satisfaction.

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Un jour, Omochi fait subitement un scandale monstrueux à Mori en présence de tous les autres.

Quand la terreur finit, Mori cherche refuge dans la salle de bains et Amélie fait la grave erreure de la poursuivre. Ainsi, une tentative d’encouragement est interprétée comme insulte. « J’ai une certitude : c’est que si elle avait eu le droit de me tuer, elle n’eût pas hésité. »

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Les conséquences de la gaffe d’Amélie se font rapidement connus. Mori lui annonce  une nouvelle tâche, appropriée à ses capacités : elle deviendra surveillante de toilettes. Pendant les sept derniers mois de son contract, Amélie sera « Madame Pipi ».

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Son dernier jour dans la compagnie Yumimoto arrivé, Amélie choisit se comporter comme une subordonnée modèle, c’est a dire avec « stupeur  et tremblements » :

« -Hélas, je n’ai pas pu memontrer à la hauteur de l’honneur qui m’était accordé. »

« Ma supérieure éclata d’un rire méprisant. »

« Le petit corps malingre de monsieur Saito s’agita en soubresauts nerveux. »

« …monsieur Omochi éclata de rire. »

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