J’aime / Je n’aime pas

 

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J’aime : le froid, l’eau, le vin, les visages, la pluie, les hommes, marcher, être seul, regarder le feu, apprendre, le silence, la confusion, lire aux toilettes, les crânes chauves qui brillent, les livres, les nombres.

Je n’aime pas : les idiots, les sots, les motocyclistes, la lumière artificielle, les choses d’autres personnes, l’odeur de la viande putrescente, les embrassades,
la viande de porc, le vandalisme, les hystériques.

Gor G.

J’aime : Emil Cioran, les arbres, les grands parcs, le rap, le jazz, l’anglais, les chiens, les rues, marcher en Californie, écrire des vers, rester à la maison, dormir beaucoup, être seul quand je suis triste, le passé, jouer à l’ordinateur, faire des exercices de maths.
Je n’aime pas : le système, habiter avec mes parents, être mineur, les légumes, l’indifférence, le mensonge, la musique commerciale, le matin, les voitures, la pluie, les écrivains contemporains, les maisons, les fraudeurs.

Alexandru U.

J’aime : ma famille, les livres, le ciel, les bougies, écouter le oud, la neige, le basket-ball, la crème glacée, marcher, l’odeur des huiles essentielles, la musique turque, l’état d’Hawaï, les constellations astronomiques, le bleu marine, le noir et le gris, le thé, Che Guevara, les coupes du FC Barcelone.

Je n’aime pas : Bashar Al-Assad, ISIS l’Etat islamique, le bruit, manger, les embouteillages, attendre, faire la queue, la fumée, l’odeur du lait, le vent, le maquillage, le réveil, le jaune, le Real Madrid, marcher lentement, la fête, les cornichons, la lâcheté, la musique forte.

Reem A.-H.

J’aime : être poli, écouter le bruit de la pluie, Moscou, les grenouilles, l’ombre des arbres, lire des livres anciens, les montagnes, la liberté, la guitare, les roses, les Italiens, les chansons de Charles Aznavour …

Je n’aime pas : le cynisme, les potins, moi quand j’ai péché, les cafards, l’odeur de la cigarette, les dents jaunes, tromper, la colle, dormir …

Hamlet B.

J’aime : la Palestine, la liberté, l’argent, les stades, mon quartier, l’égalité, les cadeaux, les chaussures Nike, les cigarettes longues, les films d’action, la France, le lycée saint Charles, mes profs, ma mère parce qu’elle est ma raison de vivre.

Je n’aime pas : les marchés des arabes, la violence dans les stades, la pauvreté, les racistes, le café noir, l’esclavage.

Sofiane A.

J’aime : le football, la série turque Maral, m’attacher les cheveux, ma bague, l’odeur de la terre après la pluie, visiter la Russie, le Rechuta au poulet, la compétition, faire à manger, entendre le coran …

Je n’aime pas : rester seule, la couleur de mes cheveux, le poisson, parler doucement, les racistes, la sonnerie de mon lycée en Algérie, quand on ne me comprend pas …

Khadidja N.

J’aime : la vie, être sous l’eau, le raï sentimental, la fidélité, être empathique, les bergers, les motos 103, quand ma vie est comme un film, les œufs, la liberté, le sang, rester face à la mer, la nuit, le sucre, conduire à toute vitesse, voyager, l’huile d’olive, les souvenirs.


Je n’aime pas : les légumes, être pris en photo, être sans lunettes, les racistes, la moutarde, le style hip-pop, la fin des histoires, la barbe, les journaux, marche, la chaleur du métro, l’odeur de l’essence.

Souheib B.

J’aime : conduire des voitures, travailler au snack de mon oncle, la pizza, le lycée Saint Charles, fumer des cigarettes, jouer au foot, ? Iraq mon pays, les cours de FLS, le Coca, ma langue ?araméen.

Je n’aime pas : me réveiller tôt, les oignons, jouer au basket-ball, les mathématiques, les devoirs à la maison, le chansons de rap, le dentiste, le prix des cigarettes.

Bronel M.

J’aime : le livre Oublier de Ahlem Mostaghanemi, la musique andalouse, regarder la télévision, l’odeur de l’écharpe de ma mère, aller à Paris et prendre des photos près de la Tour Eiffel, manger du chocolat, les plats traditionnels algériens, l’équipe du Real Madrid, discuter avec mes amis.

Je n’aime pas : les films documentaires, l’histoire et la géographie, les haricots, l’odeur de la cigarette, les journaux politiques.

Fatima A.

