Quand les ruses de Renart finissent mal pour lui…

Comme chacun sait (ou pas), Renart (du Roman de Renart) est un farceur rusé et sans scrupules qui arrive souvent à ses fins, mais il lui arrive aussi de se faire tromper… Voici deux récits rédigés sur ce thème par mes élèves de sixième. Il s’agit des « entraînements améliorés » c’est-à-dire que les fautes et les petites maladresses ont été éliminées.  Merci aux auteurs qui ont accepté de me confier leurs textes ! Voici un résumé des consignes que j’avais données : que l’histoire se finisse mal pour Renart, donc, mais aussi qu’il se comporte comme un humain par ses ruses et ses paroles. Il fallait lui donner une apparence et des attitudes animales, toutefois (qu’il morde, par exemple, ou encore qu’il utilise ses « pattes », ses « crocs »…). Enfin, l’histoire devait être rédigée au passé simple et à l’imparfait, qu’un grand nombre d’élèves maîtrise encore très mal. Chers élèves, le remède est très simple : il faut lire, lire et lire encore !

         Un jour, Renard vagabondait dans le village, la faim au ventre, et il reniflait de la nourriture quand soudain, il eut une idée : Renart vit au bout de la rue des marchands et il eut l’idée de voler du jambon. Renart se déguisa en une petite fille et il marcha jusqu’aux marchands et essaya de voler du jambon, mais il fallait une ruse, donc il réfléchit… Renart dit alors aux marchands : « Bonjour ! », et les marchands répondirent : « Bonjour, mademoiselle ! »

Renard lança discrètement une pierre dans le fleuve qui se trouvait à côté et les marchands se retournèrent en se demandant d’où venait le bruit. Renard en profita et se faufila sous une table pour prendre le jambon et il partit… Mais quand les marchands virent un foulard sous la table, et que sur ce dernier il y avait des poils de renard, il se dirent que le jambon avait été volé par Renart. Les marchands s’exclamèrent : « Mais quel sacré goupil ! La prochaine fois, on se méfiera de lui ! »

Les marchands se demandèrent comment ils allaient faire sans leur jambon. On entendit au loin Renard crier : « Hum ! C’est délicieux, le jambon ! »

(Margaux)

        Renart passait par là et il vit un marché. Le marché semblait si vide… Mais non, il y avait plein de gens, tous à pieds. Ils faisaient leurs courses et les marchands aussi étaient bien présents. Renart se faufilait entre les étalages, sans que personne ne le repère. Il trouva un vêtement dans un tas d’ordures. Il l’enfila, se mit sur ses deux pattes arrière et alla se promener. Il trouva des oranges, les vola aux marchands et continua son tour. Il alla vite chez lui, posa les oranges et retourna au marché. Il passa des heures à chercher du poisson et du jambon à voler. Mais il n’en trouva guère, car les marchands restaient sur leurs gardes. Et là, quand la nuit commença à tomber, il en vit enfin un qui fermait boutique. Il avait un gros jambon dans les mains. Il lui demanda :

« Puis-je vous aider ? »

Le marchand croyait que c’était un humain, mais c’était bel et bien Renart. Il lui donna le jambon. Renart retomba sur ses quatre pattes et mit le jambon sur son dos. Puis Renart mordit le marchand à la jambe et s’enfuit en courant, en disant :

« Au revoir mon ami ! » en le saluant de son chapeau. 

(Fabian) 

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