Petites histoires.com – 2008

Pièce chorégraphique pour 5 danseurs

« Les courts-métrages m’ont toujours intéressé… Ce qui me plait, c’est cette capacité à raconter des histoires en un temps très court, gommer le superflu, arriver à l’essentiel… et chercher un effet de surprise.»  Kader Attou

C’est l’histoire d’un gamin à l’imagination fertile. Quand son père ouvrier fait les trois huits il le croit à la fête foraine. Il découvre la vague hip hop. Plus tard il deviendra chorégraphe. Kader Attou nous raconte ses jeunes années dans « Petites histoires.com. »

Un spectacle composé de petites pièces inspirées du cinéma burlesque, où les touches d’humour viennent ryhtmer les envolées chorégraphiques de manière libre, légère, et affranchie des codes.

The roots – 2013

Pièce chorégraphique pour 11 danseurs

« The Roots est une ode à cette histoire fabuleuse qui dure depuis 30 ans qu’est la danse hip hop. 30 ans de maturité. The Roots redessine les contours de cette danse à la fois dans sa virtuosité et dans sa poétique des corps.» Kader Attou

The Roots conjugue l’effervescence technique parfois vertigineuse du hip-hop et la lenteur volontaire, calculée, des mouvements des danseurs. Sur scène, les danseurs forment ainsi un ensemble dont l’unité est portée par les particularités de chacun : chacun a son style, son physique, ses caractéristiques techniques et danse son propre hip-hop.

Confrontant l’individualité du monde à la collectivité, le chorégraphe raconte son propre parcours initiatique, cherchant dans toutes les danses, dans toutes ses rencontres artistiques, les racines d’un langage commun, d’une poésie des corps universelle.

Opus 14 –  2014

Pièce chorégraphique pour 16 danseurs

« En danse hip hop, la singularité du danseur est première. Elle est une quête perpétuelle et en même temps un signe d’appartenance, de reconnaissance par les pairs. Cette notion d’individualité dans le groupe, dans la masse nourrit de longue date ma démarche de chorégraphe. Dans le frottement des différences, dans la reconnaissance des similitudes, des parentés du geste et des énergies, la  communauté dansante se déploie, l’émotion et le sens surgissent. » Kader Attou

Tout en laissant s’épanouir les singularités, le collectif impose une certaine idée de masse qui, paradoxalement, se joue de la gravité jusqu’aux ralentis qui suspendent le temps. Jamais danse au sol n’aura paru si aérienne.  Opus 14 offre un spectacle spectaculaire.

Un break à Mozart 1.1 – 2016

Pièce chorégraphique pour 10 danseurs

Un break à Mozart 1.1 de Kader Attou, c’est un spectacle de danse hip-hop dont le fond musical n’est autre que… Mozart. Un mélange aussi surprenant que réussi,  imaginé et chorégraphié avec des partitions musicales de l’Orchestre des Champs-Élysées.

Aux dix danseurs hip hop réunis répondent sur scène dix instrumentistes de l’Orchestre, tour à tour trio, quatuor ou ensemble de cordes.

Allegria – 2017

Pièce chorégraphique pour 8 danseurs

Partir d’un minuscule geste du quotidien pour le faire s’envoler vers un subtil mouvement poétique.
Confronter les objets aux corps, partir de l’existant pour le rendre improbable.

Avec Allegria, Kader Attou veut une danse joyeuse, légère, cherchant la poésie partout où elle se trouve, dans les corps des danseurs, dans le burlesque mais aussi dans les désordres du monde. De façon touchante et drôle, il sème l’illusion faisant appel à la part d’enfance qui est en nous, cultivant l’absurde et l’impossible. L’élégance de ce ballet hip hop est transformé en un poème dansé.