J’aime : les fleurs, le cinéma mongol, être tranquille, l’avion, le train , lire des livres, mes amis , la Russie, marcher dans Stockholm, l’université Harvard, regarder la télé, parler français, la mer, l’océan Atlantique, les lacs, mon père, ma mère , la mère patrie, visiter Londres, Mme Exbrayat, la tour Eiffel, la chanson, être réaliste, l’humanité, le printemps, l’ambassade de Mongolie, le lycée Saint Charles, l’orange, la linguistique, créer, les États-Unis …

Je n’aime pas : les manifestations, les maths, le sport, danser, pleurer, le poisson , voyager en voiture, attendre longtemps quelque chose …

Naran-Erdene M.

J’aime : l’Espagne, faire du sport quand je n’ai rien à faire, faire des compétitions, le film de Ronaldo 7, lire le Coran, vivre seul, ma soeur quand elle était petite, le noir, les cheveux raides, les parfums naturels, regarder des séries, le skate, pêcher, les coupes espagnoles, conduire une voiture, un vélo, un scooter, un petit bateau, le silence, regarder le coucher du soleil avec une personne que j’aime, être sérieux, manger les plats de ma grand-mère, les chiens, prendre des photos, mes amis du Bled, avoir de bonnes notes, mes jeux video, l’été et la plage, voyager autour du monde.

Je n’aime pas : fumer , la fainéantise , mon ancien quartier , voler , le racisme , me lever le matin , Justin bieber, la littérature française, les maladies, l’agression, le bruit, passer mes vacances tout seul, faire du mal, les souris, l’automne, nettoyer ma chienne, la circulation, le train, avoir des responsabilités, rester sans rien faire, mon voisin.

Abdennour A.

J’aime : mes deux pays, l’odeur après la pluie, ma grosse trousse, la voix de ma mère, être entourée d’arbres, les vieilles musiques orientales, le parfum de mon père, les longues promenades avec ma sœur, les séries tv, le jazz, le pain au lait, le thé syrien, Frank Sinatra, chanter, danser comme une folle, les garçons grands, les secrets, l’accent britannique, poser pour une photo, les fleurs rouges, être toute seule, la bière, les différentes couleurs du ciel, les bijoux, prendre de longs bains, le monde de la mode.

Je n’aime pas : le coca-cola, être fatiguée tout le temps, le manque de quelque chose ou de quelqu’un, l’idée de la mort, les gens faux, recevoir des ordres, la couleur jaune, avoir peur tout le temps, les livres électroniques, le matin, déménager, le vin blanc, la musique orientale moderne, être triste, la haine, ne pas être naturelle, le fait de ne pas aimer.

Judy A.R.

J’aime : la vie, le poète égyptien AHMED CHAWKI, les matières scientifiques, Les Lettres persanes, marcher sous la pluie, la danse indienne, les films d’action et comédies, les couleurs changeantes de la nature, le vert, le bleu, le romarin, le chant des oiseaux, l’hymne algérien, quand l’imam appelle à la prière, les poèmes arabes, l’odeur du henné, les puzzles, les histoire que me raconte ma mère, la Turquie, les câlins, le cours de FLS, les villas avec piscine, l’accent italien, les BMW, dormir, les cheveux bouclés, les chevaux.


Je n’aime pas : la tristesse, lire, le rouge, l’odeur de la fumée, les ordinateurs, les chiens, Marseille, le maquillage, le bruit des avions, le vide, le sport, les transports, les embouteillages, la vie sans ma mère, mes cheveux, le matin, le réveil, les talons, les légumes.

Meriem I.

J’aime : la mode, discuter avec des amis, internet, le style jamaïcain, le parfum « J’adore », les nuggets, voyager en avion, voir le coucher du soleil à Madagascar, dormir, la liberté, le téléphone portable, mon enfance, les colliers en or, les stylos de marque Schneider, mon oreiller, les shorts en jean, les yeux verts, la bouilloire électrique, le dictionnaire français-anglais, Tom et Jerry, les fromages, nager, les lettres, la casquette, les photos, …

Je n’aime pas : les robes longues, la télévision, le mariage, le karaté , les téléphones portables à double puce, les cigarettes, l’alcool, le racisme, les ordinateurs de bureau, la courgette, l’aubergine, LadyGaga, les ronds-points, les enragés, les blocs notes, la clémentine, les cartes de crédit, …

Raimah R.

