Les élèves de 6ème E ont organisé un goûter philo avec Mme De Michele et Mme Ciccarone le lundi 11 janvier à 8h. Ils avaient choisi le thème « Normal, pas normal ». Voici le compte rendu de leurs réflexions :

• Tout le monde peut être normal et tout le monde peut être pas normal.
• Tout le monde fait des choses bizarres à un moment.
• Pas normal, c’est lorsqu’on a un handicap.
• Je ne suis pas d’accord. Les personnes handicapées ne doivent pas être mises à part.
• Etre handicapé ce n’est pas être bizarre, ça fait partie de la vie.
• Quand tu as un coeur de pierre tu n’es pas normal.
• Les gens qui tuent d’autres personnes qui n’ont rien fait ne sont pas normales.
• Etre normal, c’est quelqu’un qui n’est pas fou.
• Etre pas normal, c’est quelqu’un qui fait des choses mauvaises.
• Ou qui fume alors que ça tue. Ou qui se drogue.
• Ils n’aiment pas leur vie.
• Etre normal c’est respecter les règles du collège.
• Il faut essayer de comprendre les personnes.
• On est tous normaux. Ce sont nos réactions qui peuvent être pas normales.
• On n’a pas tous grandi dans le même milieu.
• Ce n’est pas à nous de juger ce qui n’est pas normal.
• On n’a pas tous la même vision du monde. Moi je peux dire que quelqu’un n’est pas normal alors qu’un autre dira que cette personne est normale.
• Il ne faut pas juger.
• Certaines personnes font des choses pas normales pour qu’on s’intéresse à elles.
• Au collège, être pas normal c’est ne pas être à la mode.
• Et pourtant ce n’est pas parce qu’on s’habille différemment qu’on n’est pas normal.
• Les habits ne changent rien. Ce qui compte c’est comment les personnes se comportent.

Goûter philo organisé le lundi 25 janvier à 12h30 avec Sofia, Khady, Zoé, Elina, Trystan, Aurélie, Loraline, Léandre, Ludovic, Romain.

Citations :

• « Qui n’ose rien n’a rien ; qui se donne les moyens de réussir, obtient. »
  Marie du Deffand
• « Il faut apprendre à souffrir pour qui veut réussir. »
  Jean-Baptiste Massillon

Compte rendu :

• Réussir c’est quand on arrive à faire quelque chose et qu’on s’est donné du mal pour y arriver.
• Quand on rate quelque chose on ne doit pas se rabaisser.
• Un échec permet de progresser.
• Il ne faut pas s’arrêter sur nos échecs sinon on ne continue pas.
• On a perdu la bataille mais on n’a pas perdu la guerre.
• C’est une guerre contre nous-même.
• La réussite c’est par exemple une meilleure note que d’habitude.
• Si on ne fait rien pour réussir, on n’arrive à rien.
• L’école ça ne sert pas seulement à avoir un métier. Ca sert aussi dans la vie quotidienne.
• Les langues vivantes ça peut servir pour les voyages.
• Les parents ne veulent pas qu’on rate. Ils pensent à notre réussite. Ils se soucient de nous.
• Certaines personnes se démotivent quand elles ratent, alors que d’autres ça les motive.
• Parfois on se sous-estime. On pense qu’on ne va pas y arriver.
• Quand j’ai travaillé dur et que j’ai raté, j’ai l’impression d’avoir travaillé pour rien.
• Rater peut devenir réussir.
• On n’a pas tous la même vision de la réussite. Pour certains 13 c’est une bonne note alors que pour d’autres ce n’est pas une bonne note.

Compte rendu du goûter philo qui s’est déroulé le lundi 30 novembre 2015 au CDI.

• Il ne faut pas que la peur s’installe vu ce qu’il s’est passé avec les attentats de Paris.
• C’est ce que veulent les terroristes.
• La meilleure arme des terroristes c’est la peur.
• Avant la peur il y a eu de l’amour. De l’amour aux terrasses, au concert…
• La peur est parfois nécessaire.
• Elle peut nous alerter en cas de danger.
• Il ne faut pas la prendre à la légère mais ne pas la surestimer non plus.
• Oui parce que parfois la peur peut nous empêcher de faire des choses qu’on regrette ensuite de ne pas avoir faites.
• Parfois il faut essayer d’ignorer sa peur.
• Pour se libérer de la peur il faut croire en soi.
• C’est impossible de n’avoir peur de rien.
• C’est possible qu’en grandissant les peurs changent.
• Parfois on a peur de quelque chose et on ne sait pas pourquoi.
• Les terroristes ont aussi des peurs.
• Après les attentats on a vu qu’on n’était pas tout seul.
• Les attentats nous ont uni.
• Pendant le match France-Angleterre, en Angleterre, les Anglais ont chanté la Marseillaise.
• Les personnes qui font peur c’est parce qu’eux-mêmes ont peur.

Le goûter philo s’est terminé par la citation par chaque participant d’une de ses peurs : l’orage, les catastrophes naturelles, les animaux, la mort, les araignées, les risques, les serpents, la peur de perdre quelqu’un de proche.

Mme Ciccarone