Papier et internet

Sans être de ceux qui croient que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes je ne pense pas que l’actuel soit aussi décadent qu’on le prétend. Comme on dit, il y a à manger et à boire, du bon et du moins bon. Et à propos des nouveaux supports, si d’aucuns veulent contribuer à améliorer le monde virtuel (pour peut-être finir par influer sur le réel), bienvenus soient-ils. Les portes sont grandes ouvertes. Aux anciennes générations qui critiquent à tout-va notre époque, je dirais la chose suivante : si vous voulez nous instruire, instruisez-nous ! Soyez des papis patients, faites-nous découvrir combien nous sommes dans l’erreur au lieu d’être de vieux grincheux nostalgiques. Et à l’être racontez-nous ce qui vous a précisément fait vibrer dans les temps anciens.

 J’ai la prétention d’apporter ici, comme d’autres bloggeurs, ma modeste contribution à une meilleure compréhension de la chose taurine et ceux qui ont des opinions contraires n’ont qu’à essayer de nous convaincre du bien-fondé de leurs positions. Comme dit un dicton bien connu en Espagne et qu’on attribue à la mère de Boabdil, souverain déchu de Grenade : « Ne pleure pas comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme », ceci à l’adresse de ceux qui se lamentent que les générations montantes seraient plus incultes que la leur et qu’elles ne seraient pas capables de percevoir toute la profondeur d’une lidia vraie. Et si c’était vous qui aviez des œillères et qui ne perceviez pas les trésors que vous avez sous les yeux ! Enfin, je ne suis pas partisan de refaire la querelle des Anciens et des Modernes, je préférerais que nous arrivions à un terrain d’entente, mais il est parfois si difficile de croire que nous partageons la même passion.


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