J’aime mon Dieu, ma famille, les embrassades et les bisous de mon petit frère, les plats délicieux de ma maman, la manière dont mon papa affronte la vie, cuisiner, la détermination et les boutades de ma sœur, jouer au foot et regarder mon frère jouer au foot, toute ma famille réunie dans les deux fêtes au Maroc avec ma chère grand-mère, regarder ma maman faire la compétition avec ses sœurs et son frère, les bons moments que je passe avec mes amies, assister à un mariage au Maroc, aider et donner des conseils à qui en a besoin, voir les gens rire, les tenues traditionnelles de mon pays, rêver aux vacances au Maroc et voir le bleu immense du ciel, le contact de la nature, regarder un orage et voir ensuite le soleil revenir, l’odeur après la pluie, rester sous la pluie chaude au Maroc, le coucher de soleil et l’aube surtout au Maroc, regarder le ciel, marcher pied nu dans le sable, regarder les nuages, la simplicité de la vie, comprendre et apprendre la vie…

Je n’aime pas : le FROMAGE, le lait, les lunettes de soleil, les gens qui ont deux visages, le bruit pendant qu’on étudie, ceux qui disent des gros mots, le désordre, l’agressivité, la pollution de l’environnement, quand ma connexion internet est trop lente …

Zahra K.

J’aime : observer les gens, manger des fraises enrobées de Nutella, l’odeur de la ville après la pluie, tourner sur moi-même quand je porte une robe, me maquiller, le blues, avoir les cheveux longs, les films policiers, les livres romantiques, les tatouages, les grandes forêts, les bagues, l’automne, le basket, danser toute seule, regarder des séries, les arcs en ciel, caresser les chats, marcher sous la pluie, m’exprimer, rêver en chantant.

Je n’aime pas : les cris, les sushis, les mensonges, l’hiver, les boutons, l’escalade, être triste, le jaune, les médecins, faire la vaisselle, les livres trop philosophiques, l’odeur du « kechké » (un plat syrien), les vêtements serrés, la musique contemporaine, perdre des choses.

Joudi A.R.

J’aime : les plats indiens, la musique jamaïcaine, regarder des cartoons network, mon silence, la danse coupé décalé, être jumelle de ma soeur, le style garçon manqué, les pizzas de ma mère, l’air de la mer, les cheveux blonds, manger des choses acides, faire les magasins avec ma mère, étudier avec la musique, les chemises à carreaux. faire la grâce matinée , la couleur kaki, l’amitié, les balades, la glace au chocolat …

Je n’aime pas : les courgettes, les pantalons, les pâtes, les yaourts à la fraise, le football, les chiens, les bananes, la fumée de cigarette, la lumière rouge, les hypocrites, les bonbons au miel, les ivrognes, les films indiens, les maladies, les médicaments effervescents, les docteurs …

Raissah R.

J’aime : la nature, les arbres, les fleurs, les montagnes, la mer, les lacs, les îles, les fleuves, les océans, les fruits, les légumes, les boissons, les jus, jouer au foot avec mes amis, regarder les matchs de foot, boire le thé égyptien,  les motos, les voitures,  faire du sport,  écouter du mahrgane, la  musique égyptienne, voyager avec mes amis, la liberté, mon dieu, aider les autres, la justice, l’honnêteté, la vie, l’école, le succès.

Je n’aime pas : le racisme, le mensonge, la vanité, les guerres, l’extrémisme et le terrorisme, l’échec, l’hypocrisie, l’injustice, les idiots, les foules, le bruit, la bière, la maladie, les animaux, la radio, les journaux.

Ahmed S.

Tout autour de (Vaduz) …

      Le déclencheur de ce travail d’écriture est la captation vidéo d’une performance de Bernard HEIDSIECK, le maître de la poésie sonore,  lire « Tout autour de Vaduz » (1974), un texte dont l’origine est le manque d’inspiration. On avait demandé à Bernard Heidsieck une poésie sonore pour l’inauguration d’une fondation d’art à Vaduz, la capitale du Lichtenstein, mais il n’avait rien à dire sur cette ville :

« Heidsieck tourne autour du sujet, cherchant vainement l’inspiration. Mais c’est précisément là le sujet : décrire et tourner autour de Vaduz. Pour en parler donc, parler de tout ce qu’il y a autour, en dehors. Et, comme une provocation, le plus petit pays du monde en devient ironiquement le centre. » (François Collet)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CUPuZzPaFJM[/youtube]

          A leur tour, les élèves ont alors écrit leur propre « Tout autour » à la manière de Heidsieck, en se prenant eux-mêmes comme point de départ (Tout autour de moi …) ou bien en prenant la ville de leur choix.

