Naissances à l’école !

L’éclosion des oeufs a commencé mercredi 5 juin, tout doucement.

On entendait les poussins dire « Piou piou » dans leurs oeufs, avant même de les fendre !!!

Notre couveuse est devenue une couveuse parlante !

Sur la photo ci-dessous, on voit un oeuf en train d’être brisé par le diamant du bec du poussin.

On voit aussi des œufs déjà vide, et à droite un poussin encore tout mouillé.

Maîtresse Muriel a filmé quelques éclosions où on entend bien le « crac » final avant que le poussin puisse s’extraire de sa coquille.

Gilbert, notre aviculteur, nous a conseillé de laisser les poussins dans la couveuse jusqu’à ce qu’ils soient secs, puis de les mettre dans la poussinière.

Le 6 juin fut le jour du débarquement  😉  massif des…. poussins dans notre école: tous ont été posés, une fois secs, dans la poussinière.

Voici la couveuse quand on l’a ouverte: un vrai beau Kinder Surprise !

Un poussin encore mouillé voulait se réfugier dans sa coquille car il avait froid à cause de l’ouverture de la porte de la couveuse !

Mais les adultes ont bien fait attention à ne transférer dans la poussinière que les poussins bien secs.

Sur les 50 oeufs, 29 bébés sont nés. Gilbert en a repris un qui était picoré par les autres car il saignait un peu pour le faire guérir seul chez lui.

Les autres oeufs étaient des oeufs clairs, c’est à dire non fécondés par le coq.

La maîtresse a versé au fond de la poussinière un seau de paillage de chanvre, pour absorber le pipi et le caca des poussins.

Face à la poussinière, les Grands ont trouvé les 5 besoins vitaux des oisillons:

-manger (ici, les petites céréales dans la boîte à oeufs)

-boire (l’assiette rouge)

-respirer (par les narines du bec ou le bec ouvert)

-dormir (les poussins font de nombreux dodos courts)

-avoir chaud (la chaleur est apportée par les 2 lampes au dessus des poussins)

Ces poussins sont des poussins de race de poule alsacienne, ils sont noirs ou gris foncé.

Le 7 juin, nos poussins étaient un peu plus costauds pour être portés dans nos mains, après avoir calmement récapitulé leurs 5 besoins vitaux.

Surveillez les DNA, il y aura certainement un article sur ces naissances.

Certains avaient peur de faire mal, de laisser tomber le petit être vivant…

Demandez à votre enfant comment c’était de porter délicatement (mais fermement) ce petit oiseau.

Certains fondaient de bonheur au contact du duvet chaud…

En attendant, les adultes de l’école continuent de passer à la bibliothèque les jours de repos pour changer l’eau des petits picoreurs.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *