Rencontre avec Delphine Coulin

Notre classe participe à L’Echappée littéraire 2018-2019, le prix littéraire des lycéens de Bourgogne Franche-Comté.

C’est à cette occasion que nous avons reçu l’auteur Delphine Coulin pour son livre « Une fille dans la jungle » et que nous avons pu l’interviewer après lui avoir proposé plusieurs suites que nous avions imaginées à son histoire !

-D’où vient son goût pour l’écriture et le cinéma ?

Photo P. Brérard, Journal du Centre

-Elle écrit depuis l’âge de 8 ans. Tout a commencé dès son plus jeune âge avec des contes de princesse ! Un peu plus tard, elle découvre la BD mais elle manque de talent en ce qui concerne le dessin. Son goût pour le cinéma apparaît vers l’âge de quinze ans. Elle lit depuis toujours, particulièrement de la fiction, de la littérature japonaise et américaine. En revanche, elle n’aime pas le fantastique.                                                                                                             

-L’adaptation de Samba au cinéma

-Elle se reconnaît parfaitement dans l’adaptation de Samba au cinéma. Même si le film est une comédie alors qu’au contraire le livre est sombre. Elle n’a pas de préférence, ce sont deux objets différents.

-Comment se déroule l’écriture d’un roman ?

L’écriture d’un livre lui prend à peu près trois années dans lesquelles sont comprises des périodes de réflexion, de recherche, d’écriture et de pause par manque d’un regard objectif. Pendant sa période de recherche, Delphine s’est inscrite en tant que bénévole pour aider les migrants (rédiger des recours pour le tribunal), elle a donc pu rencontrer plusieurs migrants et enregistrer différentes informations qui lui ont permis d’écrire « Une fille dans la jungle ». En revanche, elle n’a jamais rencontré de passeurs. Elle écrit dans la journée, elle a gardé une discipline, comme « des horaires de bureau ».

-Pourquoi ce thème des migrants ?

L’idée d’écrire un roman lui est venue en prenant conscience qu’au court des trois dernières années, plus de 100 000 migrants avaient disparus, cela a été un choc.

Pourquoi une couverture si épurée ?

-Cette présentation est tout simplement celle de la collection dans laquelle il est paru. Mais l’année prochain, « Une fille dans la jungle » sort en édition de poche et Delphine a déjà des idées d’images de couverture, par exemple la photo d’une jeune migrante éthiopienne qui dégage une force incroyable.

– Une fin ?

-Pour la fin de son livre, elle a souhaité qu’Awa ait une fin très lumineuse, son enfant né en France lui assurant une protection. Tandis que pour les autres personnages, c’est une fin plus ouverte pour que les lecteurs soient créatifs. Elle n’a jamais pensé à faire une fin, les personnages appartiennent aux lecteurs et c’est à eux de créer leur propre fin.

Merci à elle d’être venue répondre à nos nombreuses questions !!!

 

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