Tout autour de moi

il y a des hommes
il y a des sacs d’engrais qui marchent
il y a des idiots
des coupables
des lâches
des courageux qui sont des idiots
l’ordure et la charogne dégueulasse
et mon ombre
tout autour de moi, il y a des démons
de la sottise, de l’erreur, du péché, de la lésine
du monde qui court ne sachant pas vers quoi
des vieillards, des fous, des menteurs
et mon ombre
tout autour de moi
il y a du crime
il y a du châtiment
de la haine
du bonheur
et mon ombre si noire

aaaaaaaaaaaah
je suis mort

Gor G.

Tout autour de moi
Il y a tout autour de moi
Tout autour

Tout autour de moi
Il y a autour
Tout autour de moi
Il y a ma vie…
Il y a la langue bérbére
Il y a le soleil
Il y a le sable qui est spécial pour moi
Il y a le chaud
Il y a le tajine
Il y a le couscous
Il y a un beau coucher de soleil
Il y a une belle aube
Il y a mes parents
Il y a ma sœur
Il y a mes amies
Il y a ma famille
Il y a le Maroc

Tout autour de moi
Il y a autour
Tout autour de moi
Il y a des montagnes très hautes
Il y a langue italienne
Il y a le fleuve Adda
Il y a le froid
Il y a la pizza
Il y a les lasagnes
Il y a l’islam

Il y a mes parents
Il y a mes sœurs et mes frères
Il y a ma maison, mon enfance, mon école élémentaire, mon collège… à Berbenno di Valtellina
Il y a mon lycée, mes amies, mon train…à Sondrio
Il y a le Dôme et la Scala … à Milano
Il y a les montagnes russes de Gardaland
Il y a la région Lombardia
Il y a l’Italie

Tout autour de moi
Il y a autour
Tout autour de moi
Il y a la mer Méditerranée
Il y a Vieux Port
Il y a la langue française
Il y a la langue espagnole
Il y a l’islam
Il y a mes parents
Il y a ma sœur mes frères
Il y a le mistral
Il y a le lycée Saint-Charles
Il y a l’UPE2A
Il y a mes copines
Il y a Mme Exbrayat
Il y a mes amies
Il y a les collines
Il y a une ville pas polie
Il y a Marseille
Il y a la France

Tout autour de moi
Il y a ma résidence à Marseille
Il y a un pays que j’aime, mais qui m’interdit mon choix, un pays auquel j’appartiens énormément : ce pays c’est la France
Il y a la langue que j’aime en Espagne
Il y a mes racines au Maroc
Il y a un pays que je veux connaitre c’est l’Australie
Il y a un pays qui est un autre monde pour moi et le cœur de ma religion, c’est l’Arabie Saoudite
Il y a ma solidarité pour la Palestine, pour la Syrie et pour tous les pays en guerre…
Il y a une autre culture que je veux découvrir c’est la Turquie
Il y a le pays dans lequel j’ai vécu une partie de ma vie c’est l’Italie
Il y a un pays dans lequel je veux apprendre l’anglais c’est l’Angleterre

Tout autour de moi
Il y a autour
Tout autour de moi
Il y a la nature
Il y a le désert de Sahara
Il y a les cabrioles dans le sable
Il y a le ciel limpide
Il y a les nuages
Il y a la bonne odeur de la terre après la pluie
Il y a la nouvelle lune un premier jour de Ramadan
Il y a les étoiles un soir d’été au Maroc
Il y a la Terre
Il y a la belle couleur jaune du soleil
Il y a l’infinité de l’univers.

Zahra K.

Tout autour de moi
Il y a ma famille que j’aime beaucoup
Il y a mes amis qui m’aident à m’améliorer
Il y a mes professeurs qui ne font que me donner des devoirs
Il y a mes voisins qui ne parlent même pas avec moi

Tout autour de moi
Il y a mon père qui ne me parle que de l’avenir
Il y a ma mère qui me remonte le moral
Il y a ma soeur comme ma meilleure amie, ma meilleure compagnie
Il y a mes frères qui se battent toujours et je pense qu’ils ne s’arrêteront jamais

Tout autour de moi
Il y a mes études que je trouve un peu difficiles
Il y a mes passions comme la danse
Il y a mes secrets personnels
Il y a mes pensées qui me cassent la tête

Tout autour de moi
Il y a mes angoisses des problèmes familiaux
Il y a ma peur de ne pas réussir
Il y a mon trac qui m’empêche d’avancer
Il y a ma joie des moments où j’avais de bonnes notes

Tout autour de moi
Il y a aussi des maisons de différentes tailles
Il y a des grands magasins de mode
Il y a des écoles pleines d’enfants
Il y a de grandes usines

Tout autour de moi
Il y a les fêtes nationales
Il y a les fêtes de Pâques, la résurrection de Jésus
Il y a les fêtes des mères si importantes pour moi parce que je me souviens toujours de ma mère.

