Festival du Légendaire

Mercredi 8 novembre après-midi, en atelier éducatif, nous sommes allés voir le spectacle « Ciudad Luz » de Victor COVA-CORREA à la médiathèque de Lucé dans le cadre du Festival du Légendaire. C’était un spectacle de contes d’Amérique du Sud, chant et cuatro (sorte de petite guitare).

Voici le texte de présentation:

« Je n’e?tais jamais sorti de mon pays. Je ne parlais pas d’autre langue que la mienne et pour moi le monde e?tait empli de gens bienfaisants. Mais voilà qu’un grand condor orange m’avait pris par le col de la chemise et m’avait de?pose? dans une lointaine contre?e appele?e la France où des ogres me sautaient a? la figure en pleine rue, un enchanteur en habit de chauffeur de bus me montrait parfois un passage secret qui amenait a? ma survie. C’e?tait du temps ou? les te?le?phones e?taient enferme?s et attache?s dans des cabines, du temps ou? la musique se cachait dans des gros disques noirs qu’on piquait avec une aiguille, du temps où un chevalier d’Espagne, appele? Indurain, remportait le maillot jaune sur son destrier et que des loups garous lanc?aient un sortile?ge explosif dans les souterrains de la Ciudad Luz…”

Le conteur était seul sur scène mais il a réussi à nous faire voyager dans son univers et dans son pays d’origine, le Vénézuela. À la fin de son spectacle, il a dit que nous devions diffuser les histoires qu’il nous avait racontées pour ne pas qu’elles soient oubliées!

Je vous raconte donc un conte que j’ai beaucoup aimé:

« C’est l’histoire d’une maman souris qui s’appelle Mama. Elle a deux bébés et elle va avec eux faire les courses au supermarché. Pour s’y rendre, ils doivent traverser « la montana » (la montagne en espagnol)  » el rio » (la rivière) et « el bosque » (la forêt). Quand ils arrivent devant la grande route, ils se trouvent face au chat (el gato) avec sa grande « cola » (queue), ses « ojos » (yeux) et ses « bigotes » (moustaches). Il leur fait peur donc ils retraversent « el bosque », « el rio » et « la montana ». Ils rentrent à la maison, la maman leur fait de la soupe, les bébés vont au lit et la maman étudie jusqu’à 5h du matin. Le matin, quand le coq fait « kikiriki » (cocorico en espagnol), ils décident d’aller faire les courses au marché pour acheter des produits frais (la maman a appris dans les livres qu’elle lit la nuit que c’était mieux).Ils rencontrent à nouveau le chat qui leur fait peur et la maman souris imite alors l’aboiement du chien et le chat prend ses jambes à son cou.

La maman dit alors à ses enfants: »vous voyez pourquoi c’est important d’apprendre les langues étrangères! »

J’ai beaucoup aimé ce conte car grâce à lui, j’ai appris quelques mots en espagnol et j’ai bien aimé la morale qui dit que c’est important d’étudier.

Alycia

« C’est histoire d’une montagne qui a un petit trou dans son ventre. Dedans, il y a plein de petites maisons où vivent des souris. Dans l’une d’entre elles vit une souris. Elle est jolie et elle le sait. Nous l’appellerons la souris présomptueuse. Une autre souris est amoureux d’elle. Lui est très travailleur. C’est lui qui a creusé toutes les galeries dans la montagne.

Il va lui déclarer son amour mais la souris présomptueuse lui dit qu’elle mérite quelqu’un à sa hauteur! Elle sort donc de la montagne et marche jusqu’à rencontrer le soleil. Elle crie et lui demande de l’épouser. Le soleil lui répond: « ça serait avec plaisir mais il existe quelqu’un de plus fort que moi! » La souris repart jusqu’à rencontrer un nuage, qui a le pouvoir de cacher le soleil. Elle lui demande de l’épouser. Le nuage lui répond: « ça serait avec plaisir mais il existe quelqu’un de plus fort que moi! ». Elle repart pour rencontrer le vent qui est capable de chasser les nuages. Elle lui demande de l’épouser.Le vent lui répond: « ça serait avec plaisir mais il existe quelqu’un de plus fort que moi! » Elle part donc à la rencontre de la montagne qui est capable d’arrêter le vent. Elle lui demande de l’épouser. La montagne lui répond: « ça serait avec plaisir mais il existe quelqu’un de plus fort que moi! C’est une souris qui a été capable de faire un trou dans mon ventre ».

La souris présomptueuse retourne dans la montagne et demande en mariage la souris travailleuse, qui est très heureux et qui l’embrasse! »

J’ai bien aimé la morale de ce conte qui est que le bonheur se trouve souvent juste à côté de nous et qu’il ne faut pas être trop présomptueux!

J’ai également bien aimé ce conte car le conteur faisait des bruitages et des mimes.

Lana

Category(s): La pièce d'à côté

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