« Un homme, ça ne pleure pas »

Cette rencontre a été l’occasion d’apprécier encore plus le roman de Faïza Guène  « Un homme ça ne pleure pas » !

Voici quelques  avis d’élèves après l’avoir lu :

« Sincère, un livre aussi abordable, drôle qu’émouvant »

« Un livre très émouvant »

« Un livre facile à lire et intéressant. Quand on l’a commencé on ne le lâche plus !»

Après ces avis, voici le résumé d’un livre au style bien à lui :  index

Nous sommes à Nice, où vit la famille Chennoun :  le « padre » Abdelkader, analphabète, ancien cordonnier qui profite de sa retraite pour bricoler et regarder la télé grâce à sa nouvelle parabole, et la mère, Djamila, dynamique, possessive, une mère étouffante, surprotectrice.
Leurs enfants sont Mina, la sœur cadette, la discrète, Dounia l’indépendante, la rebelle, celle à qui son père disait « Où étais-tu !?! T’as vu l’heure ? Je vais t’apprendre, moi, à me respecter ! Tu crois que tu t’appelles Christine ? ». Et qui, nous raconte son frère, le benjamin de la famille et narrateur de l’histoire, a souvent eu envie de s’appeler Christine ; c’est-à-dire de vivre selon la culture française. Aujourd’hui, à peu de choses près, elle s’appelle Christine : elle a coupé les ponts avec sa famille, elle est devenue avocate et s’est lancée dans la politique municipale avec un parti de droite. Elle s’est affranchie avec la publication d’un livre intitulé « Le prix de la liberté ». C’est d’ailleurs grâce à ce livre que Mourad retrouvera la trace de sa sœur.
Mais un jour, le père va rester paralysé de tout le côté gauche du corps suite à un A.V.C.

Sentant la fin de ses jours approcher, il va prononcer une phrase pour Dounia : « Je veux voir ma fille avant de mourir. ». Mourad aura donc pour mission de recoller les morceaux entre sa soeur et son père, pour  recomposer l’histoire familiale.

Jeune professeur stagiaire, il va habiter à Montreuil chez la vieille et très riche compagne de son cousin Miloud. Dounia  habite non loin de Montreuil, avec un homme politique qui, dit-t-elle, la rend heureuse mais Mourad et le reste de sa famille le haïssent pour son racisme inassumé et ses autres nombreux défauts. Malgré cela, Mourad fait le premier pas et lui propose de revoir leur père souffrant. Elle accepte et, en la voyant, le père craque et déroge à la règle : cette fameuse phrase qu’il répétait sans cesse à son fils « Un homme, ça ne pleure pas. ».

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