Raimah  R.

Tout autour de moi, il y a les univers,

Il y a les planètes, il y a la Terre tout autour de moi.

Tout autour de moi il y a le monde,

Il y a les continents tout autour de moi

Tout autour de moi il y a les pays,

Il y a les régions, les départements,

Il y a les villes, il y a les campagnes

Tout autour de moi il y a l’Europe,

Il y a la France, la région P. A. C. A.,

Les Bouches – du – Rhône.

Il y a Marseille tout autour de moi,

Il y a la mer, Il y a Marseille

Il y a Notre-Dame de la Garde

Il y a des touristes, il y a des races,

Des nationalités, des religions,

Tout autour de ça, il y a Marseille,

Et Marseille, tout autour de moi.

Il y a des jardins, alors il y a l’oxygène

Il y a beaucoup de voitures et il y a les taxis aussi,

Tout autour il y a les ions négatifs et positifs, comme,

Dans la vie, il y a le positif et négatif.

Tout autour de moi il y a des enfants et des adultes,

Il y a des adolescents et des vieux.

Tout autour de moi il y a des méchants Et des gentils,

Il y a la paix et la guerre, tout autour de moi,

Tout autour de moi il y a l’amour et la haine,

Il y a tout, tout autour de moi,

Comme

Tout autour de chacun …

Hériné M.

Tout autour de moi il y a Babor,

Les montagnes de mon bled

Il y a la terre où je suis née

Il y a le soleil qui brille avec un sourire chaleureux

Il y a des noix des raisins des amandes

Il y a les vaches les moutons les chèvres les renards

Tout autour de moi il y a ma  mère

Il y a mon frère Imad

Il y a ma sœur Manel

Il y a mes amis

Il y a ma meilleure amie Sabrina

Tout autour de moi

Il y a des enfants qui jouent dans les rues

Il y a des jeunes qui fument

Il y a les vendeurs qui crient dans les souks

Il y a des femmes qui se parlent au balcon

Tout autour de moi il y a mes ancêtres, mon grand-père, ma grand-mère

Il y a mes professeurs, mes voisins, ma ville tout autour tout autour de moi

Il y a la France

Il y a la langue française tout autour de moi

Il y a l’étang de Berre

Il y a des rues calmes

Il y a des figuiers des cerisiers tout autour de moi

Il y a mon père il y a ma mère il y a Manel il y a Imad

Tout autour de moi il y a des algériens, il y a un marocain, il y a une italo-marocaine, il y a une russe, il y a une ukrainienne, il y a une syrienne, il y a un égyptien, il y a deux sœurs de Madagascar.

Il y a le monde.

Meriem I.

Tout autour de moi il y a le ciel orange
Il y a le feu noir
Il y a des immeubles détruis
Tout autour de moi il y a les pleurs des mères
Il y a des enfants orphelins
il y a la tristesse
Tout autour de moi il y a une nouvelle culture
Il y a de nouveaux visages
Tout autour de moi il y a des souvenirs
Il y a des photos
Il y a des personnes qui me manquent
Tout autour de moi il y a des choses qui me rappellent la Syrie
Les vieilles rues
Les scooters
Et la gentillesse des gens.

Joudi A.

Tout autour de moi il y a

Il y a la télé

Tout autour de moi

Il y a un jardin où les enfants descendent jouer

Il y a les voisins qui sont très gentils avec moi

Tout autour de moi

Il y a un parking

Il y a un garage de réparation de voitures

Il y a une école primaire

Il y a une crèche

Il y a un taxiphone

Il y a un tabac

Tout autour de moi

Il y a un petit magasin alimentaire

Il y a deux supermarchés qui se font concurrence

Il y a une salle de sport qui est très grande

Il y a un arrêt de bus et un feu rouge

Il y a la photo de ma sœur le premier jour au collège

Il y a des cadres photo avec les prénoms de Dieu

Il y a une fenêtre qui me donne la lumière

Daril M.A.

Tout autour de moi il y a une grande ville
Il y a Marseille
Il y a le centre ville
Il y a les marchés
Il y a les tramways
Il y a les métros
Tout tout autour de moi il y a des magasins de mode
Il y a les nouvelles collections printemps – été
Il y a les vendeurs qui surveillent
Il y a des sandales pour filles
Il y a des chaussettes arc-en-ciel
Tout autour de moi il y a des cabines libres
Il y a des mannequins immobiles
Il y a des clients qui arrivent
Tout tout autour de moi il y a des dames qui se rencontrent par hasard
Il y a des enfants qui courent à la sortie de l’école maternelle
Il y a des policiers qui font des barrages partout
Il y a des voitures qui s’arrêtent au feu rouge
Il y a des passagers qui se disputent dans le bus 61
Il y a des clochards qui s’assoient partout
Et d’autres, d’autres et bien d’autres et bien d’autres choses.

