Que faire pour limiter l’impact écologique de son site internet ?

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Souvent l’économie numérique est présentée comme étant quasiment neutre pour l’environnement. Elle est considérée comme le moyen pour se diriger vers une croissance verte, propre, loin de la pollution générée par l’économie matérielle.

Mais, est-ce vraiment le cas ?

En vérité, la situation est bien plus complexe. Le numérique a un impact sur l’environnement tout autant que l’économie traditionnelle. Peut-être à des degrés plus faibles, mais il n’en reste pas moins que l’on ne peut parler de neutralité pour l’environnement.

Le secteur digital consomme 13,5% de la consommation d’électricité en France et représente environ 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

 

Voici comment la consommation énergétique du numérique est répartie dans le mode :

 

Le temps que l’on passe sur nos terminaux électroniques ont un véritable impact sur la planète bien qu’ils soient moins visibles, voire invisibles, par rapport à un sac plastique ou à la fumée d’un pot d’échappement.

 

Cependant, il est possible de développer un site web pour le rendre le moins énergivore possible et ainsi contribuer à la préservation de la planète.

Certaines pratiques sont faciles à faire d’autres sont plus difficiles.

En mettant l’accent sur l’écologie lors de la construction de votre site vous allez, chose étonnante, améliorer ses performances et faire en même temps des économies.

 

Design simple

 

Pour consommer peu de bande passante et avoir un site performant, même sur de vieux terminaux, il faut privilégier un design simple, épuré en limitant les images, les animations, les vidéos, etc. Vous pouvez voir un exemple sur le site Kimbino.fr qui propose les catalogues en ligne de la grande et moyenne distribution.

Le site est sobre juste avec les images qu’il faut, pas plus, ce qui le rend compréhensible et d’usage facile.  L’internaute peut facilement trouver l’information et les meilleurs tarifs sans être submergé par des visuels trop chargés.

 

Éliminer les fonctionnalités qui ne sont pas essentielles

 

En réduisant les fonctionnalités qui ne sont pas utilisée et celles qui le sont rarement vous réduisez le poids du logiciel et par la même son coût en ressources que ce soit du côté serveur que du côté client.

 

Si vous ajoutez de plus en plus de fonctions vous ne pourrez pas conserver une application sobre, petite et légère. Elles apparaissent, forcément, dans le code, incluent des interactions, des animations, des images…

 

Afin de limiter l’impact écologique, il serait bon de supprimer une fonctionnalité à chaque fois que vous en ajoutez une autre. Ou alors opter pour un compromis comme : « une supprimée pour trois ajoutées ».

« Qu’est-ce qui peut être fusionné tout en rendant le même service ? », « quels écrans peuvent être supprimées car pas utilisées ? ». Ce sont le type de questions à se poser pour éviter une trop grande consommation d’énergie.

 

Limiter les interactions en soignant l’UX

 

La majorité des sites internet et des applications permettent à l’utilisateur d’accomplir une tâche : acheter un produit, trouver une information, lire un contenu, etc.

 

Vos utilisateurs seront très heureux de trouver facilement l’information qu’ils recherchent et accomplir rapidement ce qu’ils veulent en quelques clics.

Cela limite les interactions entre l’internaute et le site, ce qui par la même occasion réduit le nombre de requêtes, les ressources serveurs utilisée, etc.

 

Pour conclure

 

Cela n’est pas forcément facile à faire, mais lorsque vous créez un site ou une application essayez de les concevoir de façon à économiser le maximum d’énergie et ainsi contribuer à la survie de la planète.

 

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