Zaz

1980-2007 :

Zaz est une jeune artiste française dont le vrai nom est Isabelle Geoffroy. Elle est née le 1er mai 1980 à Tour. Dès cinq ans, elle rentre au conservatoire de Tour. C’est dans la rue Auguste Chevallier que Zaz va se faire connaître dans le cabaret Chez Nello. Elle continue de faire ses études jusqu’à onze ans. Elle étudie surtout le solfège, le violon, le piano, la guitare et le chant oral.

En 1994, à la suite du divorce de leurs parents, les trois enfants suivent leur mère à Libourne près de Bordeaux.

En 1995, Isabelle prend des cours de chant pendant un an, elle a aussi des cours de Kung-Fu avec un entraîneur professionnel.

En 2000, elle obtient une bourse d’étude par le conseil régional d’Aquitaine qui lui permet d’accéder à une école de musique actuelle.

Zaz est chanteuse, auteur, compositeur et interpréte. Son genre musical c’est la chanson française, le folk et la ballade.

Zaz débute comme chanteuse dans le groupe de blues Fifty Fingers. Elle participe aux formations musicales à Angoulême, notamment au sein d’un quintet de jazz. Elle devient l’une des quatre chanteuses d’Izar Adatz (étoile filante), un orchestre de variétés basques de seize personnes, à Tarnos, avec lequel elle fait des tournées pendant deux ans, surtout en Midi-Pyrénées et dans le Pays basque.

2007-2012 :

Zaz répond à une annonce sur Internet du producteur et auteur compositeur Kerredine Soltani qui recherchait une nouvelle artiste avec une voix « rauque un peu cassée ». Il lui écrit Je veux et lui trouve une société de production et un éditeur. Mais elle continue à chercher du travail. Elle rejoint le groupe de rap, Le 4P, qui produit avec elle les clips L’Aveyron en novembre 2007 et Rugby Amateur (en septembre 2008 – succès d’estime)^.

En avril 2008, elle chante un rap avec Miliaouech, dans un CAT de Bordeaux dans lequel sont organisés des ateliers d’écriture, de chant et un grand concert mélangeant plusieurs styles.

En août 2008, elle participe au concours Le Tremplin Génération France Bleu/Réservoir. Entre temps, Zaz rejoint le groupe Sweet Air. Le 21 novembre 2008, Zaz et Sweet Air enregistrent un album live qui restera confidentiel (Sweet Air et Zaz à l’international), cela juste avant de prendre son envol en solo.

En décembre 2008, elle chante en Russie, à la suite d’une proposition du directeur de l’Alliance française de Vladivostok, Cédric Gras, qui l’a entendue chanter dans un piano-bar. Accompagnée par le pianiste Julien Lifszyc, elle y donne 13 concerts en deux semaines.

En janvier 2009, Zaz remporte la finale de la troisième édition du concours « Le Tremplin Génération » France Bleu/Réservoir qui se tient à Paris, à l’Olympia, accompagnée par Mathieu Verlot (contrebasse), Fred Lafage (guitare) et Nicolas Cabat (guitare). Mais Zaz va attendre encore 14 mois la sortie de son premier album.

Léna

Pierre Desproges

Pierre Desproges

Pierre Desproges est un humoriste français né le 9 mai 1939 à Pantin et décédé le 18 avril 1988 (à 48 ans) à Paris. Pierre Desproges s’est notamment illustré pour son humoir noir et son anticonformisme.

En 1959, il réalise son service militaire et après avoir essayé plusieurs métiers il devient finalement journaliste à L‘Aurore.Le chef de service des informations générales, Jacques Perrier, qui n’aime pas son humour et ne le supporte pas, le fait renvoyer.

Il travaille alors à Paris Turf, journal hippique appartenant au même groupe de presse. Lorsque Perrier est à son tour licencié, en mai 1968, Bernard Morrot, nommé pour le remplacer, fait revenir Desproges à L’Aurore et lui confie une rubrique de brèves insolites à l’humour acide, que Pierre Desproges appelle la « rubrique des chats écrasés ».

En 1975 et les années suivantes, Pierre Desproges est à l’Olympia sur scène aux côtés de Thierry Le Luron. En 1977-1978, il interprète des sketches avec Evelyne Grandjean, notamment Le Banc. En 1978-79, il débute en tête d’affiche sur scène dans un petit théâtre du quartier Mouffetard, le Théâtre des 400 coups. Il joue devant un maigre public une pièce de théâtre drolatique : Qu’elle était verte ma salade…

En 1987, Pierre Desproges ressent une douleur dorsale alors qu’il joue au golf. Les médecins qui l’opèrent ne peuvent que constater les dégâts : ses deux poumons sont atteints par un cancer, l’humoriste est condamné. En accord avec Hélène Desproges, son épouse, ils décident de lui cacher la vérité et prétendent avoir retiré une tumeur sans conséquence. Il mourra l’année suivante, le 18 avril 1988.

Citations de Pierre Desproges :

• L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne.
• Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien.
• 5 fruits et légumes par jour, ils me font marrer… Moi, à la troisième pastèque, je cale.

Djembé

Djembé

Origine et évolution

Il vient de l‘Afrique de l’Ouest, créé dans l’Empire du Mali, qui s’étendait de la Guinée à l’est du Mali, et au nord de la Côte d’Ivoire en passant par le Burkina Faso.

Les membres d’un instrumentarium sont le doundounba, le sangban, le kenkeni, plusieurs djembés d’accompagnement et un djembé soliste. Mais aussi des danseuses africaines.

C’est dans les années 1950 que le djembé commence à s’exporter en dehors de l’Afrique.

C’est dans les années 1980 que le djembé conquit le monde, grâce à de grands djembefola (joueurs) qui ont fondé des centres d’apprentissage, en Europe, aux États-Unis et au Japon.

Dans les années 2000, le djembé s’illustre hors de son contexte traditionnel pour accompagner des musiques résolument modernes. À partir de 2010, l’artiste française Christina Goh fait du djembé son seul instrument rythmique de base sur ses albums et ses concerts.

Description

Le Djembé est un instrument de percussion africain.

Traditionnellement, les djembés ont un diamètre de 50 à 60 cm et sont taillés en une seule pièce de bois massif, bois de lengue, iroko, dugura, acajou, goni, djala, acacia, cola… qu’on appelle fût de bois en forme de tube sur lequel est montée une peau rasée de chèvre ou d’antilope, maintenue au moyen d’un cercle en métal et tendue à l’aide de cordages.

Principaux sons du djembé

Les trois sons principaux sont : basse, tonique, claqué.

– le son « basse »

C’est un son grave, obtenu en frappant la partie centrale de l’instrument avec toute la main. La main ne doit pas rester collée sur la peau, car le son serait étouffé.

– le son « tonique »

Pour obtenir ce son, on frappe le bord de la peau avec l’ensemble des doigts resserrés. La main ne doit pas rester « collée » sur la peau, car elle doit résonner librement. Le son doit être bref.

– le son « claqué »

c’est le son le plus aigu, souvent considéré comme le plus puissant, les doigts viennent frapper la peau, la paume vient au contact avec le bord du djembé.

En plus de ces trois sons principaux, il en existe d’autres :

– le son « matté »

c’est le son étouffé, obtenu en empêchant la peau de vibrer. Une des deux mains est posée sur la peau pendant que l’autre frappe.

– le « fla »

Il s’agit de deux frappes très rapprochées dans le temps et se chevauchant presque.

Voici une petite vidéo pour que vous écoutiez le son de cet instrument.

Aurélie