Raissah R.

Femme à la fenêtre

          Le déclencheur de ce travail d’écriture est l’observation d’un tableau de Salvador Dali intitulé Femme à la fenêtre (1925). Oralement, les élèves ont décrit le tableau : ce qu’ils voyaient, ce qu’ils ressentaient. Chez eux, ils ont ensuite dessiné ce qu’ils voyaient de la fenêtre de leur chambre :

Raimah

 

 Enfin, ils sont passés à l’écriture.

Quand j’entends ces oiseaux chanter,  ça me rappelle toujours mon pays à Madagascar. La musique de la voisine me donne envie de danser. C’est un peu bizarre car j’entends des bruits mais  je sens aussi le calme. Ça me fait vraiment du bien  de voir toute cette nature devant moi. C’est très dommage pour moi de ne pas avoir de fenêtre dans ma chambre, ça m’ennuie d’être toujours enfermée et de ne jamais m’aérer. Je me sens comme une prisonnière ici.

Raimah R.

         De ma fenêtre, je vois notre rue où il y a des gens qui vont et viennent. Il y a un parking pour les voitures. En haut de notre rue, en face, il y a une grande place pour se promener, jouer. Quand je vois les gens, les amis qui se promènent et qui parlent ensemble, les enfants qui jouent, mon cœur se remplit de bonheur parce qu’il y a la paix entre les gens. J’aime me promener là-bas avec mes frères.

De ma fenêtre, je vois, à gauche, les montagnes qui augmentent et sur ces montagnes il y a des maisons. C’est Marseille, mais ça ressemble à un village et c’est très beau. Et la nuit, c’est encore plus beau que le jour. La nuit, il y a beaucoup de lumières et j’imagine que c’est un petit royaume, un royaume de fées avec des petits gnomes qui fêtent le carnaval. Dans ces moments-là, j’aimerais être plus petite et aller là-bas pour jouer, danser, chanter. Pour être gaie.

J’aime cette fenêtre. Je regarde beaucoup le ciel. Quand il est bleu et clair, j’imagine que quelque chose de bien va m’arriver,  j’imagine un bon futur pour moi. Quand il est gris, avec des nuages, je pense aux gens qui n’ont pas de maison, à leurs enfants et j’ai mal au cœur … Mais la pluie, je l’aime. Le bruit de la pluie, pour moi, c’est une langue de la nature…

Gegush M.

           Dans ma chambre il n’y a pas de fenêtre. Mais de la fenêtre de mon salon je vois des maisons, des arbres qui n’ont plus de feuilles, de jolis arbustes fleuris, des oiseaux qui volent et des oiseaux posés sur les branches, des chats qui rebondissent partout et qui font leur toilette sur les toits des autres.

         Je vois peu de gens, juste une dame dans son jardin et un monsieur sur son balcon. J’entends des oiseaux qui chantent, les chats qui murmurent « miaou « , les arbres soufflés par le vent et la musique de ma voisine.

         De ma fenêtre, au premier plan, je vois un grand parking de voitures, avec des lignes blanches que séparent les voitures les unes des autres. Parfois j’entends le moteur de la voiture quand elle se gare puis le claquement d’une portière et  le « tac-tac-tac » des talons. Je comprends alors que c’est une dame.

         De ma fenêtre, au second plan, je vois un arbre plutôt « mesquin » comme on dit en arabe, parce qu’il n’a pas de feuilles, seulement des branches avec des choses un peu jaunes l’hiver et vertes l’été. Quand il y a du vent, j’écoute le bruissement des branchages qui me rappelle le Maroc.

          Derrière l’arbre, il y a un édifice bizarre et assez laid avec des fenêtres roses et un trou qui fait comme une sorte de cave. Quand je le regarde, ça me rend mélancolique et parfois même j’ai envie de l’abattre  parce qu’il me prive de la vue et pour apercevoir le ciel, je dois donc lever la tête. Mais dès que je vois le ciel, c’est comme un signe d’espoir, mes pensées négatives s’envolent.

         La première fois que j’ai vu cet édifice, j’ai cru qu’il était abandonné. En fait, c’est une école élémentaire.

Zahra K.

De ma fenêtre, je vois le soleil.

