Un élevage à l’honneur (78)

L’élevage Toros de El Torero est sans doute celui qui ressemble le plus à l’authentique Juan Pedro Domecq y Díez, qui pendant plus de quarante ans a placé haut ce nom d’origine béarnaise. Provenant de celui d’un autre Salvador, Algarra, Salvador Domecq la lui acheta en 1956, la même année que son frère Álvaro allait commencer son aventure ganadera, mais ce n’est qu’en 1968 qu’il récupéra le tiers de l’élevage familial. Lola Domecq en hérita en 2002 avec le quart du bétail (les trois autres allant respectivement à Salvador fils, María, de l’élevage Lagunajanda, et en dernier lieu Victoriano del Río), trois ans avant la mort de son père. Après une période de faiblesse et la récupération qui a suivi la réduction du cheptel, cet élevage semble reprendre du poil de la bête. Il a notamment été la base de l’élevage Las Ramblas.

El Torero

Paco Ureña coupe une oreille madrilène à un animal de ce fer en 2016

Encaste : Domecq

Devise : bleu et rouge

Ancienneté : 1970

Mayoral : Manuel Serván López

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Les animaux de ce fer paissent dans le domaine Las Salinas de Hortales, sise dans la commune d’El Bosque, dans la province de Cadix.

En 1969, Ruinoso, auquel Camino coupa la queue, gagna la célèbre corrida-concours de Xérès. Jarabito fit une vuelta à Barcelone en 1978. Curro Vázquez a coupé les deux oreilles du châtain Sacapolvos à Madrid en 1982 alors que José Tomás en a fait de même avec Caribello en 2008. Álvaro Lorenzo coupe à Madrid les deux oreilles de Viscoso lors du Dimanche de Pâques 2018 qui reçoit une vuelta.


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