De ma fenêtre, je vois des immeubles collés les uns aux autres, d’un beige sale. Je les déteste. J’entends toujours des cris venant de ces immeubles. Je vois la petite rue, au bout de laquelle il y a un petit marchand de fruits et un vieil homme qui chante horriblement mal !

Je vois le soleil et ça c’est quelque chose bien. Je peux le voir pendant longtemps. Je vois le ciel avec des petits nuages et c’est génial parce que j’aime le bleu. Je n’aime pas tout ce que je vois à travers cette fenêtre, mais il y a au moins ça.

Joudi A. R.

De cette fenêtre, à travers laquelle je regarde souvent, je vois des oiseaux qui volent en chantant, qui se reposent doucement, et qui veulent tout simplement me dire que la liberté est leur raison d’être. Et ça me rend complètement heureux : dès que je ressens cette sensation je commence à rêver en regardant les nuages blancs tels la pureté, ils symbolisent le fait qu’ils ne souffrent pas, et qu’ils ne doivent pas avoir de problèmes. Parfois j’aimerais être un nuage pour m’éloigner de tout ce qui m’entourer. Mais parfois ils s’énervent, font tomber des éclairs et se mettent à pleurer. En fait ils ne sont pas si différents de nous.

En baissant légèrement les yeux, je vois de hauts immeubles qui m’empêchent de me projeter dans mes rêves. Soudain, je suis envahi par le bruit des voitures.  Pour l’éviter je ferme la fenêtre, je me retourne et un sourire se dessine spontanément sur mes lèvres.

Youssef A.

De la fenêtre de la salle info 05, je vois …

 

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De la fenêtre de la salle info 05, je vois des fenêtres, des balcons, des arbres des cheminées, un lampadaire, un immeuble, un toit, et le ciel.

Le ciel est bleu et clair.  Il y a des nuages. Les arbres n’ont pas de feuilles. Les fenêtres sont fermées. Sur les balcons, il n’y a personne et les cheminées ne fument pas.

Face à ce paysage, je pense à mon rêve : devenir immortel pour avoir le temps d’apprendre tout ce qu’il est possible d’apprendre.

Mais il y a un problème avec cette fenêtre: ce sont les barreaux. Je trouve que c’est dangereux, parce que si le lycée brûle ma route d’évasion sera fermée.

Gor G.

 

De la fenêtre de la salle info 05, je vois un gros arbre. Derrière cet arbre, il y a des arbustes.

Comme c’est l’hiver, sur les arbres il n’y a pas de feuilles mais nous voyons de petites boules qui ressemblent à des glands.

Derrière, il y a aussi des immeubles et des collines.

Quand je regarde à travers cette fenêtre je pense à la liberté parce que je me sens enfermée ici à cause des barreaux. J’ai envie du soleil du dehors parce qu’il fait froid dedans.

Liudmila M.

           Je suis Sargis M. J’ai l’honneur de présenter le paysage qu’on voit toujours de la fenêtre de la salle info 05.  

     D’abord c’est une salle qui se situe en sous-sol. La première chose qu’on voit c’est la cour du lycée. Dans la cour il y a des arbres. Parfois des professeurs garent leur voiture juste devant notre fenêtre. Tout devant il y a des immeubles où habitent les citoyens. Devant la fenêtre on voit de temps en temps des élèves qui passent, car c’est la direction de la cantine ou de la sortie.

           C’est une fenêtre qui est condamnée, donc on ne peut pas l’ouvrir. C’est bien parce que grâce à ça on n’entend aucun bruit.

Sargis M.

           Pour voir à travers la fenêtre de la salle info 05, je dois tourner la tête à droite. ?La première chose que je vois, ce sont les barreaux. Pour moi, le seul problème de ces barreaux, c’est qu’ils me gâchent un peu la vue.

?         A travers la fenêtre, je vois des arbres qui sont secs, ils n’ont pas de feuilles mais seulement des choses qui ressemblent à des glands.  Derrière ces arbres, il y a des maisons.

     Enfin, je vois un beau ciel avec un peu de nuages. Parfois, je vois des avions qui laissent des traces blanches et j’imagine leur destination.?Quelques fois, il y a des oiseaux qui volent et j’aime beaucoup les observer parce que je pense à la liberté de voler qui permet d’aller partout.

     ?Cette fenêtre est divisée en trois parties et toujours fermée, car on ne peut pas ouvrir.

Zahra K.

     De la fenêtre de ma classe je vois différents arbres, des arbustes qui entourent le jardin du lycée, une grande place à côté du jardin, des oiseaux et le ciel bleu.

     Derrière ces arbres il y a une grande maison mais on ne la voit pas bien. Le jardin est très calme, il y a peu de personnes qui passent. Je ne vois pas grand chose, je pense que c’est à cause des barreaux de la fenêtre qui empêchent de bien voir.

     La vitre aussi est très grande mais un peu sale. Il y a de grands barreaux, qui me donnent des pensées de désespoir.

     Mais ces barreaux ne m’empêchent quand même pas de bien travailler en classe.

Raimah  R.

      Dans la salle info 05, par la fenêtre, je vois des arbres et je vois des maisons et je vois le ciel et les nuages et sur les arbres il n’y a pas d’oiseaux et il n’ y a pas de feuilles.

      Je vois du linge qui pend aux fenêtres. Je vois une rambarde et je vois aussi les balcons des immeubles. Sur ce balcon il y a une personne.

Ahmed S.

     A travers cette fenêtre je vois des arbres de plusieurs couleurs, un peu verts, un peu orange. En fait, c’est un très joli mélange.

      Il y a un mur qui est un peu vieux ; il me rappelle la mur où l’œuf est allé s’asseoir dans Alice au pays des merveilles.

     Il y a un lampadaire que je trouve mal placé, mais je pense qu’il peut faire joli quand il s’allume.

     Le ciel est caché par les nuages, les oiseaux et les branches sont comme une femme nue mais pas timide qui dit : « Regarde moi ! Je suis jolie comme ça, sans rien ! »

     Il y a aussi quatre immeubles qui sont à côté les uns des autres.

     De là où je suis, cette fenêtre est comme un film muet mais je pense que dehors les sons et la musique sont formidables grâce au bruit du mouvement des arbres et aux rires des lycéens.

     C’est paisible dehors, il fait bon, tout est parfait. Quand je ne fais rien d’autre que regarder cette fenêtre, c’est comme si ma vie était idéale.

Joudi A.R.

       De la fenêtre, de la salle info 05, je vois les gens qui passent, les arbres, le terrain de basketball.

        Plus loin, je vois une grande maison, je la trouve belle cette maison. Sur les arbres, il n’y a pas de feuilles et ça donne quelque chose de triste. Aujourd’hui le ciel est gris avec des nuages et alors ça donne une note encore plus triste.

        Quand je m’assois dans cette salle, je me sens comme au cellier parce que les gens qui sont dehors sont plus hauts que nous et je crois que c’est bien parce qu’ils ne nous voient pas. Personne ne regarde en bas.

        Sur cette fenêtre, il y a des barreaux comme dans une prison, mais ça ne me dérange pas. C’est juste dommage qu’on ne puisse pas ouvrir la fenêtre pour respirer.

Gegush M.

            En premier, on voit une petite fenêtre. C’est la seule fenêtre de cette salle. On ne peut pas l’ouvrir, elle est un peu petite mais elle éclaire toute la salle.

          Quand on est dans la salle info 05, on n’entend rien : ni les oiseaux, ni les élèves, ni les avions qui volent dans le ciel ni les freins des TGV de la Gare Marseille-Saint-Charles. Derrière cette fenêtre, il y a des barreaux. Si on s’installe au centre de la salle, on arrive à voir les élèves et les professeurs qui passent par là.  Ils ne peuvent pas nous voir parce que cette salle est un peu plus bas que le niveau 0 du lycée, et personne ne pense qu’il y a une salle à cet endroit-là.

          Parfois dans ce jardin il y a des voitures qui nous gâchent la vue. Quand il n’y a pas de véhicules, on voit les arbres du jardin, on voit des immeubles à l’extérieur du lycée et le grand ciel aussi. Si on regarde les immeubles, ceux de gauche sont récents mais ceux de droite sont vieux. Comme si le monde était partagé en deux parties, la partie des jeunes et la partie des vieux, ou la partie des riches et la partie des pauvres. Moi ça me plaît  parce ça permet de voir l’évolution du monde en plusieurs années. Je vais arrêter là ma description de la fenêtre de la salle où j’ai appris le long français. Je n’oublierai jamais les professeurs de ce lycée.

Mergim H.

De la fenêtre de ma classe. Je vois une fenêtre qui est protégée par des barreaux. Dehors je vois un gros arbre et des arbustes derrière. Je vois aussi une grande maison, je vois aussi les oiseaux qui volent dans le ciel bleu, je trouve qu’ils ont de la chance car je vois qu’ils sont libres. Quand je vois ces barreaux on dirait qu’on est des prisonniers, en plus cette fenêtre est toujours fermée, on ne peut même pas l’ouvrir pour avoir de l’air.

Raissah R.

 

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